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 Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]

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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

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ϟ Messages : 430 ϟ Date d'inscription : 23/11/2014 ϟ Disponibilité RP : Disponible 1/2 ϟ Célébrité : Jennifer Lawrence ϟ Pseudo : Atae ϟ Crédits : omgsolame & Tumblr

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MessageSujet: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty13.02.15 21:23


Nouvelle Escapade



   
Depuis sa dernière escapade dans le no man’s land de Boston et ses péripéties, Aurelia n’avait pas eu la possibilité de s’éloigner de sa maison à moins de 5 mètres. Ses parents avaient été furieux de la voir rentré, le visage marqué et les vêtements tout boueux. Ils avaient fini par découvrir qu’elle sortait tôt le matin et qu’elle se rendait dans l’endroit le plus dangereux de la ville. Elle se souviendrait toujours de la raclée qu’elle avait prise. Son père lui avait sortie un sermon sur la manière dont une jeune fille à marier devait se comporter. Il avait les veines de son cou saillantes alors qu’il crachait ses mots. Pendant ce temps-là sa mère l’avait regardé avec réprobation tout en poussant de gros sanglots comme si elle se trouvait davantage à un enterrement que dans le salon de  la famille. Aurelia s’était sentie tellement mal. Elle n’avait pas voulu les décevoir. Elle voulait tellement être la fille qu’ils avaient souhaitée. Pour enfoncer le clou, son père, avait informé son grand frère Ulrich de ce qu’elle avait fait et son regard si déçu l’avait plus atteint que celui de son père ou de sa mère réunis. La conséquence de cette escapade lui avait valu de rester coincé à la maison avec interdiction de voir sa seule amie. Elle avait passé des heures à pleurer dans son lit. La jeune femme voulait juste pouvoir profiter un peu de la vie avant de finir marié à son propre frère. Etait-ce trop demander ?

Du coup, elle n’avait plus eu l’occasion de s’échapper pour écrire ses lettres et s’était vite retrouvée très seule. La seule bonne chose c’était qu’avec le Snapowl elle pouvait garder contact avec Zachary ! C’était peut-être la seule bonne chose qui était arrivé durant son escapade quelques semaines plus tôt. Bien qu’à chaque possibilité qu’il lui était offert, Cecily, n’hésitait pas à la rabrouer et à railler cette amitié. Heureusement pour Aurelia, ses parents n’écoutaient jamais ce que pouvait dire ses autres personnalités quand ils les voyaient. Leur unique action était de vite chercher un flacon de potion pour faire revenir leur fille. Pour conclure, Aurelia était coincé à la maison à partager son temps entre ses leçons, ses changements de conscience et son ennuie. Son père n’était pas là car il était partie plaider une cause qu’il soutenait au conseil. Sa mère n’avait pas arrêté d’en parler depuis près d’une semaine en se plaignant que Théodorus, le chef du conseil des mages fondateurs, faisait exprès d’opposer son refus en permanence juste pour embêter la famille Jenkins. Aurelia connaissait le nom de toutes les familles de grands sorciers parmi les mages fondateurs mais elle en avait croisé que très peu. Sa famille ne tenait pas particulièrement à ce qu’on s’intéresse trop à elle. De ce fait, elle ne pouvait rien dire sur la personnalité des autres membres du conseil pour ne les avoir que rarement vu.

Alors qu’elle regardait le plafond de sa chambre en se laissant doucement glisser dans la lente dépression qui ne la quittait jamais vraiment, sa mère fit interruption à l’intérieur. Aurelia se redressa très vite car elle savait que sa mère ne supportait pas que l’on ne se tienne pas bien. Sa mère avait l’air on ne peut plus joyeuse. Cela ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose : une bonne nouvelle. Un instant la jeune sorcière envisagea que sa mère lève sa punition mais c’était trop demandé. La véritable nouvelle était que sa grande sœur avait attiré l’œil d’un des fils Parkinson. Ce qui laissait sous-entendre que sa sœur ne finirait pas vieille fille. Aurelia c’était toujours demandé pourquoi sa grande sœur n’avait pas été promise à son grand frère. Cela semblait flairer le secret mais les deux intéressés n’avaient pas voulu le lui dire. Il ne fallait même pas penser en discuter avec ses parents. Aurelia sourit à sa mère. Elle se demandait si sa grande sœur était intéressée par le fils Parkinson ou si elle allait tout comme elle se conforter à ce que ses parents voulaient. Elle la vit derrière sa mère et son visage ne semblait rien évoquer. Aurelia découvrit cependant que sa mère et sa sœur allait se rendre à déjeuner chez les Parkinson et que donc elle allait se retrouver seule à la maison.  Aurelia en éprouva de la joie. Avec un peu de chance, elle allait pouvoir s’éclipser… C’était avant que sa mère ne lui avoue qu’elle ne resterait pas vraiment seule puisqu’elle avait fait appel à Tabatha Sanders pour veiller sur elle. La jeune femme ne put retenir une grimace. Chaque fois qu’elle s’était retrouvée avec cette femme, ses personnalités devenaient folles et surtout Cecily devenait un véritable enfer "métamagique" dans sa tête. Cependant sa mère ne lui demandait pas son avis et Aurelia ne put que se résoudre à acquiescer. Sa grande sœur lui fit un petit signe de la tête désolé auxquelles elle répondit par une grimace. Heureusement pour toutes les deux, leur mère ne remarqua pas leur échange.

Après qu’elles y quitté la demeure familiale, Aurelia se retrouva à nouveau seule dans sa chambre à attendre son croque mitaine personnel qu’était Tabatha Sanders. Cette femme avait le don de faire enrager Cecily et de la faire surgir même si Aurelia prenait ses précautions avec sa potion. Impossible de savoir comment ou pourquoi. Au moins ce qui était sûr c’était que toutes ses personnalités étaient d’accord pour dire qu’il valait mieux éviter de rester près de Tabatha. D’où le fameux surnom de croque mitaine. Cecily si elle était là aurait ragé sur le fait qu’elle se faisait toujours mettre au tapis par la femme. Elle n’était tout simplement pas de taille et pourtant elle était bien meilleure sorcière qu’Aurelia. Même si elle ne pouvait pas les entendre dans sa tête, parfois elle pouvait les sentir. Des fois, la jeune sorcière se disait qu’elle ne pourrait jamais vraiment se débarrasser d’eux.  C’était généralement de telles pensées qui la plongeaient dans une profonde désolation. Afin d’échapper à cela, Aurelia ouvrit son Snapowl et vit que Zach lui avait laissé un message. C’était une photographie de New York. La ville semblait tellement plus moderne et étrange que tout ce qu’elle n’avait jamais pu voir. Elle n’était pas complètement idiote mais son monde se résumait à ce qu’elle pouvait voir depuis sa fenêtre.  L’adulte qu’elle était, voulait tellement voir autre chose.

C’est alors que la même petite étincelle de témérité qu’elle avait eu lorsqu’elle avait rencontré Zachary pour la première fois, se fit sentir. Personne n’était à la maison et son croque mitaine n’était pas encore arrivé : il n’y avait pas de meilleure moment pour s’échapper. Si elle prenait bien mieux ses précautions que la dernière fois. Toutes ses journées, enfermées, allaient la rendre plus folle que ces personnalités multiples. Il fallait qu’elle voit quelque chose d’autre que la barrière de la maison.  Avant de changer d’avis, Aurelia courut chercher sa fameuse sacoche et un flacon de potion auxquelles elle lança un sort pour éviter qu’il ne se brise par mégarde comme la dernière fois. Elle pouvait emprunter le réseau de cheminé, voir son ami, et revenir avant même que quelqu’un ne remarque son absence. Le plan était parfait. Bien sûr, il lui fallait mettre la main sur la poudre de cheminette. Ces parents n’étaient pas suffisamment bêtes pour la laisser à porter de main. Ils savaient que leur fille ne resterait pas sagement à la maison sans faire une ou deux bêtises. Ils avaient préféré prévenir que guérir.  La voilà face à un problème auquel elle n’avait pas réfléchie.

Soudain une illumination lui apparut. Son frère devait certainement en garder dans sa chambre. Mais est-ce que son ancienne chambre était encore ouverte ? Elle quitta la sienne et fonça au fond du couloir. C’était là que dormait Ulrich quand il vivait encore à la maison. Depuis qu’il était partie, personne n’avait franchi la porte. Son frère pouvait aussi bien l’avoir ensorcelé pour ce qu’elle en savait. Elle essaya cependant et comble du miracle la porte s’ouvrit tout simplement. Aurelia se souvenait qu’elle s’était souvent réfugier dans cette chambre étant plus jeune. Son frère était quelqu’un de très bon… C’était juste difficile de l’imaginer dans le rôle d’époux. Aurelia secoua la tête, elle ne voulait pas penser à cela. Ses vingt-deux ans arriveraient suffisamment vite pour qu’elle n’est pas à s’en préoccuper pour le moment. La chambre était résolument masculine. La jeune femme commença à fouiller un peu partout mais c’est là qu’elle découvrit que si la porte n’était pas ensorcelée, ce n’était pas le cas des différents placards et rangements de la chambre. Après un moment à courir partout dans la pièce, elle se rendit compte que c’était peine perdu. Elle s’assit, dépité, sur le lit de son frère en se disant qu’il fallait mieux abandonner toute espoir.

C’est alors qu’elle entendit le ronronnement du chat de sa sœur. Il venait d’entrer dans la pièce. L’animal s’approcha du lit et Aurelia vint se mettre à sa hauteur pour le caresser. La déception la prenait à la gorge. Qu’il y a-t-il de pire que de passer une après-midi entière libre de la présence de sa famille avec pour compagnie sa garde du corps terrible ? Heureusement que les ronronnements de Tibère la réconfortaient. Soudain le chat se glissa sous le lit et Aurelia essaya de l’attirer à nouveau à l’extérieur. C’est là qu’elle trouva ce qu’elle cherchait : la poudre de cheminette. Elle la sortie de sa « cachette » et se posa un instant la question e pourquoi son frère aurait caché ça ici ?! C’était probablement la pire de toutes les cachettes. Enfin, cela, importait peu car elle allait pouvoir mettre son plan à exécution. Elle courut jusqu’à la cheminé. Avant de jeter la poudre et de prononcer le nom de l’endroit dont Zachary lui avait parlé, elle vérifia qu’elle avait tout sur elle. Rassuré par sa dernière inspection, elle inspira, et s’apprêta à lancer la poudre. C’est alors qu’elle entendu le bruit de la porte de la maison. Flute ! Ca devait être le croque-mitaine qui venait prendre son tour de garde. Il fallait qu’elle fasse vite. Elle jeta la poudre et annonça sa destination très vite. En jetant un coup d’œil derrière elle, elle vit le visage de la femme avant d’être aspirée et se retrouva… à un endroit complètement inconnu. Malheureusement, en prononçant sa destination elle avait écorché les mots et se retrouvait complètement perdue.

Ca ne ressemblait pas du tout à ce qu’elle avait vu sur son parchemin. C’était peut-être à l’extérieur de la pièce. Il faisait plutôt froid ici. Aurelia frotta ses mains entre elles. Puis elle effectua un claquement de ses mains pour essayer de les réchauffer. C’est alors que la lumière fit son apparition comme par magie dans la pièce. Cela fit sursauter la jeune fille. Quel était cette magie ?! Les choses étaient trop étranges… était-elle à New York ? Il fallait qu’elle sorte de cette pièce. Elle trouva la porte et sortit très vite. La jeune femme se retrouve alors dans un long couloir où se trouvaient plusieurs portes et un escalier. Comme elle ne voulait pas tester toutes les portes, elle emprunta l’escalier. Elle descendit deux étages avant de se retrouver au rez –de-chaussé dans un grand hall grouillant de monde. Soudain une voix se fit entendre invitant les passagers du train n°7568 à se rendre au quai. Il y avait un mode fou et ce n’était absolument pas l’endroit où elle devait se rendre. Quelqu’un la bouscula et s’excusa avant de disparaitre dans la foule. C’est alors qu’elle remarqua un panneau lui indiquant qu’elle se trouvait au Grand Central Station, gare de New York. Aurelia soupira. Au moins, elle était arrivée à New York. Mais la ville était immense ! Comment allait-elle retrouvé Zachary ici ? Il lui fallait essayer de le trouver. Elle chercha un lieu suffisamment caché pour sortir son parchemin et envoyé un snap à son ami. Elle se calla derrière un pilier et prononça les mots magiques pour envoyer une sorte d’appel au secours à son ami.

Alors qu’elle pouvait enfin respirer mieux, elle décida de s’assoir et d’attendre son ami. Elle avait été assez stupide pour oublier d’emporter suffisamment de poudre pour rentrer chez elle. D’autant plus qu’elle ne se souvenait plus par où elle était arrivé. Quelle idiote ! Elle savait bien qu’elle avait oublié quelque chose. Assise sur un siège, elle se lamentait sur sa bêtise quand quelqu’un vint s’assoir à côté d’elle. C’était un jeune homme au visage avenant mais qui avait des yeux sournois. Il lui sourit et engagea la conversation. Mais la jeune fille n’était pas en état de badiner avec quiconque. Elle priait pour Zach apparaisse vite. Elle ne se sentait pas à l’aise à côté de ce jeune homme. Il avait beau lui sourire et lui parler avec gentillesse, ses yeux semblaient contredire la moindre de ses paroles. Aurelia n’y pouvant plus, tenta de se lever de son siège en s’excusant mais le garçon lui attrapa le poignet. Il ne souriait plus et la jeune fille se sentait mal. Il fallait qu’elle s’en aille. Cependant comment faire alors que le jeune homme lui tenait son poignet et la serrait suffisamment fort pour qu’elle ait envie de pleurer ? Dans sa tête elle ne cessait d’espérer apercevoir Zach…



© Truth.
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Zachary Heel
Zachary Heel

Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Matthew-cuteness

ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty18.02.15 15:28



Une Journée à NY City




Réveillé par la lumière du soleil, Zach ouvrit péniblement les yeux, pour constater que son lit était vide, et qu'il était seul. Ce n'était pas une surprise en soi, c'était toujours ainsi lorsqu'il travaillait de nuit à la réserve, et qu'il rentrait directement dans son appartement aux premières lueurs de l'aube, mais il aimait de moins en moins se réveiller sans sentir sa présence à ses côtés. Livie lui manquait quand elle n'était pas là.
Il lui arrivait de se rendre chez elle dès la fin de son service, aux alentours de 6h30 du matin, juste pour avoir le plaisir de la réveiller et de prendre le petit-déjeuner avec elle avant de l'accompagner main dans la main jusqu'à la tour Yaxley. Ensuite seulement, après s'être quitté sur un tendre baiser, il rentrait dormir comme une masse jusqu'en milieu d'après-midi. C'était des petits moments simples et précieux auquel il tenait particulièrement. Il n'agissait pas de la sorte régulièrement car ce qu'il aimait plus que tout c'était la surprendre au réveil, quand elle s'y attendait le moins. Où serait l'effet de surprise si elle savait d'avance qu'il serait là lorsqu'elle ouvrirait les yeux ? Plus que tout, il ne voulait pas que ce genre de petits moments se transforme en habitude ou pire, en routine.

Se tournant sur le dos, il s'étira en jetant un regard encore endormi en direction de la fenêtre de son salon. Le soleil qui filtrait à travers les rideaux de la pièce lui indiquèrent que la journée serait à nouveau radieuse. Puis les yeux encore embués de sommeil, il jeta un oeil sur son réveil à énergie magique et constata qu'il n'avait pas dormit longtemps car il était à peine 11h10. Il s'étira paresseusement puis se décida enfin à se lever en se frottant les yeux. Il ouvrit les rideaux d'un coup sec et grimaça en étant éblouit par ce soleil éclatant qui venait d'envahir sans ménagement la petite pièce qui lui servait de chambre. Une fois habitué à la lumière du jour, il ouvrit la fenêtre pour faire entrer l'air frais dans l'appartement qui en avait bien besoin. Le paysage forestier de la réserve qui s'étendait au loin lui rappelait les forêts du Montana, même si c'était très loin d'être la même chose. Lentement, il se détacha de la fenêtre pour se diriger vers sa kitchenette et se servir un bol de céréale accompagné d'un jus d'orange.
Après s'être installé sur l'un des deux tabourets haut, il attaqua son bol avec appétit, tout en consultant son instagram. Il sourit en constatant que Livie lui avait laissé un message et y répondit directement. Puis, après avoir fait le tour de ces contacts, il se connecta ensuite sur son snapowl. Aurélia avait bien reçu son dernier message car il était marqué comme étant lu mais elle ne lui avait pas répondu. Il y avait 2h de plus à Boston, c'était déjà l'après-midi chez elle, elle ne répondrait probablement plu avant la soirée. Quand à Ernie, il semblait bien profiter de son voyage à en juger par les photos qu'il venait de recevoir et qui lui tirèrent un immense sourire. Il avait vraiment hâte que son oncle revienne.

Une fois son petit déjeuner avalé, il débarrassa le tout dans le levier et fila tranquillement sous la douche pour finir de se réveiller et réfléchir à ce qu'il allait bien pouvoir faire de son après-midi. Pour l'heure il n'avait rien de prévu, tout ce qu'il savait c'est qu'il reprendrait son boulot à 22h et qu'il irait chercher Livie à la fin de son travail pour manger avec elle. Depuis cette annonce prononcé par Victor Yaxley, les rues de la ville n'étaient plus très sur, et Zachary n'était pas franchement rassuré de savoir que Livie se rendait seule à la tour Yaxley pour travailler. Il ne voulait pas devenir paranoïaque mais son inquiétude était légitime, vu qu'elle travaillait pour l'homme le plus détesté au monde actuellement. La tour était quasiment tenu en état de siège par les manifestants qui réclamaient la démission de leur leader... Il devait avouer que pour une fois, il était heureux qu'elle ait toujours dissimulé sa magie aux yeux de tous. En tant que simple moldu, elle risquait beaucoup moins de représailles qu'en tant que sorcière...

Lorsqu'il y repensait, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi Victor Yaxley avait fait ça. Bien sur, comme tout le monde, il avait été horrifié par ces révélations, mais après tout, quand on y regardait de plus prêt, seuls les actions de ces deux hommes qu'étaient Priscus Yaxley et Romulus Rookwood, étaient condamnables. Ce qu'ils avaient fait était injustifiable mais, quel était le tort de Saevus dans tout cela ? D'avoir dissimulé la vérité ? Oui, il n'aurait pas du, mais certaines vérités ne sont pas toutes bonnes à dires. Le Parti de Nouveau Monde était un jeune parti dont les idéaux réunissant moldus et sorciers avaient su séduire beaucoup de monde. Même si ce parti avait été fondé sur un mensonge, Saevus Yaxley, lui avait véritablement oeuvré pour racheter les fautes de son père. Il ne pouvait pas effacer ce qui avait été fait, mais au moins il pouvait faire en sorte que les fondements du parti prennent réellement vie en faisant en sorte que les territoires du Nouveau Monde deviennent un lieu où il faisait bon vivre, ou technologie et magie ne s'affronteraient pas mais pouvaient évoluer ensemble. Un lieu où sorciers et moldus n'avaient plus peur de vivre côte à côte, où on ne vous pointait pas du doigt parce que vous etiez « différent ».

Mais à présent, tout ceci venait d'être remis en cause... mais pourquoi ? Dans quel but Victor Yaxley avait-il cherché à perturber cet équilibre ? Ernie lui avait dit qu'il se méfiait de Victor, et il avait raison.
Saevus devait faire profil bas pour le moment, et même si le coup qu'on lui avait porté l'avait fortement ébranlé, il ne l'avait pas abattu. Il ignorait comment ferait Saevus Yaxley pour s'en sortir, ni même si c'était possible mais il était sur d'une chose, l'homme ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour maintenir cette harmonie qu'il avait si bien su gérer jusqu'à aujourd'hui. En espérant toutefois que la fracture ne serait pas irrémédiable...
Il n'imaginait pas non plus dans quel état devait se trouver Hères ou même encore Virginia qui n'avait pas besoin de ça en plus du récent malheur qui les avait frappé.

Zach avait songé passer les voir et apporter son soutient à Saevus mais il s'était finalement très vite ravisé. Ils avaient bien d'autres préoccupations que de savoir qu'un ridicule gardien de dragon les soutenait, après tout il avait sa famille pour ça, d'autant plus que ça ne changerait rien au fait et que ce n'était pas lui qui pourrait les aider.

Chassant les Yaxley et la situation critique dans laquelle était plongé leur pays, Zach quitta la douche et enfila un jean ainsi qu'un t-shirt prit au hasard avant de se laisser tomber sur son lit toujours défait. La question restait toujours la même : Qu'allait-il bien pouvoir jusqu'à ce soir ?
Son regard avait glissé sur son cahier de croquis qui trainait sur la table basse. Cela faisait un bout de temps qu'il n'avait pas dessiné, il pourrait peut-être s'amuser à faire un tour à la réserve pour gribouiller quelques dessins de licornes ou de dragons....
Bien sur c'était une activité on ne peut plus futile quand on connaissait la situation actuelle de leur pays mais cesser de vivre n'y changerait rien pour autant, et puis il n'avait ni envie de rester ici, ni celle de se rendre dans la capitale. En temps normal, il ne s'y précipitait pas déjà alors au vu de la situation actuelle, il préférait davantage éviter.
Bien sur, en se rendant à la réserve il savait déjà qu'il n'échapperait pas aux railleries de ses collègues de travail qui n'allait surement pas rater l'occasion de la bâcher en le voyant débarquer dans la réserve alors qu'il n'est pas censé y travailler mais bon, il devrait pouvoir survivre.

Il se leva de son lit et grâce à un sortilège d'attraction, fit venir à lui son sac à dos qui était rangé dans la penderie, par terre, prêt de ses basket. Il y plongea son nécessaire de dessin ainsi qu'un paquet de cacahuètes et une bouteille d'eau, question de survie. Il rajouta également sa tablette après un moment d'hésitation et son téléphone. En règle général, lorsqu'il se rendait en foret il ne les prenait jamais avec lui, mais là, il ne travaillait pas et puis il voulait que Livie puisse le joindre à tout moment. Il les glissa donc tour à tour dans son sac, et fit un dernier tour d'horizon. Il avait tout ? Il n'avait pas besoin de son portefeuille pour le moment, il le prendrait en rentrant, tout comme son uniforme de gardien de dragon, juste avant de rejoindre Livie.

Estimant que tout était prêt, il enfila sa père de basket, et alors qu'il s'apprêtait à sortir son snap s'activa pour lui indiquer qu'il venait de recevoir un message. Il fut d'abord tenté de l'ignorer et de le lire plus tard, mais finalement se ravisa. Après tout, ça ne lui prendrait que deux secondes de le lire, il pourrait toujours répondre plus tard.
Comme il s'en doutait un peu, car il n'avait pas beaucoup de monde de sa connaissance avec qui il correspondait via snapowl, le message venait d'Aurélia mais son contenu était lui, loin d'être celui auquel il s'attendait. Loin d'être un petit message dans lequel elle lui faisait part de ses rêves ou de sa situation qui n'était guère enviable depuis leur petite escapade dans le No Man's land, le message qu'elle venait de lui envoyer était un appel de détresse. Aurélia se trouvait actuellement à New-York et était complétement perdue. New-york... Mais comment ça New-york ?!! Est-ce que cela signifiait que sa punition était levé ? Et puis.... Qu'est-ce qu'elle faisait là-bas ?! La question ne se posait même pas, c'était même clairement évident ! C'était à cause du fichier qu'il lui avait envoyé. Il savait qu'Aurélia était toujours enfermée chez elle à Boston et que les occasions de sortir et de voir du monde était exceptionnel, et autant être honnête sa dernière escapade n'avait en rien arrangé les choses, bien au contraire....
Aussi, avait-il pensé bien faire en élargissant son univers en lui parlant de certaines pratiques courantes chez les partisans du Nouveau-Monde et totalement inconnu chez les Mages Fondateurs. Autant Ernie, qui appartenait un peu à la vieille école se montrait très réfractaire à la technologie, autant Aurélia, plus jeune et plus ouverte, se montrait plus curieuse et intéressé. Et puis c'était également l'occasion de la faire voyager par procuration en lui faisant découvrir le monde à travers quelques fichiers,... mais à aucun moment il n'aurait pensé que ça lui donnerait envie de s'y rendre comme ça, sur un coup de tête. Ah moins que ce ne fut Cecily qui ait prit les commandes ou l'une de ces nombreuses autres personnalités... non c'était bel et bien Aurélia. C'était la jeune femme qui avait fait preuve de témérité en s'aventurant plus en avant dans le No Man's Land, pas l'une de ces autres personnalités, et c'était encore elle qui venait de lui faire parvenir ce snap, c'était donc surement elle qui avait décidé de se rendre là-bas.

New-York. Il n'imaginait même pas l'angoisse qu'elle devait éprouver à se retrouver toute seule là-bas. Pour un sorcier originaire du Nouveau-Monde se retrouver à Boston était déjà très,... dépaysant, alors quand il s'agissait d'un Mage fondateur qui se retrouvait pour la première fois confronté à la société moderne cela devait être très violent !

"Ne bouge pas, j'arrive tout de suite !" Lui écrivit-il avant d'attraper de la poudre de cheminette. Il la lança dans la cheminée et prononça son lieu de destination : la gare centrale de New-York.

Aussitôt, il se sentit aspiré, comme toujours, mais bien vite, il se retrouva dans une pièce obscure. Il se releva mais ayant mal évalué sa sortie, il se cogna la tête contre l'une des sculptures boisées qui ornait magistralement cette vieille cheminée d'avant guerre. Se massant sa tête endoloris tout en poussant un juron, il lança un lumos pour y voir un peu plus clair et cette fois fit preuve d'une plus grande prudence en s'extrayant de la cheminée. Lorsqu'il quitta la pièce, il se retrouva dans un long couloir orné de portes et d'un escalier. Il emprunta ce dernier qu'il dévala et qui le conduisit jusqu'à l'immense hall de gare new-yorkaise.
Comment allait-il faire pour la retrouver parmi cette foule grouillante dans un endroit aussi gigantesque ? Un autre problème se posait.... il était complétement frigorifié ! Il n'avait absolument pas réfléchis en embarquant pour New-York, mais la température ici n'était absolument pas la même qu'en Arizona. D'ailleurs les New-yorkais chaudement emmitouflés dans leurs vestes épaisses d'hiver lui jetaient quelques regard suspicieux.
Se frottant vigoureusement les bras pour tenter de se réchauffer, il s'avança tout en cherchant un point de repère qui pourrait l'aider à localiser la jolie blonde mais elle ne lui avait donné aucun indice quand au lieu où elle se trouvait... pourtant elle ne devait pas être loin. Mais à déambuler ainsi au hasard il perdait du temps, ce n'était pas un moyen très efficace. Il s'arrêta et lança donc un sort de localisation qui ne fonctionnait que sur les petites distance et qui lui indiqua immédiatement la direction à prendre...

Il ne mit pas longtemps à la rejoindre et ce qu'il vit le pétrifia sur place. Aurélia se trouvait au prise avec un sombre individu qui devait approximativement avoir leur âge. Il lui tenait fermement le poignet comme pour l'empêcher de partir et la jeune mage semblait au bord de la panique. Autour d'eux, les gens passaient sans se préoccuper de ce qui se passait. Fendant un passage parmi la foule, Zachary apparut alors à leur hauteur et tous deux ne remarquèrent sa présence que lorsque sa main se referma sur le poignet de l'homme qui maintenait Aurélia.

