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 Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]

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Zachary Heel
Zachary Heel

Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Matthew-cuteness

ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty26.11.14 14:00


   

Parce qu'on n'écoute jamais rien



En week-end chez son oncle Ernie à Boston, Zachary profitait avec plaisir de son petit séjour sur le territoire des mages fondateurs. Le jeune sorcier pensait sincèrement qu'il détesterait cet environnement, et qu'il devrait faire beaucoup d'effort pour ne rien en montrer à Ernie. Pour lui, le territoire des Mages Fondateurs était un univers clos et refermé sur lui-même qui finirait pas s'asphyxier à force d'être réfractaire au progrès et à tout ce qui était d'origine moldus qu'il s'agisse de technologie ou pour certains sorciers, de personnes. Mais au final il devait reconnaître que le petit Salem avait un charme qui lui était propre, assez pittoresque certes, mais dépaysant et pas déplaisant. C'était certes complétement différent des forêts de son Montana natale, ou de la ville High-tech de New-Phoenix, mais il comprenait à présent pourquoi Ernie appréciait autant cet endroit.
Bien sur, en toute honnêteté, il ne pourrait jamais s'installer ici, trop de choses lui manquerait et puis, il ne partageait pas leurs idées, mais y passer quelques jours, en compagnie de son oncle était on ne peut plus agréable et puis ça lui permettait de découvrir autre chose. De toute sa vie, jamais il n'avait voyagé autant que depuis ces deux derniers mois. Lui qui ne jurait que par les forêts du Montana, découvrait qu'il existait autre chose et que ce n'était pas moins intéressant. Il avait ainsi découvert New Phoenix et à présent c'était autour de Boston.

Boston.

Zach tourna son regard vers la fenêtre par laquelle filtrait la lumière du jour qui se levait timidement. Il n'en n'avait pas parlé à Ernie, car il chercherait probablement à l'en dissuader, mais il avait très envie de profiter de sa présence en ces lieux pour explorer le No Man's land. Le Boston abandonné depuis une décennie. Le Boston dans lequel les moldus avaient vécus avant tous ces drames. On prétendait que des centaures, des farfadets mais aussi et surtout des Dragons y vivaient. On disait l'endroit dangereux, mais cela n'effrayait en rien le gardien de dragon qui sentait un frisson d'excitation le parcourir à la simple perspective de cette aventure.
Son regard se porta sur le miroir à double sens qui était posé à coté de lui sur son lit, et un sourire se dessina en repensant à la veille au soir. Finalement, les miroirs qu'il avait acheté voilà 6 ans pour Livie et lui, avaient trouvé leur utilité. Tant qu'il était dans le territoire des Mages Fondateurs il ne pouvait utiliser des moyens technologiques pour lui parler, mais grâce à cet artefact magique ils avaient pu se voir et parler une bonne partie de la nuit.
Cette expédition qu'il était entrain de fomenter dans un coin de sa tête, sa petite amie l'avait deviné avant même qu'il n'ait le temps de le formuler. Elle le connaissait bien. Trop bien même. A croire qu'il n'avait pas, changé durant toutes ces années. Ce genre de d'expédition lui rappelait ceux qu'il faisait avec elle dans le Montana, et qui avait d'ailleurs faillit très mal se terminer. Mais au final, ce n'était pas le cas et même s'il devait avouer qu'ils avaient eut beaucoup de chance de s'en tirer à si bon compte, tout s'était bien passé, et c'était là le plus important. Et puis, aujourd'hui il n'avait plus 17 ans.

Le problème pour l'heure c'était Ernie. Il avait beau avoir fêté tout juste ses 23 ans, être majeur et responsable, il n'était pas sur que le fabriquant de baguette cautionnerait son envie d'en découvrir plus qu'il ne le devrait sur Boston. De plus, partir toute une journée en laissant en plan celui qu'il était venu voir ce n'était pas non plus quelque chose que l'on pourrait qualifier de correcte. Mais Zach avait envie de bouger, il avait envie de s'enfoncer dans cette nature sauvage que les sorciers fuyaient, il avait besoin de s'éloigner un peu de la vie urbaine et de découvrir ce lieu interdit et abandonné de tous.

Le soleil se levait à peine et Ernie dormait encore comme un bien heureux. Peut-être pourrait-il profiter de la matinée pour s'aventurer en territoire interdit et revenir pour midi. Il serait trop tard pour qu'il lui dise quoi que ce soit lorsqu'il serait de retour de toute manière. Zach se retourna en entendant du bruit derrière lui et son sourire s'élargit lorsqu'il reconnu le visiteur matinale

- Salut mon chien, fit Zach ravi de voir l'animal pousser la porte de sa chambre pour venir le tirer hors du lit

Après quelques caresses et chahutage, Zachary se décida à se lever. S'il voulait vraiment faire cette  petite expédition avant le lever de son oncle, il ne devait pas trainer. Il s'habilla en vitesse et descendit discrètement les escaliers de bois qui menaient au premier étage. Là, il regarda les cartes et plans que Ernie lui avait laissé et prit celle dans lequel apparaissait la frontière avec le Boston Moldu. Il laissa un mot à l'adresse d'Ernie, pour lui dire qu'il était sorti avec Salem et qu'il reviendrait pour midi au plus tard. Puis, sans un bruit, sa planche de Flyboard en main, il quitta la boutique. L'air était frais, et à vrai dire, voir le soleil se lever sur la petite communauté de sorciers encore endormi avait lui aussi son petit charme.
Zach grimpa sur sa planche, une sorte de skateboard sans roues pour sorciers qui fonctionnait grâce à un sort de lévitation et que Zach jugeait bien plus stable que les roulettes moldus, et tout en se dirigeant vers la frontière entama une véritable course contre Salem dans les ruelles de Boston encore désertée.

Direction le no man's land.

   
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Dernière édition par Zachary Heel le 08.12.14 17:42, édité 1 fois
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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

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ϟ Messages : 430 ϟ Date d'inscription : 23/11/2014 ϟ Disponibilité RP : Disponible 1/2 ϟ Célébrité : Jennifer Lawrence ϟ Pseudo : Atae ϟ Crédits : omgsolame & Tumblr

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty26.11.14 18:55


   

Parce qu'on n'écoute jamais rien.



Les jours se suivent et se ressemblent de plus en plus. C’était ce qui venait à l’esprit d’Aurelia chaque matin lorsqu’elle ouvrait les yeux sur le plafond ancien de sa chambre. Ces derniers temps, elle avait encore plus l’impression qu’avant qu’une épée de Damoclès pendait au-dessus de sa tête retenu par rien d’autre qu’un fin lien et qu’elle allait bientôt tomber. Mais elle n’osait en parler. Sa famille était déjà bien assez désespérée par son handicap pour avoir en plus à se préoccuper de sa dépression constante liée à ce problème. La jeune fille repoussa les couvertures et s’approcha de la fenêtre de sa chambre. Elle était grande et ouverte sur le jardin de la demeure familiale. C’était un paysage de toute beauté. On pouvait voir l’herbe s’éteindre jusqu’à la barrière, simplement distraite par le vent du matin. Ce qu’Aurelia aimait plus que tout c’était les arbres qui fournissaient de l’ombre pendant l’été et qu’on pouvait grimper afin de se détendre dans leurs hautes branches et profiter ainsi du climat clément des beaux jours. Lorsqu’elles étaient jeunes, sa sœur et elle, montaient souvent là-haut. On pouvait y voir le grand chemin qui menait à la ville et le moindre mouvement des gens qui venaient chez eux. Elles attrapaient les fruits des pommiers et goûtaient à leurs saveurs sucrées tout en s’échangeant des blagues. Tout semblait possible en ce temps-là. Elle soupira.

« Toujours à te plaindre, chérie. Quand est-ce que tu vas grandir… »

Aurelia se figea. Elle venait à peine de se lever et déjà elle pouvait l’entendre. Cela lui devenait de plus en plus facile. Il faudrait encore une fois descendre à la cuisine et se servir l’affreuse décoction qu’ils osaient appeler une potion pour soulager pendant un court instant ses maux de tête et faire taire la voix la plus incommodante qu’elle est jamais entendue, à l’exception de celle de son père durant un de ses interminables sermons.

« Oh ! Tu ne te débarrasseras de moi que pour un instant, chérie. Tu sais bien que nous sommes inséparables. »

« Pour mon plus grand malheur » pensa Aurelia.

Mais c’était une mauvaise idée de vouloir discuter avec la voix dans sa tête. Cecily (comme elle l’appelait) avait le chic pour réfuter le moindre de ses arguments. A l’entendre, cela aurait dû être elle, la maîtresse du corps et Aurelia le simple esprit qui visitait de temps en autre. Mais la jeune fille ne voulait pas en entendre davantage et fila à la cuisine où elle trouva comme toujours la potion qui l’attendait sur la table, près du bouquet de muguets, avec le même mot soigneusement écrit par sa mère, lui rappelant comme toujours les mêmes instructions qu’elle lisait depuis qu’elle était enfant. Elle pouvait presque les  citer de tête. Elle but avec dégoût la mixture et doucement la voix de Cecily disparu comme si on avait coupé le son de la radio. C’était un sentiment enivrant de savoir qu’on était à nouveau seule dans sa tête. Mais pas question de traîner à la cuisine, si sa mère la surprenait en chemise de nuit, elle aurait encore droit à sa litanie sans fin sur les bonnes manières qu’une future épouse devait avoir. Naturellement, la future épouse en question ne devait pas se balader en portant sur elle un vêtement « inapproprié » tel qu’une chemise de nuit dans la cuisine. Comme si c’était si important que cela. Mais Aurelia avait appris depuis longtemps à ne jamais réfuter l’opinion des siens. Ils avaient force de lois et tout ce qu’elle pourrait dire n’y changerait rien. On attendait d’elle un comportement irréprochable pour pallier à tous ce qui faisait d’elle une « originale ». C’est pourquoi, elle remontait le grand escalier à pas de velours pour rejoindre sa chambre. Elle farfouilla dans les tiroirs et en tira des vêtements confortables. Elle avait envie de traverser le jardin et de partir marcher avant d’avoir à subir le programme de la journée qui consisterai comme toujours à partager un petite déjeuner glaciale avec son père qui ne lui jetterai pas un œil et qui partirait sitôt le dernier toast englouti. Elle passerait ensuite le reste de la matinée avec sa mère à suivre ses cours de bonnes conduites. Sa sœur les rejoindrait ensuite dans le petit salon où elles exerceraient leurs talents « d’agréments » : aquarelle, broderie, chant, connaissance du français... Autrefois, elles auraient fait de la magie mais sa mère avait décréter il y a longtemps qu’Aurelia savait le minimum et que c’était tout ce qu’on attendait d’elle. La fin de l’après-midi était libre mais c’était souvent le moment de reprendre une autre potion et de s’enfermer dans sa chambre. Quand elle se sentait suffisamment bien, elle partait rejoindre une de ses quelques amies ou elle partait avec sa sœur voir leur frère qui vivait ailleurs.

Mais avant de vivre tout ça, Aurelia, voulait s’accorder le plaisir de marcher à travers champs et d’oublier un instant, qu’elle allait se marier, que le fiancé était son frère et qu’elle n’avait absolument pas envie de faire tout ça. Elle secoua la tête et se força à se concentrer sur le plaisir que la marche lui apporterait. Elle enfila rapidement ses vêtements. Elle prit une sacoche et y fourra brutalement du papier, de l’encre, des plumes et sa baguette magique. Elle hésita à prendre un autre flacon de potion. Elle en avait toujours à la cuisine et ce n’était pas un si grand détour que cela que de passer en prendre un, au cas où. Elle pesa le pour et le contre et préféré jouer la carte de la prudence. Ce qu’il fallait faire c’était éviter de réveiller ses parents et d’attirer l’attention du personnel de maison sur sa petite escapade matinale. Ce n’était pas toujours chose facile. Tout le monde dans cette maison connaissait son handicap et avait pour ordre d’éviter qu’elle ne rencontre des personnes indésirables qui pourraient s’intéresser à son petit problème comme le surnommait avec ironie sa sœur. Elle entrouvrit la porte, regarda de droite à gauche et fila à pas de loup rejoindre la cuisine. Elle se stoppa à temps entre deux couloirs pour voir une ombre passer. Personne ne l’avait vu. Elle s’engouffra dans la cuisine et farfouilla dans les tiroirs pour sortir un flacon de secours qu’elle rajouta dans sa besace. La voilà fin prête pour partir. Il faut à nouveau zigzaguer et être le plus silencieuse possible pour sortir par la porte de derrière et rejoindre le jardin, puis plus loin le chemin et enfin bien plus loin encore le  no man's land. Cet endroit désert où personne ne pouvait l’ennuyer et où elle pourrait écrire ses lettres qu’elle envoyait de partout.

Aurelia connaissait la route comme sa poche. Nul besoin de sort de direction ou de carte pour s’y retrouver. Cela faisait déjà quelques années qu’elle faisait ça. Ce n’était pas le plus prudent et c’était probablement son seul acte de rébellion. Le no man’s land avait des secrets que personne ne voulait donner et qui fascinaient Aurelia. C’était aussi un lieu solitaire qui semblait garder la trace des temps passés. On pouvait le traverser sans rencontrer âme qui vive mais il y avait dans l’air comme une lamentation constante et d’aucun disait que c’était un endroit dangereux remplis de créatures. Pour sa part, Aurelia n’y avait jamais croisé personne et elle s’y sentait bien pour une raison inexplicable. Son esprit était apaisé par cet endroit. Bien sûr ce n’était peut-être pas le plus sain pour une jeune fille qui perdait la tête mais il n’y avait personne pour le lui dire. De plus elle n’y restait pas bien longtemps et ne s’aventurait jamais au cœur même du lieu. Ses parents n’avaient encore jamais eu vent de ses petites escapades matinales dans ce lieu. Elle rentrait bien souvent au moment où ils se levaient et ils pensaient simplement qu’elle était une lève-tôt.

Cependant aujourd’hui allait être différent. La jeune fille l’ignorait simplement. Il n’y avait pas eu de prémonition ou de changement dans l’air. Cela allait juste arriver. Elle venait à peine d’atteindre la limite du lieu quand quelque chose, qu’elle n’avait pas senti ou vu, la renversa. Elle tomba durement sur le sol. Ce n’était ni amusant, ni plaisant. Elle releva la tête et se frotta les yeux. Devant elle, il y avait un jeune homme plutôt mignon qu’elle n’avait jamais vu par ici. Non pas qu’elle connaisse beaucoup de garçons mignons. Les siens veillaient à ce que rien ne lui fasse oublier qu’elle était déjà promise à quelqu’un. Un flirt avec quiconque n’était pas vraiment encouragé et la rencontre avec des hommes était chose peu commune. Elle le regarda avec des yeux ronds parce qu’elle ne s’était pas attendu ce matin-là en se levant à voir quelqu’un. Sa réaction fut d’ailleurs un peu stupide :

« Qu’est-ce que…. »

Elle tenta de ré essayer avec une phrase un peu mieux construire mais c’était peine perdu :

« Comment… »

Non vraiment elle n’y arrivait pas. Elle se releva tant  bien que mal en repoussa la poussière qui était tombée sur ses jupes. Elle jeta un regard accusateur sur le jeune homme. Après tout c’était en partie sa faute. Elle ne l’avait pas vu mais lui était resté sur ses deux jambes alors qu’elle s’était retrouver à terre. Elle le regarda avec suspicion.

« Qui êtes-vous ? »

   
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Dernière édition par Aurelia C. Jenkins le 26.04.15 22:21, édité 3 fois
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Zachary Heel
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Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Matthew-cuteness

ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty30.11.14 16:53


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien



Les ruelles désertées du petit Salem défilaient à tout allure sous le regard de Zach qui fonçait droit devant lui en faisant la course en compagnie de Salem, le chien de son oncle. Le soleil venait à peine de se lever, c'était dimanche matin et les citadins dormaient encore tous profondément sur leur deux oreilles.
L'heure matinale, le goût de la vitesse, mais aussi l'excitation mélangé à l'impatience de se rendre dans ce lieu interdit, faisait perdre toute prudence au jeune sorcier, qui se croyait seul au monde. Ne connaissant absolument pas Boston, Zachary avait mémorisé le plan de la ville afin de sortir du petit Salem sans perdre de temps et surtout sans se perdre. Car si le jeune gardien de dragon pouvait aisément se repérer dans une forêt obscur où il mettait les pieds pour la première fois, il ne pouvait pas en dire autant lorsqu'il s'agissait de retrouver son chemin dans ces labyrinthes de pierres qu'étaient les grandes villes. Il n'y avait rien de plus facile que de s'y perdre en zigzaguant d'une ruelle à l'autre. Or, il n'avait pas de temps à perdre et souhaitait arriver le plus rapidement possible à la frontière du No man's land. Plus vite il y serait, plus de temps aurait-il pour en profiter et explorer ce domaine interdit. Néanmoins, par prudence, il avait jugé préférable de prendre la carte avec lui, mais lorsque les maisons se firent plus rares et que les ruelles disparurent totalement, il sut qu'il était dans la bonne direction. Au loin, il pouvait déjà voir s'élever des building qui se dressaient, branlant, au milieu d'une flore qui avait reprit ses droits.

Il s'arrêta durant un instant, un pied sur sa planche de flyboard et l'autre sur la terre ferme afin de mieux observer ce paysage dévasté qui s'étendait devant lui. Passer des forêts paisibles et calmes du Montana à la métropole si vivante et bruyante de New Phoenix, et de là, à une ville qui paraissait sortir d'une toute autre époque comme le Petit Salem, était déjà très dépaysant, mais cette fois, ça n'avait rien à voir. Ici, tout était mort, il n'y avait pas âme qui vive alors que pourtant, il y a quelques années, cet endroit grouillait de vie. Voilà ce à quoi le conflit entre sorciers et moldus avait conduit. Pourtant, ça ne leur avait pas servit de leçon, les conflits c'étaient au contraire intensifiés, n'en n'avaient-ils donc pas eut assez ?

- On y va ? Demanda-t-il à Salem

L'animal sembla soudainement moins enclin à continuer sa course droit devant lui, mais constatant que le jeune sorcier s'y rendait, le chien n'hésita pas une seule seconde et reprit à son tour sa course en prenant très rapidement l'avantage. Zach le laissa le dépasser tout en accélérant légèrement à son tour afin de ne pas trop se laissé distancer par Salem. Obnubilé par le paysage apocalyptique qui s'étendait sous ses yeux, Zach qui n'avait absolument pas ralentit sa vitesse, n'aperçut que trop tardivement cette silhouette blonde qui apparut soudainement dans son champs de vision.

- Attention !!

Il avait tenté de se manifester mais déjà, il était trop tard. Il allait beaucoup trop vite et était bien trop près d'elle, il ne pouvait strictement plus rien faire pour l'éviter. L'impact du choc le fit tomber de sa planche mais il ne chuta pas et réussi à garder l'équilibre en retombant sur ses deux pieds avec adresse. Par contre la jeune femme qui était apparut soudainement sur son chemin et qu'il avait heurté, n'avait pas eut la même chance que lui. Encore abasourdit par cette rencontre pour le moins percutante, elle l'observa les yeux ronds se demandant probablement d'où il surgissait comme ça, où s'il avait un troll à ses trousses pour aller aussi vite.

Salem, constatant que Zach avait cessé de le suivre, était revenu sur ses pas et fondit sur eux. Apercevant la nouvelle venue qui venait de se joindre à leur petit duo, il bondit vers elle et lui fit la fête. D'abord abasourdit, la jeune femme avait bégayé quelques mots, avant de se reprendre. Puis, elle avait fini par se relever en lui adressant cette fois, un regard accusateur, qu'il n'avait absolument pas volé. Confus, il se précipita vers elle pour s'assurer qu'elle n'avait rien de cassé tout en s'excusant. A première vu, elle semblait aller bien, mais contrairement à ce qu'il s'attendait, la première phrase qu'elle lui adressa n'était pas un reproche mais une question. Qui était-il ?

-Un idiot, comme dirait mon frère. Je suis vraiment désolé, c'est entièrement de ma faute, je ne regardais pas où j'allais et bien que ce ne soit pas une excuse, je ne pensais honnêtement pas rencontrer quelqu'un à cette heure matinale et, encore moins ici. On m'avait dit que le lieu était désert, fit-il en se tournant vers ce qu'il restait des ruines urbaines que la végétation avaient envahit.

Puis se tournant à nouveau vers la jeune femme, il prit plus de temps pour l'observer et tenta de lui sourire amicalement. Elle était jeune, jolie et avait pour bagage un sac. Où allait-elle ainsi ? Que faisait une jeune femme dans le coin ? A ce qu'on lui avait rapporté, ce n'était pas le genre d'endroit très prisé pour se balader, aussi sa présence en ces lieux l'intriguait-il mais ce n'était pas le plus important pour le moment.

- Est-ce que ça va ? S'enquit-il

Elle n'eut pas besoin de lui répondre car un mince filet vermeille s'écoulait tout doucement le long de son genou. S'accroupissant devant elle, il lui jeta un regard confiant avant de lui offrir un sourire qui se voulait rassurant

- Attends, je vais arranger ça

Et si tôt dit, il porta sa main au niveau de l'articulation du genoux à quelques centimètre de sa peau. Une douce chaleur émana de sa main et la blessure se referma avant de disparaître totalement, comme si elle n'avait jamais existé. Satisfait, il se releva pour lui faire face, et se présenta à elle.

- Je m'appelle Zachary. Et encore une fois je suis vraiment désolé, je ne t'avais vraiment pas vu. C'est la première fois que je viens ici. Et toi ?

Un sifflement strident et familier le fit alors se retourner abruptement, pourtant,... il n'y avait rien mais le sifflement, lui, persistait. D'où est-ce que cela provenait ? Des airs ? Zachary leva les yeux au ciel, mais ce dernier était dégagé et aucune créature ne pouvait s'y cacher sans qu'il ne l'aperçoive, alors où se cachait-il ? Il contempla à nouveau le paysage qui s'étendait sous ses yeux tentant de le repérer avant qu'il ne surgisse devant eux, pourtant, il n'y avait rien. Tout paraissait si calme.
Zachary fixa alors plus intensément les ruines qui se dressaient devant lui, et qui étaient les vestiges d'une civilisation qui avait brillé autrefois. De Boston, il ne restait plus que des habitations abandonnées, des rues éventrées et désertiques. Il y avait comme un sentiment de malaise et d'abandon qui régnait. Le vent s'engouffrait à travers les nombreux trous laissés par les fenêtres brisées et les bâtiments fissurés, et c'est ce qui créait ce sifflement si particulier qui ressemblait à celui d'un dragon agonisant. C'était donc cela ! Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres de Zachary. Finalement, les gens se trompaient, il n'y avait donc pas de dragon dans le No man's land... ?

- Il semblerait que les terribles dragons qui vivent ici, ne soit que du vent, conclut-il dans un sourire en lui jetant un regard par dessus de son épaule. Toi aussi tu étais venue pour les voir ?



 
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Dernière édition par Zachary Heel le 02.12.14 9:30, édité 1 fois
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Aurelia C. Jenkins
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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty01.12.14 20:08


   

Parce qu'on n'écoute jamais rien.



Ce matin les choses avaient été à peu près normales si on omettait que la voix de Cecily s’éveillait de plus en plus tôt dans sa tête et qu’il lui fallait se balader partout avec une potion pour éviter de passer pour une folle aux yeux des autres. Aurelia se souvenait de la première fois qu’elle avait perdu la possession de son propre corps. Elle avait onze ans et c’était apparu après sa première crise et les voix dans sa tête. Elle était dans le petit salon bleu avec sa mère. Elle était revenue de la ville avec sa toute nouvelle baguette. C’était un cadeau inestimable. Elle en avait toujours rêvé. Sa sœur et son frère ainé avaient déjà la leur depuis longtemps et Aurelia avait toujours voulu avoir la sienne. Elle avait éprouvé de l’envie toute son enfance pour posséder la même chose qu’eux. Il semblait y avoir un lien tout particulier entre le sorcier et sa baguette et la jeune enfant avait imaginé cet instant de mille et une façons. Aujourd’hui ce rêve était devenu réalité. Elle tenait dans sa main, une baguette en bois de saule. Lorsqu’elle avait enfin été choisi par sa baguette et que le vendeur en avait récité les propriétés sa mère avait une fois de plus fait la grimace. Apparemment, les baguettes en bois de saule sont souvent choisies par des sorciers qui éprouvent de l’insécurité.  La mère de la jeune enfant voyait en ce choix une justification de la déception constante que semblait représenter Aurelia, malgré les grandes attentes et la réussite de ses ainés. La baguette avait une taille standard, un bon vingt-cinq centimètre, et possédait un crin de licorne. Ce qui la rendait en somme bien ordinaire mais aux yeux de l’enfant c’était un doux rêve.

« Aurelia cesse de jouer avec ta baguette. Ce n’est pas un jouet.  On ignore ce que tu pourrais lancer comme sort sans le vouloir avec ton inexpérience dans la magie.»

L’enfant c’était sentit en faute. Le ton de sa mère montrait clairement son irritation et c’était difficile de ne pas se sentir découragé. La fillette aurait voulu entendre une appréciation dans la voix de sa mère. Elle avait tellement souhaité que ce jour soit heureux pour tous. Elle voulait faire plaisir à ses parents, être l’enfant qu’il souhaitait qu’elle soit. Elle avait envie de pleurer. Mais cela ne ferrait qu’énerver sa mère elle le savait. C’est là que Cecily était encore apparu. Sa voix était insidieuse dans sa tête, comme un serpent qui ne lâche jamais sa proie, elle était toujours là quand Aurelia se sentait mal.

« Tu es pitoyable ! Je ferai tellement mieux que toi. Je serai parfaite. »

Aurelia mit les mains sur ses tempes comme si cela pouvait la chasser. Elle pensait très fort à une porte qui se fermerait sur la présence de Cecily. Mais c’était peine perdu, elle se sentait trop mal et le rire moqueur de son double n’arrangeait pas les choses. Et c’était arrivé comme ça. Elle s’était tellement perdu qu’elle avait eu l’impression de glisser dans un couloir noir sans fond et sans lumière. Elle ne ressentait plus rien et elle avait vu une ombre glisser vite, très vite vers le point lumineux au fond du couloir.

« C’est à moi de leur montrer ! Tu verras je suis celle qu’il faut ! »

Aurelia avait alors vu la scène de loin. Comme si elle s’observait dans le miroir. Elle s’était vu baisser les mains, et attraper la baguette avec fermeté comme si elle avait toujours su comme la tenir et comment s’en servir. Alors là, la baguette avait réagi. Sa mère s’était retourné le visage brillant de fierté. Elle avait serré son corps dans ses bras et Aurelia aurait été si ravie mais ce n’était pas elle que sa mère serait dans ses bras. C’était Cecily. Celle-ci souriait. C’était un sourire difforme qui semblait bizarre sur son visage.

« Je suis celle qu’ils veulent. »

Aurelia avait récupérer son corps dans la soirée. Elle se souvenait de tout car elle avait tout vu mais elle savait que ce n’était pas elle que sa mère avait serré dans ses bras, ni elle à qui son père avait souri et encore moins elle qui avait reçu les félicitations de sa sœur. Ils s’en rendirent tous compte le lendemain quand Aurelia fut incapable de reproduire le même exploit et encore moins d’arriver à tenir sa baguette correctement. Elle était juste une enfant de onze ans qui découvrait à peine la magie. C’était là que les potions avaient commencés à devenir son quotidien. Les personnalités multiples ne tardaient pas à apparaitre plus fréquemment. Parfois malgré les potions, celles-ci s’adressaient à Aurelia dans sa tête surtout lorsqu’elle se sentait confuse, ce qui était le cas alors même qu’elle venait de tomber bêtement sur un inconnu.

« Il plaisante celui-là ! Il croit qu’il peut nous renverser comme ça ! » S’écria Cecily la première dans sa tête avec colère.

« Il est plutôt mignon ! » soupira le vrai cœur d’artichaut qu’était Elizabeth.

Il n’eut pas de réaction de Shin Ho qui ne s’intéressait jamais à autre chose que de la reprendre sur ses cours ou ses connaissances et Dagmar poussa un cri de terreur. Aurelia du respirer deux, trois fois pour tenter de reprendre la main et de repousser les voix au plus profond de son être. Dans trois heures, il faudrait qu’elle reprenne sa potion. Elle avait finalement bien fait de l’ajouter à sa sacoche. Mais il était temps de faire vraiment face à l’inconnu. Celui-ci s’excusa et Aurelia trouva l’attention charmante.

« Très bien. J’accepte cela comme excuse. Pour dire la vérité je n’avais jamais vu personne par ici aussi tôt. J’aurai du regarder… » Dit-elle tout haut

«… et arrêter de vivre dans ma tête. » ajouta-t-elle au fond d’elle-même. Ce à quoi elle entendu de petits rires sarcastiques.

Il souriait et c’était quelque chose de beau. Le seul autre homme qui lui souriait souvent était son frère. C’était un très bel homme aussi. Il était chaleureux et bon avec elle. Si seulement, les choses étaient différentes…  Il lui posa alors une question sur son état et c’est alors que tous deux se rendirent compte qu’elle s’était blessé dans sa chute. Elle n’avait rien sentit jusqu’à présent et voilà que la douleur se faisait sentir alors même qu’ils l’avaient remarqué tout deux. Le corps humain et l’esprit étaient vraiment des choses étranges. Aurelia était bien placé pour le savoir mais chaque fois cela l’étonnait.

« Il n’y a pas de raison de s’étonner. Si vous vous cultiviez avec un peu plus d’attention très chère enfant cela ne serait point une surprise pour vous. » S’empressa d’intervenir Shin Hoo.

Aurelia soupira et repoussa à nouveau tout le monde derrière une porte imaginaire blindée dans son esprit. Ce n’était pas étonnant qu’ils se manifestent tous. Elle avait été plus que surprise par le jeune homme et assez confuse par les événements. Il fallait qu’elle se concentre et qu’elle reprenne constance voilà tout. Elle devait se concentrer sur le présent. Ce n’était pas dur car le jeune homme fit une chose qu’elle n’avait jamais vue encore. Il soigna sa blessure avec ses mains. C’était étonnant ! Qui pouvait faire cela ? Dans son esprit, elle sentit quelque chose essayer de forcer la porte blindée imaginaire avec la force d’un boulet de canon. Mais Aurelia tient bon et se concentra sur l’étonnante magie que semblait posséder l’inconnu qui ne tarda pas à se présenter sous le nom de Zachary. Elle était tout d’un coup tout intimidée. Elle n’était pas la plus mauvaise des sorcières mais comme se plaisait à le répéter sa mère ce n’était pas grave parce qu’on n’attendait pas vraiment des miracles de sa part. Mais elle savait que son frère et son père étaient de bons sorciers. Sa sœur se défendait plutôt bien mais elle n’avait jamais vu aucun d’entre eux faire ce que l’homme venait d’accomplir.

« Wow ! Je… Merci Zachary ! C’est incroyable ! » Ne put-elle se retenir de dire. « Je me nomme Aurelia. Je viens souviens ici. »

Aurelia se souvient que sa mère l’avait toujours averti de ne pas trop se fier aux inconnus. Mais la jeune femme avait vingt et un ans et pensait pouvoir se fier au jeune homme. Après tout, il venait de la soigner et elle avait un bon feeling. Il se mit à plaisanter sur des dragons et la possibilité qu’ils puissent vivre dans cette partie de la ville abandonné.

« Je n’ai jamais entendu dire que des dragons vivaient là ! J’ignore d’où tu tires cette information. » Pouffa Aurelia. Elle n'avait pas réaliser qu'elle s'était mise à tutoyer le jeune homme qu'elle venait juste de rencontrer. C'était probablement du à ce bon feeling qu'elle avait. « Je viens ici pour écrire. Le bruit du vent dans les décombres crée une atmosphère plaisante pour écrire. Je sais qu’ici personne ne vient car il n’y a pas grand-chose à voir. »

Et aussi parce que tout le monde avait créé sa propre légende sur ce que l’on pouvait trouver dans cet endroit abandonné de tous. La nature n’aime pas trop le vide et a tendance à trouver le moyen de palier au problème. Les plantes avaient repris leurs droits sur les maisons et les chemins autrefois parcourus par des hommes.

« J’ai déjà entendu dire que des créatures vivaient ici mais si c’est le cas, elles n’aiment pas trop se montrer car je n’en ai jamais croisé. Mais j’avoue ne pas avoir dépassé la barrière qui se trouve là-bas ».

Elle désigna un jardin que l’on pouvait apercevoir au loin. Il était entouré d’une barrière blanche. Le jardin était tout en friche. L’herbe était haute, on y trouvait des fleurs sauvages qui avaient éclos trop tôt ou des plantes grimpantes qui s’acharnaient à plier le bois sous leur poids. Un arbre s’élevait au milieu du jardin. Aurelia ignorait qui pouvait avoir habité ici. De toute évidence ils s’agissaient de moldus. Ces parents n’avaient pas fait l’impasse sur l’histoire de la vie lors de leurs leçons. On lui avait appris que les moldus n’étaient rien d’autres que la lie de l’humanité et qu’il n’y avait pas de place pour eux dans le monde bien rangé de la magie. On les avait chassés de manière plutôt violente. La partie de la ville où ils avaient vécus étaient alors tombés en décrépitude. Mais quand Aurelia rejoignait ce jardin, elle doutait parfois du bien-fondé de cette action. Il était évident que cet endroit avait été un lieu enchanteur à sa manière dans le temps. Si les moldus pouvaient créer de tel choses pouvaient-ils être aussi mauvais que cela ? Au milieu du jardin, il y avait un cerisier sans fleurs et sur une des grosses branches, il y avait une balançoire en bois.

C’était là qu’Aurelia se rendait tous les matins où elle pouvait s’échapper de sa chambre et elle écrivait ces lettres qu’elle enverrait par le biais de son hibou malgache. La jeune femme avait toujours pris soin de ne jamais dépasser la barrière de ce jardin. C’était le plus loin qu’elle s’autorisait. Bien qu’elle n’ait jamais rencontré personne jusqu’à présent, la seule présence de Zachary prouvait qu’il ne fallait pas se fier à une longue continuité pour prendre pour fait accomplis quelque chose. Peut-être que les créatures dont parlaient les uns et les autres existaient bel et bien et qu’elles vivaient plus loin. Toutes les créatures ne sont pas aussi aimables que Zachary. Certaines pourraient prendre mal le fait de se faire déranger par deux jeunes gens et qui sait ce qui pourrait arriver. Mais peut-être aujourd’hui était-il différent pour une raison particulière. Peut-être devrait-elle se laisser pousser des ailes et tenter quelque chose de nouveau. Après tout, il ne lui restait pas temps de temps avant qu’elle ne fasse le grand choix qui changerait tout pour elle. Aurelia n’était pas sûr d’arriver entière à ses vingt-deux ans. Est-ce qu’il ne faudrait pas mieux profiter de chaque instant avant de partir ?

« On pourrait essayer de passer la barrière, si tu tiens tant que ça à rencontrer des créatures ? Qui sait, elles vivent peut-être au-delà, ce qui expliquerait que je n’en ai jamais vu une seule… »

Elle dépassa le jeune homme et prit le chemin qui menait au jardin et au-delà vers l’inconnu.


   
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Dernière édition par Aurelia C. Jenkins le 26.04.15 22:21, édité 2 fois
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Zachary Heel
Zachary Heel

Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Matthew-cuteness

ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty04.12.14 20:24


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien




Accroupit devant elle, Zach se concentrait sur la blessure de la jeune fille, survenu après sa chute, dont il était l'unique responsable. Voilà où le menait son éternelle inconscience ! S'il avait été plus prudent et plus sage, tout cela ne serait jamais arrivé ! S'il n'avait pas foncé comme un joueur de Quodpot à la poursuite du vif d'or en se croyant seul au mode, il aurait très certainement pu éviter la jeune femme. Cette dernière ne serait alors pas tombée et ne se serait pas blessée. Mais il y avait ainsi des associations de mots qui n'étaient décidément pas fait pour aller ensemble comme le terme « raisonnable » et « Zachary ». Fort heureusement la blessure était bénigne, et il n'y paraitrait plus rien dès qu'il aurait fini de s'en occuper.
La blessure se referma très vite et dès qu'il eut fini il leva la tête en direction de la jolie blonde qui paraissait époustouflée par ce qu'il venait de faire. Après l'avoir congratulé, elle le remercia et se présenta à son tour. Il ne put s'empêcher de sourire à la fois amusé et flatté par tant de débordement pour ce qui lui semblait être si peu de chose

- Ce n'est pas grand chose, lui assura-t-il. C'est très facile, je te montrerais si tu veux. J'ai un oncle guérisseur, enfin ce n'est pas vraiment mon oncle, il s'agit plutôt d'un ami de la famille, mais je l'ai toujours considéré comme tel. C'est lui qui m'a apprit quelques sort de soins. Très utiles lorsque l'on se blesse souvent comme moi, ironisa-t-il pour se moquer de lui même.

Et c'était peu dire. Ernie l'avait traité de casse-cou, et même s'il n'avait rien rétorqué, Zachary devait reconnaître qu'il n'avait pas tort. Toujours à foncer tête baissé, à n'en faire qu'à sa tête, à satisfaire son insatiable curiosité,... Zachary se retrouvait très souvent dans des situations où l'apprentissage des sorts de Joey avait toute leur importance, même encore aujourd'hui.

Joey.

C'était la première fois qu'il parlait de lui sans éprouver de la colère à son encontre depuis que Livie lui avait révélé qu'elle avait essayé de le contacter par l'intermédiaire du guérisseur alors qu'il n'en n'avait jamais rien su car ce dernier ne lui en avait jamais rien dit. Lors de ces révélations, il avait éprouvé beaucoup de colère et de ressentiment à l'encontre de ce dernier. Il s'était sentit trahit. Mais à présent, même s'il lui en voulait toujours un peu, il n'était plus aussi remonté contre ce dernier. Il pouvait même presque comprendre pourquoi il avait agit de la sorte.  

- Je suis ravi de te rencontrer Aurélia

Une étrange plainte avait alors attiré son attention, mais il du bien vite se rendre compte qu'il ne s'agissait en réalité que du vent qui, en s'introduisant dans les décombres, s'amusait à reproduire un son semblable à celui d'un dragon à l'agonie. Ainsi la rumeur était fausse. Il n'y avait donc pas de dragon à Boston ? Cette remarque fit lâché un fou rire à la jeune femme qui s'amusa de sa crédulité!  Il aurait très bien pu s'en offenser, mais au final il se mit à sourire avant de pouffer de rire à son tour. C'était sa faute aussi, dès qu'il s'agissait de dragon, il croyait ce qui l'arrangeait. Il frotta l'arrière du crane avec embarras avant d'avouer

- Et bien, vu que c'est un lieu abandonnée de tous, et que peu de gens s'y sont réellement aventurés, beaucoup de rumeur cours sur le No man's land. On raconte que des centaures et des dragons ont reprit possession des lieux, alors je suis venu voir par moi-même, mais au lieu de ça je tombe sur une écrivain en herbe, je ne m'en plains pas cela dit, tu es beaucoup moins effrayante, plaisanta-t-il.

Zachary voulait bien croire Aurélia lorsqu'elle lui disait que peu de personnes s'aventuraient dans les environs. Rien n'était fait pour inciter les gens à venir dans ce lieu abandonnée, chargé de mémoire. Entre les rumeurs effrayantes qui couraient sur le No man's land, engendré par la vision de cette ville fantôme qui s'étendait sous leurs yeux et son lourd passif, il n'y avait rien de très  engageant, sauf pour peut-être pour les plus curieux d'entre eux ou les personnes en mal d'aventure.

Aurélia, qui était clairement native de Boston lui expliqua que malgré ses nombreuses visites dans ces endroit désolé, elle n'avait jamais rencontré qui que ce soit et surtout aucune des créatures que Zachary avait cité. Un petit sentiment de déception s'immisça en lui, très vite chassé par un nouvel espoir. Ils étaient surement trop prêt du territoire des sorciers et de la civilisation pour donner envie à n'importe quelle créature de s'aventurer à proximité de cette frontière invisible séparant leurs deux mondes. Si des créatures magiques vivaient effectivement dans Boston, elles ne se trouvaient certainement pas aux abords de la frontière.

Zachary plongea son regard dans le jardin abandonné que lui désigna la jeune sorcière et qui s'avérait être la limite qu'elle ne s'était jamais autorisé à franchir. Il y a 10 ans, ce jardin devait être très beau, comme cette banlieue qu'il arrivait sans mal à se représenter avant le drame
Une végétation sauvage avait désormais envahit ce jardin. Des plantes grimpantes entouraient ce qui fut une barrière en bois blanc et s'étendait jusqu'à la demeure principale. Au cœur de ce petit enclos se dressait un arbre qui devait être au moins centenaire. A l'une de ses branches était accrochée une balançoire abandonnée, portée par le vent matinale de ce mois de février.
Il y avait quelque chose à la fois de paisible et d'irréel qui se dégageait de ce tableau. Il comprenait qu'Aurélia s'y rendait pour écrire, c'était un lieu propice à faire travailler votre imaginaire et à vous inspirer. Lui-même regrettait à présent de ne pas avoir emporter de quoi faire quelques croquis. Il y avait tant à en dire. Qui était les gens qui vivaient ici autrefois ? Comment ont-ils vécu l'attaque de l'ancienne magie ? Que leur étaient-ils arrivé ? Quelle était leur histoire ?  

Mais aujourd'hui, probablement encouragé par sa présence, elle semblait être désireuse d'explorer Boston et à franchir son jardin secret. Sans attendre son consentement elle virevolta dans cette direction. Amusé Zachary la regarda s'avancer d'un bon pas en compagnie de Salem qui semblait avoir oublié toutes ses appréhensions.

- Hé attends moi !

Zach ramassa sa planche de Flyboard qui gisait un peu plus loin, puis, à son tour, il pressa le pas pour rejoindre la jolie blonde. Une fois qu'il parvint à sa hauteur il lui sourit et engagea la conversation

- Alors comme ça tu écris ? Qu'est-ce que tu écris ? Des poèmes ? Des nouvelles ou peut-être un roman ?

Il était sincèrement curieux et désireux d'en savoir plus. Quel genre d'histoire pouvait-elle écrire ? Que pouvait bien lui inspirer le No Man's land ? Ils marchèrent beaucoup tout en discutant et en apprenant à se connaître. Il lui révéla ainsi qu'il venait à Boston pour la première fois de sa vie, profitant du petit séjour qu'il effectuait chez son oncle pour découvrir la ville. Il lui demanda si elle avait toujours vécu ici, si elle avait déjà voyagé, les souvenirs qu'elle en gardait et ce que en pure bostonienne, elle lui conseillait de visiter ou de voir absolument. Il voulu savoir également ce qu'elle aimait le plus dans cette ville.
La présence d'Aurélia était agréable. Il appréciait beaucoup sa présence, sa compagnie et était finalement bien heureux d'être tombé sur elle, au sens figuré, comme au sens propre. Une petite excursion était toujours plus amusant à deux que seul après tout.

Toutefois, plus ils s'enfonçaient dans le Boston abandonné, et plus le paysage qui s'étendait devant lui, eurent une influence sur Zachary qui commença à se montrer un peu moins bavard, comme s'ils foulaient un lieu sacré qu'il se devait de respecter.
La ville était en ruine. Il n'y avait plus un seul bâtiment d'intact, des gravats de pierres et de verres jonchaient le sol parmi une multitudes d'objets. Une chaussure d'enfant par ici, une poussette par la, une tablette sur le trottoire, un téléphone portable dans le caniveau, un sac et les restes d'un journal datant d'il y a 10 ans en plein milieu de la route....
Le chaos régnait dans cette ville désormais figé dans le temps. La faune et la flore avait remplacé les hommes qui semblaient s'être enfuis en catstrophes....
La nature avait reprit ses droits, et dans cette ville abandonnée aux seuls fantômes du passé, ils avançaient parmi ces innombrables carcasses de voitures. Il y avait du avoir un sérieux carambolage par ici ... Devant cette immensité abandonné en catastrophe par tous les moldus, Zach ressentait comme un malaise, et jamais un sentiment de solitude ne l'avait autant accablé qu'en cet instant, et pourtant, il n'était pas seul

- J'avais 13 ans, quand s'est arrivé. J'ai vécu dans le Montana et lorsque la nouvelle est tombée je me souviens que l'on a tous suivit les nouvelles avec angoisse. On se demandait si tout le pays allait s'embraser comme à Boston. Ça a du être terrible de vivre par ici pendant cette période.

Son regard avait glissé vers Aurélia attendant qu'elle confirme ou non son impression. Lui se souvenait parfaitement de la réaction des gens... heureusement qu'ils vivaient dans une petite communauté ou tout le monde connaissait tout le monde, car dans l'ensemble les gens se soutenaient que l'on soit moldus ou sorciers, à deux ou trois exceptions prêt.
Mais ici, les choses devaient être bien différentes.

Tout ça pour des guerres de territoires... Beaucoup reprochaient aux Mages Fondateurs d'avoir utilisé l'ancienne magie, et à raison, car son pouvoir, bien trop puissant, avait complétement échappé à leur contrôle. Mais lui ? Qu'aurait-il fait s'il s'était trouvé dans leur situation ? Si Theodorus Washington et le conseil des Mages Fondateurs avaient décidé d'user de cette magie c'est parce qu'elle représentait à leurs yeux leur dernier recours, mais était-ce vraiment le cas ? Les Inquisiteurs étaient aux portes de la ville et les menaçaient, mais n'y avait-il vraiment pas d'autres solutions ? Tout le monde pointait du doigt les Mages Fondateurs mais si les Inquisiteurs n'avaient pas eut cette violente politique de conquêtes de territoires tout ceci ne serait peut-être jamais arrivé.

La surprise se peignit sur son visage lorsqu'il aperçut, en plein milieu de la grande avenue, une carcasse d'avion, ou du moins ce qu'il restait, à savoir, le cockpit. En levant les yeux au ciel, il réalisa que plusieurs immeubles provenant du Nord-est avait été rasé. L'avion devait survoler la ville lorsqu'il fut touché par l'ancienne magie. Le pilote avait du perdre le contrôle.... Quel gâchis ! Tant de morts pour quoi ? Un frisson le parcouru tandis que le silence revenait en maitre plus dur, sombre et envahissant. Zachary avait même la désagréable sensation d'être observé, pourtant, il n'y avait rien, ni personne. Tout était calme, pour ne pas dire mort...
C'est alors que quelque chose de vert et de petit attira l'intention du sorcier. De prime à bord, il n'y aurait pas prêté attention si le petit être n'avait pas filé à toute vitesse le long d'un mur de pierre

- Aurélia, là-bas !!! Un Farfadet !! S'exclama-t-il aussi heureux qu'un gosse s'il s'était retrouvé devant le père Noel

Il n'en revenait pas, c'était la première fois de sa vie qu'il en apercevait un !!! Il le chercha du regard mais la créature avait à nouveau disparu. Alors qu'il voulu demander à Aurélia si elle avait eut le temps de l'apercevoir, il fit volte-face en entendant Salem se mettre à grogner. Les babines retroussés et les crocs menaçant; le chien s'était placé devant lui comme pour le protéger, de.... de quoi au juste ?
Zachary leva son regard qui se posa sur une hideuse et menaçante créature au pelage roux. C'était la première fois qu'il voyait un tel animal, et il aurait probablement été incapable de l'identifier si ce n'était ces cinq pattes terminés par des pieds bots si caractéristique. Un Quintaped !!!
Impossible !! Ces créatures ne vivaient que sur l'île de Drear-la-Lugubre, au Nord de l'Ecosse, comment aurait-elle pu.... La question ne se posait même pas, il y était confronté tous les jours dans son travail. Si cette créature était ici, c'est parce que des sorciers mal attentionnés avait organisé un trafic évidemment ! Cela faisait donc plus de 10 ans qu'elle était ici. Etait-elle seule ou bien... Zach craignait presque la réponse à cette question.
Il plaça son bras devant Aurélia comme pour faire barrage entre elle et l'une des plus dangereuses créature qui puisse exister, amateur de chaire humaine...


 
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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty05.12.14 22:30


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien.


Aurelia adorait le jardin abandonné pour une raison un peu inexplicable. Tout comme le sentiment qui la poussait souvent à y venir pour faire la seule chose illégale qu’elle puisse s’avouer. Elle écrivait des tas de lettres et elle les laissait partir à travers le pays… Son hibou malgache trouvait toujours. Comment ? Elle ne saurait l’expliquer. Les hiboux étaient des créatures très étranges et plutôt intelligente mieux valait ne pas s’interroger sur leur méthode et se contenter d’en apprécier les bienfaits. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle allait dépasser la barrière pour la première fois. Elle eut un petit moment d’appréhension  car il n’est jamais facile de passer outre ses habitudes surtout quand elles sont bien ancrés en vous. Mais elle repoussa bien vite. Dans sa tête sa porte imaginaire était sans cesse bousculer. Aurelia tenta de l’oublier. Ce n’était pas facile mais elle n’allait pas se laisser distraire par l’arrivé d’une de ses autres personnalités. Pour une fois qu’elle passait une journée plus au moins extraordinaire pour une jeune sorcière au quotidien bien huilé et ennuyeux. Il était bien plus enivrant de partir à la découverte du no man’s land que d’apprendre encore un autre sort de ménage ou un plat quelconque. Non pas que ce soit dégradant. Aurelia était fière de savoir tout ça. Elle ne considérait pas que ce fût inutile mais la lassitude la gagnait à force de sentir que les choses étaient de plus en plus difficiles. A son prochain anniversaire, elle serait marié et plus rien ne serait pareil. Déjà, sa mère, lui parlait de robe de mariage, de gâteau et d’invités et cela l’angoissait plus qu’autre chose. Derrière elle, Zachary lui demanda de l’attendra. Elle se retourna et sourit en le voyant rattraper sa planche et se diriger vers le même endroit. Cela resterait entre eux. Quand elle rentrerait plus tard à la maison, elle devrait rentrer à nouveau dans son rôle. Il serait réconfortant d’avoir un tel souvenir. Zachary l’interrogea sur ses écrits et Aurelia rougit. Elle se demandait s’il ne la trouverait pas un peu stupide. Qui dans ce monde se rend dans un endroit présumé dangereux pour écrire de vulgaires lettres ? Elle hésita à lui avouer mais il avait un sourire si gentil qu’elle se jeta à l’eau et lui avoua ce qu’elle pouvait écrire :

« Et bien… Je n’écris pas vraiment de poèmes ou de romans… C’est… c’est… »

Elle bégayait. Elle n’avait encore jamais dis à quelqu’un qu’elle écrivait des lettres. A part Ilaria qui était comme une sœur pour elle. Elle lui racontait presque tout… à l’exception de ses dernières réticences face à son destin mais à part ça, elle ne lui cachait rien. Pour dire la vérité c’était Ilaria qui l’avait surprise quelques années auparavant en train de s’échapper de la demeure familiale. Elle devait avoir à peine 16 ans et elle n’était alors pas aussi bien organisée pour s’enfuir silencieusement. Ilaria l’avait questionné jusqu’à ce qu’elle avoue. Elle avait été penaude et effrayée que ses parents ne l’apprennent mais apparemment Ilaria trouvait se « passe-temps » assez inoffensif et n’avait pas pipé mot à qui que ce soit. Mais à part elle, personne ne savait pour les  lettres et les réponses qu’elle recevait et cachait dans le matelas de son lit. Elle pouvait être elle-même dans ces lettres. Personne n’avait besoin de savoir qui elle était ou bien d’où elle venait. Elle pouvait simplement être une jeune fille de 21 ans.

« J’écris des lettres ! » dit-elle soudainement et un peu trop fort. Elle se passa la main dans ses cheveux, mal à l’aise. « Désolé… je ne voulais pas le dire aussi fort. »

Elle se tordait maintenant les mains. Elle ne savait pas comment s’expliquer. Ça avait été facile avec Ilaria. Ces deux-là se connaissaient depuis toujours mais que savait-elle de Zachary ? Pas grand-chose. Il était très gentil et avait été plus que serviable mais elle sentait qu’il avait bien plus vu qu’elle de ce monde. Elle le voyait à sa façon de marcher qui semblait ne présenter aucune peur ou appréhension, juste de la curiosité et du désir de voir encore plus de ce que le monde avait à offrir. Elle se sentait souvent trop jeune et inexpérimentée face à son frère ou sa sœur. Ils avaient des vies à l’extérieur de la maison. Tous deux avaient un travail et faisaient quelque chose de leurs journées. Aurélia n’avait pas eu besoin d’aller à l’école car ses parents avaient été ses tuteurs et on lui avait avoué qu’il n’y avait pas besoin qu’elle recherche un travail. Il y avait tout ce qu’elle pouvait désirer chez elle : un toit, de la nourriture et un service irréprochable. On lui avait affirmé que cela lui permettrait de se concentrer sur son rôle de future maîtresse de maison. Pourquoi alors vouloir avoir un emploi ? Aurelia n’avait pas eu d’arguments autrefois. Maintenant, elle s’interrogerait : peut-être qu’un emploi lui aurait permis de mieux comprendre la vie et de s’ouvrir tout simplement. Ce à quoi sa mère aurait très certainement répondu que même si elle avait pu, son handicap, l’en aurait empêché. Hors de question de porter la honte sur la famille en mettant en avant son problème.

« Je sais ça peut sembler un peu stupide… Mais j’aime vraiment faire cela…. Les lettres sont plus faciles à écrire ici. Tout est si… calme. Tout ce que je n’ai pas vraiment chez moi. » Avoua Aurelia.

Ce n’était pas si difficile à avouer. Elle n’avait pas honte de faire cela, de plus qu’est-ce que Zachary pourrait faire contre ? Il ne connaissait pas ses parents et ne pourrait donc pas vendre la mèche. Jusqu’à présent, il s’était montré sympathique. Elle se calma et essayer de passer outre ses appréhensions. Elle appréciait sa compagnie. C’était un sympathique compagnon d’aventure. Même si aventure il n’y aurait pas, il était plus facile de s’enfoncer dans la ville morte accompagné, que seule.  Plus ils avançaient plus l’atmosphère semblait devenir morbide aux yeux de la jeune femme. Elle contemplait les bâtiments détruits, rongés par l’humidité et assaillit par les plantes et les fleurs sauvages qui grimpaient sur les murs et s’appropriaient l’endroit.  Il y avait de curieux objets éparpillaient aux milieux des gravats et des pierres sur la route. Elle reconnaissait certains objets comme un journal ou bien une chaussure mais certains lui étaient inconnus. Il avait eu cette étrange chose carré qui semblait fait d’une vitre de verre brisé.  Aurelia ne se sentait pas bien en regardant toutes ces choses. Cela semblait être mal ! On lui avait pourtant toujours dis que les moldus n’apportaient rien à se monde et qu’ils avaient mérité leurs sorts mais en regardant ce triste spectacle Aurelia ne comprenait pas comment cela pouvait être normal.  Pourquoi faire ce genre de chose ? Il y avait une raison mais Aurelia avait du mal à se souvenir de ça. De toute évidence, elle mesurait la portée de son ignorance en marchant à travers cette ville fantôme. Elle avait même l’impression que les murs pleuraient un passé glorieux qui ne reviendrait jamais. Elle frissonna.  Zachary reprit la parole et lui appris qu’il avait eu treize ans quand c’était arrivé. Il parlant d’angoisse et d’embrassement. Qu’est-ce que Aurelia faisait à ce moment-là ?

« Euh… je devais avoir onze ans et je… »

En fait, elle ne pouvait pas lui dire qu’elle ne s’était pas vraiment préoccupé de ça. Elle avait d’autres soucis qui la travaillaient. Elle se sentait un peu honteuse car on ne peut pas avouer que l’on ne ressent rien alors qu’elle se trouvait au milieu d’un endroit qui avait dû être animé autrefois. Des familles avaient dû vivre dans ces murs : des femmes, des enfants, des couples qui étaient unis par des liens forts qui ne pouvaient pas être niés. Cela la ferait-il passer pour une personne sans cœur que d’avouer qu’à ce moment-là, elle n’avait pas vraiment la possession de son corps ? Durant cet instant où les Mages Fondateurs avaient décidés de relâcher l’ancienne magie, Aurelia était prisonnière de son esprit et avait abandonné son corps à son double maléfique. Cecily n’avait aucune pitié pour ceux qui n’étaient pas de son sang. Aurelia n’avait émergé que bien après que les moldus soient tous partis ou morts. Elle avait ensuite été très faible et ses parents avaient fait venir de nombreuses personnes pour tenter de remédier au problème de son handicap. Entre les potions et les différents sorts, Aurelia n’avait plus porté d’attention à ce qui s’était passé à Boston que bien des années plus tard lorsqu’elle avait franchi pour la première fois la frontière du no man’s land. Heureusement pour elle, elle n’eut pas à ajouter quoi que ce soit car Zachary l’interpella par l’apparition d’une quelconque créature. Aurelia jeta un coup d’œil dans la direction qu’il avait pointé mais elle ne vit rien.

« Tu es sûr de toi ?! Je ne vois rien… »

Elle n’eut pas besoin de se concentrer sur ça, car quelqu’un d’autre s’était joint à eux et vu la situation, ce n’était pas une visite amicale. C’était une sorte de monstre roux comme Aurelia n’en avait vu que dans des grimoires. Elle ne se souvenait pas vraiment de ce que ça pouvait être. Les grimoires qui l’intéressaient étant enfant concernait davantage les plantes que les animaux fantastiques et autres créatures hybrides ou non. Mais il ne fallait pas être Merlin pour se rendre compte que cette créature était tout sauf amicale. Certes, il ne faut pas juger un livre par sa couverture mais la créature n’avait pas vraiment l’air d’être très gentil, vu la réaction du chien de Zachary. Ce dernier se plaça devant lui comme pour la protéger. Ce qui n’était pas plus mal parce que la jeune femme était paralysée. Elle n’avait jamais vraiment eu d’expérience en la matière. Elle vivait en somme toute une existence bien protégée. Qu’est-ce qu’il allait se passer. Elle essaya de se répéter qu’il ne fallait pas paniquer mais cela semblait plus facile à dire qu’à faire. Elle ne connaissait pas un seul sortilège qui pourrait la protéger face à ça ! Elle respirait fortement mais c’était plus fort qu’elle-même : elle avait peur. Avec la peur, son contrôle sur son mental n’était plus aussi bon que d’habitude. Elle sentit cette porte dans son esprit s’entrouvrir. Ce n’était vraiment pas le moment !... Ou peut-être que si… Elle entendit alors la voix de Cecily rugir de colère :

« Je rêve ou tu essayais de me retenir derrière ce barrage minable ?!  Est-ce que tu te rends compte de ce que tu fais ?! Tu ne devrais pas être avec ce garçon ! »

Aurelia aurait voulu la supplier de la fermer et de lui épargner ses réprimandes.

« Est-ce que tu me donnerais des ordres… Qu’est-ce que c’est que ce truc ? »

Voilà que Cecily venait de se rendre compte de ce qui se trouvait devant les yeux d’Aurelia depuis le début. Elle entendit toutes ses personnalités traverser en elle et voir la créature. Dagmar hurla de peur comme toujours et Elizabeth ne pipa mots. Ce n’est que grâce à Shin Ho qu’elle avait maintenant une idée de ce que pouvait être cette chose.

« Chère enfant, je pense qu’il serait plus prudent de partir. Vous avez devant vous une créature qu’il ne convient pas d’ennuyer. Le Quintaped n’est pas forcément réputé pour son amabilité. »

« Génial ! Bravo Aurelia ! » Se moqua Cecily. « Tu devrais me laisser la main. Dès que tu contrôles ce corps tu te mets toujours dans l’embarra. Tu n’as pas la moindre chance de t’en sortir et il n’est pas question que je meurs avec toi. »

Aurelia répliqua par la pensée que c’était son corps à elle et eux les visiteurs qui ne devraient pas être là mais elle savait que c’était inutile. Ils avaient déjà eu cette conversation au moins cent fois.

« Un bon sort et je nous débarrasserai de la créature ensuite nous irons tous rentrer à la maison. » Rétorqua Cecily.

« Ma chère amie je doute que vous soyez réellement utile contre une créature de ce genre. Ils sont très dangereux et ils adorent la chair humaine. Hors, nous ne pouvons risquer la santé physique de notre vaisseau. »

Shin Ho avait un don avec les mots en plus d’être un véritable érudit. Il était aussi celui qui était le moins agaçant parmi ses personnalités dominantes. Lorsqu’il avait eu la main sur son corps. Il s’était contenté de s’enfermer dans la bibliothèque et de faire des recherches. Aurelia savait tout sur eux et ils savaient tout sur elle.  Cecily marmonna et se lança dans une dispute mentale avec l’érudit. Aurelia plaça ses mains sur ses tempes. Tant pis pour la limite de trois heures. Elle voulait les faire taire. Elle fouilla vite dans sa pochette pour en tirer la fiole de potion qu’elle avait pris soin d’emporter. Mais elle tomba juste sur du verre brisée et des papiers trempés. Malheur ! La fiole avait dû se briser quand elle était tombée tout à l’heure. Il n’y avait aucun moyen de les repousser. Au moment même où ses autres personnalités s’en rendirent compte, Aurelia sentit la porte de son esprit s’ouvrir en grand et tomber dans le couloir noir tandis que ses personnalités se ruaient vers la lumière. La première qui attendrait la lumière serait maître de son corps. Aurelia savait qu’elle ne pourrait rien faire. Elle espérait juste que la personne qui aurait son corps, ne laisserait pas tomber Zachary en plant.

« Ce garçon est dangereux ! » lui rapella Cecily. « Il ne m’inspire pas confiance. Il n’est pas comme nous. Qui nous dis qu’il  vaille la peine qu’on le sauve »

La voilà au fond du couloir. Elle fut vite rejointe par l’esprit de Shin Ho, Dagmar et Elizabeth. Personne ne pouvait vaincre en vitesse Cecily. Cette dernière était la plus rapide d’entre eux. Elle était aussi la plus ancienne de ses personnalités. Elle savait toutes les astuces et les tours pour se rendre maitresse du corps d’Aurelia. Bien qu’elle soit le contraire d’Aurelia, elle était aussi celle qui lui ressemblait le plus. Toutes deux avait vingt et un ans, c’était une sorcière et elle se considérait comme la fille de ses parents, la sœur de son frère, sa fiancé aussi d’ailleurs et la sœur de sa sœur. Elle avait des réserves sur Ilaria mais considérait que comme elle était une sorcière de sang-pur, elle méritait son respect et son intérêt. Elizabeth ne se voyait pas du tout partie de cette famille. C’était une fille plus jeune qui tombait amoureuse de n’importe qui, elle n’avait jamais encore posséder le corps d’Aurelia. Elle se faisait toujours battre par Cecily qui n’hésitait pas à constamment la railler, un peu comme ce qu’elle faisait pour Aurelia. Shin Ho était un érudit, il n’avait pas besoin de famille et Dagmar ne s’était jamais exprimé sur le sujet. Aurelia se regarda comme si elle était en dehors de son corps. Elle se vit baisser les bras et tirer sa baguette de la sacoche.

« Je me souviens de vous avoir expliqué que c’était insensé damoiselle Cecily » ne put s’empêcher de remarquer Shin Ho.

Cecily leur assena une claque mentale et évalua la situation avant de se dire que la vieille branche n’avait pas tort. Elle soupira. Elle allait courir et se réfugier quelque part en espérant que la créature se contenterait de manger le garçon qui accompagnait Aurelia. Celle-ci se plaignit. Cecily avait sa propre façon de voir le monde mais Aurelia lui rappela qu’il était sorcier et que cela devait au moins jouer un peu. Cecily devait admettre qu’elle n’allait pas laisser un sorcier se faire manger. Elle avait donné sa loyauté à ceux de son sang. Elle attrapa le bras du garçon et le tira violemment.

« On se barre ! Bouge-toi et cours !

Elle avait son bras dans sa main et elle courrait vite et encore plus vite. La créature n’était pas prête à les laisser partir. C’était évident. Il allait falloir ruser. De son autre main libre elle se retourna et jeta un sort pour ralentir la créature en lui lançant des morceaux de gravier par lévitation. Ce n’était pas grand-chose mais ça leur donna un petit avantage pour s’élancer au loin. Elle courut vite, en tenant toujours Zachary par le bras. C’est alors qu’elle remarqua un endroit qui s’enfonçait dans la terre. C’était parfait. Les mots « Subway » n’évoquait rien pour elle. Probablement un truc de moldus stupide. Mais il fallait se dépêcher, elle descendit les escaliers quatre à quatre et s’enfonça dans le noir. Elle poussa ensuite Zachary contre le mur et se plaça devant lui. Elle tendit l’oreille pour savoir si la créature les avait suivis jusque-là. Mais rien.

« Je ne l’entends pas. On dirait qu’on la semé.  Qu’est-ce qu’il fait noir ici.»

Cecily effectua un sort de lumos qui apporta un peu de lumière. C’était un lieu sous terre pas très grand et aussi abimé que le paysage de dehors. Il y avait du gravas ici aussi et du verre brisée sur le sol. C’était délabré et vraiment très laid. Mais Cecily s’en fichait. Elle n’avait pas du tout la même fascination qu’Aurelia pour ce genre de chose qu’elle trouvait ridicule. Ce sentimentalisme ne servait à rien. Les moldus n’étaient plus là ! La belle affaire. Ils ne servaient à rien. Elle accorda son attention sur l’homme. Elizabeth avait raison il était mignon mais beaucoup moins que le frère d’Aurelia. Cecily ne comprenait pas non plus pourquoi Aurelia hésitait. Elle avait bien essayé de forcer les choses en prenant le corps d’Aurelia pendant qu’elle était avec son frère mais cette dernière se sentait rarement stresser ou effrayer en sa présence. Elle n’avait donc jamais pu forcer les choses comme elle le souhaitait. Les hésitations d’Aurelia étaient stupides selon elle. Elle leva sa baguette et la pointa vers Zachary.

« Bon fini de jouer ! Je pense que la créature n’est plus là et tu vas répondre à mes questions ! » Dit-elle d’un ton plus au moins menaçant, un poil plus grave que le ton de la voix d’Aurelia.

Cecily ne lui faisait pas question. La manière dont il avait soigné Aurelia n’était pas normale. La magie se pratiquait avec une baguette pas avec des mains. Et à part quelques rebouteux, Cecily n’avait pas entendu dire que les vrais sorciers pouvaient faire ça. Aurelia la supplia de baisser sa baguette. Qu’est-ce qu’elle allait pouvoir dire à Zachary. Il devait la prendre pour une folle. Cecily s’en fichait. Elle ne se préoccupait que de savoir la vérité. Elle allait lui arracher de force s’il le fallait. Alors qu’elle s’apprêtait à faire quelque chose, elle se sentit glisser vers la porte imaginaire. Non ! Aurelia avait fait une chose auquel Cecily ne s’était pas attendu, sa colère et son envie de ne pas faire du mal à l’inconnu, l’avait repoussé vers le couloir des « esprits ». Malheureusement, elle n’avait pas été assez forte pour reprendre le contrôle sur son corps. Celui-ci avait d’ailleurs lâché la baguette et le sort de lumière c’était éteint. Le corps tomba lourdement sur le sol pour la seconde fois de la journée. Il tressauta et se figea. Qui avait réussi à remonter le couloir ? Soudain un son plaintif sortit de la bouche d’Aurelia : c’était des sanglots et des pleurs.

« J’ai peur ! » murmura une voix beaucoup plus aigu que celle d’Aurelia ou de Cecily. Une voix d’enfant terrorisé.

C’était Dagmar. Elle avait remonté le couloir pour exprimer enfin à pleine voix son angoisse. Aurelia se dit que c’était fini : Zachary allait vraiment la prendre pour une folle.

PS: J'ai mis des couleurs différentes quand les personnalités prennent possession de Aurelia et peuvent utiliser son corps et pas quand elles parlent dans sa tête. J'espère que ça sera clair à la lecture ^^".

 
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Dernière édition par Aurelia C. Jenkins le 26.04.15 22:21, édité 3 fois
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Zachary Heel
Zachary Heel

Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Matthew-cuteness

ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty08.12.14 15:01


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien




Les hésitations timides d’Aurélia à lui avouer qu’elle écrivait des lettres lui parurent soudainement bien loin. C’est comme si cela c’était produit lors d’une autre journée, où tout était beaucoup plus paisible. Elle lui avait timidement confié que si elle venait dans le No Man’s land c’était pour écrire, non pas des versets, ni même des écrits, mais tout simplement des lettres. Elle avait longuement bafouillé avant de parvenir à lui avouer la teneur de ses écrits. Comme pour se donner du courage elle avait même haussé le ton en lui répondant, avant de s’excuser d’avoir parlé aussi fort. Il lui avait alors sourit en la voyant se passer la main dans les cheveux, geste qu’il faisait lui-même lorsqu’il se trouvait embarrassé. Ce n’était pas un sourire moqueur ni condescendant qu’il lui avait adressé, mais un sourire sincère et chaleureux. Il n'y avait rien de pire que de se moquer des agissements d'une personne qu'elle manque de confiance en elle ou non.
Aurélia était une jeune femme introvertie qui manquait d’assurance et il en avait eut la confirmation lorsqu’elle avait cherché à se justifier pour expliquer les raisons qui la poussaient à venir écrire ses lettres ici.

- Il n’y a rien de stupide à cela, l’avait-il rassuré avant de rajouter qu’il espérait faire partie de ses futurs correspondants maintenant qu’ils se connaissaient

On aurait pu pensé qu'il avait dit cela uniquement parce que c'était tout ce qu'il y avait à dire dans pareille circonstance, sans le penser réellement, mais c'était loin d'être le cas. Zachary ne prononçait jamais de paroles en l'air.

- Hormis mon oncle, tu es la seule personne que je connais ici, à Boston, et j'espère bien que l'on se reverra à chaque fois que je viendrais, mais j'aimerais prendre de tes nouvelles aussi entre chacune de mes visites, après tout nous sommes amis, non ?

Tout était si paisible alors. Ils avaient marché tranquillement en découvrant une terre qui avait été abandonné certes, mais qui n'était pas pour autant dépourvu d'un charme certain, ainsi envahit par une végétation sauvage et luxuriante, mais tout cela c’était avant…

Avant qu’ils ne s’enfoncent plus profondément dans le cœur de Boston.

Avant que le paysage qui ne s’impose devant eux ne soit aussi apocalyptique, si plein de désolation et de désespoir

Avant qu’il ne fasse son apparition. « Il » ?

Une créature qu’il ne pensait pas un jour avoir la chance de croiser dans sa vie pour la simple et bonne raison que cela n’aurait jamais dû arriver. En effet, la créature aux longs poils roux qui se dressaient devant eux ne vivait, en principe que dans un seul lieu au monde. Sur une île incartable, car bien trop dangereuse pour les moldus, et qui était située au Nord de l’Ecosse. Jamais, il n’aurait dû y en avoir ici, et sa seule présence s’expliquait par le trafic d’animaux orchestré par des sorciers peu scrupuleux et totalement inconscients. Ce Quintaped vivait ici depuis au moins 10 ans avant que la barrière n’apparaisse. Etait-il le seul et unique représentant de son espèce ? Si ce n’était pas le cas, ils avaient eut le temps de se reproduire et connaissant leur capacité de prolifération, il préférait ne même pas imaginer combien il y en avait réellement dans le No Man's land, et au-delà.

Il s’était placé devant Aurélia pour la protéger d’une éventuelle attaque mais elle n’était pas la seule qu’il voulait protéger. Son regard se posa sur Salem qui s’était courageusement placé devant lui, prêt à attaquer ce dangereux prédateur. Si le chien d’Ernie l’attaquait, Salem ne pourrait pas résister aux assauts du Quintaped et il se ferait massacrer par la créature. Ernie en serait dévasté, quand à lui, il savait qu'il n’oserait plus jamais paraître devant son oncle, car, si pareille tragédie devait se produire, ce serait une fois de plus à cause de son irresponsabilité.

- Salem ! Derrière moi !

Mais le chien ne l’entendit pas de cette oreille et continua de grogner, en se montrant de plus en plus menaçant. Zach voulu attraper le chien et le maintenir près de lui, mais il savait que s’il esquissait le moindre geste brusque, le quintaped en profiterait pour attaquer. Prudemment, il se pencha en avant, lentement, il tendit sa main prêt à lancer un sort à la moindre attaque, lorsque soudain, il se sentit être tiré en arrière brutalement. Il faillit perdre l’équilibre mais se rattrapa juste à temps en se relevant brusquement, et de là, tout se précipita. Le Quintaped bondit en avant et Salem en fit autant pendant que Zachary se sentit être entrainé en arrière !

- Noooonnn !!!!!!

Les deux animaux enfoncèrent leurs crocs dans leurs chairs respectives sous le regard affolé de Zach qui essaya bien de se dégager de la poigne d’Aurélia, mais à sa grande surprise, il en fut incapable. Il n’était cependant pas question d’abandonner Salem à son triste sort. Zach, qui tenait toujours sa planche de Flyboard en main, la balança en direction du Quintaped tout en lui lançant un sort qui multiplia sa vitesse, frappant ainsi sans pitié la créature magique qui relâcha sa prise sur le chien. Ce dernier détala aussitôt sans demander son reste, à la suite d’Aurélia et Zachary. Salem n’avait rien, il n’avait rien !! Il s'occuperait de sa morsure dès qu'ils seraient tous en sécurtité, ce qui n'était pas dans une présent immédiat car le Quintaped se remit très vite de cette attaque et n’en n’avait manifestement pas terminé avec eux. Une fois qu’il eut repris ses esprits après avoir secoué plusieurs fois sa tête de gauche à droite, elle bondit sur ses cinq pattes visiblement bien plus en colère et déterminé à en finir avec eux qu'elle ne l'était auparavant ! Mais elle dut affronter cette fois Aurélia qui lui envoya, grâce à un sort de lévitation, plusieurs gravas qui mitraillèrent sans pitié leur cible.

Zach qui regardait derrière eux la progression de la créature qui les poursuivait, ne prêta guère attention au lieu où les dirigeait Aurélia, ce n’est que lorsque le ciel se mit à disparaitre au profit d’un plafond qu’il comprit qu’elle les avait conduit dans un bâtiment. Mais lorsqu’ils se mirent à dévaler des escaliers qui descendaient en profondeur, Zach sentit une peur panique commencer à l’envahir

- Pitié pas ça, l’implora-t-il faiblement mais Aurélia ne l’entendit pas, ou l'ignora tout simplement et continua sa course en les enfonçant toujours plus profondément

Haletant, incapable d’opposer la moindre résistance, lorsqu'elle cessa enfin sa course folle il la sentit soudainement le plaquer contre le mur. Elle ne prêta pas attention à lui, préférant tendre l’oreille pour s’assurer que la bête ne les avait pas suivi, mais cela semblait être le cas car même Salem qui était pourtant à leur cotés ne grogna pas. Levant les yeux autour de lui, Zachary sentit l’angoisse l’étreindre sans pitié. Serrant les paupières, il tenta de se reprendre. Il ne devait surtout pas faire une crise de panique maintenant, ce n’était vraiment pas le moment. Il devait se calmer à tout prix. Mais son cerveau avait beau essayer de le résonner, il se sentait incapable de contrôler sa claustrophobie.

Dire que lorsqu’il était enfant, il était le premier à vouloir explorer les grottes les plus obscures, mais depuis sa mésaventure avec les Wendigos, il y a 6 ans, depuis qu’il s’était retrouvé coincé dans ce tunnel obscure incapable de pouvoir faire le moindre mouvement pour se dégager ou lancer le moindre sort et qu’il avait bien cru qu’il allait mourir enterré vivant, les choses étaient devenues très différentes.

Il lui était désormais impossible de se rendre dans une grotte, dans des espaces confinés et sombres, ou pire sous terre, comme c’était le cas en ce moment. Il sentit un poids sur sa poitrine l’oppresser et sa respiration commençait à devenir saccadée. Il devait absolument se calmer, mais comment faire lorsque l’on se retrouve confronté à ses propres peurs, et qu'on les voit se réaliser sans que l'on ne puisse rien n'y faire ?

Le lumos lancé par Aurélia n’arrangea en rien ses angoisses lorsqu’il vit ce lieu dévasté qui pouvait s’effondrer sur eux à tout instant. Il tenta vainement de calmer sa respiration ainsi que son rythme cardiaque. Il sentit une goutte de sueur couler le long de ses tempes, accompagné d'une terrible nausée et d'une irrépressible envie de vomir. De l'air, il lui fallait de l'air. Il se dégagea légèrement d’Aurélia, suffisamment en tout cas pour retirer sa veste. Il regarda autour de lui avec désespoir, il devait se concentrer sur autre chose, mais sur quoi ?

La réponse ne se fit pas attendre lorsqu’Aurélia pointa sa baguette sur sa poitrine tout en le menaçant soudainement. D’abord interdit, il la regarda avec incompréhension. Que lui arrivait-il ? Aurélia avait changé du tout au tout. La jeune fille réservée et timide dont il avait fait la connaissance avait soudainement laissé place à une personne autoritaire et… menaçante, et ce, depuis qu’ils s’étaient retrouvés face au quintaped. Elle avait changé du tout au tout, même l'intonation de sa voix était différente… Que se passait-il ?

- J’ai fait quelque chose de mal ? Bredouilla-t-il un peu perdu

Mais Aurélia ne lui répondit pas car elle s’effondra juste avant, lâchant du même coup sa baguette et faisant revenir du même coup l’obscurité. Le silence angoissant ne dura pas car un sanglot se mit à retentir

- Aurélia ?

Il la sentit bouger, quand une petite voix se mit à résonner. Une voix jeune et craintive. La voix d’une… enfant ? Il y avait une enfant ici ?!! Il leva sa main tremblante et déglutissant, fit apparaitre une petite boule de lumière qui éclaira légèrement le lieu confiné dans lequel ils se trouvaient. A nouveau, il sentit sa crise de panique revenir. Cette sensation d’étouffement, il avait beau respirer par la bouche, et faire son possible pour ne surtout pas céder à l’angoisse, il n’y parvenait pas. Penser à autre chose, il devait absolument penser à autre chose. Son regard glissa de part et d’autre de ce maudit tunnel mais il n’aperçut aucune fillette. Il n'y avait personne d'autre qu'eux. Son regard glissa alors sur le sol, là où se trouvait Aurélia, à présent recroquevillé sur elle-même, sanglotant. C’était elle qui pleurait et qui, avait peur ?

Il ne comprenait que trop son angoisse, puisqu'il la partageait, il était incapable de lui apporter le moindre réconfort ou de les sortir de là parce que la peur le paralysait et qu'il se sentait totalement impuissant. Par où ? Par où étaient-ils venus ? Où était la sortie ? Il l'ignorait, il ne parvenait pas à se repérer. S'ils se trompaient, ils ne feraient que s'enfoncer davantage dans ce maudit labyrinthe qui menaçait de s'effondrer à tout instant.
Cette sensation désagréable d’oppression qu’il éprouvait, il se souvenait l'avoir déjà éprouvé lorsqu’il s’était retrouvé coincé dans la grotte aux fées. Espérant que ça irait mieux, Zach retira son sweat qu'il laissa tomber à ses pieds. Il ne portait plus qu'un fin tee-shirt mais même cela, ça l'oppressait encore et l'empêchait de respirer. Ce Tee-shirt usagé à l'image de son équipe de Quodpot préféré, qu'est-ce qu'il l'adorait, il l'avait porté et porté... Pourtant aujourd'hui, il ne souhaitait plus qu'une chose, s'en débarrasser

Salem, s’approcha de la jeune fille et lui lapa la joue d’un coup de langue comme pour lui apporter du réconfort. Zach le regarda faire tout en réalisant qu'il avait de plus en plus de mal à rationaliser. Salem. Salem était blessé. Se laissant tomber à son tour sur le sol, il entoura l'animal de ses bras et sentit les larmes lui monter aux yeux.

- ça va aller mon vieux, je te promet...

Il plaça sa main sur la blessure du chien, d'où s'échappait son liquide vitale et comme il l'avait fait un peu plus tôt pour Aurélia, sa blessure se referma. Comme pour le remercier Salem lui lécha à son tour le visage tandis que le sorcier le serra très fort contre lui.  
Il ne voulait plus penser. Il ne voulait plus voir. Il ne voulait pas savoir où il se trouvait. Il voulait oublier, tout oublier. Enfuyant son visage de plus en plus pâle contre les poils de l'animal il sentait que sa raison était entrain de s'en aller. Il ne parvenait pas à se dominer et était incapable de rationaliser ou de réagir. Il n’avait qu’un seul désir, celui de quitter cet endroit au plus vite et s’enfuir, mais comment ? Il se sentait complétement désorienté mais il savait qu'il ne pouvait pas rester ici une minute de plus sous peine de devenir fou. Pourtant, ses jambes refusaient de le porter pour courir, et sa tête refusait de réfléchir alors il n’y avait plus qu’un moyen pour lui de s'échapper de cet enfer : s’enfuir dans son esprit et retrouver les forets verdoyantes du Montana. Pourtant, même ça, ça ne fonctionnait pas. Il assimilait automatiquement les forêts du Montana à ce moment de terreur ultime qu’il avait ressenti lorsque les parois rocheuses faisaient de plus en plus pression sur lui au point de le compresser jusqu’à ce qu’il fut incapable de bouger.

Comme cette fois-là, l’air commençait à lui manquer à l’idée de mourir ainsi, enterré vivant. cette simple idée l’empêchait de respirer correctement. Il se leva brusquement comme s'il venait de se réveiller soudainement et n'en tenant plus, saisit Aurélia par les épaules

- Aurélia, je t'en prie reprends-toi ! Tu dois nous sortir de là !!! Par où sommes-nous entrés ?

Mais de toute évidence la sorcière ne semblait pas en état de répondre à ses questions lorsque Salem se mit soudainement à japper.

- Salem, qu'est-ce qu'il y a ? Toi tu connais la sortie n'est-ce pas ? Montre-nous !

Mais le chien se tapis soudainement au sol, reculant lentement derrière Zach comme si quelque chose l'effrayait. Le sorcier, de plus en plus paniqué regarda avec une terreur certaine dans le regard, la direction que Salem fuyait. Quelque chose approchait. Une ombre était entrain de se détacher des murs et il n'était pas en état de l'affronter. Quel monstre encore ce tunnel abritait-il ? De plus en plus paniqué, Zachary sentit son cœur battre à tout rompre. Etait-ce le fruit de son imagination où les ombres envahissaient le tunnel, à moins que ce ne fut les murs qui les entouraient qui se rapprochaient inexorablement. Haletant, il se sentit transpirer d'angoisse alors que paradoxalement la température ambiante le faisait frissonner de froid. Son regard, quand à lui, ne quittait pas l'extrémité du tunnel dans l'attente angoissante de découvrir ce qui allait en sortir.


 
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Dernière édition par Zachary Heel le 19.12.14 8:45, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty17.12.14 0:14

Le vieux Boston.
L’ancienne ville moldue ressemblait à ces temples oubliés au milieu de la jungle. Ici le béton et le verre se mêlait à la végétation luxuriante dans un décor qui n’était pas sans rappeler les films post-apocalyptique dont étaient friands les humains.

La magie et la nature avaient repris leurs droits. Dans les anciennes rues de la cette cité, les centaures, les licornes et même les dragons avaient pris la place des hommes et des femmes. Les immeubles encore débout étaient devenus un lieu de villégiature pour les colonies de harpies.

Les gnomes avaient envahies chaque recoin des anciens jardins et espaces vertes et se disputaient les terriers de lapins dans les lutins et les fées. Les détraqueurs rodaient dans les hôpitaux, prisons et asiles abandonnés rendant les vieilles bâtisses encore plus lugubres et angoissantes.

Mais les détraqueurs n’étaient pas les seuls créatures ténébreuses qui parcouraient les ruines de la cité moldue. Les épaves d’acier et de verre cachaient un autre monstre assoiffé de sang. Gidéon Curtiss aimait traîné dans l’ancien Boston. Cette nuit, il était parti en reconnaissance. La pleine lune était prévue dans quelques jours et le vampire savait que les membres d’une meute de lycans avaient pris l’habitude de se rejoindre à ces lieux. Officiellement, Gidéon avait pour mission de veiller à la sécurité du Boston soricer. Officieusement, il comptait bien éliminer un maximun de loup garou que ces derniers soient ou non une menace pour Salem n’avaient aucune importance. Un bon lycan était un lycan mort et de préférence après être passé entre ses mains.

L’expédition de Gidéon l’avait conduit loin dans l’ancienne ville moldue et il avait rapidement perdu la notion du temps. Pour ne rien arranger, il avait croisé sur son chemin, un troupeau de Centaures. Ceux-ci n’apprécièrent guère qu’un vampire ne rôdât sur leur territoire et Gidéon dut trouver refuge dans les anciennes galeries du métro. Heureusement les centaures n’aimaient les cavernes. Ainsi, abandonnèrent-ils la poursuite du vampire pour rejoindre leur clairière.

Gidéon avait consulté sa montre à plusieurs reprises tout en marchant dans les tunnels. Même dans le plus sombre des cavernes, la créature, nyctalope, pouvait y voir parfaitement. Le jour venait de se lever et le vampire ne pouvait plus remonter à la surface sans risquer de faire carboniser. Il était bloqué dans cet endroit pour au moins une dizaine d’heures. Heureusement, Gidéon pouvait se permettre de veiller une journée sans trop de risque pour sa santé. Il ne pouvait pas se laisser aller au sommeil dans cet endroit méconnu. Il s’avança avec prudence et utilisa ses sens pour s’orienter et se rapprocher de la ville sorcière. Il mémorisa aussi chaque tunnel qu’il traversait. Ces galléries seraient une belle aubaine pour la chasse aux Lycans quand Gidéon reviendrait avec ses hommes de main.

Les oreilles aiguillées du vampire perçurent un sens de pas quelques dizaines de mètres plus loin. Gidéon s’immobilisa et écouta. Il identifia deux personnes : un homme et une femme, reconnaissable à leur manière de se déplacer. Il y avait autre chose, plus léger et animal : un chien. Le vampire pensa un instant qu’il pouvait s’agir des membres de la meute venus ici pour s’assurer de la sûreté des lieux pour l’organiser de leur petite rencontre. Il hésita. Il pouvait aller à leur rencontre et les affronter ou alors s’éloigner et s’arranger pour les contourner. La deuxième solution lui sembla les plus adéquate. Le vampire ne craignait pas les loups garous, surtout en hors de la pleine lune mais il préférait ne pas éveiller la méfiance de ses proies avant la partie de chasse.

Gidéon tourna les talons et se figea. Devant lui, l’énorme patte velue d’une Quintaped. L’animal était si silence que le vampire ne l’allait pas entendu s’approchait. Celui ci était pourtant énorme ! trois fois plus gros qu’un individu de taille normal. L’araignée à cinq pattes ouvrit sa large gueule et Gideon battit aussitôt en arrière. Tant pis pour la discrétion, il courut vers la seule issue qui s’ouvrait à lui, l’endroit où il avait entendu les intrus. Le Quintaped le poursuivit aussitôt et le vampire allongea le pas. Il fut bientôt à la vue de deux jeunes gens et du chien qui sentaient la peur à plein nez. Ils étaient bien trop effrayés pour des lycans. Les loups garous avaient beaucoup de défauts mais ils n’avaient pas peur des autres créatures magiques. Ils avaient un certain magnétisme avec elles et pouvaient même apaiser les plus féroces (sauf les vampires bien sûr...).

Le Quintaped géant était à présent visible par les deux étrangers. Il était temps pour eux de courir...
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Aurelia C. Jenkins
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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty09.01.15 14:17


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien.



La situation allait de mal en pis. Aurelia n’aurait jamais pensé que quelque chose comme cela puisse arriver en se levant se matin. Ce n’était pas comme ça que sa journée avait été prévue et c’était tellement inattendu. Les choses n’avaient fait qu’empirer depuis que Zach et elle s’étaient enfoncés dans la vieille ville. Elle aurait peut-être dû porter attention aux rumeurs et ne pas balayer ça d’un revers de la main. A trop en faire on finit par en payer le prix. Tout d’abord une créature inconnue avait fait son apparition et c’était loin d’être une créature inoffensive comme une chouette ou un crapaud. Ensuite, elle avait découvert qu’elle allait subir le calvaire personnel de son handicap. Cecily avait déjà fait son apparition et maintenant il y avait Dagmar. Après cela Cecily avait menacé son nouvel ami et elle n’avait rien pu y faire parce qu’elle n’avait plus le contrôle de son propre corps. C’était un véritable enfer et celui-ci ne semblait jamais se terminer. Dagmar était sa personnalité la plus instable. Déjà c’était une enfant et elle avait un peu du mal à vivre dans le corps d’une jeune adulte de vingt et un ans. Les perspectives ne sont pas les mêmes. Fort heureusement, Cecily était généralement la personnalité la plus dominante et laissait rarement la place à quelqu’un d’autre. Autre point, Dagmar semblait être une enfant perturbé. Elle avait peur de tout. Cela pouvait être le noir comme une personne plus âgé ou autre. Rien ne semblait pouvoir calmer la pauvre enfant. Le meilleur moyen de s’en débarrasser était de boire la potion que ces parents lui donnaient. Malheureusement pour Aurelia c’était une option qu’elle ne possédait plus. Dans sa chute elle avait brisé le flacon de potion.  

« Ca ne serait jamais arrivé avec moi » railla à nouveau Cecily.

Aurelia aurait voulu rétorquer mais étonnamment ce fut Shin Ho qui s’en chargea.

« On ne peut pas dire très chère que vous avez amélioré les choses. Nous avons peut-être fuit la bête mais nous voilà coincé dans le noir avec Dagmar et il n’est pas difficile de vous rappeler que ce n’est pas une alliée des plus utiles dan cette situation. »

Cela avait coupé le sifflet à Cecily qui se contenta de grogner que ce n’était pas entièrement sa faute. Aurelia avait réussi quelque chose qu’elle ‘n’avait jusqu’alors jamais accomplis : arriver à repousser une de ses personnalités. Comble du plaisir, c’était une de ses plus puissantes personnalités. Il y avait de quoi s’enorgueillir. Mais comme Shin Ho l’avait rappelé, elle ne l’avait pas vraiment échangé contre quelqu’un de plus utile. Dagmar se contentait de sangloter. Ils observaient tous la scène mais ne pouvait agir. Aurelia s’en faisait pour Zachary. Il devait vraiment la croire folle. Il semblait ne pas être en meilleur forme que Dagmar. Le chien de Zachary s’approcha de la jeune fille et tenta de la réconforter. Dagmar réagit plutôt bien, même mieux que quiconque aurait pu le prévoir. Elle semblait sangloter moins.

« Génial ! La gamine à un faible pour le clébard. Entre l’autre gourde qui traine avec des individus louches et celle-là, on n’est pas sortie de l’auberge. » Se plaignit Cecily.

Pour autant, Aurelia trouvait ça encourageant. Jusqu’à présent, rien n’avait jamais été capable de rassurer Dagmar. C’était une grande première. Elle vit à la lisière du regard de son propre corps, Zachary qui se penchait vers le chien pour le soigner comme il l’avait fait pour sa petite blessure plutôt. Il avait vraiment l’air de vivre mal le fait se retrouver ici. Autant elle comprenait les peurs de Dagmar, autant celle de Zachary lui semblait plus obscure.

« Je ne voudrais point jouer le prophète… »

« Bah tient, ça nous changerait. » persifla Cecily pour changer. Son ton était résolument acide. Elle n’arrivait toujours pas à croire qu’elle avait perdu le contrôle du corps pour Dagmar. Cela la faisait littéralement bouillir de rage.

Cependant Shin Ho ne se formalisa pas de l’interruption de Cecily pour continuer d’énumérer son hypothèse : « … mais je dirai que votre ami, semble souffrir d’un mal relativement répandu que l’on nomme plus couramment, la claustrophobie.  Il s’agit de la peur des espaces confinés, des lieux clos, des petites pièces et de l'enfermement. C’est un  trouble anxieux et cela peut causer une crise de panique. »

Aurelia se sentait tout d’un coup vraiment mal pour son nouvel ami. Elle se sentait un peu responsable de la situation. Sans elle, il n’aurait jamais eu à vivre ça. Elle s’y connaissait en crise de panique. Ce n’était vraiment pas le moment. Elle essayait de joindre Dagmar mais percé à travers ses angoisses étaient un combat qu’elle n’avait jamais gagné. Pourquoi aujourd’hui serait-il différent ? Cependant, par désespoir elle voulait faire quelque chose. Il fallait bien tout tenter. Zachary sembla un instant se réveiller et se dirigea vers son corps et se mit à la secouer en l’implorant de faire quelque chose. Aurelia aurait voulu lui répondre mais elle ne le pouvait pas. Elle avait aussi peur que Dagmar en soit d’autant plus effrayé.

« Tu parles d’un sorcier. Il ne peut même pas faire un sort lumos et il a chocotte d’un espace confiné. Je te l’avais dit Aurelia. On aurait du laisser la bête en faire son quatre heure. »

Cecily lui tapait sur le système mais elle ne pouvait pas lui demander de la fermer. Elle était bien trop préoccupée par le fait de faire réagir Dagmar. Rien ne semblait l’attendre. Elle restait prostrée entre les mains de Zachary. Elle continuait de sangloter et d’exprimer ses peurs par des gémissements.  Comment convaincre une enfant de huit ans de ne plus avoir peur ? Aurelia n’avait pas de petite sœur, pas de petit frère non plus d’ailleurs. C’est elle qui avait toujours été la plus jeune de sa fratrie. Son frère et sa sœur avait été ceux qui calmaient ses propres peurs. Son frère lui racontait de vieilles légendes magiques pour la faire dormir le soir. Sa sœur avait une méthode plus personnelle pour l’apaiser. Elle prenait sa brosse et brossait et brossait ses cheveux en lui chantant de jolies berceuses et ballades. Sa sœur avait la plus belle voix qu’elle n’est jamais entendue. Mais elle ne pouvait rien faire de cela pour Dagmar puisque celle-ci occupait son corps.  Aurelia se sentait si impuissante.  Elle entendit alors le jappement du chien et une idée l’éclaira. Cependant au dehors de son esprit les choses semblaient être un peu plus sombres. Le chien reculait et cela n’annonçait rien de bon. Qu’est-ce qui pouvait bien lui faire peur.

« Qu’est-ce qu’il a le clebs ? » s’exclama Cecily toujours aussi aimable.

Aurelia, elle se concentrait sur son idée. Elle tentait de faire entendre raison à Dagmar en tentant de la faire se focaliser sur le chien plutôt que sur ses peurs. Les enfants ont besoin d’affection pour passer outre leurs peurs. Elle, elle avait eu son frère et sa sœur pour la consoler. Dagmar, n’avait rien mais l’animal était ce qui avait le plus affectueux à son égard. Ce ne fut pas facile mais Dagmar avait l’air de s’enticher de l’idée et approchait à tâtons et en se traînant vers le chien. Elle voulait s’enfoncer dans sa fourrure et se laisser consoler de cette manière.

« Je pense que votre idée est plutôt brillante ma chère enfant mais je doute que cela soit le bon moment… » Ne put s’empêcher d’ajouter Shin Ho « Les choses ont l’air de se gâter. »

Lorsque Dagmar tourna la tête, tous purent voir pourquoi le chien avait reculé. C’était un homme plus âgé qu'eux.

Cecily éclata de rire : « Sérieux ?! Un vieux ! C’est sûr que c’est très effrayant ! »

« Je pense que la chose plus effrayante ce trouve derrière. » Répondit Shin Ho

En effet, il semblait que la chance n’était définitivement par de leur côté car le nouvel arrivant n’était pas venu seul. Derrière lui se trouvait une bête encore plus effrayante : un autre Quintaped encore plus gros que le précédent.

« Mais il y en a combien de ces trucs dans ce coin pourri ? » Rouspéta Cecily « On en est jamais débarrasser. On ne pouvait pas tomber sur un farfadet ou une licorne ?! Non on doit tomber à nouveau sur un monstre. Je jure que lorsque je reprendrais se corps je vais faire payer ce vieux. »

Personne ne répondit. Toutes les personnalités, Aurelia, comprise savait que Cecily l’ouvrait beaucoup et avait le sang un peu trop chaud. Son véritable double maléfique car Aurelia était plutôt calme et timide. Mais maintenant, elle craignait la réaction de Dagmar. Celle-ci ‘était effrayer pour un rien et là il s’agissait plutôt d’un événement plus grave que de se retrouver dans le noir. Mais cette journée était décidément trop étrange pour suivre les schémas habituels. Dagmar qui aurait dû être effrayé ne l’était pas autant que les autres s’y étaient attendus. Non elle tâtonner pour récupérer la baguette. Aurelia ignorait si Dagmar était une sorcière. Elle savait que Shin Ho et Elizabeth ne l’étaient pas. Mais jamais Dagmar n’avait fait preuve de magie et puis elle était bien trop jeune pour savoir utiliser la magie. Cependant son geste semblait montrer qu’elle voulait agir et ne pas rester coincé dans ses peurs. En vérité, Dagmar était terrifié. Elle avait envie d’hurler mais elle avait quelqu’un qu’elle voulait rassurer plus qu’elle encore et c’était le chien. Il était tellement beau et si gentil ! Personne n’avait jamais rien fait pour elle comme il l’avait fait. Elle avait peur du garçon mais le chien semblait l’aimer alors elle avait décidé qu’elle devait au moins lui faire confiance.

« Mais qu’est-ce qu’elle fait cette idiote ?! » s’exclama Cecily « Cours triple andouille. On s’en tape du cabot et de son maître. Ce qui compte c’est le vaisseau ! »

Mais Dagmar n’avait pas les préjugés de Cecily. Aurelia avait envie d’exulter. Dagmar pour la première fois semblait faire preuve d’autre chose que de la peur. Bien sûr elle tremblait et claquer des dents mais elle gardait sa main enfoncer dans le pelage doux du chien et elle tenait enfin la baguette de l’autre. Est-ce qu’elle allait y arrive ? Personne ne pouvait répondre à ça. Elle tapa dans le dos du garçon pour attirer son attention puis se leva avec peine. Ce corps était trop grand pour elle. Elle approcha ses lèvres près de l’oreille du garçon et murmura de sa voix d’enfant en pleurs :

« Il faut fuir… Je sais où est la sortie… A trois on y va… »

La bête avait avancé ainsi que le nouveau inconnu qui semblait plus que louche. Aurelia encourageait du mieux qu’elle pouvait Dagmar. Elle voulait lui dire qu’elle pouvait y arriver. Dagmar aurait voulu être aussi confiante. Elle savait ce qu’il fallait faire mais elle avait terriblement peur. C’était trop pour elle. Elle serra une dernière fois le chien contre elle…. Et elle s’effaça. Dans le couloir de son esprit Aurelia sentit que tout bougeait et s’aspirait. Cecily avait compris avant tout les autres. Elle remontait le chemin vers la porte qui menait au contrôle du corps mais elle n’arriva jamais la première. Ce fut Aurelia qui regagna son corps.

« Sauve-les… »

Chose incroyable, une de ses personnalités avait renoncé au contrôle du corps pour la laisser agir. C’était tellement extraordinaire qu’Aurelia eut un moment de vide où elle ne savait plus comment agir. Cecily au fond de son esprit fulminait mais la porte de son esprit s’était refermé devant elle. Bien sûr elle n’était pas totalement close car sinon elle n’entendrait plus leur voix mais c’était à nouveau, elle, la maitresse de son corps. Elle n’allait pas trahir Dagmar. Reprendre son corps était toujours une épreuve mais l’adrénaline était là pour l’aider. Elle prit une poigne plus ferme sur sa baguette. Il fallait remonter l’escalier et fuir ailleurs. Elle se pencha vers Zachary et de sa vrai voix compta :

« Un… deux… trois ! Maintenant ! »

Elle se releva et tira le jeune homme.

« Il faut y aller le chien ! Droit devant » cria-t-elle

Et voilà qu’il courrait encore. Elle tourna la tête pour voir que l’inconnu et la bête n’étaient pas décidés à rester là où ils étaient et qu’ils les suivaient. Elle espérait qu’en haut, l’autre Quintaped ne les attendait pas. Elle priait pour ça. Mais de toute manière elle ne pouvait rien prédire. Cette journée ne répondait à aucune des règles habituelles qu’elle connaissait.


 
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Dernière édition par Aurelia C. Jenkins le 26.04.15 22:20, édité 2 fois
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Zachary Heel
Zachary Heel

Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Matthew-cuteness

ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty17.01.15 18:45


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien



La réaction de Salem ne présageait absolument rien de bon. Le chien avait peur, tout dans son attitude le laissait deviner. Qu'est-ce qui pouvait l'effrayer autant ? Les animaux avaient en général un sixième sens pour sentir arriver les catastrophes imminentes. Etait-ce un éboulement ? Ou un tremblement de terre ? La simple idée, de voir ce tunnel instable s'effondrer sur eux, ne fit qu'accroitre l'affolement dans lequel Zachary commençait à s'enfermer. Il devait à tout prix se calmer, et, malgré l'état second dans lequel il se sentait de plus en plus plonger, tenter d'analyser la situation. Il n'était pas un novice, il ne connaissait peut-être pas beaucoup Salem, mais il connaissait les animaux en général et ce, qu'il s'agisse de créatures magiques ou non. A son attitude, tout laissait à penser que Salem avait peur, bien sûr, ça n'importe qui aurait pu le deviner. Mais cette peur n'était pas provoquée par quelque chose qu'il sentait venir, mais bel et bien par quelque chose de physique qui s'approchait d'eux, de par la galerie qui leur faisait face. Ce qui le laissait penser ça ? Le fait que Salem se soit d'abord mis à grogner avant de se mettre à aboyer pour tenter d'impressionner l'objet de sa peur dans l'espoir que ce dernier rebrousse chemin mais très vite les aboiements cédèrent leurs places à de longs gémissements plaintifs, ce qui signifiait que la créature qui venait au-devant d’eux n’était absolument pas impressionnée. Salem était de plus en plus terrifié par ce qui se rapprochait et il l'exprimait très clairement à Zach. Doucement, le chien se mit à reculer, en signe de soumission à la créature qui venait droit sur eux.

Le coeur de Zachary se mit à battre à la chamade, tandis qu'il se détourna de Salem pour faire face à ce qui se profilait droit devant eux. Il entendit d'abord des bruits de pas accélérés, puis des ombres lancinantes, dansantes et menaçantes lui donnèrent la sensation d'engloutir le tunnel de sa noirceur, comme si elle tentait de les avaler. Les ombres à elles seules avaient suffi à lui donner envie de hurler de terreur, il les regardait avec angoisses s'étendre toujours de plus en plus au-dessus de sa tête. Une sensation d'étouffement encore plus prononcé que précédemment s'empara de lui. Soudain, ses palpitations s'arrêtèrent aussi subitement qu'elles étaient apparues. Un homme déboula du tunnel comme s'il avait le diable à ses trousses.

D'abord surprit de voir un homme déboucher de la sorte, Zachary avait cessé d'haleter, et avait haussé encore plus haut, ses sourcils de surprises. Qui était-il et que faisait-il ici ? Mais surtout, que fuyait-il ?
Si ses deux premières questions restèrent sans réponses, il n'en fut pas autant de la toute dernière. A présent, il comprenait beaucoup mieux ce qui terrifiait autant Salem. Son visage exprima la stupéfaction lorsque la créature qui poursuivait le sorcier, car dans les territoires des mages fondateurs il ne pouvait s'agir que d'un sorcier, se dévoila à son tour dans l'obscurité des lieux. Une obscurité à laquelle avaient fini par s'habituer peu à peu ses yeux, mais qui n'en demeurait pas moins effrayante.
Derrière l'homme se profilait un gigantesque Quintaped ! Celui qui les avait poursuivis dans la ville morte lui parut soudainement ridiculement minuscule face à celui-ci, s'en était presque risible d'en avoir eu aussi peur. Ce Quitaped aux énormes pattes velues qui s'avançait vers eux était immense. Jamais Zachary n'aurait imaginé que ces créatures pouvaient atteindre une telle taille. Tout lui semblait subitement disproportionné. A se déplacer de la sorte, la créature allait finir par faire s'écrouler ce tunnel. S'il continuait, ils allaient finir par être ensevelis sous une montagne de roches et de gravas et personne ne pourrait les retrouver car après tout, qui savait où ils se trouvaient en ce moment ? Personne !

Dans d’autres circonstances, Zachary aurait eu une toute autre réaction, les créatures magiques il les connaissait, il savait comment les affronter et quand il était préférable de fuir, il savait garder la tête froide dans ce genre de situation. Mais en ces lieux hostiles, froids et obscurs, dans un environnement qui le terrifiait, à savoir sous terre, dans un lieu clos, qu'il jugeait instable et prêt à s'effondrer à tout moment, il en était tout simplement incapable. Plaquant ses deux mains sur sa tête, il se laissa tomber à genoux sans plus se préoccuper d'Aurélia, de Salem ou de cet inconnu qui courait dans leur direction. Réaction qu’il n’aurait jamais s’il avait été dans son état normal.

C'est alors qu'il sentit une main le toucher dans le dos, ce qui eut pour conséquence de le faire sursauter d'effrois. Aurélia, ce n'était qu'Aurélia qui était visiblement tout aussi terrifiée que lui, même si c'était pour une toute autre raison. Elle se tenait là, devant lui, tremblante, claquant des dents de frayeur, sans cesser pour autant de tenir d'une main ferme et rassurante ce pauvre Salem. Zachary était si obnubilé par ses propres peurs qu'il en avait égoïstement oublié jusqu'à la présence d'Aurélia et de Salem. S'il n'avait pas été emprisonné lui-même par sa claustrophobie, nulle doute qu'il aurait eu honte de sa réaction, mais à l'heure actuelle, il n'était absolument pas en état de relativiser. Hagard, il l'avait observé se déplacer avec difficulté, ses jambes avaient probablement autant de mal à la porter que les siennes. Pourtant, malgré tout, de sa petite voix enfantine, fluette et craintive, elle formula une information capitale qui venait de résonner dans le creux de ses oreilles. Elle savait ! Elle connaissait le chemin qu'ils devaient emprunter pour s'extraire de cet enfer !!!!
Ces quelques paroles rassurantes eurent l'effet escompté et sortirent Zach de sa torpeur qui approuva d'un signe de tête lorsqu'elle lui demanda de se tenir prêt. Prêt à courir, pour sortir d'ici.
C'est à cet instant précis qu'il prit conscience du changement d'attitude d'Aurélia. Sa voix prit à nouveau plus d'assurance, et son corps se releva sans la moindre difficulté alors que quelque seconde plus tôt elle rampait péniblement jusqu'à lui. Elle l'invita à le suivre avec force mais cette fois sans brusquerie. Pour la première fois depuis leur rencontre, il réalisa que le comportement d'Aurélia était.... étrange. Comme s'il avait eu à faire à trois personnalités complétement distinctes. Il avait jeté un regard soupçonneux sur la jeune femme mais ce n'était pas le moment de lui poser des questions. D'un bond, il se releva et suivi Aurélia dans sa course, tout en se retournant vers l'homme qui avait amené la créature avec lui.

- Suivez-nous, on connait la sortie !

Une fois qu'il serait dehors tout irait mieux, il serait plus a même à réagir, d'ailleurs le simple fait de savoir qu'il allait bientôt respirer l'air frais et sortir de ses galeries souterraines, lui donnait des ailes et ses capacités intellectuelles commençait à reprendre le dessus.
C'est alors qu'il vit Salem s'arrêter en plein milieu du chemin avant de bondir pour continuer. Pourquoi ? La réponse était évidente, et s'imposa clairement dans son esprit, il voulut prévenir Aurélia mais déjà, il était trop tard et Zachary sentit le sol se dérober sous ses pieds. Dans un ultime sursaut d'espoir, il avait tenté de se rattraper à l'homme qui les suivait mais il ne fit que l'entrainer avec eux dans leur chute. Une chute douloureuse mais fort heureusement pour eux, le gouffre dans lequel ils étaient tombés, n'était pas assez profond pour les tuer dans leur chute. Et puis quelque chose l'avait amorti... Des filins ?

Le corps un peu endoloris, il se releva tout en aidant Aurélia à faire de même et regarda au-dessus de lui. Le trou qui s'étendait au-dessus d'eux lui paraissait si haut, si inaccessible... Salem, de l'autre côté aboyait de toutes ses forces, comme si ses aboiements pouvaient leur permettre de le rejoindre. Si seulement c'était aussi simple. Face à lui, le gigantesque Quintaped semblait rager de voir ses proies lui échapper, mais Salem lui était toujours en danger.....

- Salem ne reste pas là, va-t’en !! Fiche le camp !! Va retrouver Ernie ! Sauve-toi !!

D'abord récalcitrant, l'animal fini par obtempérer et disparaître de leur vue. Le Quintaped, quant à lui resta un instant penché au-dessus d'eux, comme s'il était victime d'un combat intérieur, il hésitait à s’engager dans cette crevasse pour les pourchasser. Finalement, au bout de quelques minutes qui lui parurent interminables la créature décida de faire demi-tour.
Etait-il dans ses intentions de les rejoindre en empruntant un autre chemin ou au contraire avait-elle abandonné la partie ? Non, il n'avait aucune raison de renoncer à son festin, sauf s'ils étaient sur le territoire d'une autre créature qui pourrait tenir en respect le molosse qui les avait pris en chasse, ce qui n'était guère plus rassurant pour eux.

Le coeur de Zach battait à la va-vite. Il lui était impossible de calmer ses pulsassions. Salem.... Il s'en sortirait mais qu'allait-il advenir d'eux ? Jetant un regard perdu autour de lui, il sentit un profond désespoir s'emparer de lui. Ils venaient de chuter dans une galerie qui se trouvait encore plus profondément enfuie sous terre, et cette fois Aurélia ne connaissait pas le chemin qui les mèneraient à la sortie. S'enfoncer plus en avant ? Le tunnel lui paraissait guère engageant, et avancer à l'aveuglette était le meilleur moyen de se perdre définitivement, mais peut-être que  l'homme qui les avait désormais rejoint en savait plus ? D'ailleurs, qui était-il et que faisait-il ici dans ce No Man's Land censé être dépourvue de vie humaine ?
Il voulait lui poser toutes ces questions mais en était physiquement incapable. A nouveau la nausée le repris, il avait cette maudite sensation d'étouffement qui l'étreignait sans aucune pitié. Il détestait se retrouver dans un tel état de fragilité un état qu'il se sentait incapable de gérer. En d'autres circonstances, il aurait surement pu s'en sortir mais pas ici, pas lorsqu'ils étaient prisonniers sous terre. Respirant bruyamment et avec difficulté, il se laissa tomber contre la roche et se recroquevilla sur lui-même, enfuyant son visage dans ses jambes qu'il avait ramené vers lui et qu'il entourait de ses bras. Il ne voulait plus voir cet environnement hostile qui les entourait et il ne voulait pas qu'on le regarde, car il avait honte de lui. Il ne supportait pas cet état de terreur dans lequel le plongeait sans la moindre pitié sa claustrophobie, et qui pourtant, ne lui ressemblait pas. Il détestait ses faiblesses. Il voulait s'isoler, fuir leurs regards au moins le temps que son sentiment de malaise disparaisse, si toutefois, il y parvenait...




 
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Ernie Beller
Ernie Beller

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty12.03.15 15:13


       

Parce qu'*Ils n’écoutent jamais rien



Ce matin là, Ernie s'était réveillé après son neveu. C'était idiot car Zachary n'était ici que depuis quelques jours mais déjà, sa présence lui manquait. Rien que dans son lit, le fabricant remarqua que le jeune homme n'était pas dans la maison. Trop longtemps habitué à vivre seul, le moindre bruit revenait à ses oreilles. Et ce matin là, aucune trace de vie. Puisqu'il n'entendait pas non plus les bruits caractéristiques des pattes de Salem sur le parquet, il en déduisit que Zach était allé le sortir. Sans un regard pour la table basse où son neveu avait laissé un mot, il alla directement se doucher. Une journée de travail l'attendait, même si ses horaires avaient été allégés en fonction de la venue de son neveu.
Ce n'est que lorsqu'il se prépara son petit déjeuner qu'il remarqua le mot confirmant le but de la sortie de Zach. Mais quelque chose d'autre attira aussi son regard... A côté du bout de papier se trouvait également les cartes sur Boston. Et Ernie avait l'oeil : la seule ayant disparue était celle qui montrait partiellement la frontière du Boston moldu.

-Sale gamin... marmonna t'il entre ses dents, partagés entre la peur et la colère.

Il connaissait bien son neveu à présent et il savait que rien ne valait mieux qu'une bonne dose d'aventures ! A Boston, il y avait effectivement ces ruines abandonnées qui pouvaient agir comme un aimant pour les téméraires un rien idiots.
Idiots oui car ces lieux vides de vie humaine étaient à présent animées par une vie sauvage et dangereuse. Si Ernie n'y avait jamais rencontré de dragons comme les légendes le disaient, il avait déjà fait des rencontres déplaisantes avec des araignées géantes et des Quintaped que des inconscients avaient laissé échapper après un trafic d'animaux. Depuis ce jour, Ernie évitait clairement les lieux ce qu'il avait laissé entendre à Zach. Oui, c'était de sa faute, il ne lui avait pas clairement raconté ce qui s'y trouvait...
Certes, le jeune homme se débrouillait comme un chef avec les animaux, car après tout, c'était non seulement dans ses gènes mais il en avait également fait son métier.
Ainsi, Ernie prit la décision d'attendre un peu avant de paniquer.
Il n'était que 8h45 après tout.
Il ouvrit sa boutique et y accueilli un seul client. Le reste du temps, il resta entre sa réserve et sa table de travail. Mais impossible de se concentrer. Il n'avait de cesse que de jeter de rapides coups d'oeil à l'horloge murale. 9h15...9h30...9h45...
Plus le temps passait, plus la certitude d'Ernie grondait dans sa poitrine : il devait avoir des ennuis. Mais était-il seulement réellement dans le No Man's Land ? Le fabricant y aurait mis sa main à couper.
N'y tenant plus, il ferma son magasin vers 10h10 avec un petit mot prévenant les clients qu'il serait de retour "dans l'après-midi". C'était assez vague c'est vrai, mais comment savoir où et comment il allait retrouver son neveu avide d'aventures?

Il prit directement la direction du vieux Boston moldu. Plus il marchait et plus ses craintes grandissaient : le gamin n'en était plus vraiment un mais si jamais il lui était arrivé quelque chose sous sa responsabilité ? Sur "ses terres" ?
Alors que les maisons occupées s’espaçaient et que déjà se dessinaient les contours de la ville fantôme, le coeur d'Ernie s'arrêta. Il aurait pu la reconnaitre entre mille : la silhouette de son chien, courant à perdre haleine. Les aboiements confirmèrent très vite l'identité de Salem. Sans perdre de temps, il  couru à sa rencontre, craignant le pire.

-Où as tu laissé Zach mon gros ?
 

Pour toute réponse, Salem aboya de plus belle en faisant demi tour, sachant que son maitre le suivait au plus près.
A 39 ans, Ernie avait gardé une bonne condition physique. Néanmoins pas assez que pour ne pas ressentir les pointes de côté arrivant déjà après cinq minutes.
Ils passèrent devant les maisons abandonnées et les rues encore figés par le départ précipité des moldus. C'est endroit lui donnait habituellement le cafard mais à présent, il voyait ce décors comme un véritable cauchemar.
Salem était inquiet et son chien ne l'était pas souvent. Le fabricant se laissa guider et pénétra dans les galeries souterraines où il ne s'était par ailleurs jamais aventuré.

Il fut un instant désorienté par l'obscurité et il en profita pour s'arrêter. Il n'eut pas besoin de siffler pour que Salem ne s'arrête aussi. Ernie remarqua qu'il était en mode "silencieux" comme lorsqu'ils poursuivaient un animal. Silencieux mais agité. Le fabricant alluma sa baguette d'un faible "Lumos". Le coeur battant, il se remit en route, sur le qui-vive.
Plus ils avancaient dans ce labyrinthe sous terre et plus Salem ralentissait l'allure, prenant le moins de risques possibles pour faire du bruit et Ernie l'imita du mieux qu'il pouvait.
C'est lui qui entendit avant son maitre les premiers bruits humains et il accéléra.

-Zach ? Murmurait'-il. Zach tu es la ?

Salem s'arrêta net devant ce qui apparut comme une crevasse. A l'intérieur, il y avait effectivement des formes sombres qu'Ernie peinait à distinguer.

-Zachary ?  

       
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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty20.03.15 19:39


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien.



Aurelia avait vraiment eu de la chance de revenir la maitresse de son corps et de pouvoir faire quelque chose pour Zachary. Elle n’osait imaginer ce que Cecil aurait fait si elle avait pu rattraper le corps. Elle était plus que retourné contre le sorcier. Sa double maléfique ne faisait absolument pas confiance à Zachary et était un peu responsable de ce qui se passait en ce moment. Aurelia avait aussi du remord car si elle n’avait pas brisé sa fiole de potion il n’en serait aussi pas là. Rien ne disait qu’ils n’auraient pas évité le Quitaped mais au moins elle aurait pu faire quelque chose. Elle avait mise en danger son nouvel ami avec son problème de personnalité multiple et il faudrait qu’elle le lui avoue lorsqu’ils s’en seraient sortis. Elle lui devait bien ça. Cependant, la jeune femme ne pouvait pas gaspiller la précieuse chance que lui avait apportée Dagmar en lui laissant la conduite de son corps alors même que rien ne l’obligeait à faire cela. Elle avait alors fait le nécessaire pour que son ami se relève et qu’ils fuient cet endroit de malheur. Ce que la jeune femme n’avait pas prévu c’est que cette journée n’était pas commune : rien ne se passait jamais comme il fallait. Aurelia ne savait même pas quelle heure il était et elle avait peur que lorsqu’ils sortiraient d’ici, il soit trop tard et que sa sortie ne passe pas inaperçu à la maison.

Dans son esprit, la porte qui menait au couloir des esprits n’était plus rand ouverte mais elle restait assez ouverte pour que la jeune femme entende fulminer Cecily. Dagmar ne parlait pas tandis que Shin Ho et Elizabeth tentait de calmer sa jumelle sombre. Aurelia ne les écoutait que d’une oreille son but actuellement était que Zachary et elle s’en sorte en un seul morceau. Elle aurait peut-être dû utiliser un sort Lumos pour y voir un peu plus clair mais le rush d’adrénaline lui avait juste permis de se lever t de s’enfuir rapidement. Si elle avait fait ce simple geste, les choses auraient peut-être été différentes. Mais avec des « si », on ne va pas loin et c’est bien ce qui arriva aux deux jeunes gens. Aurelia cru entendre Zachary la prévenir mais elle n’eut pas le temps de procédé à une véritable compréhension de ces paroles, qu’ils atteignaient déjà l’obstacle que son nouvel ami avait voulu lui faire éviter. Le sol se déroba sous leurs pas et ils tombèrent. Au fond de son esprit, ses différentes personnalités s’étaient enfin tut aussi surprise qu’Aurelia par ce qui se passait. Heureusement pour tout le monde, si la chute fut douloureuse, elle n’était pas mortelle.  Dans son esprit, la jeune femme entendit un soupir collectif de soulagement. Personne ne voulait vraiment laisser sa vie dans ce trou.

« Aurelia, il faudrait vraiment que tu abandonnes le contrôle de se corps. Plus empoté que toi, il n’y a pas. »  Se plaignit tout de suite Cecily presque aussi effrayée, qu’agacée par ce qui aurait pu arriver.

Aurelia ne savait pas ce qui les avait retenus mais elle en était ravie. L’ancien Boston moldu était décidément très périlleux pour des sorciers. Zachary fut le premier à se relever et il l’aida à en faire de même. Elle voulut s’excuser mais les mots ne sortaient pas. La sorcière se sentait décidément de plus en plus coupable. Elle n’arrivait pas à voir comment, ils pourraient remonter. Ils avaient fait une sacré chute ! La seule bonne chose c’est que le montre orange n’avait pas pu les suivre jusqu’en bas et qu’il ne pouvait pas leur faire du mal ici. Piètre consolation cependant. Ils allaient bien devoir trouver un moyen de sortir de là. Elle était trop nerveuse pour tenter la moindre tentative de faire du transplanage. Elle pourrait mal  le faire et se retrouver avec un bras en moins. Il y avait aussi autre chose : le chien de Zachary n’était pas tombé avec eux. Il était encore avec le monstre et ce n’était absolument pas une bonne chose. Aurelia entendit le cri désespéré de Dagmar quand elle s’en rendit compte aussi à travers ses yeux. LA jeune femme avait de la peine pour cette frayeur qui montrait que Dagmar pouvait être autre chose qu’une boule de peur pour elle-même mais aussi pour les autres.  Zachary lança un ordre au chien pour que celui-ci parte loin afin que rien ne lui arrive.

Le chien fini par obéir aux injonctions du jeune sorcier et partit. Il ne restait plus que Quintaped qui semblait ne pas trop savoir quoi faire. Aurelia espérait qu’il n’allait pas se décidé à descendre parce qu’elle doutait que ça soit une bonne chose pour eux deux. Elle n’imaginait pas avoir à se défendre ici. C’était bien trop dangereux. Mais le destin semblait leur sourire un peu car l’animal décida d’abandonner et rebroussa chemin. Aurelia ne savait pas si c’était une bonne chose. Un animal pareil ne devait pas craindre grand-chose et voilà qu’il refusait de venir trouver les proies faciles qu’ils représentaient ici-bas. Quelque chose n’allait pas et il ne fallait pas croire que la chance était de leur côté. Dame chance était bien décidé à les bouder et ne pas leur accorder le moindre répit. Qui sait ce qui les attendait de plus horrible. Aurelia espérait que ce n’était pas une autre créature sortie d’on ne sait où. Elle avait eu son compte de créature magique. Si on pouvait les éviter, elle ne dirait pas non à présent. La jeune femme comprenait mieux pourquoi tous les membres de sa famille l’avait prévenu de ne pas s’aventurer dans le no man’s land. Il y avait une raison pour laquelle on le nommait ainsi. Mais elle ne pouvait pas vraiment le croire et voilà où elle se trouvait à présent : au fond d’une crevasse à ne pas savoir ce qui l’attendait.

« Ma très chère, je ne puis que me raccorder à votre jugement. La créature n’aurait pas abandonné si vous ne vous trouviez pas sur les terres d’une autre créature plus dangereuse. Je ne puis que vous enjoindre de trouver un moyen de nous sortir tous d’ici rapidement. » Dit Shin Ho avec son ton de sage un peu agaçant.

« Merci captain obvious ! Comme si on ne s’en rendait pas compte tout seul ! »  Persifla Cecily.

Aurelia ne répondit pas. Elle préféra essayer de voir comment, il pourrait faire pour s’en sortir. Il fallait faire vite parce que Zachary ne semblait pas se sentir mieux. Il s’était recroquevillé sur lui-même et respirait fortement. La jeune femme ne savait vraiment pas quoi faire pour lui. Elle n’avait jamais ressenti ce qu’un claustrophobe peut avoir comme sensation lorsqu’il se sent prisonnier et dans un univers hostile. Elle n’avait pas cette peur-là. Il fallait qu’elle réfléchisse et vite parce qu’elle ne pouvait pas laisser le jeune homme dans cette position. Il ne semblait pas bon de s’attarder ici. Cela ne présageait rien de bon puisque même un monstre comme le Quitaped n’était pas descendu jusqu’ici. Shin Ho avait beau être parfois agaçant avec ses conseils tout mielleux et son parler digne d’un autre temps, il n’en avait pas moins raison. Même Cecily ne pouvait aller contre cette logique. Heureusement pour Aurelia, elle n’était pas seule dans son esprit. Ils étaient cinq et mieux vaut plusieurs personnes pour résoudre un problème, qu’une seule. Aucun d’entre eux n’avait envie de finir ici. Si Aurelia venait à mourir, aucun d’entre eux ne survivrait plus longtemps qu’elle. Ils avaient donc tout à gagner à l’aider à s’en sortir. Cecily se proposa pour prendre le corps et les sortir de là mais personne ne lui faisait confiance. Aurelia voulait s’en sortir avec Zachary et Cecily se fichait bien de la vie du sorcier.

«Tu devrais rassurer le beau jeune homme Lia. Il me fait vraiment de la peine. C’est quand même bien de ne pas être seule dans ce trou. Mieux vaut être bien accompagné. »  Dit la voix toujours guillerette de Elizabeth.

« Euh… pardon ?! Mais est-ce que tu es bien consciente de ce qu’on fait la greluche ?!! »  S’écria Cecily «On se fiche de lui. On veut se sortir de ce trou à rat avant de finir en steak de créature magique. »

Aurelia n’était pas tout à fait contre Elizabeth. L’état de Zachary lui faisait peur. Elle s’agenouilla près du jeune homme et posa sa main sur son bras.

« Tient bon Zachary ! On va trouver une solution pour sortir d’ici. » Murmura-t-elle.

Elle avait peur de faire un sort de lumière au risque d’attirer une créature. C’était aussi la raison pour laquelle elle parlait aussi bas. Il valait mieux éviter tous ce qui pourrait faire qu’on les remarque. Elle ne savait pas vraiment comment l’aider elle demanda conseil au sage de la bande à savoir : Shin Ho !

« Voyons que sais-je de la guérison de la claustrophobie… on ne guérit pas toujours entièrement de la claustrophobie, il est néanmoins possible d’apprendre à mieux contrôler sa peur. Cependant nous ignorons depuis combien de temps il… »

« Abrège donc ! On n’a pas toute la journée ! » S’exclama Cecily en interrompant l’homme de science « L’essentiel ! Qu’on puisse se tirer de là puisqu’Aurelia ne veut pas laisser tomber l’autre inutile. »

Shin Ho reprit son discours légèrement décontenancé par l’interruption de Cecily : « La thérapie cognitive est le plus souvent utiliser pour vaincre la peur. Mais cela ne serait pas possible pour un résultat rapide. Il faudrait peut-être qu’il se relaxe pour le moment pendant que nous trouvons une solution. »

Aurelia décida de suivre ce dernier conseil. Si Zachary parvenait à se relaxer juste un court instant, ils pourraient essayer de se sortir de là. La jeune femme ne savait pas si Zachary pouvait faire ça mais elle se voyait très bien grimper pour s’en sortir. C’était haut mais elle n’avait pas le vertige et elle avait l’habitude d’escalader le mur de la maison pour sortir, ou de monter aux arbres. Si aucune solution magique n’était possible elle n’hésiterait pas à tout faire à la main. Mais savoir si Zachary pouvait le faire, il faudrait déjà qu’il s’exprime. Pour cela, elle allait devoir l’aider à se relaxer un peu et oublier sa peur. Ce ne serait pas chose facile parce qu’elle devait aussi ne pas faire trop de bruit pour éviter d’attirer n’importe quoi vers eux. Ne parlons pas de lumière. Il n’en était pas question. La relaxation, elle en connaissait un rayon. La sorcière pratiquait tout ce qui lui permettait de ne pas se laisser aller à ses émotions comme la pression, la peur ou l’anxiété qui étaient des facteurs qui permettaient souvent à ses personnalités multiples de s’emparer de son corps. Selon elle, un exercice de respiration ne serait pas mal adapté pour la situation. Elle allait essayer Pranayama. La formule complète allait être : Tasmin sati śvāsapraśvāsayor gativicchedaḥ prāṇāyāmaḥ tasmin.

« Zach ! Ecoute moi, il faut qu’on essayer que tu arrives à te relaxer. Écoute-moi bien. Je veux que tu contrôle ton souffle. Respire régulièrement. Les mouvements d'aspiration et d'expiration doivent être contrôlés. » Murmura la jeune femme.

Elle fit le même mouvement. La sorcière connaissait par cœur la formule. Son souffle se fit de plus en plus régulier, son corps sonnait dans son poitrine avec force mais c’était d’un battement calme.

« Continue ! Maintenant arrête un instant de respirer.  Puis tu reprendras le cycle »  Ce qu’elle fit pendant un instant plus court que d’habitude pour montrer à Zachary puis elle reprit son cycle de respiration.

Elle ne savait pas si cela servait vraiment au jeune homme. Elle sentait elle un grand calme l’habiter un instant. C’était comme si tout ne devenait plus qu’un. Il n’y avait plus d’univers hostile et plus de peur. Pour un peu elle se serait sentit proche du Samadhi « l’accomplissement » mais ce n’était pas vraiment le cas. Juste une simple impression. Dans son esprit, ses personnalités réfléchissaient à la solution quand soudain Cecily s’écria qu’elle avait la solution. Quand elle l’exposa à tous, ils furent d’avis que c’était probablement la solution parfaite. Aurelia était ravie de cette idée. Ils avaient la solution. Elle se sentait stupide ne pas y avoir pensé tout de suite. La peur leur faisait oublier les véritables fondements de la magie. Ce sort était tellement simple qu’ils auraient dû y penser avant. Elle devrait vraiment pratiquer davantage la magie. Alors qu’elle s’apprêtait à en parler à Zachary, la jeune femme entendit une voix d’homme qui semblait venir d’en haut. C’était presque tout faible et elle n’était pas certaine d’avoir bien entendu. Elle releva Zachary avec difficulté.

« Zach ! Je crois avoir entendu des voix ! Je ne suis pas certaine mais je crois que c’était ton nom. Serait-il possible que ton chien est prévenu quelqu’un ? »  Demanda doucement Aurelia

« Non mais tu dérailles ma pauvre, qu’est-ce que ce clébard aurait pu faire ? »  se moqua Cecily.

La jeune femme ne répondit pas et reprit la parole :

« Zach je pense que notre moyen de nous sortir d’ici c’est d’effectuer un sortilège d’Elasticus ! Il nous permettra de sauter très haut et jusqu’à nous retrouver à notre point de départ alors nous pourrons remonter à la surface. J’ai besoin que tu te concentres un instant pour qu’on essaie. » Le pressa Aurelia.

Mais elle n’était pas certaine que le jeune homme l’entende. La sorcière ne savait pas si elle pouvait effectuer le sort et arriver à le porter en même temps. Il n’était pas léger pour elle et même s’il semblait en meilleur condition qu’au début, elle n’était pas certaine qu’il puisse se concentrer suffisamment sur le lancer du sortilège, puis sauté pour rejoindre un autre endroit sombre. Alors qu’elle désespérait elle entendit à nouveau le nom de Zachary prononcé. Elle releva la tête avec peine tout en tenant encore le jeune homme. Elle crut voir le visage de quelqu’un mais n’était pas sûr. Ce qui était certain c’est que quelqu’un prononçait vraiment le nom du jeune homme et qu’elle ne l’avait pas imaginé. Cependant, elle rechignait à crier. Qui sait ce qui pourrait arriver ici avant que la personne en haut ne leur vienne en aide. La jeune femme était tiraillée entre plusieurs manières d’agir. Elle n’était pas une héroïne et n’avait jusqu’alors jamais eu à faire ce genre de choix. Que savait-elle des sauvetages ? Rien ! Mais elle n’en savait pas plus sur les créatures magiques et parfois monstrueuses qui pouvaient se trouver dans le Boston moldu et abandonné par les sorciers à toutes les folies. Il fallait prendre une décision rapidement car cela devenait urgent d’agir.

« Oh la barbe ! On abandonne ce bon à rien, on saute et puis on dit à la personne en haut de faire le sale travail pour nous. »  S’énerva Cecily

Ce à quoi Dagmar répondit par un cri de désagrément et Elizabeth protesta vertement. De toute manière Aurelia n’écoutait jamais ce que disait Cecily. Elle ne lui faisait absolument pas confiance. Elle décida qu’elle allait accorder sa confiance relative en la personne en haut et leva sa baguette de sa main libre. Elle lança un sort Flabios pour dessiner en mot en lettre de feu en l’air. Elle espérait ainsi attirer l’attention de la personne en haut sans risquer de trop leur attirer d’ennuie. Le sort s’évanouissait rapidement.  Ca ne pouvait qu’être un sorcier ! Enfin elle l’espérait. Il saurait quoi faire. Elle avait du mal à tenir Zach et son sentiment de plénitude n’était plus qu’un souvenir lointain maintenant.

« Courage Zach ! Je crois qu’on va venir à notre secours ! »


 
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Dernière édition par Aurelia C. Jenkins le 26.04.15 22:24, édité 1 fois
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Zachary Heel
Zachary Heel

Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Matthew-cuteness

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty28.03.15 23:43


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien




A l'image de ce tunnel dans lequel ils ne cessaient de s'enfoncer inexorablement, Zachary avait l'impression de s'enfoncer lui aussi de plus en plus dans le gouffre du désespoir. Plusieurs sensations plus étouffantes et oppressantes les unes que les autres s'emparaient de tout son être sans la moindre pitié. Le spectre de ses peurs les plus angoissantes prenait de plus en plus le pas sur sa raison. Il avait l'impression de se retrouver dans la grotte aux fées, coincé dans ce tunnel, enterré vivant. Il était dans l'incapacité d'avancer ou de reculer. Ses mains et ses bras étaient bloqués eux aussi, l'empêchant de lancer le moindre sort qui lui aurait permis de se dégager. La roche quand à elle comprimait ses poumons et l'empêchait de respirer. Revivre ce moment, inlassablement dans son esprit ne faisait qu'accélérer son rythme cardiaque. La panique l'avait envahit et avait fini par s'emparer totalement de lui lorsqu'il sentit la main griffue du Wendigo se saisir de sa cheville. La sensation était si réelle, que Zachary bougea sa jambe dans un réflexe nerveux pour essayer de se dégager à coup de pied de cet étau qui lui enserrait la cheville sans la moindre pitié. La réalité se mêlait à ses souvenirs, car si aucune créature ne lui avait saisit la cheville, son pied par contre était bel et bien entravé par quelque chose qui se trouvait sur le sol. Plongé dans ses souvenirs, il sursauta en regardant avec terreur cette main décharné, issu de son esprit, qui lui enserrait le mollet au sang. Paniqué, il chercha à s'en dégager arrachant ainsi ce qui entravait son pied : des fils.

Bien que libéré de cette entrave, Zachary n'était pas délivré pour autant, loin de là. Ils étaient prisonniers dans un labyrinthe sans fin, sous terre, et à cette perspective qui le désemparait totalement, il se recroquevilla à nouveau sur lui-même. Il devait fuir. Fuir d'ici au plus vite, pourtant il en était incapable. Son corps ne lui obéissait plus, il avait l'impression de manquer d'air, de plus en plus. Il se sentait mal, il se sentait nauséeux, et il avait la sensation que sa tête allait exploser. Il devait fuir, fuir d'ici, et si ses jambes ne pouvait le porter loin d'ici, alors il allait s'enfuir autrement. Il allait s'enfermer dans son esprit dans un lieu rassurant qui lui permettrait d'échapper à cet enfer, et cette fois, il y arriverait. Un lieu qui se trouvait loin d'ici et qui le préserverait de la folie qui le menaçait, à une époque où tout était plus simple....

Petit garçon de 5 ans, juché sur les épaules de son père, Zachary avait l'impression de dominer le monde. Pour l'enfant qu'il était, son père était le meilleur père du monde, le plus fort, le plus intelligent et le plus grand sorcier de tous les temps. Il était son héros, il était son modèle.
Il lui avait apprit tant de choses. Les plantes, les animaux,... aucune créature n'avaient de secret pour lui, et l'homme lui avait apprit tout ce qu'il savait. Combien de fois, Zachary, accroupit à ses cotés, la tête bien calé dans ses petites mains, l'observait faire en lui posant une multitude de questions auquel il répondait toujours. Lorsque son frère et sa sœur étudiaient à Salem et qu'il était encore trop petit pour les rejoindre Zach s'ennuyait ferme et se languissait des vacances à venir où il les reverrait. En patientant, il passait énormément de temps avec son père. Comme tous les enfants, Zachary n'était pas avare de bêtises, surtout si ça pouvait tromper son ennui, mais son père ne lui en tenait jamais rigueur, il lui passait beaucoup de choses parce que dans le fond, les sottises de son plus jeune fils n'étaient jamais motivés par la méchanceté mais plus par l'ignorance. Victor Heel n'avait d'ailleurs levé la main sur lui qu'une seule fois dans toute sa vie, mais il s'en souvenait encore....

Il avait 7 ans, c'était les vacances de Noël, son père était parti chercher Tamara et Ben qui revenaient de Salem. Zachary avait été intenable toute la semaine car non seulement les fêtes de Noël se rapprochaient à grand pas et qu'il aurait surement une bonne partie des cadeaux qu'il avait commandé au père Noël, mais surtout, cela signifiait que Benjamin et Tamara allaient enfin être de retour après une si longue absence. Son frère, il avait tellement hâte de reprendre leur jeu, de se battre avec lui et de lui montrer combien il était devenu plus fort en son absence, car cette fois, c'était sur, ce serait lui gagnerait.
Il avait patiemment attendu son frère dans la chambre de ce dernier, caché derrière la porte. Dès que Ben entrerait il lui sauterait dessus et il serait bien obligé de s'avouer vaincu. Puisqu'il n'arrivait pas à le battre à la loyal au moins il bénéficierait de l'effet de surprise. Très vite, il entendit les voix familières qui envahirent le chalet. Lorsqu'on l'appela pour venir embrasser son frère et sa sœur, