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 Un dîner - ft Padre

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Armand R Altaïr
Armand R Altaïr

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ϟ Métier : Prêtre ϟ Âge : 35 ans ϟ Race et sang : Sorcier ϟ Particularité : ϟ Statut civil : Célibataire devant l’Éternel, mais amoureux perpétuel

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ϟ Messages : 1611 ϟ Date d'inscription : 02/03/2016 ϟ Disponibilité RP : 1x semaine ϟ Célébrité : Arthur Davill ϟ Crédits : aucun

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MessageSujet: Re: Un dîner - ft Padre   Un dîner - ft Padre - Page 2 Empty15.05.18 12:14


   

...Et un câlin ?




Le souvenir de Llul avait agité le tempérament pensif du sorcier. Ce n'était pas exactement la vision qu'il aurait aimé partagé, mais elle avait surgit malgré lui. Au final ce n'était pas forcément plus mal. La cité était splendide et Thomas s'y sentirait en sécurité. Parmi tout les mondes il en existait des incroyablement dangereux, mais celui pour peu qu'on ait deux sous de prudence, Llul ne présentait aucun risque.

Perdu dans la contemplation du parking désert, il sursauta quand Thomas lui fit part des détails de sa vision. Il détourna les yeux de la fenêtre, et lui offrit un sourire agréablement surprit.


« C'est déjà beaucoup tu ne te rend pas compte ! La plupart de gens voient une lumière aveuglante au loin dans l'obscurité et ils prennent peur. Ils s'imaginent qu'ils sont en train de cheminer vers la mort, ce qui n'est absolument pas le cas rassure toi. Quand au navire, je suis très impressionné que tu l'ai vu ! Ça non plus ce n'est pas donné à tout le monde tu sais. Nous essayerons de descendre au port marchand pour mieux voir les bateaux. Enfin, quand le moment se présentera. »


Oui parce que là comment dire... il avait d'autres plans en tête. Thomas était gentiment assis sur son lit, ils avaient deux heures devant eux... comment dire que les étoiles semblaient alignées.
Lui faisant un peu de rentre dedans, il commença à le chahuter en le poussant sur le lit. Ça lui ressemblait très peu de prendre ce type d'initiative. En général dans ce genre de jeu, c'était plutôt lui qui se faisait retourner comme une chaussette. Mais depuis qu'il était avec Thomas il avait sentit un revirement brutal dans ses fantasmes. Il faut dire qu'il était si mignon et si innocent, ça titillait sa fibre perverse et il ne pensait plus qu'à lui infliger des sévices coquins. Enfin, de façon très gentille. Même s'il était un peu tordu dans son esprit, il était hors de question de lui faire le moindre mal. Le déniaiser sauvagement oui, le maltraiter certainement pas.

A quatre pattes au dessus de lui, Armand l'observait obéir sagement à son ordre de le déboutonner. Et bien entendu il avait du mal à cacher une expression extrêmement satisfaite. Cela lui avait prit un temps fou, mais il avait trouvé la corde sensible chez ce garçon. Il suffisait de lui demander gentiment quelque chose, et il le faisait, tout simplement. Comme quoi la politesse ça marche toujours. Thomas était terrifié par les initiatives, et ce n'était pas le contraindre que lui indiquer la marche à suivre. Il avait sûrement du mal à comprendre ce qu'on attendait de lui, alors qu'au contraire il était tout à fait ravi de rendre un service. Après tout c'était ce qu'il venait de lui demander, un simple service.

Ce qui lui faisait un peu peur en revanche, c'était qu'il soit incapable de refuser un ordre qui ne lui plaisait pas. A force Armand commençait à le connaître, et il savait que c'était très difficile pour lui de prendre la parole et d'affirmer une opposition. Hors il ne voulait pas non plus le forcer à quoi que ce soit. C'était un jeu après tout, et quand il faisait mine de ne pas lui laisser le choix, il ne le pensait pas vraiment. Après il n'allait pas non plus lui demander des trucs borderline, même ses fantasmes inavouables restaient très corrects.
Bref il avait cette hantise qui lui serrait le ventre, et il prit sur lui pour ne pas la laisser transparaître. Inquiéter Thomas aurait juste été ce qui aurait pu arriver de pire, c'était à lui de se montrer fort et redoubler d'attention pour déceler la moindre émotion négative.

Boosté par cette résolution, il ne put s'empêcher de sourire d'un air franchement ravi pendant que Thomas finissait de le déboutonner consciencieusement. Qu'est ce qu'il pouvait être sérieux et appliqué, c'était juste trop mignon. Il frissonna quand il sentit ses mains contre sa peau, et ses épaules se dégager du vêtement. Mal à l'aise, il réalisa qu'il se tenait sur lui, avec son tatouage totalement découvert. A quoi est ce qu'il pouvait penser à quelques centimètres de sa peau couverte de symboles ? Est ce que ça l'intimidait ? Franchement il y avait de quoi, lui même n'était pas très à l'aise à chaque fois que le miroir le confrontait à l'hermétisme de ces figures. Armand n'avait jamais eut l'occasion de lui parler de sa marque, et pour le coup il le regrettait. Ils auraient du avoir cette conversation il y a longtemps, au lieu de faire comme si ceci était parfaitement normal.

Thomas sembla avoir envie de changer de position, et Armand se redressa pour lui laisser le loisir de bouger. Il veilla à ne pas l'écraser, et pendant un court instant ils échangèrent un regard. Thomas le fixait rarement dans les yeux, mais à chaque fois que ça se produisait, ça le faisait complètement chavirer.
Il comprit bien vite ce qui avait causé ce coup d’œil troublé, car à la seconde suivante Thomas prenait son courage à deux mains, et par la même occasion sa boucle de ceinture. Immédiatement Armand fut un peu gêné. Il ne lui avait pas expressément demander de lui enlever son pantalon, mais en même temps il n'avait pas non plus dit le contraire. Naïf comme il était, il n'avait juste pas pensé à ça. Soucieux de ne pas mettre son amant mal à l'aise à cause d'un stupide quiproquo, il ne dit rien, et l'aida dès qu'ils comprirent tout deux que vu leur position, la tâche était ridiculement impossible.

Au bout d'un moment un peu galère, il se retrouva assis sur le lit en caleçon, face à un mec complètement habillé. Et là Armand se sentit parfaitement ridicule. Pour lui qui était extrêmement pudique, se déshabiller devant quelqu'un était très intimidant. Et à la réflexion, s'il avait demandé une participation à son serviable amant, c'était peut être aussi parce qu'il ne savait pas trop comment se dépatouiller tout seul. Bref la situation devenait très concrète, et au lieu de bouillonner il devenait de plus en plus mal à l'aise.

Sans doute était ce à cause de sa timidité, mais il y avait cette tâche en arrière fond qui commençait à devenir de plus en  plus obsédante. S'il y a bien quelque chose qu'Armand détestait sur cette terre, c'était les vêtements roulés en boule. Alors oui dans la fureur passionné d'un ébat amoureux c'était une chose tout à fait normale, mais pour lui c'était juste générateur de stresse. On parle quand même d'un mec qui plie ses calbuts avant de les mettre dans le panier à linge sale. Et à cet instant délicat où il sentait monter l'angoisse, cette petite chemise roulée en boule sur un coin du matelas lui procurait une tension nerveuse extrême. Ce toc était si ingérable, qu'il savait qu'il ne retrouvait une conscience détendue que lorsque qu'il aurait tout plié.

Il prit le vêtement dans l'idée de commencer à reboutonner le col, quand soudain il sentit un contact chaud se glisser vicieusement dans son caleçon. Il laissa échapper un glapissement de surprise parfaitement niais et ridicule, et jeta à Thomas un regard stupéfait. Sans rire, il venait de prendre tout seul la joyeuse initiative de lui choper le manche à pleine main, comme ça sans prévenir. Son expression décontenancée se changea bien vite en un sourire amusé. Pile à l'instant où il commençait à sentir monter l'angoisse, Thomas avait réagit en le ramenant à la réalité. Parce qu'après tout c'est tout ce qui comptait. Ils vivaient un moment d'intimité incroyable, et ça c'était plus fou que tout les fantasmes que son imagination avait construit. Est ce qu'il se rendait compte à quel point il lui était indispensable ?

Son sourire charmant se dissipa alors qu'il poussa un gémissement fébrile. Le souffle lui manquait. Bon sang il n'y allait pas avec le dos de la cuillère. Fermant les yeux, il se blottit contre lui et se laissa sagement faire. S'il y a bien quelque chose que l'on ne pouvait pas nier chez Armand, c'est qu'il avait tendance à être extrêmement expressif. Alors pensez bien que dans une situation comme celle là, il laissait libre court à toute son éloquence naturelle, et bien sûr donnait de la voix comme si sa vie en dépendait. Et au fond pourquoi pas, se retenir était nul et inutile, et si les cloisons étaient forts minces, bah cette fois ci ne c'était pas son problème. Ça faisait des années qu'il supportait en silence les couinements du sommier de la fille qui faisait des passes dans la piaule d'à côté, il était temps que le vent tourne un peu pour lui aussi.

Enfin, il ne faut pas non plus tout mettre sur le dos de son expressivité débordante. Thomas n'était sûrement pas maladroit non plus niveau rotation du poignet, ou en tout cas assez habile pour lui faire faire des vocalises sur six putain d'octaves. Ce qui pour lui était sans doute aussi gênant que satisfaisant. Gênant parce que drôlement bruyant, satisfaisant parce qu'on ne doutait pas une seule seconde que la pâte était en train de prendre, dans la plus parfaite sincérité.


A ce propos, Armand finit par lui saisir fermement le poignet pour l'immobiliser. Et entre deux respirations saccadées il chercha à prononcer timidement une explication.


« Attend... je ne vais pas tenir si tu continue... »


Et ça no way ! Il avait inscrit sur son planning une nuit de baise démentielle, ce n'était pas pour être repu dès l'apéro ! Essayant de reprendre son souffle, il se blottit tendrement dans les bras de Thomas. Un bon câlin de consolation, c'était tout ce qu'il avait besoin là tout de suite. Enfin, la chose ne s'éternisa pas non plus pendant cent ans, car ce qu'il senti contre sa hanche lui rappela bien vite où ils en étaient resté.


« Ça doit drôlement te serrer, laisse moi t'aider. »

Assis à côté de lui, il l'aida à retirer sa ceinture, et le laissa un peu tranquille pendant qu'il enlevait son jean. Puis il l'attrapa avant qu'il ne le mette par terre, et le plia rapidement. D'ordinaire il mettrait beaucoup plus de soin quand il s'agissait de pliage, mais là que voulez vous, l'urgence se faisait sentir. Il commença à plier sa chemise, et se sentit d'un coup parfaitement stupide. Qu'est ce que Thomas pouvait bien penser de lui ? Le besoin de se justifier se fit sentir et il s'exprima timidement.


« Euh... c'est que si je ne le fais pas après ça me reste dans la tête et je n'arrête pas d'y penser... »


Maigre justification, mais bon si Thomas n'avait pas encore remarqué qu'il était fou aussi... Pendant qu'il pliait son pantalon, il osa dire :


« Peut tu me passer tes vêtements s'il te plaît ? Comme ça je range tout et après on est plus embêté avec ça. »


Gère ton toc comme tu veux, mais laisse ce pauvre garçon tranquille. Bien concentré sur son pliage, il ne regarda pas Thomas enlever son pull bleu. D'une certaine façon c'était beaucoup plus simple pour lui de se déshabiller comme ça, sans trop insister sur la bizarrerie de la chose. Et quand il eut tout fini, il retira très naturellement son propre caleçon et posa leurs affaires au pied du lit. C'était toujours délicat pour lui de se mettre nu, mais pour une fois il ne l'avait pas trop vu venir. Il restait sur le sentiment agréable d'une tâche ménagère bien accomplit.

C'est en tournant nonchalamment la tête qu'il réalisa que Thomas était nu comme Adam à quelques centimètres de lui, et immédiatement il piqua un fard. C'était dur de ne pas le fixer avec insistance. Il ne voulait pas se montrer désagréable, mais le simple fait de le mater lui échauffait les tripes.
Par contre il était drôlement maigre, et malgré la lumière assez faible de la lampe on détaillait bien ses côtes. Armand eut un pincement au cœur, et se promit de lui rendre l'appétit avec sa cuisine. On le voyait encore marqué par la maladie, et ça c'était très dur.


« Viens. »


Il ouvrit ses bras pour l'accueillir et glissa aussitôt sa main dans ses cheveux. C'était un véritable soulagement que de le sentir contre lui. Il lui murmura qu'il l'aimait, sans vraiment attendre de réponse, plus comme une pensée pour lui même.
Caressant doucement sa nuque, il sentit le contact chaud d'une chaîne. Il prit un peu de recul, et regarda avec un peu plus d'attention. Son cœur bondit dans sa poitrine quand il reconnu le bijoux. C'était le sien, sa chaîne sur laquelle était suspendue une croix d'argent. Il lui avait donné leur de leur premier entretient à la clinique. A ce moment là il était persuadé qu'il allait mourir misérablement dans ce lit d’hôpital, et lui avait confié ce bijoux très personnel en signe de désespoir. Il avait complètement oublié ce passage, laissant sa mémoire à des souvenirs nouveaux et heureux. Mais Thomas continuait à porter discrètement son cadeau, comme on le ferait pour un serment d'amour. Extrêmement ému, il glissa ses doigts le long de la chaîne, et effleura le pendentif.


« Je... Je ne pensais pas que tu la portais. Enfin... je me doutais que tu l'avais conservée, mais pas que tu la portais sur toi. »
Il reposa la croix sur sa poitrine, avant de l'effleurer doucement avec une affection évidente. « Tu sais finalement, je te la donne pour de bon. Elle t'a portée chance dans les moments difficiles, c'est normal que tu la garde. »

Caressant sa joue avec beaucoup de douceur, il l'embrassa tendrement. Bien sur l'énergie était retombée depuis tout à l'heure, mais il ne s'en fâchait pas. Les moments calmes étaient aussi des instants privilégiés, et Thomas ne comprenait probablement pas à quel point il était touché. Il soupira un grand coup pour évacuer la pression et murmura gentiment.


« Viens sous les draps, j'ai envie de te faire du bien. »


Sur un autre ton et dans un autre contexte, cette phrase aurait pu être extrêmement cochonne. Mais cette façon très douce qu'il avait de parler la rendait au contraire très pure et sincère. La seule chose qu'il voulait c'était passer un moment intime tout les deux, se tripoter pour se faire du bien, et s'endormir heureux et comblé. Pour Armand l'amour ce n'était pas plus compliqué que ça, et même s'il était souvent aux prises avec des problèmes bassement terrestres, il n'aspirait qu'à un bonheur complet et réciproque.
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Thomas Pea
Thomas Pea

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MessageSujet: Re: Un dîner - ft Padre   Un dîner - ft Padre - Page 2 Empty23.05.18 17:13


Un dîner
Padre & Tommy



Alors que Thomas ressentait comme une honte d'un mauvais élève en lui avouant qu'il n'avait pas comprit qu'ils s'étaient retrouvé dans une Citadelle, Raphaël s'empressa de le rassurer et même, de lui faire comprendre qu'il avait été plus doué que les débutants moyens. Il baissa humblement la tête malgré le fait que savoir ça le remplissait d'une certaine fierté.
Il était pourtant également certain que sa réussite dans la vision était uniquement dû aux capacités de l'abbé.

La conversation tourna court de toute façon lorsque Raphaël choisit pour eux comment ils allaient occuper les deux prochaines heures dans cette chambre d'hôtel miteuse.
Sans trop comprendre ce qui se passait, Tom avait obéit à sa demande de le déshabiller. Consciencieux, il s'était appliqué à la tâche, dévoilant doucement les tatouages sur le torse de celui qui allait devenir son amant. Il les avait déjà vu dans la bibliothèque et savait à quoi s'attendre mais il ne put s'empêcher d'être impressionné en revoyant l'entierté des figures ancrés sur sa peau.  Peut-être qu'il pourrait un jour connaître l'histoire de chacun de ses symboles si la suite se déroulait bien...
Car la suite arrivait et Thomas s'était redressé pour pouvoir lui retirer son pantalon (avec son aide précieuse) et, subitement, il plongea sa main dans son caleçon.
L'éditeur sentait le plaisir de l'homme qui se blottit contre lui et qui ne se fit pas prier pour le lui montrer vocalement. Jamais encore Tom n'avait vu un autre homme aussi satisfait par ses gestes, c'était un truc dingue, un truc puissant qui lui donna l'impression fugace d'une certaine puissance. Leurs respirations saccadés semblaient s'unir et Tom, toujours habillé, se rapprocha encore de lui, jusqu'à ce que Raphael le fit stopper en se saisissant de son poignet.
Inquiet d'avoir fait quelque chose de mal, Tom déglutit et retomba de son piédestal en relâchant promptement son membre.
Mais comme d'habitude, Raphaël calma ses angoisses en lui expliquant qu'il désirait "tenir". Tenir ? Allait-il y avoir une suite ? Le coeur de Tom s'emballa encore et il réalisa qu'il était partant. En observant Raphaël, il réalisa d'ailleurs qu'il était à peu près partant pour tout ce qu'il pourrait lui demander. Il se sentait... il se sentait presque bien. Presque normal avec lui. Il se sentait compris, protégé, en sécurité.

C'était à son tour à présent de se désaper et Raphaël l'aida avec sa ceinture puis, s'éloigna pour qu'il puisse retirer son jeans. Tom, qui avait peur du ridicule, se dépêcha de mettre derrière lui ce moment de gêne. Il tentait de calmer son excitation mais il n'y parvenait plus, les gémissements de Raphaël résonnaient encore dans son crâne.
Ce qu'il vit par la suite lui arracha un de ses rares sourires timide. Son amant était en train de plier ses affaires et lui demandait de lui passer ses vêtements pour ne pas être embêté par la suite avec ça.
L'éditeur aima qu'il lui explique les étapes par lesquelles son cerveau passait. Les vêtements froissés le dérangeaient ? Pas de soucis... Pourquoi y en auraient-ils lorsqu'il lui expliquait toujours tout avec patience ? Il comprit qu'il devait donc continuer à se déshabiller et il fut soulagé de la façon dont cela se passait. Il put enlever son pull et sa chemise avec la tranquillité de ceux n'étant pas épié puis, docile, il lui tendit les vêtements.

Il était nu à son tour, debout, ne sachant plus trop quoi faire si ce n'est l'observer retirer son propre caleçon et le plier à son tour. Son coeur tambourinait dans sa poitrine et il rougit quand Raphaël releva la tête  vers lui. Que devait-il penser de sa silhouette maigre et effrayante ? Ne serait-il pas dégoûté de serrer un squelette contre lui, et de sentir chacun de ses os qui ressortaient trop visiblement lorsqu'il était privé de vêtements ?
De nouveau, sa vague d'angoisse se calma un peu lorsqu'il ne se retourna pas et, au contraire, lui demanda de s'approcher. Tom obtempéra et se blottit contre lui, cachant sa tête dans son cou.

Les émotions l'étreignaient de manière incontrôlées, il se sentait bien et mal, il avait chaud, honte, il était excité et embarrassé, il voulait sentir Raphaël contre lui, presser ses lèvres contre sa peau, sa bouche, tout se bousculait et il frissonna quand il sentit sa main apaisante dans ses cheveux.
Il lui murmurait qu'il l'aimait et, toujours incapable de lui rendre la pareille, il se sentit fondre et vint poser timidement sa main sur son torse qu'il caressa de la plus minime des façons, à peine quelques centimètres avec son pouce, pas plus, mais c'était pour lui montrer qu'il avait entendu, qu'il en était ému et qu'un jour, il parviendrait peut-être lui aussi à lui dire qu'il l'aimait. D'ailleurs, il caressait son torse sur le côté gauche, juste au-dessus d'où se trouvait son coeur. C'était pas un symbole ça ? Il était sûr que Raphaël allait comprendre.

Les doigts de celui-ci descendirent dans sa nuque et trouva la chaîne qu'il lui avait prêté à l'hôpital, lui affirmant que la croix allait le protéger.
Il l'avait laissé à son cou comme un talisman, une promesse d'un renouveau. Il l'avait gardé aussi car il se sentait un peu plus courageux avec elle.
Raphaël sembla troublé par le fait qu'il la portait toujours et le lui fit officiellement cadeau.

-Tu... tu es sûr ? Murmura Tom, heureux malgré lui de ne pas devoirs s'en séparer.

Après tout, elle l'avait accompagné pendant tout ce temps, presque aidée même. Et puis, elle était la preuve de l'existence de Raphaël, l'irréfutable preuve qu'il ne fabulait pas et qu'il ne l'avait pas inventé de toute pièce !
Tom n'eut pas le temps de le remercier car il l'embrassa tendrement et, pour une fois, Tom rendit le baiser qu'il lui offrait, ne se contentant pas de jouer un rôle passif dans leur échange de salive.
Il se glissa sous les draps à ses côtés, sentant par la chaleur le corps de Raphaël près du sien et se laissa faire.

Ce fut au tour de Tom de gémir doucement, incapable de se contrôler tant l'homme à ses côtés lui faisait du bien. Il parvenait à presque à s'oublier dans ses bras, et se surpris à se coller à lui, désirant que leur peau se touche, qu'ils soient plus proches.
Dans leur plaisir intime, dans ce petit cocon étrange, Tom parvint même à prendre quelques initiatives timides, lui embrassant doucement le cou, passant sa main dans ses cheveux et refermant sa paume avec ceux ci quand le plaisir était trop intense.

Après, Thomas se lova contre lui et ferma les yeux, tentant de calmer son rythme cardiaque affolé. Il voulait graver à jamais dans son crâne chacune de sensations qu'il ressentait dans son corps et son coeur. Les odeurs aussi, celle de Raphaël qui occultait celle de la chambre d'hôtel. Il aurait voulu photographier son corps nu, à l'abri sous la couette, pour pouvoir s'en souvenir dans les moindre détails plus tard.
Pris par un élan d'affection, il releva la tête et s'empara des lèvres de Raphaël dans un long et délicieux baiser, sa manière à lui de lui dire "Merci". Merci pour ce moment.

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