- Lâche-là tout de suite. Lui ordonna le gardien en lui jetant un regard qui signifiait qu'il n'y aurait pas d'autre avertissement

Surprit, l'homme leva son regard mauvais sur Zachary qui ne semblait pas du tout l'impressionner

- Et tu es qui, toi au juste ? Demanda l'homme le regard mauvais. Un conseil, passe ton chemin et mêle toi de ce qui te regarde, ou plutôt que de faire connaissance avec la jeune fille c'est avec toi que mon pote fera connaissance.

Zach se retourna et aperçut un autre énergumène visiblement aussi peu recommandable que le premier. Bon un problème après l'autre, d'abord délivrer Aurélia de l'emprise du premier. Une sensation de brulure se fit ressentir sur le poignet de l'homme qui maintenait la jeune Jenkins et dont la source de chaleur provenait de la main de Zach. Paniqué et sous l'effet de la douleur qui était pourtant assez légère, l'homme retira vivement sa main du poignet d'Aurélia afin de mieux se dégager de la prise de Zach. Le sorcier en profita pour se saisir de la main de son amie, et la tira vers lui pour se placer devant elle.

- Un sorcier ?!! Es... espèce de lâche !! Tu te sers de ta magie pour t'attaquer à moi !!

- On ne veut pas d'embrouille, laissez-nous passer

Comme s'il ne pouvait en être autrement Zach s'apprêta à faire demi-tour mais s'était sans compter sur la bêtise de ces deux moldus et leur fierté mal placé qui les incitèrent à leur bloquer le passage tout en sortant un poing américain pour l'un et un couteau pour l'autre. Avant qu'ils n'aient le temps de se jeter sur eux, Zach lança un "experlliarmus" qui les envoya valdinguer contre le mur qui se trouvait derrière eux. Le coup les assomma immédiatement mais Zach jugea préférable de ne pas s'attarder. Alors qu'il glissait sa main dans celle d'Aurélia son regard s'arrêta sur les deux hommes qui gisaient à terre, et le fit se raviser.

- Attend juste une minute,...

Zach se pencha tour à tour sur les deux individus et les dévêtit de leurs vestes. Il eut un instant d'hésitation alors qu'il retirait la première veste. C'était la deuxième fois en moins d'un mois qu'il était contraint de voler quelque chose pour sauver sa peau... La première fois c'était au marché avec Olivia. Ils étaient poursuivit par des braconniers de créatures magiques et dans leur courses effrénés, Zach avait attrapé un balai pour tenter de leur échapper par la voie des airs. Cette fois-là, c'était vraiment une question de vie ou de mort. Et voilà qu'il récidivait aujourd'hui en "empruntant" des vestes bien chaudes à des scélérats qui ne méritaient pas tant de considération après tout. Il tendit la première veste à Aurélia qui n'était plus guère chaudement habillé que lui et enfila la seconde.

-... on peut considérer ça comme un.... dédommagement pour la gêne occasionné, se justifia-t-il dans un sourire qui se voulait innocent.

C'était la seule excuse potentiellement acceptable qu'il avait trouvé pour justifier son "emprunt", de toute manière, étant donné la température extérieur, la manière dont ils étaient vêtus et le fait qu'il avait eut la stupidité de laisser son portefeuille chez lui, ils n'avaient pas d'autres choix, mais ça commençait franchement à devenir une sale habitude.

- Viens, fit-il en lui prenant la main et en rajustant son sac à dos, ne restons pas là

Et sans perdre un instant, ils transplanèrent à Central Park, un lieu que Zachary avait toujours eut envie de visiter si l'occasion lui en était donné, ce qui était désormais chose faite. Ils avaient atterrit juste à coté d'un point d'eau et l'endroit lui parut à la hauteur de ses attentes.

- C'est toujours mouvementé avec toi, lui sourit-il amusé. Tu vas bien ? S'enquit-il gentiment.

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty18.02.15 15:48


   

Y en a qui vont morfler



  Accoudée contre le rebord, Tabatha se délectait tranquillement dans l'eau de sa piscine intérieur. Elle était de retour chez elle et ma foi n'en n'était pas mécontente. Ces quelques jours passés à Washington lui avait grandement suffit, même si elle ne pouvait nier que cette Convention avait été intéressante à plus d'un titre. Elle qui courrait après Victor Yaxley en se demandant quel mauvais coup il préparait avait eut réponse à sa question. Et si elle s'était délectait de voir le visage de Saevus Yaxley se décomposer sur l'estrade, si comme tout le monde elle n'avait pu cacher sa surprise et son admiration en découvrant les véritables fondements du Nouveau-Monde, il n'en demeurait pas moins que ce nouveau coup porté à la paix allait fragiliser le territoire du Nouveau-Monde. Que Saevus Yaxley perde son trône était une bonne chose en soi, que tous ces sorciers stupides qu'il avait réussi à réunir autour de lui et qui adhéraient à ses idées saugrenues de paix entre moldus et sorciers se réveillent enfin et comprennent comment fonctionnait le monde, étaient autant de raisons qui lui donnait envie de jubiler. Néanmoins, cette situation critique pouvait avoir des conséquences désastreuses pour eux, les mages Fondateurs. Ils devaient réagir vite avant que la situation ne s'enlise et que les vastes territoires du Nouveau-Monde, désormais fragilisé et désunifié, tombent sous le joug des inquisiteurs qui n'allaient probablement manquer de réagir. Mais elle faisait confiance à Theodorus Washington pour tirer profit de cette situation.

Un autre problème occupait actuellement ses pensées. Le ou les meurtriers de Charles courrait toujours. Qui était-ce ? Pourquoi l'avait-on assassiné ? Régina n'était-elle qu'un dommage collatéral ou au contraire sa présence était-elle voulue ?
L'enquête était toujours au point mort et n'avançait pas. Il lui manquait des éléments mais lesquels ?
Ses réflexions furent interrompus par l'arrivée d'une magnifique chouette messagère au plumage particulièrement soigné, qui lui déposa une missive soigneusement plié devant elle. La sorcière leva son regard assassin sur la chouette en reconnaissant le sceau de la famille Jenkins sur le parchemin. S'ils lui écrivaient cela ne pouvait signifier qu'une seule chose....

Dépliant la lettre, Tabatha la parcouru avant de la bruler et de la réduire en cendre tout en lançant un regard avada kedavresque en direction de la pauvre messagère. Prenant appui sur ses mains, Tabatha se hissa hors de l'eau qui glissa le long de son corps sculpturale.

- Il est plus que temps que les Jenkins comprennent qu'il y a une différence entre garde du corps et baby-sitter !

L'auror avait l'habitude d'être sollicité pour d'autres fonctions que ses attributions officiels. Ainsi, il lui arrivait de se mettre au service de quelques mages fondateurs. Celui à qui elle obeissait sans failles et qui avait toute sa loyauté était Charles Hopkins car elle l'avait toujours estimé digne de le servir. Pour lui, elle avait mené plusieurs missions, torturés mais aussi tués. Pour les Jenkins, il lui était souvent arrivé de jouer les gardes du corps lors de déplacements ou, de partir à la recherche de la plus jeune de leurs filles Aurélia, qui avait la fâcheuse tendance de disparaitre. Jusqu'à présent, elle était toujours parvenue à la retrouver et depuis la famille Jenkins avait la manie de faire appel à elle pour un oui ou pour un non. Elle était Auror et garde du corps, accessoirement tortionnaire, le Baby-sitting ne faisait absolument pas parti de ses attributions ! Veiller sur la cadette de la famille qui se dit-en passant n'avait plus l'âge qu'on la surveille dans leur manoir jusqu'au retour de ses parents n'en faisait pas parti et elle comptait clairement le leur fait comprendre avant de s'en aller.

Dès qu'elle aurait mit les choses au clair avec les Jenkins, elle reprendrait l'enquête sur la mort de Charles. Quelque chose n'allait pas, même si elle ne parvenait pas à savoir ce dont il s'agissait. Elle allait tout reprendre depuis le début. Sans les inspecteurs moldus dans les pattes cela devrait être plus aisé !

- Silver ! Hurla-t-elle

Aussitôt un plop sonore se fit entendre et un elfe de maison apparut devant elle en lui tendant une serviette de bain qu'elle lui arracha des mains

- La prochaine fois que je dois attendre tu tâteras de ma baguette ! Cracha-t-elle en le frappant délibérément avec son pied en passant

L'elfe geignit un « oui maitresse » tout en se raplatissant un peu plus sur lui-même. L'Auror regagna sa chambre et revêtit sa tenue habituelle lorsqu'elle était en mission, puis après avoir accroché sa baguette et sa matraque transplana jusqu'à la demeure des Jenkins. Là, une autre de ces serviles créatures dont faisait parti Silver lui ouvrit la porte et l'invita à entrer.
Lentement Tabatha pénétra dans l'impeccable et silencieuse demeure. Il n'y avait pas un bruit, comme si les lieux avaient été vidé de toute présence. Se tournant vers la créature, le regard menaçant et la voix dangereusement sifflante, elle exigea être conduite aux maitres de maison

- C'est que les maîtres ne sont pas là, s'excusa humblement la malheureuse créature. Seule mademoiselle Aurélia est encore dans sa cham...

L'elfe de maison de la famille Jenkins n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la sorcière déchaina sa colère sur elle et l'envoya valser en travers de la luxueuse pièce. Lentement, elle monta les escaliers tout en faisant glisser sa main gantée de cuire sur la rampe d'escalier en bois vernis. Ses pas étaient étouffés par la moquette de velours qui recouvrait les marches de l'immense escalier. Arrivée au premier étage, elle bifurqua sur la gauche et constata que la porte de la chambre de sa plaie personnelle était entre ouverte. La poussant de sa main elle pénétra légèrement tout en parcourant la pièce de son regard inquisiteur. Elle n'était pas là. L'Auror avait soudainement comme un très mauvais pressentiment. Elle se retourna et scruta de son regard perçant l'interminable couloir qu'elle remonta. La porte de la chambre d'Ulrich était restée entre-ouverte. Décidément, cette gamine était facile à suivre à la trace. Au moment où elle voulu pousser la porte de la chambre pour y entrer cette dernière s'ouvrit avant même qu'elle n'ai eut le temps de faire quoique ce soit. S'attendant à se retrouver face à face avec Aurélia, son regard du se baisser pour constater que seul un chat quittait la pièce. Lorsque Tabatha pénétra à son tour dans la chambre de l'héritier des Jenkins ce fut pour apercevoir avec catastrophe que Aurélia était aspirée par la cheminée. De la poudre de cheminette comprit-elle aussitôt !! Tabatha couru en avant pour tenter d'attraper la jeune fugueuse, malheureusement pour elle c'était trop tard et sa main brassa du vent.

La mâchoire crispé par la contrariété elle porta son regard sur la boite qui comportait cette poudre magique qui leur permettait d'aller d'un endroit à un autre grâce à un réseau de cheminée très complexe qui n'avait strictement rien à envier au réseau ferroviaire moldus.
Refermant la boite, elle la prit sous son bras et scruta les alentours. Son regard émeraude s'arrêta sur un immense tableau où s'ébattaient joyeusement des nymphes et un jeune berger. S'approchant, elle s'arrêta devant le tableau et les personnages cessèrent aussitôt toute activité séance tenante.

- Où est-elle allée ? Ça voix était froide et son ton menaçant. Si les personnages de ce tableau ne voulait pas finir brulés vifs ils avaient tout intérêt à lui donner une réponse satisfaisante.

***

La foule était dense, pour ne pas dire opaque, il lui était impossible de retrouver Aurélia dans toute cette foule. Alors qu'elle s'avançait en scrutant au hasard chaque personne qu'elle croisait, elle surprit une conversation qui attira son attention. Deux hommes, en sweet se plaignaient des pouvoirs des sorciers, arguant que sans leurs pouvoirs, ils ne feraient pas le poids face à eux. Alors qu'elle s'apprêtait à les ignorer une information capitale la fit se retourner. Il était question d'une fille blonde paumée ?! Tabatha les attrapa au colback tous les deux et les traina sans la moindre difficulté dans un endroit qu'elle jugea beaucoup moins fréquenté et surtout, à l'abris des regards. Après les avoir relâché elle fit apparaître une photo magique d'Aurélia qu'ils reconnurent aussitôt. Mais ce qui interpella l'Auror c'est que la fille n'était pas seule, elle était accompagné d'un autre sorcier. Ulrich ? De toute évidence pas puisqu'ils ne le reconnurent pas. Qui était- avec elle ?! Qui avait-elle rejoint ici ?!!

- Où sont-ils allés ?

- On peut peut-être s'arranger, fit le plus téméraire des deux en reluquant la femme.

- Aucun problème, répondit l'Auror dans un sourire qui ne présageait rien de bon, alors qu'elle faisait glisser ses matraques hors de ses étuis...
.

   
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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty21.02.15 22:14


Nouvelle Escapade



   

Aurelia avait toujours eu droit à une existence protégé. Malgré qu’elle fût une constante déception pour ses parents et pour le nom de sa famille, elle n’avait jamais été abandonnée. Elle avait vécu à l‘abri dans la grande demeure de la famille. On lui avait offert les plus beaux jouets, les meilleurs vêtements et elle avait reçu les soins des meilleurs guérisseurs. De plus, bien que ses parents n’aient pas été les plus aimants des parents, Aurelia avait reçu tout l’amour dont elle avait eu besoin de la part de sa sœur et de son frère. Malgré leur travail respectif, ils n’hésitaient pas à passer à la maison pour lui tenir compagnie quand elle-même ne sortait jamais. Ils la faisaient rire, lui racontaient des anecdotes sur la vie au-delà des murs de la maison ou bien lui donnait des nouvelles de la communauté de sorcier de Boston. Sans eux, Aurelia aurait probablement laissé sa dépression l’atteindre davantage et avoir beaucoup plus d’emprise sur elle que sa maladie en avait déjà. Cependant, ses visites avaient aussi eu pour résultat de lui donner envie d’autre chose que de ce qu’elle possédait déjà. Rester dans sa maison, et ne rien faire d’autre que de passer du temps avec sa mère  entre les leçons de vie et les quelques cours de magie n’étaient plus suffisant pour la jeune fille. Elle rêvait d'autres choses. Malheureusement cela entrait en contradiction avec la volonté de sa famille qui eux ne le voyait pas de cet œil.

Il lui avait fallu du temps pour désobéir. Ce n’était pas dans ses habitudes d’aller contre la volonté de ses parents. Surtout qu’elle savait les décevoir du fait de son handicap. Cependant, sans cet handicap peut-être qu’Aurelia n’aurait jamais trouvé le courage de repousser les limites de son champ de vision. Lorsque Cecily avait commencé à faire son apparition et à se servir de son corps, celle-ci avait amené Aurelia à des endroits plutôt éloigné de chez elle. Cela avait été l’excuse rêvé pour s’échapper. Il n’y avait pas de meilleure raison pour s’échapper. Même si parfois ce n’était pas de son fait, quelque fois, elle avait pu se servir de ça pour excuser ses faits et gestes. Les choses n’étaient pas toujours faciles avec ses personnalités multiples mais Aurelia pouvait presque dire que les choses étaient presque toutes à leur place (si on pouvait dire cela en tenant compte que rien n’était vraiment normal avec elle). Mais ses parents avaient fini par prendre des mesures pour éviter de laisser trainer leur fille dans la nature. A chaque fugue ou disparition, ils avaient pris l’habitude de requérir aux services de Tabatha Sanders.

Aurelia aurait voulu dire que ce n’était rien mais le fait était que pour une fois, ses personnalités et elle-même s’accordait pour dire que Tabatha Sanders étaient ce qu’il y avait de plus proche d’un cauchemar. C’était leur croque mitaine spécialisé. D’autant plus que la femme était loin d’être ravie d’être réduite à ce travail pour le moins dégradant. Il n’y a rien de glorieux à aller chercher une gamine. D’autant plus que la jeune fille avait continué à grandir et que son désir de sortir ne s’était jamais tari. Il faut dire qu’à chaque transgression, le contrôle de ses parents se renforçait et elle désirait encore plus s’échapper. C’était un cercle vicieux. Aurelia redoutait Tabatha et ses personnalités avaient le même sentiment. Il n’y avait que Cecily pour l’exprimer devant la principale intéressée. D’autant plus que cette dernière finissait toujours par apparaitre même lorsqu’Aurelia utilisait sa potion.  Cependant, Aurelia avait eu de la chance, cette fois de passer par la cheminée avant que Tabatha ne mette la main sur elle. Une après-midi avec elle, ressemblait davantage à une torture qu’à autre chose. Elle savait très bien comment cela aurait fini, elle aurait passé la journée dans le fond de son esprit et Cecily aurait enchaîné les défis.

Cependant, alors que l’homme aux yeux fourbes l’empêchait de s’enfuir, Aurelia aurait préféré passer son après-midi avec son Croque-mitaine. Même si elles ne pouvaient pas se supporter, la femme ne lui aurait jamais fait de mal sans raison. Elle ne pouvait pas en dire autant du jeune homme qui la maintenant avec force. Elle avait envie de pleurer et n’arrivait pas à se calmer suffisamment pour agir posément. Si cela avait été les cas, elle se serait souvenu, qu’elle avait sa baguette et que peu importait qu’elle ne soit pas une excellente sorcière. Elle aurait pu se débarrasser de ce gêneur. Heureusement pour elle, Zachary fit son apparition ! Contrairement à elle, il sut comment agir pour la débarrasser de l’homme qui la maintenait. Bien sûr, ce dernier ne se laissa pas faire tout simplement. Il était plus que belliqueux et pas seul non plus. Aurelia se retourna et aperçu l’autre. Il était beaucoup plus effrayant que celui qui la tenait. Décidément, le monde extérieur était loin d’être calme. Néanmoins, Zachary s’occupa en premier lieu de celui qui la retenait en utilisant la magie. Dès qu’il la lâcha, Aurelia s’écarta le plus possible et son ami la plaça derrière lui.

Elle soupira de soulagement. La jeune femme ne savait pas ce qu’il aurait pu se passer s’il n’était pas arrivé à temps. Elle n’était pas complètement ignorante et se doutait que cela aurait pu très mal terminé. A Boston, les rares fois où elle avait accompagné sa mère en ville, personne n’avait cherché à l’approcher. Après tout, elle était une Jenkins et sa famille n’était pas n’importe qui. Personne n’avait envie de se mettre à dos les membres de sa famille en s’attaquant à la plus jeune des enfants. De plus, aucun jeune homme ne l’avait jamais touché d’aussi près. Ils n’étaient pas assez fous pour ça. La surprise et la peur avait empêché Aurelia de réfléchir correctement. A quoi pouvait bien servir toutes ses leçons de méditation et tout ce yoga si au moindre inconvénient, elle finissait par se laisser emporter par sa peur. C’était d’autant plus dangereux que lorsqu’elle perdait la maitrise de son esprit, elle pouvait aussi perdre le contrôle de son corps au profit d’une de ses personnalités. Même si, elle prenait religieusement ses potions aux heures prévus, elle avait remarqué que l’effet de ses potions s’amenuisait. Elles étaient de moins en moins utiles.

Zachary, tenta d’expliquer aux deux idiots, qu’ils ne voulaient pas d’embrouille. Mais malheureusement, ils ne semblaient pas avoir bien pris le fait que le jeune homme est utilisé la magie pour défendre Aurelia. Ils leurs bloquèrent le chemin et sortirent des armes. Aurelia poussa un petit cri de surprise ou perçait une pointe de la peur qui lui tordait le ventre. Elle tentait de se raisonner mais c’était difficile. Zachary fut bien moins impressionné qu’elle et se débarrassa à nouveau des gêneurs grâce à sa magie. Lorsque les deux imbéciles furent à terre, Aurelia pu arriver à calmer les battements de son cœur affolé. Sortir au-dehors de chez elle, devenait de plus en plus dangereux ! Aurelia était vraiment reconnaissante envers son ami. Alors qu’ils allaient partir, ce dernier au la présence d’esprit de s’empara des vestes de leurs deux agresseurs pour qu’ils puissent affronter le froid de New York. Décidément, il fallait vraiment qu’elle se préparer davantage lorsqu’elle sortait.

« Je ne sais pas ce que j’aurai fait sans toi Zach ! Je suis vraiment stupide ! J’ai tout fait de travers. Et voilà que ce type ne voulait pas me laisser partir. Je ne savais plus quoi faire. Si tu n’étais pas apparu, j’ignore comment cela se serait terminé… »

Elle se sentait complètement stupide. Elle avait enchaîné les erreurs et avait réussi à se mettre en danger. Peut-être que sa mère avait raison et qu’elle n’était bonne qu’à rester à la maison à attendre sagement ses parents et plus tard son futur mari… Non ! Elle ne voulait pas croire ça. Aurelia voulait autre chose de la vie que ce qu’on lui proposait. Cette existence insipide n’avait aucune saveur pour la jeune femme. Il y avait d’autres choses à voir dans le monde. Zachary le lui montrait chaque fois. Il fallait combattre la peur et la dépression pour avoir une chose de voir ses choses de ses propres yeux. Il y aurait forcément des obstacles. Les choses ne sont pas censées être trop facile. Lorsqu’elles le sont, l’existence ressemblait à celle qu’elle possédait déjà à Boston.

« Merci d’être arrivé à temps. » ajouta Aurelia.

Zachary lui prit la main et lui dis qu’il valait mieux ne pas rester là, ce à quoi la jeune femme ne pouvait qu’être d’accord. Elle ne tenait pas particulièrement à rester à côtés de leurs agresseurs. Elle devait se dépêcher. La journée allait passer suffisamment vite et si elle voulait profiter des quelques instants qui lui était offert pour voir et découvrir de nouvelles choses auprès de son ami, il ne fallait pas hésiter. Après il faudra qu’elle trouve le moyen d’utiliser le transplanage pour rentrer chez elle. Ce qui n’allait pas être facile. D’autant plus que Tabatha l’avait vu passer à travers la cheminée. Il lui faudrait inventer un mensonge. Et il valait mieux pour elle que ça soit un très beau mensonge parce qu’après ça, il y avait de fortes chances pour que ses parents l’enferme dans une tour gardée par deux dragons ou pire encore. Elle devait probablement encourir encore quelques sermons et larmes. Bien sûr, elle pouvait compter sur Faith pour lui venir en aide et tenter de calmer les choses mais même avec l’aide de sa grande sœur, elle avait peu de chance d’obtenir gain de cause.

Mais la jeune fille ne voulait pas penser à ce qui allait arriver demain ou dans quelques heures. Son handicap et sa tristesse ancré en elle, lui avait donné le goût du présent. Elle préférait profiter de quelques instants de bonheur vite fait grappillé que d’une existante sans encombre mais vide de sens. Autrefois, Aurelia semblait à un cheveu de craquer et d’abandonner la lutte constante qu’elle menait. Mais depuis quelques temps, elle avait quelques personnes pour la pousser à s’accrocher. Il y avait bien sûr Zachary mais aussi Juliet… Aurelia ne parlait jamais de cette dernière. Juliet savait presser les bons boutons pour la faire réagir. Bien qu’elle n’ait pas eu de nouvelles d’elle depuis quelques temps, Aurelia savait qu’elle avait une attraction malsaine pour la jeune femme qui n’avait pas d’explication. Malgré cela, elle devait avouer que sans eux et l’amour de son frère ou de sa sœur, Aurelia aurait peut-être franchi le dernier pas : abandonner ou pire encore…. Elle secoua la tête pour oublier cela et suivit son ami pour aller plus loin.

Ils transplanèrent et finirent dans un immense parc. Ils arrivèrent à côté d’un point d’eau. L’endroit était absolument magnifique. Aurelia était touché par l’ambiance que l’on pouvait sentir à cet endroit. On s’y sentait bien et c’était mieux que le hall de la gare. Tout semblait si différent ici. La jeune femme inspira un peu d’air et se retourna vers son ami quand celui-ci plaisanta sur le fait que chacune de leurs rencontres avaient leur lot d’agitation. Cela la fit rire. C’était un rire libre de toute entrave. Aurelia adorait les grands espaces. Elle pouvait y oublier tous ses soucis. Elle pouvait laisser entrer le soleil au fond de son cœur et ne garder que les bons moments. Ces petites heures et ses petits bonheurs lui permettaient de s’accrocher et de garder espoir. Elle pouvait remercier Zachary de la sortir de mauvais pétrin. Elle pouvait être attirée par les paroles de Juliet. Ils pouvaient tout deux lui faire miroiter une autre existence où elle pouvait être quelqu’un d’autres et pour ça aucun merci ne serait jamais suffisant. Ils ne le savaient pas mais c’était plus que ce qu’elle n’avait jamais cru mériter. Cependant, elle gardait cela au fond d’elle. C’était un précieux cadeau et elle n’avait pas de mots pour exprimer cela alors elle préférait le garder pour elle.

« C’est vrai que chacune de nos rencontres sont assez  mouvementés. Je voudrais bien dire que ce n’est pas ma faute… mais je pense que parfois les choses arrivent parce que je suis encore terriblement inexpérimenté. »

Il était vrai que malgré les livres lu et es images vu Aurelia ne savait rien de ce que l’on pouvait trouver en dehors de Boston. Elle n’était jamais partie de la ville avant. Elle n’avait même pas mis les pieds dans une autre ville du territoire des Mages Fondateurs.  Elle ignorait ce que pouvait être la vie là-bas. Comment vivait les familles dans ces autres villes ? Etait-ce comme chez elle ? Et si elle était née là-bas, aurait-elle été différente ? Zach lui parlait aussi de ses territoires tenus par les Partisans du Nouveau Monde et de leurs idéaux. Ses parents lui avaient toujours dis de se méfier de leurs discours. Ils disaient que c’était pur folie et les élucubrations de quelques illuminés. On lui avait dis que les moldus n’étaient rien d’autres que la lie de l’humanité. Qu’ils avaient encore moins d’intérêt que les elfes de maison qui les servaient. On lui avait encore raconté que la meilleure existence qu’elle pouvait souhaité se trouvait là où elle se trouvait. Cependant, Aurelia ne voulait pas prendre pour argent comptant ce qu’on lui racontait. Elle voulait croire qu’il y avait autre chose à voir et à découvrir. Mais elle n’avait pas eu le courage de prendre la poudre et d’aller jusqu’en Arizona. Comment était vu les Mages fondateurs là-bas ? Probablement de la même façon que les Partisans du Nouveau Monde étaient vu chez elle…

Aurelia ne voulait plus croire ce qu’on lui disait. Elle voulait le voir et le sentir ! Après tout Zachary était on ne peut plus gentil avec elle-même malgré son handicap. Il ne la craignait pas et ne la prenait pas en pitié à cause de ça. Il lui avait offert son amitié.  Elle aurait voulu en parler à quelqu’un mais elle sentait que ce n’était pas le plus sage. Elle ne souhaitait pas perdre son amitié et ne voulait pas en être privé. Mais cela devenait de plus en plus difficile de cacher les choses. D’autant plus que les punitions de plus en plus restrictives allaient bientôt lui empêcher de mettre ne serait-ce qu’un orteil dans le jardin. Avec sa veine, on allait bien finir par la priver du SnapOwl. Elle avait pu le conserver que parce qu’Ulrich et Faith avaient fait remarquer à ses parents que cela était un outil très utile pour qu’elle garde contact avec Ilaria : une personne qu’il valait mieux garder dans ses contact. Elle s’ébroua. Heureusement la veste de leur agresseur lui tenait chaud. Bon, elle ne lui allait pas du tout par contre.  Les manches étaient bien trop longues. Aurelia repoussa ses espoirs et ses craintes et se concentra sur la nature environnante. Elle avait cru voir ça dans un des manuels que Shin Ho lisait parfois mais elle n’était pas certaine. Impossible de le lui demander puisque la porte de son esprit était bien fermée à double tour. La potion faisait encore effet.

« Enfin, je ne vais pas me laisser abattre par cela et j’espère que tu t’y connais mieux que moi en ce qui concerne New York ! Tout ce que j’ai pu trouver, date d’avant que les sorciers ne soient révélés à tous les autres… J’imagine que c’est plutôt vieux du coup… » Dit la jeune fille. « Je crois me souvenir d’avoir vu cet endroit dans un des livres de Shin Ho… pourquoi ça je n’arrive pas à m’en souvenir… »

Malheureusement les connaissances de ses personnalités ne devenaient pas les siennes. Ils étaient des esprits différents réunis dans un même corps. Ce qui pouvait expliquer pourquoi ils étaient tous si différent. Cecily était par exemple bien meilleure sorcière qu’elle-même ne l’était. La seule chose pour laquelle elle était bonne c’était la botanique, à savoir l’étude des plantes. C’était aussi l’une des raisons pour laquelle elle aimait le jardinage et les grands espaces. Sa mère ne l’avait jamais empêché de développer cette aptitude du fait du métier de son frère. Après tout un apothicaire a besoin de plante et c’est toujours mieux si sa femme peut lui en procurer.  Le parc dans lequel ils étaient avait de nombreuses plantes de toutes sortes et l’esprit vif d’Aurelia ne pouvait s’empêcher de les remarquer. Elle aperçut de nombreux ormes. C’était l’un des arbres les plus anciens et qui faisait partis d’une espèce qui avait pratiquement disparut en Europe. L’orme était un arbre très symbolique et on lui prêtait de nombreuses vertus. Aurelia n’en avait jamais vu qu’en livre mais ce parc semblait en avoir plus d’un. Elle était impressionnée. Elle alla toucher l’écorce fissurée de l’arbre pour sentir quel effet cela faisait. Elle aurait bien voulu mettre la main sur un et le planter chez elle.

« C’est incroyable Zach ! Tu vois la taille de cet Orme ?! J’ignorais complètement qu’il y en avait à New York. Il est prédit que l’espèce va s’éteindre du fait d’un myco-parasite… C’est tellement beau d’en voir un. J’adorai en posséder un chez moi ! »

Il y avait bien sûr bien d’autres choses à voir. Le parc semblait posséder une flore terriblement dense. C’était un petit paradis pour n’importe quel botaniste. Aurelia aurait bien voulu garder en souvenir une photo de toutes ses belles plantes mais c’était prématurés. D’autant plus que cela aurait été difficile à expliquer si ses parents venaient à tomber sur les photos. Ils seraient tout sauf ravis. Elle devrait se contenter de beaux souvenirs. Un peu plus loin elle reconnut un Vernis de Chine. C’était un arbre qu’elle connaissait bien mieux que l’orme. En effet, on utilisait ses feuilles pour faire sa potion. Aurelia n’était pas mauvaise en potion mais elle n’était pas capable de faire quelque chose d’aussi compliqué que celle qu’elle devait prendre. Le guérisseur qui lui avait trouvé cette potion avait trouvé dans un vieux grimoire chinois que les feuilles du Vernis de Chine avaient la  capacité de traiter de nombreux  maux dont ceux de la maladie mentale. Cela avait été un pari risqué de la part du guérisseur mais ça avait marché. Ce parc recelait décidément de nombreuses merveilles :

« Quel est cet endroit ? Je veux dire son nom ? On trouve de tous ici ! » S’exclama encore Aurelia qui avait du mal à cacher son émerveillement

New York devenait de plus en plus intéressant. Mais il y avait tellement à voir et elle sentait que ce parc n’était qu’une partie de ce qu’elle pouvait découvrir.

« Je compte sur toi pour me montrer tout ce qu’il y a ici à New York ! » Plaisanta la jeune femme « Je n’ai que l’après-midi. Après il faudra que je rentre avant que mes parents ne remarque mon absence ou quelqu’un d’autre ne me ramène de force à la maison. » Rajouta-t-elle en pensant à son croque-mitaine personnel.

Elle ne voulait pas perdre une minute…



© Truth.


Dernière édition par Aurelia C. Jenkins le 28.02.15 0:18, édité 1 fois
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Zachary Heel
Zachary Heel

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ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty25.02.15 16:14



Une Journée à NY City




La première réaction de Zach avait été de mettre le plus de distance entre la gare de New-York, eux et leurs agresseurs. Et ce qui était bien lorsque l'on était sorciers, c'est que l'on pouvait transplaner d'un point à un autre sans s'épuiser le moins du monde, contrairement aux moldus, qui pour obtenir le même résultat auraient été obligé de courir. Zach ne connaissait de New-York que ce qu'il avait lu dans les livres ou vu sur internet, il n'y avait jamais mis les pieds jusqu'à aujourd'hui, aussi le premier lieu qui lui vint à l'esprit était un endroit qu'il avait toujours espéré découvrir : Central Park, connu pour sa faune et sa flore en plein coeur de la civilisation New-yorkaise. C'était un coin qui lui correspondait et même s'il se doutait qu'Aurélia ne pourrait pas rester insensible à la beauté du lieu, il ne s'attendait pas à cette réaction qui le comblait au-delà de ses espérances. Le jeune sorcière était littéralement enchantée, mieux encore, émerveillée. L'agression de ces deux sinistres individus dont elle avait été la victime semblait déjà ne plus être qu'un lointain et mauvais souvenir...

C'était il y a à peine quelques minutes, dans cette gare grouillant de monde, qu'Aurélia s'était flagellée en se confondant en excuses parce qu'elle se sentait responsable de cette situation. Zach n'avait pas assisté au début de leur échange, il ne savait pas comment tout cela avait commencé mais il était persuadé d'une chose, ce n'était en rien la faute d'Aurélia

- Hey ! L'interpella-t-il en posant ses mains sur ses bras pour qu'elle se tourne vers lui et le regarde. Je t'interdit de dire ça, ce n'est pas ta faute, la rassura-t-il avec gentillesse. Ces types s'en seraient prit à n'importe qui, c'est juste que s'est tombé sur toi. Tu n'es pas stupide

Il l'avait alors ensuite serré dans ses bras pour la rassurer et la consoler. Dire qu'il avait faillit ne pas lire son snap. Il ferma les yeux comme si ça pouvait l'aider à ne surtout pas songer à ce qu'il aurait pu se passer s'il l'avait ignoré comme c'était dans ses intentions. Une chose était sur cependant, s'il lui était arrivé quelque chose il ne se le serait jamais pardonné, car après tout, si elle était venue à New-York c'était à cause de son fichier joint. Cette petite étreinte amicale ne dura que le temps de quelques secondes car très vite Aurélia était parvenu à se remettre de ses émotions et le remercia d'être arrivé à temps. Zach s'était contenté de lui offrir un petit sourire. Elle n'avait pas à le remercier, c'était normal et puis, ils avait simplement eut de la chance, beaucoup de chance. Ce fut sur ces remerciements qu'ils transplanèrent.


Central Park, tranchait violemment avec cette gare pleine de monde dans lequel on se sentait pourtant si seul et si facilement perdu. Les gens couraient en tout sens pour attraper leur train ou courir à leur travail. Ils avançaient et évoluaient dans l'indifférence la plus totale, en faisant preuve d'un individualisme si caractéristique de leur époque et des grandes villes. Pour preuve, même si le coin de la gare où Aurélia s'était trouvée au prise avec ses agresseurs n'était pas forcément le centre névralgique du lieu, il n'en n'était pas pour autant déserté de toutes présences. Il avait même sentit des regards curieux se poser sur eux, des regards curieux et intrigués oui, pourtant aucun d'entre eux n'était intervenus. Ils s'étaient contentés de passer en les ignorants...
S'il n'était pas intervenu, est-ce que quelqu'un se serait décidé à apporter son aide à Aurélia ? Il voulait croire que oui, mais il n'en n'était pas certain...

Central Park n'était pas un lieu déserté, loin de là, il y avait beaucoup de monde qui venait s'y balader, certains en couple, d'autres entre amis, seul, avec leur chien ou leurs enfants. C'était un lieu vivant et chaleureux, où chacun semblait prendre enfin le temps d'observer ce qu'il se passait autour d'eux. C'était vraiment un de ces endroits qui était à voir et à découvrir, et visiblement, il n'était pas le seul à être tombé sous le charme puisqu'Aurélia lui paraissait tout aussi conquise que lui. Elle avait tout d'une enfant la veille de Noël. Elle inspira joyeusement une bonne bouffée d'air frais sous le regard amusé de Zachary qui se félicita intérieurement d'avoir piqué les vestes des deux abrutis. Ici ils étaient tranquille d'ailleurs la jeune sorcière ne cacha pas sa joie et laissa s'échapper un rire joyeux de ses lèvres. Elle ne pouvait nier en effet que chacune de leur rencontre avait sont lot de surprise plus au moins agréable, mais après tout, ce qui comptait c'était les dénouements heureux et à ce niveau là, ils étaient plutôt chanceux

- La prochaine fois que tu voudras faire une escapade essais de me prévenir un peu à l'avance histoire d'éviter de partir à la one again, lui sourit-il en lui jetant un regard de connivence, avant de reprendre sur un ton un peu plus sérieux. Aurélia, ne crois pas que le monde extérieur est aussi violent ou stupide que les deux crétins qu'on a croisé, je te promet qu'ils ne sont qu'une minorité....

Une minorité hélas grandissante depuis les révélations concernant la convention sur la Paix. Les moldus se montraient de plus en plus suspicieux à carrément hostiles envers les sorciers et la magie. A vrai dire ce n'était peut-être pas le meilleur moment pour faire visiter à Aurélia les territoires appartenant au Nouveaux-Monde. Mais New-York n'était pas New Phoenix, où il ne se passait pas une minute sans qu'une émeute éclate dans un coin de la ville. Néanmoins, la situation d'Aurélia était suffisamment compliquée, ils ignoraient quand une telle opportunité pourrait se représenter d'autant plus qu'à présent ils étaient là, ce serait idiot de ne pas en profiter. Et puis, tout semblait calme ici, et il voulait croire que tant qu'il était auprès d'elle, Aurélia ne risquait rien.
Zachary sourit avec amusement lorsqu'Aurélia déploya toute son énergie positive, prête à explorer cette terre inconnue qui ne demandait qu'à être découverte. Avec cette veste 2 fois trop grande pour elle, cela accentuait l'effet comique de la scène. Il se mit d'ailleurs à rire franchement lorsqu'elle lui fit remarquer qu'elle espérait qu'il s'y connaissait mieux qu'elle

- Absolument... pas ! C'est la première fois que je viens à New-York, mais j'ai toujours rêvé de venir ici. Je ne suis pas Shin Ho, fit-il en s'accroupissant pour ouvrir son sac à dos, mais j'ai mes petits manuels moi aussi et.... ils sont beaucoup plus récent.

Shin Ho, l'une des nombreuses personnalités d'Aurélia. C'est lui qui avait immédiatement expliqué à Aurélia qu'il souffrait de claustrophobie lorsqu'ils étaient dans le No Man's Land. C'était un moldu, si ses souvenirs étaient exacts, et surtout c'était un érudit qui savait énormément de choses sur des sujets aussi divers que variés. Alors qu'il était entrain de farfouiller dans son sac à dos, il entendit Aurélia s'exclamer devant un orme absolument magnifique et imposant. Zach avait aussitôt relever la tête en direction d'Aurélia qui était entrain d'effleurer l'écorce de l'arbre de sa main. Au vu de sa carrure il devait être très vieux

- Tu connais cet arbre ? S'était exclamé Zach admiratif.

Peu de personnes étaient capables d'identifier un arbre et un Orme c'était encore plus exceptionnel étant donné la rareté de l'espèce. Il avait affiché une mine contrarié lorsqu'elle avait fait référence à ce terrible myco-parasite qui menaçait cette espèce

- Je ne crois pas aux prédictions, fit Zach en se relevant, tablette en main et sac au dos en la rejoignant. Nos avancées technologiques et de recherches sont tellement impressionnantes que j'ai du mal à croire que personne ne trouvera comment combattre ce parasite avant qu'il ne soit trop tard.

Et puis, ce serait tellement triste de le voir disparaître définitivement qu'il préférait rester positif. A son tour, il posa sa main avec respect sur l'écorce. C'était un arbre solide et puissant, rien ne semblait pouvoir l'abattre.... Et pourtant il suffisait d'un petit parasite pour le faire tomber. Cette métaphore lui rappelait Saevus, fragilisé lui aussi à cause de l'intervention d'un parasite mais qu'il soupçonnait, contrairement aux prédictions de tout à chacun, d'être assez fort pour parvenir à se relever, du moins, il l'espérait de tout coeur. Mettant de côtés ses inquiétudes pour Saevus et sa famille, Zachary se concentra sur Aurélia qui était visiblement sur son petit nuage.

- Ici, nous sommes à Central Park. C'est un endroit paisible où l'on ne risque pas de faire de mauvaises rencontre style Quintaped, ou autres acromentules plaisanta-t-il dans un sourire entendu. Je te promet qu'on va essayer de faire un maximum de chose et que tu ne rentreras pas trop tard, d'ailleurs moi aussi j'aimerais être rentré pour chercher Livie à son travail, mais vu qu'on a deux heures de décalage avec vous, je serais rentré largement dans les temps, lui précisa-t-il dans un grand sourire. L'avantage quand on est sorcier c'est qu'on peut transplaner d'un endroit à un autre sans perdre de temps. Ils nous suffit juste de savoir où on veut aller. Les moldus eux sont obligés d'emprunter ce qu'ils appellent des transports en commun, ou de se déplacer à pied. A New Phoenix on a le subfire, c'est le moyen de transport le plus rapide au monde, mais je n'aime pas trop ça pour être tout à fait honnête.

Et pour cause, il fallait parfois emprunter des galeries souterraines pour y accéder, ce qui, lorsque l'on était claustrophobe pouvait se montrer particulièrement handicapant.

- Alors, où veux-tu aller ? Lui demanda-t-il, en faisant léviter l'écran de sa tablette à hauteur de leurs yeux.

Tel un chef d'orchestre, Zachary se mit à pianoter sur un écran invisible et à balayer des informations qui ne l'intéressaient pas, jusqu'à ce qu'une carte virtuel en 3D n'apparaisse devant eux.

- Voilà tout ce que tu vois, lui expliqua-t-il c'est Central Park. C'est gigantesque, hein ? Alors nous, nous sommes ici, juste à côté du zoo, lui indiqua-t-il à l'aide de deux points jaunes qui se mirent à clignoter. On pourrait peut-être se balader en passant par là, lui indiqua-t-il à l'aide de pointillés qui se matérialisèrent sur le parcours qu'il venait de tracer à l'aide de son index. Comme ça, ça nous permettrait de profiter un peu du parc sans trop nous attarder, ensuite....

Zachary s'interrompit en réalisant qu'Aurélia lui paraissait subjugué, ou du moins vivement intriguée par sa tablette. C'est vrai que lui avait grandit entouré par cette technologie moldu et sorciers, mais pour Aurélia, issu de Boston, tout cela était très nouveau pour elle.

- Tu veux essayer ? Lui proposa-t-il. Viens, je vais te montrer comment ça fonctionne.

Et sans attendre de réponse de sa part, il plaça Aurélia devant lui et patiemment, il lui expliqua ce qu'était une tablette magique, comment ça fonctionnait, et tout ce que l'on pouvait faire avec. Comme chacun le sait, la meilleure manière d'apprendre c'était la pratique, aussi, après lui avoir donné sa première leçon, il passa directement à la pratique, et guida Aurélia en lui montrant comment faire des recherches, et c'est ainsi qu'il chargea la jeune femme de faire des recherches sur la ville de New-york elle-même pour y sélectionner les endroits qu'elle souhaiterait visiter. Si au départ Aurélia se montra très hésitante, Zachary ne doutait pas qu'elle finirait très vite par s'y habituer et adorer ça.

- La technologie moldu n'a vraiment rien de diabolique comme tu peux voir. Sans chercher à t'influencer ou à aller à l'encontre de tes convictions, je trouve qu'allier la magie et la technologie offre de nombreux avantages. Bon Ernie ne partage pas du tout cet opinion, j'ai pourtant bien essayé de le convertir, lui assura-t-il, mais sans succès. Au moins j'ai eut droit à d'immenses fous rire, lui raconta-t-il le regard polisson

Soudain, quelque chose attira son attention. Furtif, se déplaçant avec agilité avant de s'arrêter pour les observer avec curiosité, le pelage roux... un magnifique écureuil, provenant des branchages de l'orme, avait commencé à descendre le tronc du vieil arbre avant de sentir leur présence et de s'arrêter net.

- Regarde, murmura-t-il doucement en désignant l'écureuil d'un signe de tête. Attend.

Lentement sans, sans esquisser le moindre geste brusque il s'accroupit et ouvrit son sac dans laquelle se trouvait son ravitaillement de la journée : un sachet de cacahuètes.
Il l'ouvrit et incita Aurélia à en faire autant, puis, il fit tomber quelques cacahuètes dans la paume de la jeune sorcière. Prudemment, l'animal se mit à descendre de son arbre avant de se rapprocher toujours un peu plus d'eux.
Habitués à recevoir de la nourriture des nombreux visiteurs qui parcouraient le parc chaque jours, les animaux y vivant n'étaient pas très farouches. C'est pourquoi, très vite, l'animal vint chatouiller la main d'Aurélia de ses moustaches tout en récupérant ce qu'on lui offrait si généreusement.

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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty28.02.15 0:19


Nouvelle Escapade





Aurelia avait souvent souhaité ne pas être née depuis qu’on avait découvert son handicap. Elle s’était toujours sentie comme le mouton noir de sa famille car elle était la seule qui soit inutile. Pendant des années cette pensée été resté au fond de sa tête. Elle l’avait ressassé pendant si longtemps mais n’avait jamais imaginé qu’il y ait pu y avoir une autre alternative. Malgré tous ses soucis, Aurelia aimait sa famille, même si l’amour de ses parents était pour le moins étrange. Tous ce qu’elle n’avait jamais connu de la vie c’était ce qu’on lui avait enseigné. Elle avait toujours cru que les Mages Fondateurs et leurs idéaux étaient les siens. Mais c’était avant de voir autre chose et de faire la rencontre de Zachary. Là, elle s’était mise à croire à autre chose. Qu’est-ce qu’aurait pu être sa vie si elle n’avait pas été née à Boston dans une famille du conseil ? Aurait-elle était plus calme et plus simple ? Est-ce que Cecily et les autres auraient fait partie de sa vie ? Ou bien elle n’aurait été qu’une simple sorcière dans une famille aimante. Elle ne le savait pas. Y penser la plongeait dans des pensées très sombres sur l’avenir.

Depuis sa première rencontre avec Zachary, Aurelia avait découvert que le monde était plus grand et plus vaste que ce qu’elle avait imaginé ou de ce qu’on lui avait dit. Il y avait au-delà des territoires des mages fondateurs, des choses qu’elles n’avaient jamais vues ou même imaginées. C’était un tout autre monde. Curieuse, comme elle l’était, le fait que le monde soit définitivement plus grand avait de quoi lui plaire. La jeune femme voulait en découvrir plus encore et encore. Ces escapades et son caractère un peu rebelle, ne faisait que grandir, du fait que son intérêt été émoustillé par toutes ses nouvelles découvertes. Les images et les mots que mettait Zachary sur toutes ces choses qu’elle n’avait pas encore connu, lui donnait presque le tournis. Il y avait tant à découvrir. Comment c’était de vivre parmi les moldus ? Aurelia n’en avait jamais vu avant ce jour-là. Le peu qu’elle savait de leur vie, elle l’avait appris grâce à Shin Ho. Mais ce dernier ne perdait pas de temps à leur expliquer tout un tas de choses quand il y avait la main sur son corps. Il s’enfermait dans la bibliothèque familiale et passait son temps à lire de vieux bouquins poussiéreux auxquels aucune de ces personnalités et elle-même ne comprenait rien.

New York était un enchantement pour elle. Aurelia avait l’impression que les immeubles montait jusqu’au ciel et qu’il pouvait toucher les nuages. Central Park était aussi une merveille avec une faune et une flore hors du commun. C’était comme un grand jardin magique. Elle se sentait si bien ici, mieux même. Partout où ses yeux se posait elle pouvait voir de nouvelles choses. Même si elle regrettait de ne pas avoir fait le grand saut pour rejoindre Zachary là où il vivait vraiment, elle ne regrettait plus d’être arrivée dans la grande ville. Certes, l’arrivé n’avait pas été de tout repos avec les deux hommes qui les avaient agressé mais les choses s’étaient vite améliorés. Elle comptait sur son ami pour lui montrer un peu des merveilles que les Partisans du Nouveau Monde avaient pu ajouter à la ville. Leur mode de vie était si différent du sien. Elle ne comprenait pas toujours tout cas ça entrait souvent en confrontation avec ce qu’elle avait toujours connu. C’était un sacré choc des cultures qu’elle pouvait ressentir parfois. Mais elle avait de la chance que son ami soit suffisamment patient avec elle pour ces choses-là.

Enfin il venait de lui avouer que c’était la première fois qu’il venait ici lui aussi et Aurelia savait qu’il serait mieux se débrouiller qu’elle dans cette ville. Tout lui semblait trop étrange et seule elle aurait certainement eu beaucoup de mal à trouver où aller sans se perdre. Heureusement, pour elle, son ami avait ce qu’il fallait. Il avait dans son sac à dos le nécessaire pour leur offrir une visite intéressante de New York. Elle se demandait qu’elle autres merveilles la ville puisse avoir. Elle espérait aussi secrètement en découvrir un peu plus sur la magie des moldus. C’était à la fois extraordinaire et un peu troublant. Elle se demandait pourquoi les siens pouvaient trouver cette magie si dangereuse… Bien sûr, on lui avait raconté l’histoire de ce qui s’était passé à Boston quelques années auparavant. Mais maintenant qu’Aurelia pouvait voir de ses yeux ce que les moldus faisaient, elle ne comprenait pas entièrement la décision des siens. Elle ne la rejetait pas mais de nombreux questionnements se faisaient dans sa tête. Pendant qu’elle s’extasiait sur les ormes du jardin. Zachary l’interrogea dessus. Elle répondu en riant :

« Je ne suis pas une excellente sorcière mais je suis passionné par la botanique. Dans notre jardin, je fais pousser de nombreuses plantes. Il y a une certaine beauté dans chaque arbre, fleur ou arbuste. » Avoua Aurelia.

La botanique ce n’est pas la matière magique la plus reconnu et apprécié dans le monde magique. C’était souvent considéré comme une sous matière. Enfin c’était ce qu’Aurelia avait toujours entendu dire par sa mère. Ces parents aurait préféré qu’elle soit une meilleures sorcière en sortilège ou en métamorphose mais la jeune femme restait très moyenne dans ces matières. C’était Cecily qui excellait à être une bonne sorcière. Cecily était la personnalité la plus proche d’Aurelia. Elles se ressemblaient tellement mais était aussi différentes que le jour et la nuit. Aurelia avait appris de nombreuses choses sur les plantes que l’on pouvait trouver dans le monde. C’était un bon moyen de se concentrer. Elle avait appris des lits de noms latins de plantes parce que cela été un exercice de concentration fort utile pour qu’elle reste calme et ne se laisse pas avoir par ses personnalités multiples. Soudain Zachary fit une plaisanterie sur les péripéties qu’ils avaient eues à leur dernière rencontre.

« Je ne vais pas regretter de ne pas croiser de Quintaped ou autres créatures démentes. Le vieux Boston me semblait moins dangereux autrefois… Maintenant je n’y mets même plus les pieds. Enfin ce n’est pas comme si je pouvais vraiment. » Ajouta la jeune femme en maugréant tout bas.

Il faut dire que c’était loin d’être possible. Depuis que sa famille savait, il ne lui avait pas permis de mettre un pas dehors. Lorsqu’elle allait au jardin, elle était toujours accompagnée d’un membre de sa famille. Bien sûr, Aurelia, savait qu’elle pouvait essayer de convaincre sa grande sœur de la laisser y aller seule mais elle ne voulait pas lui entrainer des ennuis. Depuis quelques temps, sa mère désespérer de marier Faith. Aurelia ne comprenait pas ce qui faisait que sa sœur n’avait toujours pas trouvé de prétendant. Tout le monde autour d’elle était soit marié, soit fiancé, soit trop jeune pour être l’un des deux. Il n’y avait que Faith pour rester seule. Parfois elle se demandait i ce n’était pas un choix personnel. Mais elle en doutait. Faith se languissait d’avoir sa propre maison et sa propre famille.

« Merci Zachary ! Je sais que ça sera bien. Je n’en doute pas un instant. C’est vrai qu’il y a des avantages à être un sorcier… Bien que je ne sache pas tous sur les moldus. A part ce que l’on m’a déjà dit… »

Aurelia pensait qu’il y avait encore de nombreuses choses qu’elle devrait découvrir sur ces êtres si proches et si différents d’eux. Par exemple elle n’avait jamais entendu parler de « subfire » avant que Zachary ne le lui en parle. Elle ne pouvait pas craindre et haïr les moldus comme certains des siens pour la simple raison que certaine de ces personnalités n’étaient pas des sorciers et bien qu’elle aurait voulu être la seule dans son esprit, elle avait appris à découvrir qui ils étaient chaque fois que la porte de son esprit s’ouvrait. Il lui demanda ensuite où elle voudrait aller au début. Il lui montra une chose rectangulaire en verre comme elle en avait pu en voir dans le vieux Boston abandonné. C’était de toute évidence un objet d’origine moldu. Elle était intriguée. Il bougeait ses mains sur l’écran de verre comme s’il s’était agi d’une sorte de piano. Aurelia ne pouvait pas le voir, mais elel avait les yeux grands écarquillés. C’était fascinant. Soudain, un carte dimensionnel apparu devant ses yeux. Elle eut un sursaut. Elle ne s’était pas attendue à ça. Zachary lui présentait la carte mais Aurelia était bien trop intrigué par ce qu’elle voyait pour bien écouter.

« Désolé Zach, je n’écoutais pas. Je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi fascinant. Comment ça marche ? Quelle sorte de magie est-ce là ? » Demanda la jeune femme.

Il lui proposa alors de l’essayer après lui avoir montré comment ça pouvait fonctionner. Il la place devant lui et lui montra comment se servir de l’objet qu’il appelait tablette. Au début elle eut un peu de mal à se servir de la chose. C’était sa première fois après tout. Mais très vite, elle comprit le truc et se débrouilla pour faire ses propres recherches. Elle hésitait et pataugeait quand même assez. Mais elle ne désespérait pas de pouvoir se servir de l’objet correctement si jamais elle avait la chance de s’en servir à nouveau.

« Je n’ai jamais vraiment rencontré la magie des moldus… la tech-technologie comme tu l’appelles. Je ne sais pas ce qui est bien ou mauvais. Il faudrait que j’en voie plus. Je n’ai jamais touché à la magie des moldus avant aujourd’hui. Chez moi, seule notre magie est utilisée ! »

Elle savait que Zach lui montrait quelque chose de véritablement intéressant. Aurelia ne pensait pas que la magie des sorciers étaient la plus pure des deux mais elle ne savait pas quelles étaient les conséquences d’allier les deux magies entre elle. La jeune femme ne voulait pas tirer de conséquences hâtives. Elle était très intéressée par toutes ces différences et pensait avoir besoin de mieux voir les deux ensembles pour savoir si ça devait être mieux que ce qu’elle avait toujours connu. Aurelia ne pouvait pas s’imaginer sans sa baguette. C’était quelque chose qu’elle aimait particulièrement. Elle ne pourrait jamais s’en débarrasser même si on lui montrait que c’était obsolète ou trop vieux. La tablette, la fascinait beaucoup, et, elle jouait presque avec. Alors qu’elle était obnubilée par la tablette, Zachary, attira son attention sur quelque chose. C’était un petit animal au pelage roux : un écureuil. Il descendait de l’orme qui l’avait rendu si heureuse quelques instants plus tôt. Elle se désintéressa de la tablette. Aucune magie de ce monde ne pouvait garder la jeune femme attirée car la beauté du monde était plus qu’extraordinaire. Zachary avait un don avec les animaux et il attira l’animal habillement. Aurelia se mit à rire lorsque les moustaches de l’animal virent la chatouiller.

« Il est tellement mignon ! » s’écrira Aurelia. « Tu as vraiment une main magique avec les animaux. Cela doit être plutôt pratique dans ta profession. »

Aurelia était un peu jalouse parce qu’elle aurait aimé avoir un travail et servir à quelque chose. Même si devenir une bonne épouse n’était pas mal, elle aurait voulu avoir la possibilité d’exercer une profession comme son frère ou sa sœur. Mais elle n’avait pas eu voix au chapitre à ce sujet. Il avait fallu qu’une personne épouse son frère et c’était elle. Pourquoi pas sa sœur ainée ? Elle ne le savait pas. Elle se demandait quel genre de métier elle aurait pu faire. Quelque chose en rapport avec les plantes si c’était possible. Elle pouvait toujours rêver. Peut-être qu’une fois qu’elle aurait épousé son frère, il la laisserait travailler… Enfin rien n’était moins sûr. Elle ne voulait pas y penser trop longtemps donc elle préféra penser à autre chose. Elle avait trouvé où elle voulait aller en premier après avoir fait un petit tour dans le parc.

« J’ai décidé où je voulais aller en premier : la statue de la liberté ! »

Pourquoi ? Parce que la liberté c’était tout ce à quoi Aurelia aspirait. Elle aurait voulu pouvoir avoir le choix et la liberté d’avoir la vie qu’elle voudrait. Cependant, la vie n’était pas aussi simple…



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Zachary Heel
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ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty10.03.15 12:34


 

Une Journée à NY City



 
Zachary en apprenait tous les jours un peu plus sur Aurélia. C'était une jeune femme timide, qui vivait sous le carcans de sa famille. Il n'était pas père et peut-être que c'était pplus facile de parler lui qui n'était pas dans leur situation, pourtant, il était intimement convaincu que s'il devait un jour être confronté à un problème comme celui auquel devait faire face les parents d'Aurélia avec ses multiples personnalités, il réagirait différemment parce qu'il était convaincu qu'ils étaient dans l'erreur et le dénie. Aurélia était une jeune femme pleine de vie, curieuse d'apprendre et de découvrir. Elle manquait d'assurance oui, parce qu'on ne l'avait jamais aidé à prendre confiance en elle, pourtant elle était là, tapis au fond d'elle, cette force qui lui donnait envie d'aller de l'avant, de voyager, et de découvrir le monde. Elle avait en elle cet esprit d'aventure, sans quoi elle n'aurait jamais mis les pieds dans le No Man's land ou ici encore à New York. Cette envie sans cesse grandissante était probablement liée au fait que ses parents la cloitrait chez eux tel un secret honteux qu'il fallait à tout prix dissimuler. S'il lui avait donné l'opportunité de voir du pays ou du monde, de mener une vie sociale active peut-être que cet envie de s'échapper et de fuir n'aurait pas été aussi forte. Il ne pensait pas que la famille de la jeune sorcière était composé de personnes mauvaises mais ils ne savaient pas s'occuper d'Aurélia comme ils le devraient. Au lieu de l'aider à faire face à son handicap, et à se sentir à l'aise parmi la société, au lieu de l'aider à prendre confiance en elle, et de s'épanouir, ils ne faisaient que l'étouffer. Ils la cachaient, limitaient ses sorties et traçaient son avenir sans qu'elle ait le moindre avis à donner sur la question. Ils régentaient sa vie entière sans lui donner voix au chapitre

Bien que Zachary en avait toujours eut conscience, il réalisait encore plus à quel point il avait eut la chance d'avoir été élevé par Victor et Martha Heel. Des gens exceptionnelles qui lui avaient certes passés beaucoup de bêtises, mais qui lui avaient tant appris. Et surtout qui n'avaient jamais été avare d'amour envers lui, et ce bien qu'il n'était pourtant pas leur fils biologique comme se plaisait si souvent à lui faire remarquer Ben.
Qui était son père ? Cette question revenait en ce moment. Avec les problèmes que traversait Livie, mais également les siens avec Ben, et la situation chaotique dans laquelle était plongé actuellement le Nouveau-Monde, il avait quelques peut mis cette question de coté. Mais à vrai dire, même s'il désirait savoir, il commençait de plus en plus par douter. Découvrirait-il jamais son identité ? Etait-il toujours en vie ? Quel genre d'homme était-il ? Quel genre de vie aurait-il eut s'il avait grandit à ses côtés ? Il était déjà rassuré et surtout heureux de savoir que son père n'était pas un mage fondateur, car pour ce qu'il en savait d'elle, sa mère était loin de partager leurs idéaux, en conséquence de quoi, elle n'aurait jamais pu être attiré par un homme issu de ce parti. Lorsqu'il regardait la famille d'Aurélia si conformiste et étriqué ou encore les Hopkins avec ce mariage qui avait faillit se faire entre un grand-père et sa petite-fille, à observer leur manière de vivre toujours refermé sur eux-mêmes dans leur petite bulle sans s'ouvrir au monde extérieur, il se disait qu'ils rataient beaucoup de choses et qu'il était bien heureux de ne pas avoir été élevé dans cet étroitesse d'esprit. En y songeant, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il n'aurait jamais pu rêver de plus belle enfance que celle qu'il avait vécu auprès des Heel. D'ailleurs c'est parce qu'Aurélia lui avait parlé de sa passion pour la botanique que Zachay n'avait put s'empêcher de sourire en ayant une pensée pour celui qui serait toujours son père : Victor Heel

- Moi aussi je me suis toujours bien débrouillé en botanique ainsi qu'en soins aux créatures magiques, mais j'ai un peu triché, j'ai grandit dans les forêts du Montana et mon père m'entrainait toujours avec lui pour de longues balades, en éveillant ma curiosité sur les plantes qu'on y croisaient et les créatures que l'on y rencontraient. Je pense qu'il aurait adoré avoir une fille comme toi, lui sourit-il alors que le petit écureuil reniflait son odeur. Une fille qui aurait partagé les mêmes passions que lui. Ce que tu dis, le fait que tu trouves qu'il y ait de la beauté dans chaque arbre, chaque fleur ou arbuste, il disait exactement la même chose, et ce même pour les plus vénéneuses d'entre elles....

Enfin toutes les plantes vénéneuses à une exception prêt, celle qui avait bien faillit emporter son plus jeune fils en l'empoisonnant.. c'était arrivée ce fameux été, cette année ou Livie n'était pas revenue en vacances. L'esprit ailleurs, il avait fait preuve de négligence en voulant libérer un jeune hippogriffe qui était emprisonné dans un piège redoutable posé par un chasseur. Il n'avait pas vu qu'à proximité d'eux se trouvait une liane serpent qui s'était insidieusement enroulé autour de son pied. Après avoir libéré la créature magique, il ne réalisa que tardivement que son pied était prit dans un enchevêtrement de liane. S'il avait été malin, s'il avait un temps soit peu réfléchis, il aurait comprit ce qui lui arrivait, mais il n'y avait pas prêté attention et avait voulu arracher les lianes de ses mains pour s'en libérer. Grave erreur. Il le savait pourtant, il savait qu'il ne fallait absolument pas faire cela, pourtant, comme un citadin fraichement débarqué de la ville il avait cet erreur idiote. En conséquence de quoi, il s'était laissé mordre par cette maudite plante. Bien que douloureux, le poison n'avait pas immédiatement agit. Il avait bien ressentit une sensation de brulure dans la paume de sa main au niveau de la morsure mais les premiers symptômes ne se firent ressentir qu'un peu plus tard : fièvre, nausée, vision trouble.... S'il avait pu se rendre chez ses parents, ce fut à dos de sombral, grâce à Balham. C'était son père qui l'avait sauvé alors que la fièvre l'avait terrassé pendant 3 longues journées..

- C'est donc toi qui t'occupe de votre jardin, je serais curieux de voir à quoi il ressemble, j'espère que tu me le feras visiter un jour.

Zachary avait rigolé lorsqu'elle lui avait confié que les Quintaped n'allaient certainement pas lui manquer et il était prêt à parier qu'il en allait probablement de même des Acromentules. Néanmoins son sourire s'effaça lorsqu'elle grommela ne plus pouvoir mettre les pieds à Boston. Ce n'était peut-être pas plus mal, songea-t-il pour lui-même, et ce, même s'il s'agissait du refuge d'Aurélia, il y avait beaucoup trop de créatures dangereuses par là-bas, même si de toute évidence ces dernières ne s'étaient encore jamais approchées des abords de la frontière qui séparait le Boston abandonné du monde sorcier....
Préférant ne pas s'étendre sur le sujet, tout comme Aurélia, il s'intéressa à ce qu'elle lui expliquait concernant son ignorance sur les moldus et leur vie en générale

- Tu n'as pas prit l'option étude des moldus ? Je pense que cela aurait pu t'intéresser surtout si j'en juge par ton intérêt pour la tablette, la taquina-t-il. D'ailleurs tu apprends vite et tu te débrouilles très bien. Tu vois que tu n'es pas uniquement douée pour la botanique, la complimenta-t-il.

Il savait très bien que la technologie moldu même allié à la magie, ne fonctionnait absolument pas à Boston, il n'était donc pas surprit de découvrir que c'était la première fois de sa vie que Aurélia y était confronté. Ça l'avait d'ailleurs beaucoup surprit lorsqu'il était arrivé à Boston pour la première fois. Même s'il en avait bien conscience s'y retrouver plonger était en quelque sorte un choc culturel, il était donc bien placé pour savoir ce que Aurélia pouvait éprouver en ce moment. Si pour lui cela avait comme remonter le temps pour Aurélia cela devait être l'équivalent d'un bond dans le futur.

- Et encore, ce n'est que le début, je vais te faire découvrir plein choses. Si nous sommes dotés de certaines compétences, les moldus ont su pallier à la magie en développant leurs connaissance et en poussant le développement technologique toujours plus loin. Leur connaissance, allié à notre magie, imagine tout ce que l'on peut réaliser ensemble. J'aime l'idéologie du Nouveau-Monde, parce qu'au lieu de nous diviser et de craindre nos différences, on cherche à nous réunir. Avoir peur de l'autre sous prétexte qu'il est différent ne peut rien engendrer de bon, après tout, nous sommes tous des êtres humains non ? On peut tellement s'apporter les uns les autres mais au lieu d'oeuvrer en ce sens beaucoup cherche à nous diviser et à faire de nos différences des armes pour nous dresser les uns contre les autres au lieu de nous unir

Et c'était d'autant plus vrai actuellement, depuis que Victor Yaxley avait lâché cette bombe à la Conférence pour la Paix. Bon sang, qu'est-ce que cela avait pu lui apporter de faire tout ça !?! Il avait entrainé le Nouveau-Monde dans sa petite vendetta personnel, parce que ce n'était rien d'autre qu'un règlement de compte face à son jumeau. Il avait souillé leu idéologie ! Certes, il condamnait lui aussi les agissements de Priscus Yaxley et de Romulus Rookwood. Ce qu'ils avaient fait pour échapper à l'extradition était impardonnable, mais ce n'était pas à Saevus de payer pour leurs erreurs. Il n'était en rien responsable de leurs agissements. Tout ce qu'on pouvait lui reprocher c'était d'avoir oeuvré au mieux non pas pour son intérêt personnel, mais pour l'idéologie du Nouveau-Monde qu'il incarnait. Malheureusement les gens confondait tout. Ils l'accusaient des crimes de son aïeul et oubliaient tout ce qu'il avait fait pour eux. Les rues de New-Phoenix n'étaient plus sur, et certaines familles de sorciers, ne se sentant plus en sécurité étaient parti pour gagner les territoires des mages fondateurs. Comment les amis et les voisins d'hier pouvaient-ils devenir les ennemis d'aujourd'hui, alors qu'ils avaient toujours connu votre véritable nature, et qu'ils prétendaient vouloir vivre dans un pays où sorciers et moldus vivraient en harmonie ? Tous les sorciers n'étaient pas maléfiques comme tous les moldus n'étaient pas des saints. Heureusement tous les moldus ne réagissait pas de manière aussi extrêmes mais les Inquisiteurs ne faisaient rien pour arranger les choses. Eux, il les détestaient vraiment. Il ignorait s'ils étaient mêlés ou non à la mort de ses parents, mais il les assimilait à des terroristes, à des hommes et des femmes qui désiraient simplement provoquer un véritable génocide sorciers. Ils étaient dangereux et Victor Yaxley venait simplement de leur donner encore plus de pouvoir et d'influence....

Penser à tout cela et à la tourmente dans laquelle était actuellement plongé Saevus et Hères lui minait le morale, heureusement la nature environnante avait cette magie qui lui était propre de chasser le bourdon et de vous faire oublier tous vos soucis, et Central Park, ce microcosme naturel en plein cœur de New-York n'y faisait pas exception. En traversant le parc, ils avaient pu croiser des écureuils dont un en particulier avait ravi le cœur d'Aurélia, des lapins, un clabbert, des marmottes et même un raton laveur. Il y avait énormément de volatiles également et c'est ainsi qu'ils purent apercevoir des hiboux messagers bien sur, mais également deux dirico, un groupe de hérons argentés, des jobarbilles mais surtout, ils avaient vu voler un magnifique vivet doré. Aurélia lui avait dit qu'il avait une main magique avec les animaux et bien que le compliment l'avait flatté, il n'en n'était pas certain.

- Merci. Mais tu sais je n'ai pas beaucoup de mérite, j'ai grandit dans la foret et puis les animaux que l'on peut trouver ici ne sont pas farouches, ils ont l'habitude des gens. Je suis persuadé qu'il serait venu tout seul vers toi, par contre, ria-t-il les dragons c'est une toute autre histoire. Ce sont des créatures très fières qui ne s'apprivoisent absolument pas. Pour moi ce sont les plus belles créatures que j'ai jamais contemplé. Ils sont féroces, impressionnants et effrayants aussi mais ils sont splendides, et surtout très protecteurs avec leur progénitures. Il s'interrompit et sourit avant de reprendre. Mais si je commence à en parler, je ne m'arrête plus alors dis-moi plutôt, as-tu choisis ce que tu avais envie de visiter ?

La réponse ne se fit guère attendre et dans un enthousiasme que rien ne saurait atteindre, Aurélia lui demanda de l'emmener voir la statue de la liberté. Main dans la main, ils transplanèrent aussitôt jusqu'à l'île de Liberty Island, situé au sud de Manhattan. Mais quelle ne furent pas leur surprise de constater que des manifestants qui désiraient la démission de Saevus Yaxley, y avaient élus domicile au pieds de la statue pour protester contre le Leader de leur parti. Mais ils n'étaient pas uniquement là pour protester contre lui, mais contre les sorciers en général pour les plus extrémistes d'entre eux. Pour des raisons de sécurité évidente l'accès à la statue était interdite au public, et bien évidemment elle était également protégée par un sortilège qui empêchait tous sorciers de transplaner à l'intérieur afin d'éviter des fraudes pour ceux qui ne voudraient pas payer. Un peu déçu mais jetant un regard inquiet sur les manifestants Zach décida de ne pas s'attarder davantage et ils transplanèrent à nouveau pour atterrirent cette fois en plein Times square. La foule hétéroclite et pressée qui ne prêtait même pas attention à eux, traversait la « Crossroads of the world ». Cette vague humaine était tout simplement impressionnante surtout pour deux sorciers qui n'avaient pas pour habitude de se retrouver noyer au coeur d'une foule aussi dense. Le quartier regorgeait de nombreux théâtres, mais ce qui était le plus impressionnant aux yeux de Zach c'était tous ces néons publicitaires ou écrans géants si caractéristiques du quartier, qui en avaient fait un des symboles de New York. Tout ici, y était complétement démesurées !

Tel des enfants qui découvraient le monde, Zach et Aurélia flânèrent dans le quartier et, comme de vrais touristes, ils s'amusèrent à prendre des photos d'eux avec sa tablette et Aurélia prit très vite le pli de ce nouveau gadget. D'ailleurs, il avait envoyé une des photos de lui où il faisait le singe à Livie avec un petit message qui lui disait qu'il se trouvait actuellement à NY, qu'il lui raconterait tout ce soir en allant la chercher au travail et qu'elle lui manquait.
Les rues regorgeaient de nombreuses boutiques magiques et moldus aussi improbables les unes que les autres. Ils entrèrent ainsi dans un immense magasin consacré au M&M's qui s'étendait sur 3 étages pour le plus grand bonheur de Zach et son estomac. Ils posèrent devant des statues rigolotes des M&M's en prenant des poses farfelues, s'extasièrent devant la quantité inimaginable de produits dérivés moldus comme des montres, des tasses, des t-shirts, des peluches ou magique comme les tableaux avec les personnages des M&M's qui prenaient vie et s'adressaient à vous

En remontant le Midtown ils croisèrent un homme qui était simplement habillé d'un caleçon et d'un chapeau de cow-boy. En se renseignant, ils apprirent que ce « Naked Cow Boy » était une des attraction du quartier. On pouvait tout à fait poser avec lui en échange d'un ou deux dollars qu'il fallait glisser dans ses santiag. Vu que ni lui, ni Aurélia n'avait été discret et que leur étonnement tout comme leur amusant se lisait sur leur visage, le cow-boy les invita à poser avec lui mais Zach refusa étant donné qu'ils n'avaient pas d'argent sur eux. L'homme qui les trouvait sympathique embarqua Aurélia pour une petite séance photo. Une fois fait ils le quittèrent en le remerciant encore.

En remontant l'avenue, ils ne comptèrent pas le nombres de boutiques de souvenirs dans lesquels on vendait les fameux T shirts « I Love NY », des reproductions miniatures de la statues de la liberté qui rouspétaient lorsqu'on la prenait dans ses mains. D'autres statues plus coquines, faisaient carrément disparaître leurs toges. Il y avait des cartes postales, et une quantité affolante d'accessoires magiques ou moldus plus ou moins inutiles.
A Broadway, Zach les entraina dans un magasin de jouet absolument démentiel puisqu'à l'intérieur même se trouvait une grande roue mais aussi un tyrannosaure géant et des répliques des grands bâtiments de la ville tels que l'Empire State Building, le Chrysler Building, ou encore la Statue de la Liberté en Lego. Une statue qu'ils n'avaient malheureusement pas pu visiter à cause des manifestants....

En quittant le magasin de jouet, ils tombèrent sur une échoppe de balai. La voilà la solution pour observer la statue de plus prêt.

- Tu as le vertige ? Lui demanda-t-il avec amusement

Bien qu'il n'avait pas d'argent sur lui, cette fois Zach entendait bien ne pas faucher le moindre balai. Ils allaient partir à la recherche d'une banque tenu par des Gobelins où il pourrait retirer ce qu'il lui fallait pour acheter un de ces magnifiques balais, si toutefois Aurélia était partante, et puis comme ça, il aurait de quoi rapporter également un petit souvenirs à Livie

- Mais avant ça il va nous falloir trouver une banque de Gobelins

 
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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty23.03.15 19:12


Nouvelle Escapade



   

Aurelia ne s’était jamais demandé ce qu’aurait été la vie si elle avait été dans une autre famille. Pour la simple raison que malgré tous les défauts que sa famille pouvait avoir, il y avait du bon en chacun d’entre eux. Selon elle, les choses auraient peut-être été différentes si sa famille était un peu moins à cheval sur les idéaux des Mages Fondateurs. Sa mère bien qu’insupportablement coincé dans le siècle dernier,  tentait de prendre soin de sa famille de la seule manière dont on lui avait montré. Elle ne connaissait rien d’autre et n’avait jamais trouvé à redire de cette chose. Son père était de la même veine. Quant à son frère et sa sœur, Aurelia ne les aurait échangés pour rien au monde. Elle les aimait de tout son cœur. Ils avaient toujours été là pour elle dans les bons moments comme dans les pires. Sa vie aurait peut-être été différente avec une autre famille, dans un autre monde où elle n’avait pas d’handicap. Mais elle avait tout ça et elle devait vivre avec. La sorcière trouvait confort dans la pensée que malgré tout ce qu’elle était sa famille l’avait gardé et avait essayé de l’aider d’une certaine manière. Bien sûr, le résultat n’était pas particulièrement probant mais c’était mieux que rien.

Mais même malgré ce constat, la vie lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Elle n’était pas totalement libre de ces choix et de sa vie. Ses parents, les Mages fondateurs et le simple fait d’être une sorcière (médiocre) c’était un poing trop lourd sur les fragiles épaules de la jeune femme. Aurelia était fatigué de se battre pour survivre et avancer. Malgré sa soif de connaissance, son besoin de découvrir le monde au-delà des frontières qu’on lui avait montré et sa volonté de croire en le meilleur de chacun, la jeune femme se laissait doucement aller à une sombre et lente mort mentale ; Elle était dépressive, elle le savait. Perceval était le premier à s’en être rendu compte et à avoir utilisé cette faille énorme pour l’atteindre plus qu’une personne ne l’avait jamais fait ; certes Juliet était aussi attirante que la voix dangereuse de Perceval mais elle n’avait pas encore attend l’âme même de la jeune femme. Aurelia n’avait jamais soufflé mots de ce que Perceval lui avait fait. Elle était bien trop contente de profité de la seule bonté qu’il lui avait accordé pour essayer de se souvenir de ce qui avait pu se passer. Elle avait enfermé les souvenirs aux fonds de son esprit et aucune de ses personnalités multiples ne souhaitait avoir à se rappeler ça non plus. CHASSE À L'OEUF

Au milieu de tout ça elle avait pu faire la connaissance de Zachary ! Son nouvel ami ne le savait pas mais il était arrivé dans sa vie à un moment où les choix devenaient de plus en plus présents et où elle avait bien du mal à essayer d’oublier qu’il faudrait qu’elle se décide très bientôt. Aurelia savait que ses espoirs avaient survécus en partie parce que la personnalité lumineuse de son ami lui avait permis de croire encore un peu. L’espoir est à la fois un bienfait et une plaie ouverte qui jamais ne tarie. Il peut être à double tranchant. Tant qu’il y a espoir, on continue à vivre même si la vie peut-être un cauchemar et que ces obstacles vous détruisent petit à petit. On aurait pu penser que sa vie de réclusion l’aurait épargné mais c’est dans les recoins sombres que la folie et l’horreur se développe. S’il y avait un moyen pour se débarrasser du désespoir, Aurelia aurait donné tous ce qu’elle avait pour récupérer ce moyen. Elle avait bien essayé de soulager sa peine par la douleur mais cela la rendait plus fragile aux apparitions de Cecily et elle redoutait chaque instant où son double maléfique prenait possession de son corps. Parfois la jeune femme se demandait comment les choses tourneraient si Cecily se découvrait une simple moldu.

Mais c’était des pensées sombres et dangereuses à garder en tête quand on est en bonne compagnie. Elle ne voulait pas se laisser avoir par ses ruminations qui menaçaient de détruire le bonheur qu’elle ressentait en cet instant : libre ! Elle préférait se concentrer sur les paroles de Zachary qui lui parlait de son père et de la relation qu’il avait avec lui. C’était apparemment son père qui lui avait donné le goût pour la botanique et les soins aux créatures magiques. Il semblait qu’il est eu une très bonne relation avec sa famille. Aurelia ne l’interrogeait jamais trop sur ces choses-là ; non pas que ça ne l’intéressait pas mais elle ne voulait pas ressortir le mordant de la jalousie et de l’envie. Elle aimait les siens mais parfois elle aurait voulu qu’ils soient différente rien qu’un instant. Que tout soit différent ! Mais c’était un espoir vain. On ne change pas des siècles d’éducations strictes dans la pure tradition des sorciers au sang purs, en quelques heures de discussions. Si sa famille savait qu’elle passait trop de temps avec un garçon qui venait d’un territoire qui n’était pas du tout en accord avec les idéaux des mages fondateurs, elle risquait gros. Mais elle s’attendrit en entendant sa description et essaya d’imaginer un instant un jeune Zachary en train de traverser les forêts du Montana en compagnie de son père.

« Tu sembles être réellement proche de ta famille » Ne put s’empêcher la jeune femme de commenter.

Elle n’était pas non plus totalement étrangère aux attentions chaleureuses  de sa famille ; Elle savait que sa mère essayait vraiment de l’aimer mais qu’elle restait coincée par tout le formalisme et ce qu’elle avait appris plus jeune pour être une véritable mère aimante. Elle restait parfois à al regarder en train de s’occuper du jardin familial. Aurelia sentait son regard sur son dos et elle prenait ça pour des marques d’attention. Sa mère ne la serrait jamais dans ses bras ou ne l’embrassait pas mais elle était là après les crises. Elle amenait la glace et la regardait manger sans mots ; Elle pleurait parfois aussi pour sa fille et son handicap. C’était ses attentions qui parlaient d’amour plutôt que les gestes qu’elle aurait pu faire. Pour ce qui était de son père, Aurelia n’était sûr de rien. Mais elle était logée à la même enseigne que le reste de sa famille donc ça ne lui avait jamais semblé si étrange que ça. Ulrich n’avait jamais eu de bonnes relations avec le patriarche, à tel point qu’il avait fini par quitter le logis familial, alors même qu’elle était trop jeune pour s’en souvenir correctement et Faith le détestait pour une raison qui lui était encore à ce jour inconnu.

« J’aime jardiner. Ça me distrait et comme personne ne s’intéresse à ça chez moi, et que c’est une activité digne d’une future mariée, il n’y avait personne pour me le reprocher. » Répondit Aurelia à Zachary avant de se rendre compte qu’elle venait de parler de son futur état qui approchait à grand pas.  « Enfin, je ne sais pas si tu pourras le visiter… Je ne suis pas sensé recevoir d’homme à la maison. » Ajouta vite la jeune femme pour que Zachary ne se concentre pas sur la partie future mariées de son histoire.

Heureusement son ignorance de tout ce qui était moldu lui permit de détourner vite la conversation sur un sujet moins sensible. Aurelia ne voulait pas se rappeler que son mariage arriverait bien vite. Elle aurait bientôt 22 ans et il faudrait qu’elle fasse véritablement fasse à son avenir. Il était plus intéressant de ce laissé fasciner par la magie des moldus. Elle trouvait ça terriblement nouveau et intriguant. C’était étrange de penser que ces personnes étaient tout comme eux mais que leur magie était si différente même si d’après ce qu’elle avait fi par comprendre, il n’appelait pas ça de la magie. Cependant à ses yeux, c’était aussi beau que la magie. Zachary la taquina en lui demande si elle n’avait pas pris option études des moldus. Aurelia ignorait même qu’il existait une telle option. Elle n’en avait jamais entendu jusqu’à présent et doutait que les mages Fondateurs autorisent une telle matière à être enseigné dans l’école de magie où se rendait leur enfant. Elle doutait qu’ils auraient voulu que leurs enfants puissent mieux comprendre et être fasciné par la magie des moldus. Cela allait en contradictions avec tout ce qu’on lui avait appris jusque-là.

« Je ne suis jamais allé à l’école » Avoua Aurelia « Ma mère m’a enseigné tout ce que je connais. J’ai fait mes classes à la maison. Mon handicap ne m’aurait pas permis d’effectuer une scolarité normale, de toute manière. Je n’ose imaginer ce qu’aurait fait Cecily si elle avait pris ma place durant un cours. Ou bien Shin Ho ? Il n’est même pas sorcier ! Cela aurait été terriblement honteux pour ma famille. Il valait mieux pour moi apprendre à la maison, où l’on pouvait gérer un problème pareil. »

Cependant, Zachary avait raison, elle avait beaucoup d’aisance, enfin plus qu’elle ne le croyait avec cette fameuse « tablette ». C’était peut-être l’attrait nouveau que l’objet lui faisait ressentir qu’elle pouvait comprendre comment cela fonctionnait. C’était comme de faire face à une autre civilisation. Chez elle, à Boston, le monde des moldus, n’était plus qu’un souvenir qu’on pouvait apercevoir en visions de cauchemars dans le no man’s land. Là-bas, des créatures de toutes sortes y avaient établis leurs chez eux. Il n’était plus question pour les moldus de remettre les pieds sur le territoire des Mages Fondateurs. Aurelia se disait que c’était peut-être après cet épisode monstrueux, que les autres moldus avaient dû fuir ailleurs. Elle doutait qu’ils aient envie de rester sur un territoire inhospitalier. Il y avait vraiment des choses dangereuses pour les non-sorciers et ils valaient mieux pour eux se trouver sur une terre plus hospitalière. Zachary savait que toutes ces choses nouvelles avaient de l’importance pour elle. Il était plus que prêt à lui faire découvrir tout ça. Il partit ensuite sur une tirade su les idéaux des Partisans du Nouveau Monde et de leur volonté d’allier la magie des moldus à celle des sorciers parce qu’ensemble ils étaient plus fort que divisé. Aurelia pouvait presque sentir le poids de son allégeance à ses idées et la passion est toujours belle à admirer chez les gens.

La jeune sorcière ne savait pas trop quoi en penser. Enfant, on lui avait appris à voir les moldus comme inférieur aux sorciers. Il avait une hiérarchie dans l’esprit des Sorciers de Sang pur. Les sorciers avant tout et ceux dont le sang était le plus peur, méritait de régner sur les autres. C’était une chose difficile à adhérer à quand on est une femme qi ne souhaite que le bien pour chacun. La jeune femme, était d’une bonne nature et ne se voyait pas faire du mal à quelqu’un sous prétexte qu’il était différent d’elle. C’est la peur et l’aveuglement qui fait naitre les guerres. Et des combats née la peine et le désespoir. Pour rien au monde, elle ne souhaitait ça pour quiconque pas même l’être qu’elle détestait le plus au monde. Mais elle n’était pas non plus certaine d’être comme Zachary à suivre les paroles d’un autre leader que celui qui était le sien. Elle n’ajouta rien et se laissa porter par ses mots. C’était un bel idéal que celui des Partisans du Nouveau Monde. Mais était-il véritablement réalisable ? Elle savait que certains moldus craignaient réellement les sorciers et n’étaient pas prêt à voir un monde où ils partageraient tout. En chaque magie, il y avait du bon mais aussi du mauvais. Les moldus comme les sorciers n’étaient pas exempt de défaut et il n’y avait pas besoin d’être quelqu’un qui parcourt souvent le pays pour le savoir.

« Tu es très fier de faire partie des Partisans du Nouveau Monde. » Constata Aurelia après le discours de son ami sur le sujet.

Puis il y avait eu l’épisode du petit rongeur qui avait plongé la jeune femme dans un ravissement sans pareil. Elle n’avait pas besoin de grand-chose pour l’émerveiller. Tout, ceci, était nouveau pour elle et un véritable enchantement. C’était si bon, de partir loin et de laisser un instant les sombres pensées et l’avenir flou de sa vie. Elle l’avait complimenté sur son véritable donc avec les animaux et il avait répondu modestement comme toujours. Il l’était bien trop. Elle vivait entourée de sorciers en permanences et tout le monde n’était pas aussi doué avec les animaux. Oh ! Elle avait vu des sorciers très puissants en sortilèges ou métamorphoses. Sa sœur, par exemple était une très bonne enchanteuse. Elle avait un travail important où sa très bonne maitrise de la magie était un plus. Autrefois, Aurelia avait rêvé d’être pareil puis les années lui avait montré qu’on ne pouvait pas être comme les autres et qu’il fallait qu’elle accepte qu’elle fût différente. Sa sœur, lui avait toujours dit de trouver sa propre force et que les choses seraient bien plus simple pour elle de cette manière. Faith avait raison comme bien souvent.

« Tu es trop modeste Zach ! Ton don est incroyable. Je veux bien croire qu’un dragon soit plus difficile à amadouer qu’un écureuil mais tu ne devrais pas être aussi modéré avec ton talent. » Dit Aurelia en riant.

Elle avait fini par la suite par lui avouer où elle voulait aller : la statue de la liberté. C’était une figure allégorique pour tout ce à quoi elle aspirait. Elle voulait être libre de faire ces propres choix et de faire ce qu’elle voulait. Si elle était libre, elle aurait évité cette épée de Damoclès que représentait son mariage à son frère. Libre, elle aurait pu se spécialiser et trouver un travail qui lui aurait plu. De préférence quelque chose en rapport avec la botanique. Elle pourrait aussi voyager et voir le monde de ses propres yeux et pas à travers les mots des autres. La jeune sorcière pourrait ainsi se faire une véritable idée de ce qu’elle manquait. Peut-être aussi que cela lui éviterait d’avoir des pensées suicidaires et d‘envisager de mettre fin à ses jours. Mais Aurelia n’était pas libre. Elle devrait donc se contenter de ce voir une allégorie de la liberté et d’imaginer qu’elle-même l’était. Même si ce n’était qu’un mensonge et une impression.

Zachary et elle, transplanèrent jusqu'à l'île de Liberty Island mais il y avait beaucoup de monde là-bas. C’était des gens en colère qui semblaient vouloir quelque chose et n’être pas content. Aurelia ne suivait pas trop les affaires du monde. Quels intérêts pour elle ? Elle allait devenir une femme au foyer sans emploi. Mais elle pouvait sentir que la tension était palpable. Ce n’était pas le meilleur moment pour visiter la statue. Dommage ! Ca semblait une belle chose à voir une fois. Peut-être qu’un jour elle pourrait revenir… Ils transplanèrent alors à nouveau vers un entre endroit véritablement bondé et pleins de lumières et d’images qui changeait de partout. Aurelia avait l’impression qu’ils allaient se retrouver noyés par la foule. Elle n’avait jamais vu autant de personnes à un seul endroit. Personne ne semblait se préoccuper d’eux mais la jeune femme ne pouvait poser ses yeux sans voir à chaque fois de nouvelles choses toutes plus incroyables les unes que les autres. New York était décidément plein de surprise. Elle n’aurait jamais imaginé voir ça. Boston était si différent. C’était autre chose de se retrouver au milieu de cette marée humaine et de voir à la fois autant de sorciers que de moldus marché vers leur destination.

Zachary et Aurelia ne perdirent pas de temps et commencèrent vraiment à s’amuser. Il lui montra une autre fonction de la « tablette » qui permettait de prendre des photos qui ne bougeait pas mais des photos quand même. Aurelia adora cette nouvelle fonction et ils firent tout un tas de photos. Elle se demandait comment elle pourrait faire pour en garder une sans que ses parents ne tombent dessus… eux ou quiconque dans la maison. Ils allèrent dans un tas d’endroits tous si différentes et dont les souvenirs resterait gravé à jamais dans la mémoire de la jeune femme. Elle avait aimé prendre des pauses ridicules pour les photos, mangé ces sucreries au chocolat, et voir ce drôle d’homme simplement habillé d'un caleçon et d'un chapeau de cow-boy. Les moldus avaient tant de choses bizarres, colorés, folles et attrayantes. Aurelia ne se lassait pas de voir toutes ses choses. C’était comme d’entrer dans un nouveau monde. Elle ne comprenait pas que sa famille puisse trouver ces choses-là dangereuses alors qu’à elle, elles semblaient juste d’inoffensives attractions. Zachary tenait parole et lui faisait vraiment voir la ville comme jamais elle n’aurait pu l’imaginer. C’était un véritable cadeau ! Surtout après avoir été enfermé à la maison avec quelqu’un pour la surveillé à chaque pas qu’elle faisait en dehors de sa chambre. Dire qu’il avait même fait appel au croque mitaine pour la surveiller. Ces parents étaient trop fébriles depuis que la date du mariage approchait aussi rapidement que celle de son anniversaire.

« Zach tout est fabuleux ! Je n’imaginais pas qu’une ville tenu à moitié par les sorciers et les moldus puissent être aussi fascinante. » S’écria la jeune femme alors qu’ils sortaient d’un magasin de jouet.

Ils s’arrêtèrent ensuite devant la vitrine d’une échoppe de balais. Aurelia regarda avec des yeux ronds la boutique. C’était si étrange de passer d’une boutique où ne se trouvait que des objets moldus et tomber, à quelques pas plus loin, sur une boutique qui vendait des articles magiques. Il y avait là tous les modèles possibles de balais. Bien sûr, en tête de la vitrine, ce trouvait la dernière vedette en date des balais : Le Varápidos 2030. Le tout premier avait été utilisé par  l'équipe de Quidditch du Brésil lors de la Coupe du Monde de Quidditch de 2014. C’était un balai de course absolument fantastique. C’était aussi pour la première fois une construction américano-brésilienne. Une première ! Aurelia avait vu le fameux match de la finale de 2014, par le biais d’une boule de vision, qui avait mise en confrontation l’équipe du Japon et du Brésil. C’était un match impressionnant à voir. Elle aimait bien ce sport même si la version américaine, le Quodpot, était bien plus intéressante. Son équipe préféré était les Météores Hurlants, l’équipe du New Hampshire  car il avait l’excellente et talentueuse suiveuse : Kaitlyn Moore. Elle suivait leur saison avec intérêt. Kaitlyn avait autrefois partie de l’équipe nationale des Etat-Unis pour le Sautebuisson. Zachary lui demanda si elle avait le vestige et elle se tourna vers lui avec un visage faussement offensé.

« Je suis pratiquement née sur un balais ! Je n’ai pas le vertige. »  Répondit-elle à sa question. « Tu penses à les utiliser pour quoi ? » Mais la jeune femme réfléchie et comprit vite. « Avec ça on pourrait aller plus proche de la statue de la liberté. Mais est-ce que ça sera autorisé ? Les gens qui étaient là-bas avaient l’air véritablement énervé, cependant je n’ai pas bien compris pourquoi. »

Aurelia savait que par ce fait elle avouait qu’elle n’était pas très au fait de l’actualité du pays. C’était déjà difficile à vivre au quotidien d’être une bête de foire mais en plus de ça, elle avait souvent l’impression de montrer à son ami qu’elle était une véritable inculte. Cependant, pour pouvoir prendre ses balais, ils allaient avoir besoin d’un peu d’argent. Aurelia avait quelques pièces mais elle ignorait si cet argent était utilisé dans cette partie des Etats-Unis. C’était une question à laquelle, elle n’avait jamais dû réfléchir auparavant. La sorcière était loin d’être pauvre. Elle avait un compte à son nom dans la banque de la ville de Boston où reposait une belle fortune. Comme elle sortait peu de chez elle et vivait encore au domicile de ses parents, elle avait rarement besoin de dépenser son argent. Il reposait dans sa chambre forte en attendant le déluge. Car une fois qu’elle quittera la maison ce serait pour aller vivre avec son frère et il était fort à parier que là aussi elle ait peu d’utilité à dépenser son argent. Aurelia n’était pas le genre princesse qui aime jeter l’argent par les fenêtres. Elle se suffisait de ce qu’elle avait.

« Mais Zach comment je vais faire ? Je n’ai que les quelques pièces sur moi et je doute que ça soit suffisent » s’exclama Aurelia en sortant de sa sacoche les quelques pièces qu’elle avait avec elle. « Est-ce que les Partisans du Nouveau Monde ont la même monnaie que les Mages Fondateurs ? De plus je ne pourrais rien retirer dans une banque puisque mon compte se trouve à Boston… Je ne peux pas te demander de dépenser ça pour moi. »

Elle ne pouvait décemment pas demander à son ami de dépenser ses sous pour elle. Le monde en devenant plus grand devenait aussi plus compliqué.



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Zachary Heel
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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty05.04.15 19:56


 

Une Journée à NY City



 

Zach s'était contenté d'adresser un petit sourire contrit à Aurélia sans pour autant répondre à son  affirmation. Elle avait raison, c'est vrai qu'il avait toujours été très proche de sa famille, mais aujourd'hui, ce n'était plus vraiment le cas. Depuis que ses parents avaient périt dans cet incendie, tout semblait être parti en fumée à l'image de cette maison dans laquelle il avait grandit. Pourtant, à bien y réfléchir, il n'y avait qu'avec Ben qu'il était en conflit ouvert, il n'avait aucun problème relationnel avec Tamara et sa famille alors pourquoi ne se sentait-il plus à sa place parmi eux ? Finalement, le problème venait peut-être de lui seul, lui qui n'arrivait pas à assumer cette vérité qui le dérangeait et qui lui donnait une autre vision de ses liens familiaux... ou peut-être avait-il tout simplement besoin de temps pour l'accepter, après tout Tamara et Ben avaient eut 23 ans pour s'y faire, lui 3 mois à peine.

Laissant là ses réflexions internes, il s'était concentré sur les paroles d'Aurélia et fut surprit de découvrir que la jeune femme estimait que le jardinage était une activité digne d'une future mariée. C'était une réflexion qui lui avait tiré un sourire amusé, visiblement, la jeune femme pensait déjà au mariage. Il s'apprêtait à la taquiner à ce sujet mais en fut toutefois empêché par le débit de la jeune sorcière qui continuait à lui faire des révélations sur son mode de vie qui le surprirent de plus en plus. C'est ainsi qu'il découvrit quelque chose qui lui paraissait inconcevable à l'heure actuelle, à savoir qu'elle n'était absolument pas autorisée à recevoir des hommes dans la demeure familiale. Il en resta un instant sans voix. Pourquoi ? Quel mal y avait-il à cela ?
Il savait que les mages fondateurs avaient une vision du monde et des convenances assez passéistes, mais là, c'était encore pire que tout ce qu'il avait imaginé. Visiblement certaines familles, comme celle d'Aurélia étaient restés bloquées à une autre époque. Ne désirant pas froisser son amie, il garda ses réflexions pour lui,... néanmoins face à ces révélations, un doute l'assaillit. Si sa famille ne voyait pas d'un bon oeil que leur fille reçoive un homme dans la maison qu'elle partageait avec sa famille, qui de ce fait, pouvait parfaitement garder un oeil sur elle, il les imaginaient très mal donner leur consentement à ce que leur fille se balade dans une ville appartenant à un parti qui n'était pas le leur en compagnie d'un homme qu'ils ne connaissaient absolument pas et qui, pire que tout, avait mis la vie de leur fille en danger dans le No Man's land.
Une foule de questions étaient entrain d'envahir son esprit, mais aucune n'avait finalement franchit ses lèvres. Non pas que ça ne l'intéressait pas, bien au contraire, mais il aurait tout le temps d'y revenir par la suite, un peu plus tard. Pour l'heure, il n'avait aucune envie de gâcher ce moment. Aurélia semblait si heureuse, elle s'émerveillait de toutes ces découvertes que le monde moldu lui offrait et il n'avait absolument pas le coeur à gâcher ce moment avec des questions qui les confronteraient à une réalité que l'un comme l'autre avaient plutot envie de fuir actuellement. Bonne élève, contrairement à son oncle qui semblait craindre de se voir jeter un quelconque maléfice s'il s'approchait de trop prêt de la technologie moldu, Aurélia avait soif de découverte, et d'apprendre.

Mettant de côté les sujets un peu trop sérieux, ils avaient donc continué leur conversation sans s'attarder sur ces détails qui étaient surement loin d'en être, préférant de loin se concentrer sur des choses plus futiles. Pourtant, là encore, Zachary réussit une fois de plus à fourcher, en faisant référence aux études. Il n'était pas sans ignorer, pour y avoir lui-même été confronté, et parce qu'elle lui en avait parlé lors de leur première rencontre, que Aurélia souffrait de personnalités multiples. Il y avait Cécily, le double maléfique d'Aurélia, Shin Ho l'érudit, Dagmar, la petite fille craintive, et Elizabeth une jeune femme un peu fleur bleu. En temps normal, Aurélia était elle-même, mais par moment, ses personnalités prenaient le dessus, et elle restait la spectatrice impuissante de leurs actes qu'ils réalisaient avec son corps. Tout en elle changeait selon que l'une ou l'autre de ses personnalités prenaient le dessus, tant dans sa manière de se tenir, que dans sa façon de s'exprimer. Aurélia était douce, timide, mais aussi chaleureuse et souriante. Elle manquait d'assurance mais ça ne l'empêchait pas de prendre des décisions lorsque la situation l'imposait, et puis elle s'inquiétait facilement pour les autres. Cécily quand à elle était froide, agressive et directe. Elle se tenait toujours droite et vous détaillait de la tête aux piedx sans s'en cacher. Dagmar qui n'était qu'une enfant, n'arrivait pas à maitriser ce corps adulte beaucoup trop grand pour elle, en conséquence de quoi, elle se trainait avec difficulté et les gestes d'Aurélia devenaient alors maladroit. La fillette était facilement impressionnable et s'effrayait très vite mais à son âge et vu la situation dans laquelle ils s'étaient retrouvés lorsqu'il avait fait sa connaissance, personne ne pouvait le lui reprocher, d'autant plus que malgré la situation, elle avait su faire preuve de beaucoup de courage et de maturité en cédant sa place à Aurélia, tout ça pour Salem envers qui elle s'était prise d'affection. Lorsqu'elle était apparut pour la première fois dans ce tunnel, Zachary, qui était dans l'ignorance total du mal dont souffrait Aurélia, l'avait un peu brusqué mais il s'en était excusé par la suite. Le plus impressionnant pour lui était sans nul doute lorsque Shin Ho se manifestait. Et pour cause, lorsqu'il se manifestait Aurélia perdait sa voix féminine pour adopter celle d'un homme...., et de l'entendre parler de la sorte à travers le corps d'Aurélia était on ne peut plus... perturbant.
Il était évident que dans ces conditions, suivre une scolarité normale pour Aurélia était exclu. Incapable de maitriser son corps et les actes de ses entités, il était plus prudent pour elle de rester à la maison. Elle n'avait pas du avoir beaucoup d'amis dans ces conditions, et ce constat lui fit de la peine pour elle. Essayer de mener une vie normale l'aurait surement beaucoup plus aidé que de rester enfermée chez elle, mais d'un autre coté, à cet âge, les enfants sont si cruels. Ils n'auraient surement pas comprit le mal dont souffrait Aurélia qui aurait peut-être encore plus souffert de sa condition en se retrouvant discriminé et exclu de leur jeu...
Quel idiot ! Pourquoi ne réfléchissait-il jamais avant de parler ?! Zachary lâcha alors un soupir d'envie en lui souriant.

- Je t'envie. Qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour rester étudier à la maison comme toi. A chaque fois que je partais pour étudier pendant une nouvelle année, j'avais le mal du pays. Pourtant lorsque j'étais enfant je ne rêvais que d'une chose, partir étudier à Salem comme mon frère et ma soeur, uniquement parce que je voulais être avec eux, alors que pourtant, lorsqu'ils étaient à la maison, je ne passais pas mes journées avec eux. La première année a été terrible. Il y avait un mélange d'excitation et d'appréhension. J'attendais ce moment avec tant d'impatience.... mais au final, c'était loin d'être ce à quoi je m'attendais. Il fallait se plier à des règles strictes, ne pas sortir à partir d'une certaine heure, et surtout ne pas parler pendant les cours et rester tranquille ! Une véritable torture, se plaignit-il. Moi qui avait l'habitude de passer mes journées dehors me retrouver coincé entre quatre murs c'était assez pénible. Et puis je n'ai pas échappé aux comparaisons que les professeurs faisaient de moi avec mon frère. Ben a toujours été très intelligent et studieux, alors que moi....  je ne suis pas un cancre mais disons que j'avais tendance à vite bâcler mes devoirs, surtout quand il s'agissait de matière qui ne m'intéressaient pas et dans lesquels je ne fournissais pas vraiment d'effort, pour être tranquille et m'amuser, sans oublier que j'étais bavard, toujours agité et un peu dissipé. C'est bien simple je n'étais pas tranquille cinq minutes, je ne tenais jamais en place, se moqua-t-il. Ça m'a joué de vilains tours évidement, je crois que mon frère n'a jamais eut de retenu, du coup j'ai compensé pour nous deux. Finalement, j'ai quitté Salem à la fin de ma 4ème année pour étudier à l'Institut Phoenix dès ma 5ème année, ma mère pensait que le programme y serait peut-être plus adapté pour moi, et elle avait raison. Fini les comparaisons avec le reste de la famille et mes retenues ont diminué de moitié, plaisanta-t-il.

Zachary gardait de bons souvenirs malgré tout de ses années d'études où il s'était fait de nombreux amis, et fait les 400 coups avec ces derniers. Il n'oubliait pas non plus les match de Quodpot et certains professeurs, que ce soit dans le bon sens ou pas. Mais il n'avait pas mentit, quitter le Montana était à chaque fois un véritable crève coeur, que ce fut pour aller à Salem ou à l'Institut Phoenix. C'était en commençant sa scolarité dans cette dernière qu'il avait fini par délaisser sa baguette et à s'intéresser un peu plus aux idéaux du Nouveau-Monde. Il fut d'ailleurs surpris par la remarque d'Aurélia, il n'avait pas du tout réalisé qu'il s'était laissé enflammé par son discours sur les partisans du Nouveau-Monde, mais il la croyait sur parole.

- Désolé, lorsque je me passionne pour un sujet je peux me montrer intarissable, ria-t-il en se moquant de lui-même tout en passant sa main dans les cheveux dans un signe d'embarras. C'est pas tant que je sois fier d'appartenir aux Partisans c'est juste que je veux croire aux valeurs qu'ils véhiculent. Je suis un idéaliste et pour moi, le monde idéal serait celui dans lequel les différences ne feraient plus peur aux uns et aux autres, malheureusement, je crois que ce n'est pas pour tout de suite.

Avec les récents événements, c'était même très loin d'être gagné. Mais Zachary ne désirait pas particulièrement parlé politique en cette journée, après tout, ils n'étaient pas là pour ça. Et c'est l'arrivée d'un petit écureuil qui changea tout naturellement leur conversation. Grâce à Zach, qui l'attira à l'aide de quelques cacahuètes, l'animal vint grignoter dans la main d'Aurélia. Cette dernière s'était alors extasiée sur ce qu'elle appelait son don avec les animaux, le jeune sorcier s'en était alors défendu lui expliquant que les animaux qui vivaient ici avaient l'habitude d'être approché par les humains qui s'y baladaient. Mais Aurélia n'avait pas voulu en démordre, elle avait rit et avait fini par  protester en lui reprochant gentiment d'être beaucoup trop modeste. Zachary n'en n'avait pas l'impression, mais il décida de ne pas la contredire, et se contenta de lui sourire.

Les choses sérieuses avaient alors commencé juste après cet épisode. Après avoir transplané en direction de la statue de liberté, les deux jeunes gens durent finalement renoncer à leur projet de la visiter à cause de la présence de manifestants qui scandaient des slogans haineux à l'encontre des Yaxley. Jugeant le lieu un peu trop dangereux, et préférant ne pas les exciter plus qu'ils ne l'étaient déjà, Aurélia et lui transplanèrent à un autre endroit qu'il espérait beaucoup moins agité mais tout aussi prisé les visiteurs New-yorkais et qui était à ne surtout pas rater : Time Square.
Si son amie fut quelques peu déçue de ne pas avoir pu visiter la dame de fer, ses regrets s'envolèrent si tôt qu'ils se trouvèrent dans ce quartier absolument surréaliste. Il y avait tant de choses à voir, à vivre et à découvrir qu'ils en oublièrent presque aussitôt leur petite déception de la journée. Tous deux s'amusèrent énormément oubliant leur soucis le temps d'une journée pour laisser place à inconscience du moment en prenant des photos sur lesquels ils bataillaient pour savoir qui aurait la pause la plus ridicule, ou en se goinfrant de chocolat aux frais des deux types à qui ils avaient empruntés les vestes et dont les portefeuilles se trouvaient à l'intérieur de ces dernières. Ils avaient beaucoup rit, et s'étaient émerveillés autant l'un que l'autre par tout ce que la vie new-yorkaise leur avait fait découvrir.

Leur pérégrination les firent s'arrêter devant une boutique de balai, qui firent arrondit les grands yeux d'envie d'Aurélia, telle une enfant devant un cadeau de Noël qu'elle espérait trouver au pied de son sapin. L'objet de sa convoitise ? Un Varápidos 2030.
A la vue de ce balai très prisé par les joueurs de quidditch, une idée lui traversa alors l'esprit. Il venait de trouver une solution pour s'approcher d'un peu plus prêt de la statue de la Liberté, celle-là même qu'Aurélia aurait tant voulu visiter au préalable. Il aurait été dommage de passer à coté d'un tel monument, à cause d'un groupe de manifestant en colère, alors qu'ils étaient ici et qu'ils n'étaient pas certain d'y revenir un jour, ou tout du moins ensemble. Avant de partager le fond de ses pensées, histoire de lui éviter une déception si cela n'était pas envisageable, il s'assura qu'elle n'avait pas le vertige. Mais la réponse qu'elle lui formula non sans humour eut tôt fait de dissimuler toutes ses inquiétudes et amusèrent même Zachary dont le sourire s'était élargit jusqu'aux oreilles. Il n'eut alors même pas besoin de lui préciser le fond de sa pensée que la jeune femme comprit immédiatement ses intentions auquel il opina. Toute à son envie, Aurélia émit malgré tout, quelques doutes légitimes quand à cette nouvelle idée, craignant d'énerver davantage les manifestants, ce qui n'était pas tout à fait faux. Mais ce qui l'interpella le plus était de constater qu'elle semblait complétement ignorer la raison de leur revendication, pourtant ce séisme politique avait fait le tour du territoire...

- Tu as raison, s'ils nous aperçoivent ça ne fera que les exciter davantage, ils prendraient même notre attitude pour de la provocation, c'est pour ça qu'on utilisera un sort de dissimulation, répondit-il avec espièglerie avant de prendre un ton un peu plus sérieux. Quand à savoir la raison pour laquelle ils manifestent, je te promets de tout expliquer quand on sera devant la statue, pour l'heure ne perdons pas temps, on a une statue à visiter, lui sourit-il.

Mais la jeune femme n'était toujours pas très convaincu et objecta quand à cet achat qu'il comptait effectuer. Tout d'abord elle n'avait pas d'argent, ensuite elle ne pouvait pas en retirer car sa banque se trouvait à Boston. De plus, elle ignorait totalement si elle pouvait utiliser la monnaie sorcier qu'ils avaient l'habitude d'utiliser sur le territoire des Mages Fondateurs, sur les territoires du nouveau-Monde, sans oublier qu'elle refusait catégoriquement que Zach dépense une telle somme pour elle. Il la regarda alors avec une lueur pétillant d'amusement dans le brun de son regard avant de lui répondre

- Tu as terminé miss objection ? La taquina-t-il gentiment. On peut utiliser les deux monnaies dans les territoires du Nouveau-Monde ne t'inquiète pas. Et puis, franchement un Varápidos 2030 à ce prix-là ça ne se refuse pas. Tu n'auras qu'à me rembourser quand on se reverra, on va dire qu'en attendant je te fais un prêt, est-ce que cela te paraît plus convenable ? Lui demanda-t-il avec le sourire avant de lui tendre sa tablette. Alors chère partenaire, toi qui est devenue une experte à présent, dis-moi où trouver la banque Gobelins la plus proche.

Il voulait laisser l'occasion à Aurélia de se familiariser un peu avec la tablette, dont elle appréciait toutes les fonctionnalité. La jeune femme ne se fit d'ailleurs pas prier et sans qu'il ait besoin de l'aider, elle trouva sans peine l'objet de leur recherche. Il la laissa les diriger vers cette dernière à l'aide de la carte virtuelle qui était apparu sous leurs yeux. Zachary repéra la banque de très loin, bien avant Aurélia qui avait le nez collé sur l'écran de la tablette.  
La banque Gringotts avait cet avantage de ressembler à toutes les autres banques de gobelins. C'était un immense bâtiment en marbre blanc qui se trouvait à l'angle de la 22ème. Ensemble ils gravirent les quelques marches de marbre blanc qui conduisaient à de gigantesques portes d'un bronze étincelant. Un gobelin de garde se tenait là avec fier allure dans son uniforme écarlate. Il les détailla du regard pendant un instant avant de les laisser passer. Une fois à l'intérieur, ils se retrouvèrent dans le hall d'entrée qu'ils traversèrent avant de se trouver devant un interminable comptoir derrière lequel travaillait pas moins d'une centaine de gobelins, assis sur de hauts tabourets. Certains écrivaient dans des registres, d'autres pesaient des pièces de monnaie sur des balances de cuivre, certains examinaient des pierres précieuses à la loupe,... ils donnaient l'impression de ne jamais s'arrêter.

- Les gobelins changent de l'argent moldus contre de l'argent sorcier et vice et versa. Lui expliqua-t-il en chuchotant

Comme un enfant prit en faute, il sentit le regard inquisiteur d'un des Gobelins se poser sur eux. Prenant cela comme une invitation à venir vers lui afin qu'il traite leur demande, Zachary se dirigea vers lui. Le teint sombre, les doigts longs et fins, le crâne chauve mais possédant une barbe aussi pointue que son nez et ses oreilles, les yeux bridés au regard sévères, ce gobelins ne lui parut pas particulièrement sympathique, mais réflexion faite, pas plus que ses autres congénères.

Après avoir fait sa demande et retiré de quoi s'acheter deux balais, grâce à un sort de dissimulation qui les rendait invisible aux yeux des moldus, ils s'envolèrent en faisant la course en direction la statue de la liberté. C'était si agréable de sentir le vent s'engouffrer dans leur cheveux et leur vêtements tout en sentant le vent fouetter leur visage. Quel sentiment de liberté que celui de voler haut dans le ciel à toute vitesse. Zachary cria à Aurélia de regarder en contrebas. La grande Pomme comme l'appelait les moldus s'étendait sous eux. Lorsque la statue se rapprocha, Zach fondit sur elle et tourbillonna comme une toupie, s'amusant ainsi à imiter le célèbre Peter Weston, en moins bien cela allait sans dire. Ses acrobaties et bêtises une fois terminée, ils lévitèrent à hauteur du visage de la statue de la liberté, qu'ils avaient soigneusement observé en détails des pieds à la couronne avant de se poser.  Les pieds ballant, Zachary observa la statue..

- Tu savais qu'elle avait été conçu par un moldu ? Un français si j'ai bonne mémoire, en signe d'amitié entre nos deux pays. D'ailleurs, elle regarde dans leur direction. Je me demande ce qu'elle pense du bouclier magique qui empêche désormais tout contact entre nos deux pays.... soupira-t-il en songeant à la bêtise humaine avant de se tourner vers Aurélia. Je suis désolé pour ça, depuis la conférence pour la paix c'est un peu chaotique ici, mais par rapport à e qui se passe à New Phoenix c'est plutôt calme. Tu me demandais pourquoi ils manifestent, fit-il en jetant un regard en contrebas, et bien c'est simple, pendant cette fameuse conférence, des révélations ont été faites. Des révélations qui ont changé beaucoup de choses...

Zachary lui parla alors en détails de la catastrophe qui avait sévit en Californie il y a de cela plus de 30 ans, ainsi que de l'intervention héroïque de Yaxley et Rookwood qui avaient bravé les interdits pour venir en aide au peuple moldu. Révélant ainsi au monde entier, par leurs agissements l'existence des sorciers. Il lui expliqua comment ils avaient été érigé au rang de héros national avant que Victor Yaxley ne dévoile toute la supercherie.

- Tout ce qu'il a révélé est vrai, hélas. C'est un coup dur pour les partisans du Nouveau-Monde parce que nos idéaux de paix reposent en réalité sur des mensonges et des crimes abominables. Voilà actuellement le monde dans lequel je vis. Pourtant je crois toujours en notre idéal. Je ne suis pas totalement naïf, je sais bien que derrière chaque homme politique se cachent des secrets honteux et je sais qu'ils ne sont pas tous très recommandables, mais les gens qui vivent sur les territoires du Nouveau-Monde rêvaient d'un idéal de paix. Un lieu où Sorciers et moldus pourraient vivre ensemble sans se craindre mutuellement, mais avec ces révélations qui ont pour seul but de nuire à son jumeau, Victor Yaxley a mis cette paix déjà fragile en danger. Il n'a pas seulement mis en difficulté le leader du Nouveau-Monde, mais également des anonymes dont le seul crime étaient de croire qu'on pouvait tous vivre ensemble et apprendre les uns des autres. Il en résulte quoi à présent ? On est bord de la guerre civile. Qu'est-ce que tu en penses toi ? Je suis un idiot de croire que moldus et Sorciers peuvent vivre ensemble ? Je crois, sourit-il pauvrement, que quoi qu'il arrive, c'est un rêve auquel je ne pourrais jamais renoncer

Les Mages Fondateurs et les Inquisiteurs se faisaient déjà suffisamment la guerre, il ne fallait pas que le seul idéal de paix disparaisse en fumée ! Mais il comptait sur Saevus et Hères pour remédier à tout cela, ils ne pouvaient pas échouer. C'était une otion que Zachary ne pouvait même pas imaginer.

- Aurélia, ta famille ignore que tu es ici avec moi n'est-ce pas ?

Après tout ce qu'elle lui avait raconté, ce n'était pas très difficile à le déduire.

- Vu la situation actuelle c'est peut-être préférable, ils s'inquiéteraient encore plus pour toi lui fit-il remarquer dans un pauvre sourire. La prochaine fois que je me rendrais à Boston et que j'irais voir Ernie, j'aimerais bien que tu me présentes à ta famille. Nous sommes amis non ? Et puis toi tu as déjà rencontré mon oncle, plaisanta-t-il. La prochaine fois que tu viendras, je te présenterais Livie, je suis persuadé que tu l'apprécieras beaucoup. Quand à moi, j'ai envie que tes parents sachent qu'ils peuvent me faire confiance et que tu ne risques rien quand on est ensemble, enfin presque.... tiqua-t-il en songeant à No Man's land. Qu'est-ce que tu en dis ? Tu penses que c'est envisageable ?



 
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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

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Nouvelle Escapade



   

Zachary enviait le fait de rester à la maison alors même qu’elle l’enviait d’avoir pu se rendre à l’école. Comme cela devait être intéressant de pouvoir suivre des cours avec des professeurs différents et de découvrir des aspects de la magie autre que celui de savoir lancer le parfait sort pour faire la cuisine ou passer un coup de chiffon magique. La magie dans une école devait être bien plus extraordinaire et offrir plus de possibilités dans l’avenir que l’enseignement qu’elle avait reçu à la maison. Elle n’avait pas à se plaindre mais cela ne faisait pas d’elle une excellente sorcière quand même. Elle savait ce débrouiller mais leurs expériences dans le No man’s land avait bien révélé que Cecily était bien meilleure sorcière qu’elle ne le serait jamais. Parfois Aurelia se demandait comment elle avait fait. De toute évidence elle avait pratiqué la magie quand elle était dans son corps et s’en sortait bien mieux qu’elle-même. Cela ne l’empêchait pas d’essayer de se mettre dans la peau du petit Zachary qui se rendait pour la première fois dans une école de magie. Elle aurait été complètement fébrile à l’idée d’aller à Salem pour ses études. Malheureusement son handicap ne lui permettait pas de faire cela. Elle avait dû se contenter du récit des expériences de son frère ainé et de sa sœur ainée.

Parfois lorsqu’elle était seule dans sa chambre, elle essayait de les voir se rendre dans leurs cours, parler aux portraits magiques, faire des potions ou jouer aux Quidditch (bien que sa sœur n’est jamais véritablement aimé jouer à ce sport). Au lieu de ça, ses journées étaient remplies de cours de maintien, de politesse, de magie pour devenir ma sorcière bien aimée. C’était loin d’être un portrait idyllique de jeunesse. A l’inverse, la jeunesse de Zachary lui semblait être tellement plus vive et lumineuse et bien qu’elle apprit par là même que ça n’avait pas toujours été simple. Cela elle pouvait l’envisager parce qu’elle savait que la vie n’était toujours pas rose. La jeune femme comprenait aussi que les relations avec un frère plus âgé puissent être difficiles. Bien qu’elle doute que Zachary allait épouser son frère une fois son vingt-deuxième anniversaire passé. Il y avait peu de chance… En tout cas elle trouvait que son ami avait eu beaucoup de chance d’aller à l’école de magie mais en plus d’en voir deux pour le prix d’une ! C’était une véritable chance et elle aurait tellement voulu pouvoir y arriver même si elle était loin d’être une excellente sorcière. Elle était au mieux assez moyenne ce qui lui aurait valu aussi de nombreuses comparaison par rapport à ses aînés qui étaient de très bons sorciers.

« Je ne suis pas certaine que tu aurais aimés rester à la maison pour apprendre les sorts pour faire la cuisine ou faire le ménage (bien que tu es chez toi tout le personnel nécessaire pour faire ce travail). Mais qui sais… je ne sais pas si tu t’intéresses à ce genre magie. » Plaisanta Aurelia. Puis elle reprit un ton un peu plus sérieux pour lui poser les questions qui la taraudaient depuis qu’il avait entamé le sujet. « Tu as donc un frère et une sœur ? Vivent-ils avec toi ? Vous aviez de bonnes relations ? »

C’était amusant de ce dire que Zachary était à bien des égards une autre vision du miroir de sa propre vie. Il était lui aussi sorcier, avait un goût pour l’aventure et le même nombre de frère et sœur. Bien sûr, ils étaient aussi bien différents par de nombreux autres points. Ce dernier n’était pas affublé d’un handicap très difficile à assumer, il n’allait pas épouser sa sœur et il faisait partie des Partisans du Nouveau Monde alors qu’elle-même était des Mages Fondateurs. Cecily ne cessait de lui rappeler cette grande différence lorsqu’elle le pouvait. Mais Aurelia ne voulait pas  perdre son ami pour une question aussi flou. Elle avait toujours grandis chez les Mages Fondateurs et ne les détesterait jamais pour ça. C’était sa famille et ses valeurs. Bien sûr, il y avait des choses qu’elle ne comprenait pas et ne comprendrait jamais certaine de leurs pratiques. Elle s’en rendait compte quand Zachary lui parlait des Partisans du Nouveau Monde pour lesquelles il avait une certaine fierté mais surtout un véritable engagement pour les valeurs qu’ils défendaient. Même Aurelia pouvait admettre que cela semblait idéal mais elle ne pouvait vraiment pas se prononcer sur le sujet. En vérité, elle n’avait jamais vu de moldu de sa vie et ignorait tout de leur mode de vie. Est-ce réellement tel qu’on pouvait le voir ici à New York qui était une ville qui s’était allié aux Partisans du Nouveau Monde ?

Mais ils n’étaient pas rester longtemps sur le sujet ce qui arrangea bien la jeune sorcière qui était aussi néophyte qu’un nourrisson sur la question de la politique. Elle trouvait cela bien compliqué et n’était pas certaine d’avoir toute les armes en mains pour pouvoir réellement ce faire de véritable opinion. Heureusement pour elle, la ville offrait de nombreuses choses à voir et Zachary s’était fait un devoir de lui montrer un maximum de choses. Même si tout l’émerveillait et l’émerveillait, Aurelia n’oubliait pas cependant que sa venue dans la ville était comptée. Elle n’avait pas osé le dire à Zachary mais elle était certaine que son croque mitaine personnel n’allait pas tarder à la retrouver. Cette femme était capable de retrouver une épine dans une botte de foin. Ses parents avaient décidément trouvé la seule personne capable de la trouver peu importe où elle allait et peu importe QUI elle était. Cependant, même si cette pensée n’était pas loin, elle décidait de ne pas trop y accorder d’importance pour profiter au mieux de ce moment avec son ami. Qui sait, ce qu’il allait arriver quand Tabatha Sanders la retrouverait et la ramènerait à la maison. Ses parents n’allaient pas lui pardonner aussi facilement une nouvelle escapade.

Leurs pérégrinations les menèrent devant une boutique de balais où elle se serait cru à Noël en voyant tous ces petites bijoux. Si Aurelia n’était pas une très bonne sorcière en magie cela ne voulait pas dire qu’elle était aussi mauvaise en tout ce qui avait un trait avec la vie des sorciers. La jeune femme avait un don pour voler sur son balais et elle adorait la liberté que cela procurait de sentir le vent sur son visage et de faire des loopings avec. C’était aussi une des raisons pour laquelle Aurelia enviait el fiat que ses ainées aient pu aller à l’école de Salem. Les maisons de l’école avaient le droit de participer tous les ans un tournois de Quodpot organisé par l’administration de l’école elle-même. Aurelia aurait adoré pouvoir faire partie d’une équipe et voir si son talent pour voler pouvait se développer. Malheureusement, elle avait dû se contenter des quelques parties dans le jardin familiale sous l’œil critique de sa mère qui ne comprenait pas pourquoi elle ne préférait pas un passe-temps plus féminin. Comme si le sport était genré. Parfois sa mère semblait véritablement coincée dans le siècle dernier. Kaitlyn Moore son idole était une femme et une sorcière de sang pur qui pourtant pratiquait ce sport de manière professionnel.

En tout cas Aurelia devait admettre que l’idée de Zachary était véritablement tentante. Elle ne pouvait qu’apprécier la prévenance de son ami à vouloir lui permettre de pouvoir entrevoir d’une certaine manière la Statue de la Liberté malgré les conditions pas forcément idéales pour. Même si les circonstances de leurs rencontres n’avaient pas été des plus idéales, la jeune femme était bien contente de l’avoir rencontré. C’était vraiment quelqu’un de foncièrement gentil et elle se sentait à l’aise avec lui. La sorcière n’avait pas l’impression d’être un monstre de foire en sa compagnie, contrairement à ce qu’elle avait pu imaginer. Même si elle avait eu peur  qu’il connaisse son handicap et qu’il regrette de l’avoir rencontré, elle était maintenant de voir qu’il était assez ouvert d’esprit pour l’accepter tel qu’elle était. C’était une force d’avoir un ami sur qui compter. A part Zachary seules deux autres personnes avaient pu rentrer dans son véritable cercle d’ami. Il y avait Ilaria et bien sûr la très mystérieuse Juliet. Pour en revenir au plan de Zachary, elle devait avouer qu’elle était très tenté mais deux problème se présentaient à elle : la question de l’argent et celle des militants énervés qui étaient la raison première pour laquelle il n’avait pu voir le monument.

Mais son ami ne se lassa pas démonter par ses arguments. Pour la question de militants, il argumenta qu’il suffirait d’utiliser un sort de dissimulation pour passer inaperçu et ainsi profiter de la visite tranquillement. Il lui promit d’ailleurs de lui expliquer la raison pour laquelle les militants se trouvaient là car elle ne comprenait pas bien la raison de cet énervement. C’était encore une manière pour elle de montrer à quel point elle vivait de manière insulaire chez elle et qu’elle était bien ignorante du monde autour d’elle. Quant à l’argument sur l’argent qu’elle trouvait plutôt contraignant et difficilement contournable aussi simplement que par le bais de la magie. Mais Zachary semblait trouver ses arguments bien amusant car elle pouvait sentir qu’il la taquinait en lui demandant si elle avait terminé d’émettre des objections. Il lui propose une solution et une explication très claires pour qu’elle puisse cesser de s’en faire.

« Ce n’est pas que je veux émettre des objections. J’ai vraiment très envie de voir la statue de la liberté. Je voulais juste être certaine que rien ne viendrait troubler davantage cette visite. Il est vrai que les prix de ces balais sont très attractifs. » Admit la jeune femme avant de reprendre la parole. « J’ignorais totalement que les  Partisans du Nouveau Monde utilisaient aussi l’argent sorcier. Je pensais que l’argent des moldus était celle utilisé par eux aussi. Lorsque je serais rentré chez moi, je trouverais le moyen de te rendre ton argent.  Je te le promets ! »

Cela serait véritablement génial d’avoir un Varápidos 2030. Mais comment allait-elle finir par cacher ce balai quand elle rentrerait chez elle ? Cela allait être difficile. Elle n’osait imaginait la tête que ferrait sa mère si elle voyait ce balais dans sa chambre. Aurelia risquait fort d’en entendre parler pendant longtemps. Non pas que sa famille lui refuse l’achat d’un tel objet. Ils étaient plus que riche pour pouvoir offrir à leurs enfants tous ce qu’ils pouvaient désirer. Simplement il était plus que probable que la matriarche de la famille Jenkins aurait opposé quelques réserves face à l’achat d’un balai pour la jeune femme. Elle n’en voyait pas l’utilité bien qu’Aurelia avait expliquée maintes et maintes fois que ce n’était qu’un divertissement et même une future mariées doit pouvoir s’amuser au risque de dépérir d’ennuis. De plus, la sorcière doutait que son frère puisse y voir un problème. Après tout, il était plus que conciliant avec elle.  Zachary sourit et lui tendit à nouveau l’instrument de magie moldu pour qu’elle recherche une banque aux alentours.  Même si la jeune femme avait toujours de réserve, elle s’était laissé convaincre par son ami. Lorsqu’elle trouva la banque sur la carte virtuelle après quelques instants, ils se dirigèrent dans la bonne direction.

La banque ressemblait à la seule banque qu’Aurelia avait toujours fréquentée à Boston. C'était un grand bâtiment tout de blanc qui se trouvait dans un angle. Son ami et elles, montèrent les quelques marches jusqu’au grandes portes de bronze. Il y avait là, un gobelin de garde dans son uniforme écarlate qui les détailla du regard pendant un instant. Aurelia avait toujours trouvé que les gobelins étaient de bien étranges créatures. Il y avait une lueur d’intelligence terriblement calculatrice dans le fond de leurs yeux. Elle ne se sentait pas toujours à l’aise en leur présence. Il semblait qu’ils pouvaient lire en vous pour savoir si vous veniez avec des intentions honorables ou non. A l’intérieur, on retrouvait cette agitation constante que les gobelins semblaient dégager quand ils étaient en train d’effectuer leur travail. Ils étaient nombreux et semblait ne jamais avoir moins de travail. Pendant qu’ils marchaient, Zachary, lui expliqua que les gobelins de cette banque changeaient l’argent des moldus contre de l’argent de sorcier et le contraire aussi. Puis quand ils arrivèrent devant un gobelin libre, la jeune femme vit la créature inviter d’une certaine manière Zachary vers lui pour qu’il puisse faire sa demande d’argent. Lorsque cela fut fait, les deux amis se rendirent dans la boutique et furent bientôt les fiers propriétaires de deux superbes balais. Ils invoquèrent leurs sortilèges de dissimulation et s’envolèrent.

La jeune femme éprouva le même plaisir que d’habitude lorsqu’elle sentait l’air frais contre son visage. Elle avait l’impression d’être véritablement libre, loin de tous ses soucis et de sa vie terriblement triste et maussade.  Aurelia se sentait si bien qu’elle manqua d’entendre les paroles de Zachary qui la pressait de regarder en bas et de voir New York d’une autre manière. Le monde semblait si petit vu de là où elle se trouvait. Les gens dans les rues qui marchaient si vite n’étaient plus que de petits points et le décor était bien différent. Enfin, ils approchèrent de la statue et Zachary fit quelques acrobaties qui firent rire la jeune femme. Elle ne savait pas si elle se lancerait dans le même gens de pitreries mais c’était bien de se laissé aller quelques fois. Il se débrouillait plutôt bien mais ni l’un ni l’autre n’était des champions de haut niveau. La statue était intéressante. Mais plus que sa construction, c’était le symbole qu’elle dégagerait qui plaisait tant à la jeune femme. Il lui donnait un espoir de pouvoir elle aussi être libre loin des chaines qui la maintenait dans une vie qui n’était pas facile. Zachary fini par lui expliquer l’origine de cette statue et lui parla de la conférence de paix et de ses conséquences et enfin du pourquoi des manifestations. C’était très politique et la jeune femme voyait bien que le monde était très compliqué bien plus que ce à quoi sa vie à Boston l’avait préparé. Certains noms lui parlaient plus que d’autres mais en vrai la plupart de ces événements étaient si loin de ce qu’elle avait vécu qu’elle avait l’impression d’être une étrangère dans son propre pays.  Elle voyait bien cependant que cela tenait à cœur à son ami et tenta de trouver les mots justes :

« Je ne sais pas si sorcier set moldus peuvent vivre ensemble. De toute évidence, il y a de la méfiance entre les deux et tant qu’il y aura cette force d’animosité et d’ignorance aucun des deux camps ne pourra s’entendre. Chez moi il n’y a que des sorciers et ils ne s’entendent pas tous. J’imagine que dans un endroit où il n’y a que des moldus cela doit être semblable. Comment alors pourraient-ils passer outre ces différences avec des gens différents d’eux ? Mais s’il y a d’autres personnes comme toi qui croit en ce rêve de paix alors il n’y pas de raison pour que vous n’y arriviez pas. Mon frère dis toujours que ce que l’on désire réellement avoir on finit toujours par l’obtenir. Peut-être que les partisans du nouveau monde n’étaient pas très certain de ce qu’ils souhaitaient et que cette différence entre la théorie et la réalité a permis à Victor Yaxley de faire planer le doute et de créer de la peur. » Elle réfléchit un instant avant de continuer à parler. « Pour mobiliser les masses, il suffit toujours d’une grande peur et d’un grand mensonge. La peur c’est en grande partie une imagination. Il faut passer outre la peur. » Les paroles pleines de sagesse de son père.

Elle se tue un instant et réfléchit à autre chose à ajouter mais elle n’était pas assez bien informé en politique pour dire autre chose.

Mais son ami fini par tourner la conversation sur un sujet tellement différent que la jeune femme n’avait pas eu le temps de s’y préparer et cela la prit de court quand il lui demanda si ses parents ignoraient sa venue et le fait qu’elle était avec lui. Aurelia ne voulait pas qu’il croit que c’était parce qu’elle avait honte d’être vu en sa compagnie mais elle n’était pas certaine qu’il puisse complètement comprendre sa situation. Même si son oncle était un Mage Fondateur, il était assez ouvert pour continuer à parler à son neveu qui faisait partie d’une faction qui croyait en une entente possible entre moldus et sorciers. Mais ces parents à elle n’était pas fait du même bois. Ils n’aimaient guère les moldus qu’ils voyaient comme une race inférieure. Son frère et sa sœur n’étaient pas bien différent non plus à ce niveau-là. De plus, un autre souci était que Zachary était un homme guère plus âgé qu’elle. La jeune femme n’avait jamais passé autant de temps avec un homme de son âge qui ne soit pas de la famille où sans accompagnateur. Après tout elle était fiancée. Comment avouer toutes ces choses…

« Ma famille ignore tout de ma venue ici. J’étais sensé rester à la maison pendant que ma mère et ma sœur rendaient visite à un possible prétendant pour ma sœur… » Elle s’interrompit en essayant de trouver un moyen d’expliquer la situation à son ami mais elle ne voyait pas de manière de passer sous silence certaine information. « Quand je t’ai dit que je n’avais pas beaucoup de temps c’est parce que mes parents ont demandé à une personne de veiller à ce que je reste à la maison… J’ai échappé de peu à l’attention de cette personne pour passer par la cheminé mais je sais qu’elle m’y a vu. Il est possible qu’elle soit même déjà arrivée ici. » Elle frissonna en pensant à cette éventualité.

En effet, ce n’était pas tellement que Sanders étaient désagréable (ce qu’elle était sans aucun doute selon la jeune femme) mais c’était surtout qu’en sa présence, peu importait le contrôle qu’elle avait sur elle. Aurelia finissait toujours par relâcher son attention et dans sa tête la porte des esprits s’ouvrait toujours sur la voix en colère de Cecily qui détestait plus que tout Sanders. Même l’amitié d’Aurelia avec Zachary ne pouvait l’énerver autant que la venue de Sanders, le croque mitaine. Zachary reprit la parole et pensa qu’il serait plus simple qu’il encontre sa famille et il pourrait lui aussi lui présenter la personne qui était chère à son cœur.

« Bien sûr que tu es mon ami ! Je pense qu’il ne pourrait pas y avoir de meilleure amitié que celle que nous avons forgée dans le No man’s land. J’aimerai beaucoup rencontré ta Livie. »

Mais le présenter à sa famille ? Cela risquerait d’être difficile. Oui, elle ne pouvait pas taire plus longtemps à Zachary les raisons pour laquelle elle gardait secret leur amitié. Ses parents savaient qu’elle avait rencontré Zachary quand son oncle l’avait ramené chez elle mais ils ignoraient qu’il n’était pas Mage Fondateur et surtout qu’elle était assez proche de lui au point de le voir comme un de ces amis. Cela ne pourrait jamais être accepté par sa famille.

« Je voudrais vraiment pouvoir te présenter à ma famille. Je sais que tu vas penser qu’ils sont mauvais mais tu dois essayer de voir les choses à travers mes yeux. Ma famille n’est pas la meilleure mais ils m’aiment à leur manière. Ils ont vécu des choses différemment et ont des visions de la vie qui sont en opposition avec les tiennes. Je suis certaine que tu peux comprendre cela car ton oncle vit là-bas aussi. Ce n’est pas que mes parents douterait de toi pour être un excellent sorcier… c’est que je ne suis pas sensé fréquenter d’autres hommes… » La jeune femme s’interrompit. Elle avait peur. Ces paroles pourraient mettre fin à de nombreuses choses ou n’avoir aucun impact. Elle ignorait encore ce que cela serait. « Je suis fiancée Zach. Je suis sensé fréquenter uniquement mon futur époux. Même à Boston je n’ai aucun ami qui soit un homme. »

Voilà elle l’avait dit !



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Zachary Heel
Zachary Heel

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ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty07.05.15 23:59


 

Une Journée à NY City



 
Etendu à plat ventre sur le sol terreux, Zachary entrouvrit péniblement les yeux. Sous ses doigts et son visage, il pouvait sentir les grains de sable glisser sous sa peau. Qu'est-ce qui s'était passé encore... ? Comment faisait-il pour avoir cette fâcheuse manie de se retrouver continuellement dans des situations impossibles ? Grimaçant, il se releva et regarda autour de lui en appelant le prénom de son amie, mais Aurélia n'était nulle part, seul gisait là, à coté du sien, son balai...
A genoux, par terre, il regarda autour de lui tout en portant sa main à sa tête très douloureuse. Le souvenir d'une crinière blonde lui revint alors en mémoire.... il se souvenait, cette femme, Ernie le lui avait présenté lors de son arrivée à Boston, c'était une Auror : Sanders !

Il se rappelait de tout à présent et l'insouciance de cette journée lui parut soudainement très loin... mais au final, elle s'était finie telle qu'elle avait commencé, dans la violence.

Suite à un message d'Aurélia via le Snapowl, Zachary s'était rendu à New-York. Là, ils avaient affronté deux moldus qui s'en étaient pris à son amie, avant de filer le plus loin et le pus vite possible pour ne pas avoir davantage d'ennuis. Si la journée avait plutôt mal démarré, la suite fut beaucoup plus sympathique. C'est ensemble qu'ils avaient découvert New-York, arpentant des lieux aussi célèbres que touristiques tels que Central Park, Time Square ou la statue de la liberté.
Ils avaient beaucoup rit et beaucoup parlé aussi, apprenant à se découvrir l'un l'autre en toute amitié.

Zachary se souvenait avoir beaucoup envié Aurélia quand il avait découvert qu'elle n'avait pas étudier à l'école de magie de Salem mais à la maison. Qu'est-ce qu'il n'aurait pas donné pour être à sa place ! Etudier chez lui, dans le Montana avec ses parents. Ne pas avoir à quitter son chez lui, sa famille et ses amis. En avait-il été malheureux pour autant ? Bien sur que non, il gardait des souvenirs merveilleux de ses différentes scolarités dont des match de Quodpot absolument mémorables, mais les débuts avaient malgré tout été quand même difficile. Tout d'abord parce que ses deux meilleurs amis et son « amoureuse » de l'époque étaient partis étudier à l'institut de New Phoenix alors que lui, partait pour Salem comme son père avant lui, son frère et sa soeur. S'il était ravi de suivre leurs traces, il regrettait sincèrement que ses amis n'aient pas suivi le même chemin.
Lors du trajet qui devait le conduire à Salem, il s'était imaginé voyager avec son frère et sa soeur mais si tôt le train parti, ces derniers l'avaient laissé en plan pour aller retrouver leurs amis, fort heureusement, il ne resta pas seul très longtemps et se retrouva à voyager avec d'autres enfants de son âge dont l'un d'eux allait se retrouver dans la même maison que lui : celui des loups.

Il s'en était suivi des années exceptionnelles avec leurs joies et leurs déconvenues.... que ce fut à Salem ou à l'Institut Yaxley qu'il avait fini par rejoindre lors de sa 5ème année
Il n'était pas à plaindre il le savait et toutes ces expériences l'avaient indéniablement enrichis mais s'il avait pu choisir, nul doute qu'il aurait préféré rester dans les jupons de ses parents et ne pas avoir à quitter le Montana...
Néanmoins le programme scolaire d'Aurélia lui parut soudainement beaucoup moins attrayant lorsqu'il fut question de certains enseignements comme la cuisine ou le ménage. Il n'avait pu s'empêcher de froncer du nez dans une grimace assez amusante à cette simple évocation

- Non pas vraiment.... avait-il admit

Le ménage ça n'avait jamais été son truc, non pas qu'il aimait vivre dans la crasse et la saleté, loin de là, mais disons qu'il avait toujours été assez désorganisé et qu'il avait la fâcheuse habitude de toujours tout laisser trainer en vrac dans sa chambre, à l'inverse de Ben qui avait toujours était très organisé et pour qui chaque chose devait être à leur place. Cette fâcheuse manie avait eut le don de rendre sa mère complétement folle, et même s'il s'était grandement amélioré depuis, il sentait que Livie n'allait pas tarder à suivre le même chemin que cette dernière. Par contre en cuisine, il se défendait, après tout, il avait l'habitude. Il était cependant surpris de découvrir la teneur des matières qu'avaient suivie Aurélia, ce n'était pas vraiment ce à quoi il s'attendait. Pour quelle raison n'avait-elle pas suivie le cursus normal ? Son handicap, comme elle l'appelait ne l'empêchait pas de suivre les mêmes cours que lui. A croire qu'ils étaient revenus à une époque très lointaine où les seuls leçons qu'une femme recevaient étaient celles qui feraient d'elle la parfaite femme au foyer. Cela expliquait cependant pourquoi Aurélia n'était pas très à l'aise pour jeter des sorts au contraire de Cecily, mais du coup, où Cécily avait-elle apprit cela ? Et Shin Ho ? D'où lui venait toutes ces connaissances ? Il s'apprêtait à lui poser la question mais Aurélia le devança et s'intéressa à son frère et sa soeur. Elle voulu savoir s'ils vivaient toujours ensemble et s'ils étaient proches.

- Non, ils sont beaucoup plus vieux que moi et on ne vit plus ensemble depuis bien longtemps, répondit-il dans un sourire. Ma soeur est mariée au meilleur ami de notre frère. Elle est amoureuse de lui depuis qu'elle est adolescente ! Ils ont deux enfants. Tu imagines, je suis tonton deux fois : L'ainé s'appelle Samael, il a déjà 4 ans et Juliet a tout juste 1 an. Je les adore. Quand à mon frère, il vit à New Phoenix également, mais on est pas très proche je m'entends mieux avec ma soeur

Ils avaient grandit ensemble, Zach l'avait toujours admiré et avait toujours cherché à attirer son attention, en vain et pour cause... Mais s'il n'avait aucun mal à en parler avec Livie, avec les autres, c'était plus difficile, en fait il n'y arrivait pas. Même Ernie était loin de se douter des relations tendus qu'il y avait entre eux. Il savait qu'ils avaient des rapports conflictuels mais Zach n'était pas réellement entré dans les détails

- Ben est très difficile à vivre j'imagine que ses fonctions pèsent sur ses épaules et tu peux me croire je n'envie pas une seule seconde ses responsabilités, mais c'est lui qui a voulu tout ça, devenir une personne importante. Pourtant avec lui ce n'est jamais suffisant, il lui en faut toujours plus. Au lieu de se réjouir de son poste, il est irascible, toujours à brailler des ordres et à jouer au petit chef, ….et moi je suis médisant, soupira-t-il. J'imagine que notre relation n'est pas pire ni meilleur que celle existant entre deux frères sourit-il sans chercher à être convainquant. Toi aussi tu es très proche de ta soeur, Faith, c'est ça ? Et comment t'entends-tu avec ton frère ?

De toute évidence les relations qu'ils avaient avec leurs familles respectives étaient complétement inversé. Autant il s'entendait à merveille avec ses parents autant la relation d'Aurélia avec ces derniers était un peu plus tendu à ce qu'il avait cru comprendre alors qu'au contraire elle semblait très proche de ses frères et soeurs tandis que lui, s'en éloignait de plus en plus. Quelque chose c'était définitivement brisé en lui pendant la soirée d'anniversaire de Tamara, et même s'il s'obstinait à vouloir les considérer comme des membres de sa famille, il savait que les choses ne seraient désormais plus jamais comme avant...

Une fois sorti de la banque des gobelins ils avaient enfin pu faire leur fameux achats et pas des moindres! Des Varápidos 2030, rien que ça !! C'était la seule idée qu'il avait trouvé pour permettre à Aurélia d'exaucer son souhait de voir la statue de la liberté. Cette dernière était fermée aux visiteurs à cause des tensions actuelles et des craintes d'attentat. Les manifestants qui désiraient obtenir la démission de leur Leader Seavus Yaxley avaient élus domiciles au pied de la grande dame de fer, tout un symbole....
Mais Zach et Aurélia n'étaient pas du genre à s'arrêter pour si peu. Après tout quand on allait se balader dans le No Man's Land malgré les nombreux avertissements de danger, ce n'était pas ça qui allait les empêcher de rendre visite à la statue de la liberté. Après tout, juché sur leur balai, dissimulé à la foule belliqueuse par un sort, que risquaient-ils ? Pas grand chose, ou tout du moins beaucoup moins d'ennuis que ceux qu'ils avaient affronté dans le No Man's Land....

Zach avait du se montrer très persuasif pour convaincre Aurélia de lui laisser acheter les balais, mais elle avait fini par se laisser convaincre et ensemble ils avaient survolé New-York, fait la course, et à ce propos elle n'avait pas mentit, elle était douée sur un balai

- Je suis persuadé que tu aurais fait une super poursuiveuse, l'avait-il gratifié dans un grand sourire

Il pouvait prétendre s'y connaître un minimum puisqu'il s'agissait du poste qu'il avait occupé pendant toutes ces années d'études. Elle était rapide, et volait avec beaucoup d'agilité. Doucement, ils avaient tournoyé autour de l'impressionnante statue avant de se stationner à hauteur de sa couronne pour discuter un peu. Comme il le lui avait promis, il lui avait expliqué les raisons de la colère des manifestants qui se trouvaient en contre-bas, juste en dessous d'eux. Il n'avait rien omit, ni même cherché à enjoliver les choses dans son sens, il était resté parfaitement neutre, du moins l'espérait-il. Dénonçant les actes cruels et barbares dont les fondateurs des partisans du Nouveau-Monde s'étaient rendus coupables, mais défendant également ceux qui croyaient sincèrement en ces idéaux, tels que Saevus ou Hères Yaxley. Aurélia l'avait écouté avec beaucoup d'attention, assimilant toutes les informations qu'il lui avait donné avant d'en faire une synthèse de sa propre expérience.

- Je partage assez l'avis de ton frère, avait-il approuvé, mais c'est beaucoup plus simple de faire de son rêve une réalité lorsqu'il n'engage que soi, mais lorsque cela dépend d'une multitude, c'est beaucoup plus difficile.

Et puis ce qu'elle avait dit, sur le fait que pour mobiliser les masses, il suffisait d’une grande peur et d’un grand mensonge, que la peur était en grande partie une imagination, qu'il fallait passer outre la peur. C'était des paroles pleines de sagesse auquel il ne pouvait qu'adhérer, mais comment faisait-on pour ouvrir les yeux à des gens bornés qui n'écoutaient que leurs propres peur ?

Laissant de coté ces considérations politiques qui les dépassaient, ou du moins lui en tout cas, ils étaient repartis sur un tout autre sujet, un sujet qu'ils avaient déjà abordé à vrai dire puisqu'il s'agissait de la famille de son amie mais dans lequel, cette fois, il s'était inclus.

Il n'avait été guère surprit de découvrir que la famille d'Aurélia ignorait absolument tout de leur nouvelle escapade New-Yorkaise, et à vrai dire, il s'en doutait un peu. Toutefois, ses sourcils se froncèrent d'incompréhension lorsqu'elle lui avoua que quelqu'un avait été chargé de la surveiller, quelqu'un à qui elle avait fait faux bond, une femme de toute évidence. Pourquoi la surveiller ? Aurélia avait passé l'âge d'être surveillé et ce malgré son mal ! Il voulait bien que ses parents s'inquiètent et prennent leur précaution pour la protéger d'elle-même, mais ils s'y prenaient très mal. Il avait l'impression qu'elle vivait dans une prison, une cage doré où ses aller venues et ses fréquentations étaient sévèrement contrôlés et soumis à leur bon vouloir. Pour Zachary, qui ne supportait pas les contraintes, Aurélia évoluait dans un environnement qui n'était pas propice à son épanouissement. Pour le moment il avait gardé ses réflexions pour lui à ce sujet, mais il se connaissait, il savait qu'à un moment ou un autre, il serait obligé de lui en faire part, car comme elle venait de le lui confirmer, ils étaient amis.
Son sourire s'était agrandit en entendant ces quelques mots. C'est vrai que le hasard avait bien fait les choses après tout, le No Man's Land n'était pas exactement le genre d'endroit dans lequel on pouvait s'attendre à faire des rencontres et encore moins nouer des amitiés. Pourtant les épreuves qu'ils y avaient traversés ensemble, n'avait fait que renforcer cette amitié toute nouvelle qui s'était déjà crée très facilement au frontière des deux Boston. Pourtant vu tous les soucis, il en aurait pu être autrement, sans oublier les différentes manifestations de Cecily qui l'avait quelque peu déconcerté au début. Oui, rien n'était gagné d'avance et pourtant ils étaient devenus de véritables amis

Comme si elle avait pu lire dans ses pensées, la jeune femme se mit à défendre avec beaucoup de conviction ses parents, qu'elle aimait visiblement énormément. En fait, il était inutile de savoir lire dans les pensées avec lui, il avait toujours été un très mauvais dissimulateur et il n'était pas sans ignorer qu'on lisait en lui comme dans un livre ouvert. Aurélia prenait leurs agissements despotiques pour de l'amour mais pour Zach ça n'en n'était pas. Il ne disait pas qu'ils la détestaient, bien au contraire, il ne les connaissait pas et ne pouvait donc pas les juger, mais de ce qu'elle lui en avait raconté, et de ce qu'il en savait lorsqu'il comparait sa situation à sa propre expérience, des parents aimant ne se conduisaient pas comme ça. Ils étaient là pour vous encourager, vous soutenir, et vous guider afin de vous aider à choisir la meilleure voie possible, pas pour vous étouffer ou vous faire perdre confiance en vous. Heureusement Aurélia pouvait compter sur le soutient de Faith et Ulrich qui eux, faisaient véritablement preuve d'amour à son égard.

Mais les conditions de vie d'Aurélia n'avait pas finit de le surprendre car il découvrit de sa bouche qu'elle n'était pas autorisée à fréquenter les personnes de sexes masculins. La surprise en fut si grande qu'il en resta durant un instant bouche bée. Etait-ce possible d'avoir ce genre de principe encore aujourd'hui en 2030 ?! Il n'était pas sans ignorer que les mages fondateurs avait une vision de la vie pour le moins passéiste mais là, ça dépassait son entendement. Toutefois, il sentait qu'il n'y avait pas que ça, que ça cachait autre chose,.... levant son regard sur elle, il l'encouragea à poursuivre.
Aurélia lui parut soudainement terriblement craintive comme si ce qu'elle s'apprêtait à lui révéler allait modifier sa manière de la percevoir. Pourquoi ? Que craignait-elle ? Il n'avait pas fuit lorsqu'elle lui avait parlé de ses multiples personnalités, alors que redoutait-elle ? Afin de l'encourager à poursuivre et de lui en donner le courage nécessaire, il essaya de se montrer rassurant et prévenant. Cherchant ses mots pour ne surtout pas la heurter

- Tu sais, je peux comprendre qu'ils cherchent à te... protéger, mais, je ne te ferais aucun mal. Tu n'es plus une enfant, les hommes ne sont pas dangereux, regarde mon oncle, c'est une crème, sourit-il en évoquant Ernie, et puis, je pense que faire des rencontres ne pourra que t'être profitable....

« Je suis fiancée Zach. Je suis sensé fréquenter uniquement mon futur époux. Même à Boston je n’ai aucun ami qui soit un homme. »

Elle lui avait coupé la parole et avait parlé sans s'interrompre comme si elle craignait que si elle avait le malheur de prendre ne serait-ce qu'une courte pause pour reprendre son souffle son courage lui ferait défaut. Zachary resta surprit durant un cours instant face à cette révélation à laquelle il devait bien l'avouer il ne s'était pas du tout attendu, mais il la rassura bien vite d'un grand sourire.

- En temps normal, je devrais te prendre dans mes bras pour te féliciter mais avec le vide en dessous de nous je vais éviter de faire des cabrioles. Toutes mes félicitations Aurélia, je suis sincèrement heureux pour toi, si... tu l'es aussi évidement, parce que c'est ça le plus important. Tu l'es n'est-ce pas ? Tu aimes cet homme auquel tu es fiancé ? Lui avait-il demandé prit d'un sérieux doute

Aurélia n'adoptait pas réellement l'attitude que l'on pourrait attendre d'une fiancée heureuse et épanouie. On pouvait être réservé mais en général lorsque l'on était amoureux on était intarissable sur l'autre. Combien de fois n'avait-il pas évoqué Livie en sa présence alors qu'elle-même venait à peine de lui révéler l'existence de son fiancé. Un fiancé dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence si elle ne lui en avait pas parlé. Et puis il ne comprenait pas, en quoi être fiancée l'empêchait-il de fréquenter d'autres personnes ? Que craignaient-ils ? Il savait qu'ils avaient un autre mode de pensé, et il respectait leurs convictions, du moins il essayait, mais plus il en apprenait et plus il jugeait leur société complétement rétrograde. Et maintenant, mû par un mauvais pressentiment, il commençait à s'inquiéter sérieusement pour Aurélia

- Aurélia, si tu ne veux pas de ce mariage personne ne peut t'y contraindre, je t'aiderais....

Il n'avait pas pu en dire plus car c'était à cet instant précis qu'elle était apparut....

Aurélia...
Zachary se releva tout en portant la main à sa tête. Il devait la retrouver et s'assurer qu'elle allait bien. Aussitôt décidé, il transplana pour la gare, direction Boston !



 
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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty09.05.15 0:03


 

Y en a qui vont morfler



 
L'oisillon n'était pas tombée du nid, il s'était littéralement envolé, mais elle comptait bien la retrouver et lui passer l'envie de recommencer. Ce n'était pas la première fois que Tabatha était priée de retrouver la jeune fugueuse, c'était même une habitude chez Aurélia de fuir la demeure familiale, mais jusqu'à présent, la benjamine de la famille Jenkins n'avait jamais franchit les frontières de Boston pour ses escapades. Qu'est-ce qui l'avait poussé à s'enfuir aussi loin ? New-York ? Pourquoi cette ville précisément et surtout pourquoi se rendre sur le territoire des partisans du Nouveau-Monde ? C'était bien la première fois qu'Aurélia agissait de manière aussi étrange, et Cécily n'y était pour rien. A force de les côtoyer, un peu contre son grès il fallait bien le reconnaître, Tabatha avait apprit à cerner les différentes personnalités d'Aurélia Jenkins, ou tout du moins à parfaitement différencier Aurélia de Cécily. Si Aurélia était introvertie, maladroite, timide et influençable, Cécily quand à elle était une sorcière très douée, implacable, extravertie, et fidele aux principes des Mages Fondateurs. Elle ne trouverait aucun intérêt à se rendre en territoire ennemi, c'était donc bel et bien Aurélia qui avait prit cette décision, de son propre chef, cela ne faisait aucun doute. Le regard apeuré de biche égarée qu'elle lui avait lancé à la voyant apparaître sur le seuil de la chambre avant de disparaître dans la cheminée tranchait avec le regard provocateur et satisfait que lui aurait lancé sa jumelle si Cécily avait prit possession de son corps. Le tout était à présent de savoir pour quelle raison Aurélia avait voulu se rendre aussi loin.

Depuis que Tabatha avait quitté Boston et la demeure des Jenkins en particulier, elle avait ratissé Big Apple de manière efficace pour retrouver celle dont elle suivait la trace, et cela avait fini par payer. Lorsqu'elle était arrivée à la gare centrale, elle avait découvert que la jeune fugitive avait eut maille à parti avec de vulgaires moldus mais qu'un sorcier, son petit ami selon les dires des deux malheureux en question, était arrivé et l'avait emmené avec lui après les avoir dépouillé de leurs biens. Les deux imbéciles avaient pleurnicher pour leurs vestes volés ? Tabatha leur avait fait bien pire. Non seulement elle leur avait donné une bonne correction pour avoir osé ne serait-ce qu'un instant songé à toucher celle qui était sous sa responsabilité, mais en plus, elle avait fait disparaître absolument tous leurs vêtements les abandonnant tels qu'ils étaient venus le jour de leur naissance, ce qui leur valu par la suite, pour la petite histoire, une arrestation en bonne et dues formes pour exhibitionnisme.  
Hormis lui avoir dévoilé qu'Aurélia n'était plus seule et qu'elle se trouvait en compagnie d'un sorcier, probablement l'instigateur de cette envie soudaine pour Aurélia de découvrir New-York, ils avaient été parfaitement inutiles et n'avaient pu la renseigner quand à leur destination. Qu'à cela ne tienne, Tabatha avait l'habitude de traquer les criminels ou les jeunes fugueurs et peu pouvaient se vanter d'avoir échappé à ses griffes.

La première chose qu'elle fit, fut de se rendre à la banque Gobelins de New-York. Aurélia était partie les mains vide et tôt ou tard, elle finirait par avoir besoin d'argent. Elle avait donc laissé une photo de sa jeune fugitive au responsable de la banque qui devrait l'avertir si tôt qu'elle franchirait la porte de leur établissement, puis elle avait poursuivit ses investigations. Ce ne fut que bien plus tard, alors que ses envies de meurtre à l'égard d'Aurélia Jenkins ne cessait d'augmenter au fur et à mesure que le jour déclinait, qu'un hibou l'informa que la jeune femme qu'elle recherchait était passée à la banque en compagnie d'un sorcier qui avait retiré une certaine sommes d'argent sur son compte. La sorcière avait aussitôt transplané en direction de la banque, où elle apprit que les deux jeunes gens comptaient s'offrir des Varápidos 2030. Où comptaient-ils donc aller avec leurs balais ?!

Après avoir recueillit toutes les informations qu'elle avait pu récolter (l'heure de leur départ, l'identité du sorcier qui accompagnait Aurélia, leurs projets,...), l'Auror avait quitté l'établissement bancaire sans même un mot de remerciement à ceux qui avait contribué à l'aider dans ses recherches. S'ils avaient des balais, elle allait devoir arpenter le ciel, ce qui devrait être beaucoup plus facile pour les repérer. Bien sur il n'était pas question pour elle d'acheter un balai et de le chevaucher pour se lancer à leur poursuite. Ils la verraient arriver de loin et auraient probablement le temps de filer avant qu'elle n'ait le temps de les rejoindre et ce, même si elle faisait usage d'un sort de dissimulation.
Tabatha transplana donc à l'extérieur de la ville et à l'aide de la magie noir, lâcha plusieurs corbeaux sur la métropole afin qu'ils parcourent les cieux et repèrent pour elle ses deux cibles. Elle n'eut pas longtemps à attendre car l'un de ses émissaires revint l'informer qu'ils avaient été aperçu au Liberty Island, à proximité de la statue de la liberté. Satisfaite à l'idée de voir sa course poursuite toucher enfin à sa fin, elle lança un nouveau sort. Cette fois le ciel s'obscurcit dangereusement, prémices d'une tempête aussi bien futur que réelle. Un vent violent se leva autour du Liberty Island, obligeant, au sol, les manifestants à se disperser, quand aux deux sorciers, surpris par cette tempête aussi soudaine que violente ils se retrouvèrent piéger par son sort qui les déposa plus que brutalement à ses pieds.

Délaissant son sort, l'Auror avança d'un pas décidé et menaçant vers les deux jeunes gens qui se relevaient encore un peu sonné par leur voyage. Elle fit glisser ses deux matraques hors de sa ceinture et fonça sur eux. Zachary avait posé un regard surprit en la reconnaissant, il ne ressentait visiblement pas de raison de la craindre puisque son oncle Ernie Beller la lui avait présenté comme étant une Auror, pourtant son attitude n'était guère engageante. Il comprit bien trop tardivement qu'il se fourvoyait complétement sur ses intentions.
Sa main droite armée de sa matraque ensorcelée contenant sa baguette à l'intérieur, elle la plaqua, sans la frapper avec, contre le ventre d'Aurélia. Mis à part elle qui était la seule à pouvoir la toucher sans en ressentir les effets, quiconque entrait en contact avec la matraque contenant en son sein sa baguette, ressentait le sort du Doloris se déverser en lui. Elle ne maintint pas le contact trop longtemps contre Aurélia mais suffisamment en tout cas pour la faire tomber à genoux et attrapa la jeune fille par sa tignasse. Simultanément de son autre main, elle battit l'air avec son autre matraque et frappa Zachary avec. Le sorcier s'effondra à son tour à ses pieds. Elle profita du fait qu'il soit encore sonné par son attaque pour écraser son dos de son pied puis elle se pencha vers lui, menaçante sans pour autant lâcher Aurélia de sa poigne de fer

- Si tu ne veux pas mourir ne t'approche plus jamais d'elle.

La mise en garde était on ne peut plus clair, on ne s'approchait pas délibérément de la fiancée d'Ulrich Jenkins sans en payer le prix, d'autant plus qu'elle ne craignait aucune retombée négative du coté de l'ambassadeur Heel à ce sujet. Cette petite fugue amoureuse (ça n'en n'est pas une mais Tabatha la voit ainsi) avait de quoi fortement déplaire à l'héritier de la famille Jenkins et Tabatha ne tolérait pas que cela ait pu se produire alors que Aurélia se trouvait sous sa responsabilité. A elle aussi elle comptait bien lui faire passer l'envie de recommencer à jouer les filles de l'air. Elle se releva, obligeant Aurélia à en faire autant, après avoir flanqué un second coup qui assomma complétement Zachary. Puis elle se tourna vers Aurélia

- Quand à nous, nous allons rentrer à Boston et je ne veux pus rien entendre, est-ce que c'est compris ? Et surtout préparez-vous car si vous souffrez en cet instant avec moi, dites-vous ce que vous réservera votre famille sera bien pire encore lorsque je les informerais de votre petite escapade amoureuse sur les territoires du Nouveau-Monde en compagnie de l'un de ses partisans.

Et aussitôt, Tabatha transplana en compagnie d'Aurélia qu'elle n'avait toujours pas lâché, jusque dans la pièce condamnée qui se trouvait dans la gare New-Yorkaise. Dans cette dernière y avait été construite une cheminée qui leur permettrait de rejoindre Boston à l'aide de la poudre de cheminette, grâce à un réseau complexe et très élaborée de cheminée. Finalement si trouver Aurélia ne s'était pas fait sans mal, elle y était parvenue, et avec un peu de chance, elles seraient rentrées avant le retour du reste de la famille....

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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty16.05.15 22:50


Nouvelle Escapade



   

Aurelia ouvrit les yeux et se releva avec peur. Le décor était vaguement familier autour d’elle.  La jeune femme était de retour dans sa chambre. C’était joli et terriblement calme comme si la tempête à venir allait arriver. La jeune femme porta une main à son front et massa ces tempes. Elle avait si mal à la tête.  Elle fronça les sourcils pour essayer de se souvenir de ce qui c’était passé.  Puis soudains des flashes d’images passèrent dans son esprit. Aurelia se vit à New York en compagnie de Zachary. Mais était-ce réelle ou avait-elle rêvé toute cette escapade? Elle allait se lever et sortir du lit sur lequel elle était étendue mais elle ne parvint qu’à retomber sur le matelas. Le bruit qu’elle fit attira certainement l’attention car sa porte s’ouvrit sur le visage fermé de sa mère. Ce n’était pas une bonne chose. Aurelia se redressa mais ne parvint qu’à s’assoir sur son lit. Sa mère referma la porte derrière elle et vint s’assoir à ses côtés avant qu’elle n’ouvre la bouche Faith apparut aussi pressé que si elle avait le diable en train de courir derrière elle. Elle ferma elle aussi à nouveau la porte et prit la première la parole où elle demanda à Aurelia comment elle avait pu faire ce qu’elle avait fait et combien elle pouvait s’estimer heureuse que Tabatha Sanders ait été là pour la retrouver. Sa mère répliqua à sa fille ainée de la laisser prendre les choses en main mais Faith ne l’écouta pas et préféra l’avertir que s’en prendre à Aurelia ne servirait à rien et qu’il ferait mieux d’être content qu’elle n’est rien. La jeune fille n’était pas certaine de  pouvoir être d’accord avec ça car elle sentait toujours sa tête tourner. Alors que sa sœur ainée et sa mère se lançait dans des tirades pour savoir qui devait dire quoi, Aurelia se souvint de ce qui s’était passé.

***

Elle était réellement allée à New York avec son ami. L’arrivé dans la ville ne s’était pas passé comme il faut mais Zachary avait arrangé les choses quand deux personnes avaient tenté de l’attirer on ne sait où. Après ça, il s’était rendu à Central Park où la jeune femme en avait appris un peu plus sur son monde et sur les partisans du Nouveau Monde. Ils avaient aussi beaucoup rit, parlé et s’étaient amusé à voyager autour de la ville. C’était une expérience tellement nouvelle pour la jeune fille qui avait pu profiter de quelque chose de nouveau avec un ami. Sa famille lui avait toujours permis de trainer avec Juliet ou avec Ilaria mais c’était des femmes. Ses parents n’auraient pas vraiment apprécié de la voir avec un autre jeune homme de son âge. Ils avaient bien trop peur des tentations que de tels rencontres pourraient faire naître chez la jeune femme. Elle ne leur en voulait pas car elle savait qu’ils ne voulaient que le meilleur pour elle.

Dans le grand parc de New York, la jeune femme avait donné un plus grand aperçu de sa vie à Zachary avec sa candeur naturelle. Aurelia avait un peu envié le jeune homme car son enfance semblait plus aventureuse que la sienne. En comparaison, elle avait l’impression de lui parler que de choses peu intéressante. La vie de la jeune sorcière était peu intéressante en soi car tout ce qu’elle faisait était pour la préparer à son avenir de future femme de l’héritier Jenkins, à savoir son frère ainé. De plus son handicap l’avait privé de pas mal de choses de la vie comme d’aller à l’école de magie ou sortir plus souvent. A ajouté à tout cela, il fallait avouer qu’elle n’était pas la plus brillante des sorcières de ce monde. Quand elle lui avoua à quoi consistaient ses études à la maison, le jeune homme avoua de lui-même qu’il n’était pas particulièrement tenté par ce genre d’études. Elle pouvait le comprendre. Elle-même n’était pas certaine d’apprécier particulièrement d’apprendre les meilleurs sorts ménagers et culinaires. Surtout après leur aventure dans le Boston Moldu où elle s’était rendu compte qu’il lui fallait bien d’autres compétences si elle ne voulait pas toujours devoir faire appel à ses autres personnalités pour s’en sortir.

Elle l’avait ensuite interrogé sur ses relations avec son frère et sa sœur. Mais il semblait que si le jeune homme avait été très proche de ses parents ce n’était pas forcément le cas avec tous ses aînés. Il n’était pas très proche de son frère qui semblait être un homme qui ne se satisfait pas de ce qu’il possédait déjà. Elle devait être bien malheureuse de vivre une vie où vous étiez sans cesse à attendre quelque chose de mieux. Elle en savait quelque chose en fait. Il avait l’air d’être bien plus proche de sa sœur dont elle apprit qu’elle était mariée et mère de deux enfants. Mais même ainsi, leurs situations familiales était diamétralement opposé.

« C’est amusant ! Une de mes amies a le même nom que ta nièce. C’est dommage que ton frère et toi ne soyez pas plus proches. Je dois dire que de mon côté mon frère et ma sœur sont ce que j’ai de plus précieux. Ils ont toujours été là pour moi et je les aime tendrement. Ma sœur vit encore avec nous et bien que mon frère est quitté la demeure familiale car lui et mon père avaient quelques querelles, il passe souvent nous voir. J’ai autant de bonnes relations avec Faith que j’en aie avec Ulrich. La seule différence c’est que Faith est plus souvent là qu’Ulrich. »

Après cette discussion sur leurs familles respectives, un tour à la banque et un arrêt devant une des boutiques de ventes de balais, Zachary avait proposé l’idée ultime de se rendre vers la statue de la liberté. Au début la jeune femme avait émis quelques objections et chaque fois son ami avait trouvé des solutions aux problèmes qu’elle émettait. Ils s’étaient envolés et la jeune femme avait éprouvé le sentiment de liberté qu’elle avait toujours quand elle se mettait à voler. Peut-être que dans une autre vie où elle n’aurait été qu’Aurelia sans aucuns soucis mentaux, elle aurait pu espérer se lancer dans une carrière qui lui plaisait. Il y aurait eu du choix mais elle aurait bien voulu faire quelque chose qui impliquer de voler sur un balais. Zachary lui avait même sous-entendu qu’elle pourrait faire une excellente poursuiveuse. Cela la fit rougir et elle imagina un instant cette vie libre de son handicap où elle serait devenu une sportive professionnel dans le monde magique. Cela aurait pu être intéressant comme vie. Mais malheureusement ce n’était qu’un rêve qui ne se réaliserait jamais. Il fallait garder les pieds sur terre pour ça.

« Merci Zach ! C’est un très gentil compliment. J’aurai bien aimé faire quelque chose comme cela. »

Après cela, et alors qu’ils observaient la statue de la liberté, Zachary lui avait exposé les raisons de la colère des personnes qui manifestait et lui avait tout exposé. Cela n’avait pas toujours été compréhensible pour la jeune femme qui ne possédait des conflits intérieurs de son pays que de vagues informations. Elle avait cependant émis une opinion et donner un vague résumé de ce qu’elle en pensait. De tout évidence Zachary était beaucoup plus présent dans son monde pour défendre les idéaux qui les caractérisent. Aurelia avait grandis parmi les Mages Fondateurs et  il y avait des choses qu’elle approuvait et d’autres dont elle doutait un peu mais en vérité elle était assez ignorante de toutes ces choses.  Il y avait tant à apprendre et à découvrir. La tête lui tournait de toutes ces informations qu’elle apprenait.

Mais les choses de la politique furent mise de côté et vint un sujet out aussi épineux du point de vue de la jeune femme. Il s’agissait de parler de sa famille. Aurelia savait qu’il faudrait un jour en parler et avouer toutes les choses qui jusqu’alors avaient été secrètes n’était guère facile. Elle avait hésité pendant un moment puis c’était lancé et avait tout avoué à Zachary : le fait par exemple que sa famille ignorait tout de sa venue ici et qu’ils ne seraient guère heureux de la découvrir en la compagnie de Zachary. E enfin elle lui avait avoué ce qui était son futur tout tracé : son statue de fiancé et qu’elle devait normalement ne fréquenter que lui et ne pas s’amuser sur le territoire des Partisans du nouveau Monde avec un autre homme qui n’était guère plus âgé qu’elle. Sa mère pourrait même avoir des vapeurs rien que d’y penser. Zachary sembla un instant surpris mais finit pas répondre avec un sourire à cette révélation. Il la questionna et elle se sentie rougir devant ses questions.

« Oui c‘est vrai que j’aime celui que mes parents ont désigné pour moi mais ce n’est pas vraiment ça qui me retient. C’est autre chose… » Elle s’interrompit pour chercher ses mots mais c’était loin d’être facile. Elle-même trouvait cela assez malsain même si elle savait la chose commune parmi les siens. « Ce n’est pas l’amour qui me retient ou le fait de ne pas en avoir. C’est la relation que j’ai avec cet homme qui faire que j’ai quelques réserves à aller jusqu’au bout de ces fiançailles. Je ne devrais même pas dire ça. Mes parents ne doivent jamais savoir que je ne suis pas particulièrement convaincu par cette idée. Cela a été choisi alors même que je n’étais qu’une jeune enfant. »

En effet, l’amour qu’elle avait pour son fiancé n’était en rien semblable à celui qu’avait Zachary pour sa petite-amie. La manière dont il parlait d’elle ne serait jamais proche de la manière dont elle pourrait parler de son fiancé. Aurelia savait qu’elle devait tout lui dire jusqu’au bout pour qu’il sache la vérité. Mentir à son ami et continuer à garder ce secret qui régissait sa vie entière, n’étaient pas une bonne chose. Elle ne voulait pas que cela gâche leur amitié mais elle sentait que son ami n’était peut-être pas prêt pour une telle révélation. Son ami sembla se douter de quelque chose car il insista pour lui dire que si elle ne voulait pas de ce mariage il pourrait lui venir en aide et… Il n’eut guère le temps de dire autre chose car c’est le moment que choisit son croque mitaine personnelle pour faire son apparition : Tabatha Sanders l’avait retrouvé et elle n’était guère heureuse d’avoir dû lui courir après. Le ciel s’était obscurci et  un vent violent s’était levé. Les deux jeunes sorciers avaient été surpris et vite piéger.

Lorsqu’Aurelia parvint enfin à l’identifier, elle sentit la porte dans son esprit claquer comme si un des esprits essayer de forcer l’ouverture. Elle n’avait pas besoin d’être un oracle pour savoir qu’il devait s’agir de Cecily. Cette dernière réagissait toujours mal quand il s’agissait de Tabatha Sanders. Elle avait ses maudites matraques à la main et elle n’hésita pas à s’en servir. Aurelia voulu crier quelque chose à Zachary comme pour lui demander de fuir mais c’était stupide et peine perdu. L’Auror plaqua une de ces matraques sur le ventre de la jeune femme et celle-ci prit le coup de plein fouet et cela la fit tomber à genoux avec la douleur. Elle n’arrivait même plus à penser clairement et c’était dangereux pour quelqu’un comme elle qui devait avoir toujours possession de tous ces moyens pour être véritablement utile et contrôler son handicap. Dans son esprit la porte s’entrouvrit ne serait qu’un instant qui laissa échapper les propos colérique de Cecily comme toujours prête à en découdre !  

« La salope !!! Je rêve ! Elle ose toucher à notre corps et nous infliger cela ?! De quoi je me mêle ! »

Les propos colériques de Cecily n’étaient guère utiles car Aurelia ne pouvait que se concentrer sur son agonie. D’autant plus que la femme l’avait attrapé par les cheveux et qu’elle tenait bien fort. A travers ses larmes de douleurs, elle vit que Tabatha infligea le même sort à Zachary ce qui le fit s’effondrer à ses pieds. Il était encore sonné par son attaque qu’elle écrasa son dos de son pied puis elle se pencha vers lui et lui proféra des paroles menaçantes lui intimant de se tenir loin d’elle. Aurelia poussa un cri et tenta de s’échapper de la poigne de fer de la femme mais c’était peine perdu. A cause d’elle, pour la seconde fois, son ami se trouvait dans une situation pas possible. Aurelia se sentit tellement mal et profondément coupable. Elle n’avait pas voulu que les choses tournent ainsi. Elle voulait simplement être libre. Tabatha se releva et força en cela Aurelia à faire de même. Elle flaqua un nouveau coup à Zachary et Aurelia poussa un nouveau cri, ayant mal pour son ami autant que pour elle-même.

« Arrêtez ! Il n’a rien fait ! »

Mais l’Auror se fichait bien de ces choses-là. Apparemment, elles allaient rentrer toutes deux à Boston et les choses allaient loin d’être amusantes par la suite.

***

Maintenant elle se souvenait de tout. Tabatha Sander l’avait ramené à la maison et lui avait fiat passer le goût de tenter autre chose quand elle se trouverait sous sa bonne garde. Il était évident aussi qu’elle avait dû en faire part à ses parents car le visage fermé de sa mère était loin d’être encourageant. La jeune femme risquait probablement très gros pour sa folie. De plus, elle ignorait ce qu’il avait pu arriver à Zachary. Cela lui donnait envie de faire couler d’autres larmes. Aurelia n’arrivait pas à se rappeler ce que Tabatha avait bien pu dire à ses parents et comment elle avait présenté son escapade mais elle se doutait que ce soit sous le meilleur jour. En tout cas sa famille n’ignorait plus qu’elle fréquentait un jeune homme. Les choses n’allaient certes pas s’améliorer avec son réveil. Elle voyait bien que Faith essayait de tourner les choses en sa faveur mais elle n’aurait pas gain e cause, elle ne pourrait qu’alléger la punition qui allait forcément s’en suivre. Aurelia se demanda  un instant si elle pouvait tomber dans les pommes et éviter encore un peu cet instant. D’autant plus qu’elle culpabilisait toujours autant à propose de Zachary.




© Truth.

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Zachary Heel
Zachary Heel

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MessageSujet: Re: Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres]   Nouvelle escapade [ft. Zach, Tabatha & autres] Empty23.05.15 20:49


 

Une Journée à NY City



 
Boston.

Zachary était arrivé dans la capitale des mages fondateurs en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, grâce au réseau des cheminées qui reliait les villes d’un point à un autre. Il avait emprunté celui qui reliait la gare de New-York au réseau intercheminée de Boston même. A force de venir dans la capitale des Mages Fondateurs pour y rendre visite à Ernie, Zachary commençait à se repérer tout doucement, les paysages et les rues finissaient même par lui devenir familiers. Les deux Varápidos 2030 dans sa main gauche, il s’avança dans la ruelle pavé tout en se passant la main droite sur sa tempe en fronçant les sourcils. Par le sang du dragon, elle n’y était pas allée de main morte. Qu’est-ce que cela signifiait ? Son oncle ne lui avait-il pas dit que cette femme était Auror ? Jusqu’à preuve du contraire un Auror travaillait pour le département de Justice de la magie, il était censé faire régner l’ordre et la justice, pas se comporter comme un truand.

Elle avait surgit de nulle part, dans son champs de vision, fondant sur eux, sans même leur laisser le temps de réaliser ce qu’il se passait. Ce qui l’avait le plus déstabilisé c’était la violence avec laquelle elle avait agi. Aurélia n’avait rien fait de mal, elle n’était pas une menace, et même si tous deux ne s’étaient croisés qu’une seule fois, Ernie les avait présenté, elle savait très bien qu’ils n’étaient ni l’un ni l’autre des criminels, alors pourquoi avait-elle fait usage de tant de violence ? Il pouvait comprendre que la sorcière n’ait pas apprécié de voir la jeune femme lui fausser compagnie mais cela ne justifiait en rien un tel comportement. Etait-ce là le quotidien d’Aurélia ? Se retrouver cloitrée entre les 4 murs de sa chambre sous la surveillance d’un membre de sa famille ou d’une Auror sociopathe, jusqu’au jour de son mariage ?

Il voulait bien admettre que les Mages Fondateurs avaient leurs propres codes, culture et façon de vivre qui n’avait strictement rien à voir avec son mode de vie et les sorciers vivants dans les territoires du Nouveau-Monde, mais plus il en découvrait et moins il arrivait à les comprendre. Les Mages Fondateurs avaient une manière de vivre qu’il qualifierait de dépassé mais qu’il pouvait respecter si tant est que ces personnes étaient heureuses de vivre de la sorte, chose que lui ne pourrait jamais faire, et avec Aurélia ce n’était pas du tout la sensation qu’il avait. La jeune femme était enfermée dans sa tour d'ivoire sans contact extérieur, ou très peu s’il se fiait à sa liste d’amies très restreinte et à ce qu’elle lui avait révélé quant à ses fréquentations avant que Sanders ne leur tombe dessus. Il voulait bien admettre que le trouble de personnalités multiple d’Aurélia pouvait être un problème qui ne devait pas être pris à la légère et qui devait être surveillé, mais croyaient-ils sincèrement que l’enfermer à double tour, en l’empêchant de s’ouvrir aux autres et de découvrir le monde allait l’aider à se sentir mieux ?
Ils ne l'avaient pas laissé aller à l'école, ils l'enfermaient et la tenaient éloigner des autres, et venant de ses parents, Aurélia prenait leurs agissements pour de l’amour mais ça n’en n’était pas. Ça n'avait rien à voir avec de l'amour. S'ils l'aimaient vraiment, ils agiraient différemment, ils seraient plus présent pour elle, ils mettraient tout en oeuvre pour l'aider à se sentir mieux et à vivre une vie normal. Ils l'aideraient à prendre confiance en elle, mais au lieu de ça, ils ne font que la briser et la perdre un peu plus chaque jour. Aurélia ne méritait vraiment pas ça...

Alors qu’il marchait d’un bon pas pour se diriger vers le centre de la ville, deux enfants d’une dizaine d’années jaillir devant ses pieds, déboulant d’un magasin de farces et attrapes tout excité par leur dernière acquisition. Zachary s’arrêta juste à temps pour éviter de leur foncer dessus en leur jetant un regard amusé avant de se tourner vers la boutique. L’enseigne de cette dernière apparaissait sur la devanture de la porte en grosses lettres bleuté, agrémenté d’une immense bouche qui ne cessait de rire ou de l’inciter à entrer. La boutique s’appelait « Chez farfelu & magicofolle ». Voilà le genre de magasin qu’il aurait adoré enfant voir s’installer dans le petit village le plus proche de leur chalet. Il n’y avait pas à parier qu’il y aurait dépensé toutes ses économies d'alors.
Il s’avança et son regard se perdit sur l’immense vitrine mal éclairée qui étalait la plupart de ses trésors de manière un peu trop fournit. Toutefois, malgré ce capharnaüm ambiant un objet attira son regard et suscita sa convoitise. Quelque chose qu'il pensait offrir à Livie l'année où elle n'était plus revenue dans le Montana mais qui trouvait désormais son usage lorsqu'il se rendait chez Ernie, et qui permettrait également à Aurélia de garder le contact avec lui, et ce même si on la privait de son SnapOwl, ce qui ne serait guère surprenant au vu des derniers événements.
Poussant la porte de la boutique, il pénétra à l’intérieur du magasin….

***

Zachary jeta un œil sur sa montre. Avec le décalage horaire existant entre Boston et New-Phoenix, il lui restait encore une heure avant que Livie ne termine son travail. S’il voulait la rejoindre comme il l’avait prévu, il n’avait pas un instant perdre, et aussitôt il transplana jusque devant l’imposante demeure des Jenkins. Il reconnu immédiatement l'imposante maison qui se dressa devant lui. La première fois qu'il y était venu c'était après leur catastrophique excursion dans le No Man's Land, lorsque Ernie et lui avaient raccompagné la jeune femme jusque chez elle. Tous deux étaient restés en retrait et avaient attendus afin de s’assurer qu’Aurélia ne risquait plus rien puis ils s’en étaient allés ensuite à l’hôpital Sainte-Marguerite afin de procurer de meilleurs soins à Ernie que ceux qu'il lui avait fournit.
Ernie… c’était étrange de se trouver ici à Boston et de ne même pas prendre le temps pour passer le voir. Mieux valait qu’il n’en sache jamais rien, il serait déçu et ne comprendrait certainement pas pourquoi il ne serait pas passé le voir, même en coup de vent, et s’il y avait bien quelque chose que Zachary ne désirait pas, c’était de le décevoir ou de lui faire de la peine. Il se promit qu'il se rattraperait et qui sait la prochaine fois, Livie l'accompagnerait peut-être... il avait hâte de les présenter, il était persuadé qu'ils s'entendraient très bien.

Laissant Ernie de coté pour le moment, il s’avança vers la demeure des Jenkins et frappa à la porte. Comment allait Aurélia ? Mal il imaginait. Probablement en larmes, malheureuse et culpabilisant alors qu’elle n’y était pour rien. La porte s’ouvrit sur une sculpturale jeune femme aussi brune qu'Aurélia était blonde. Il était persuadé qu'il se trouvait devant Faith, la soeur ainée d'Aurélia. Il ne la connaissait pas mais elle était bien trop jeune pour être sa mère et il ne voyait pas qui d'autres pourrait se permettre de jouer les maitresses de maisons. Zach fut soulagé de se retrouver face à elle, car à ce que lui en avait confié son amie, les deux jeunes femmes étaient très proches l'une de l'autre et s'il y avait bien quelqu'un dans cette maison pour se soucier d'elle c'était bien sa soeur ainé, enfin du moins, il l'espérait. Le petit froncement de sourcils indiquant sa perplexité, Zachary se présenta. Sa réaction ne se fit pas attendre et aussitôt la jeune femme referma sa main sur son bras pour l'entrainer avec elle à l'écart à l'abri des regards et surtout loin de toutes oreilles indiscrètes après avoir rapidement fermé la porte d'entrée derrière elle.

- Que fais-tu là ?! Demanda Faith avant de froncer les sourcils et de rependre la parole. Peu importe en fait, il est préférable qu'on ne te voit pas. Que veux-tu et que puis-je faire ?

-Après ce qu'il s'est passé j'étais inquiet pour Aurélia et je voulais prendre de ses nouvelles

- Il n'y a pas de raison, Aurélia se repose car votre escapade l'a épuisé, mais qu'entends-tu par « ce qui s'est passé ? »

Zach lui raconta alors l'intervention musclé de Tabatha sans rien omettre et lorsqu'il eut terminé, Faith dont le visage semblait très préoccupé mais également très contrariée par ces révélations prit une décision que sa soeur allait réprouver mais qui était nécessaire pour son propre bien.

- Je vois. Il me semble qu'il serait mieux que tu évites ma sœur à l'avenir.

- Pardon ?

-Je n'ai rien contre toi, lui assura-t-elle mais vois dans qu'elle situation impossible elle se retrouve à chaque fois lorsque vous êtes ensemble. C'est préférable pour vous deux, crois-moi. De plus, cela mets nos parents dans un état constant d'anxiété. Vos récentes mésaventures n'ont pas particulièrement aidé à alléger l'atmosphère familiale. Aurelia n'a jamais autant été à l'encontre de ce que nos parents ont décidés pour son bien et notre famille. Tu ne le sais peut-être pas mais Aurélia doit bientôt se marier.

- Je suis au courant, elle m'en a parlé

- Bien. Aurélia sera très heureuse avec Ulrich, il prendra bien soin d'elle comme il l'a toujours fait...

- Ulrich ? Ulrich, comme.... votre frère ? Demanda-t-il hésitant incertain d'avoir bien compris

- Bien sûr qui d'autre ?

Zachary resta un instant interdit, ayant du mal à masquer sa désapprobation à l'idée de voir un frère et sa soeur s'unirent pour le vie et fonder leur propre famille. Il n'était pas sans savoir que c'était une pratique courante chez les Mages Fondateurs mais c'était décidément quelque chose qu'il avait beaucoup de mal à cautionner. Ça lui rappelait cette union qui avait fait les gros titres du US Today et qui aurait du unir un grand-père avec sa petite-fille si le vieillard n'avait pas fini assassiné. Il comprenait beaucoup mieux à présent les hésitations d'Aurélia et ce qu'elle lui avait confié à ce sujet. Elle aimait son frère, c'était normal, mais elle l'aimait comme une soeur aime son grand-frère, pas d'amour comme lui pouvait aimer Livie, c'était deux sentiments totalement différents. Aurélia n'approuvait pas cette union elle sentait qu'elle était contre nature, mais n'osait pas s'en ouvrir à sa famille parce que c'était encré dans leur tradition.

- Faith ! L'interpella-t-il, et si Aurélia ne se sentait pas prête pour se marier, et si ce n'était pas ce qu'elle voulait ? Est-ce que vous en avez déjà discuté, entre soeur ? Je vais m'effacer, lui promit-il, si tu me promets de discuter avec elle...

Faith regarda de droite à gauche avant d'acquiescer à sa requête, espérant en finir assez tôt avant qu'on ne remarque quoi que soit.

Retirant son sac à dos de son épaule, il s'accroupit et prit une feuille de son bloc à dessin sur lequel avait été griffonné l'esquisse d'un boutefeu chinois qui avançait en serpentant sur toute la page blanche encore vierge de tout paysage. Un dessin qu'il ne finirait jamais.
Il le prit et écrivit rapidement au dos une lettre à l'adresse d'Aurélia, dans laquelle il lui expliquait qu'elle n'avait pas à s'en vouloir pour ce qui s'était passé, qu'ils avaient passé une très belle journée et qu'il lui souhaitait tout le bonheur du monde auprès d'Ulrich. Une lettre d'au revoir pour quiconque la lisait; mais la réalité était toute autre...
Si on pliait sa lettre d'une certaine manière, les premières lettres de chaque mot qui se trouvait en début de phrase, formait un nouveau mot avec les dernières lettres formées par les mots qui se trouvaient en bout de phrase. C'était le genre de petits codes secrets qu'ils s'amusait à faire passer durant les cours et que même un sortilège ne pouvait révéler au professeur puisque le mot n'était pas ensorcelé. Bien sur, il se doutait que Aurélia ne comprendrait pas la véritable teneur de ce message, mais il comptait sur Shin Ho, pour réussir à en percer le secret. Car si la lettre principale était sans intérêt, le véritable message indiquait « Miroir à double sens pour qu'on en perde pas le contact. Tu pourras toujours compter sur moi. Et ne culpabilise pas, tout va bien, merci pour cette journée. Sincérement ». Comme toujours, il n'écoutait rien et n'en faisait qu'à sa tête, mais il était persuadé que de rompre tout contact avec Aurélia et s'effacer comme le lui avait demandé Faith ne serait pas lui rendre service.

- Peux-tu lui remettre cette lettre s'il te plait ? Demanda-t-il à Faith. Tu peux la lire, j'ai écris ce que tu attendais de moi, je ne veux pas qu'elle culpabilise ou qu'elle se reproche ce qu'il s'est passé, et puis si tu pouvais lui remettre ça également, ce sont ses deux achats New-Yorkais, elle y tenait beaucoup et je suis persuadé que cela lui fera plaisir de les récupérer, il y a ce Varápidos 2030 et ce miroir. Je peux compter sur toi ? Lui demanda-t-il en toute innocence

Après que la sorcière les eut récupéré il la remercia d'un sourire et enfourcha son balai.

- Et parle-lui... l'encouragea-t-il avant de disparaître.

Zachary quitta Boston en priant intérieurement que Faith lui transmette bien tout ce qu'il lui avait confié à Aurélia, et que Shin Ho comprenne le véritable sens de son message. Il lui tardait à présent de rentrer à New Phoenix pour y retrouver Livie et lui raconter cette journée surprenante à bien des égards...

 
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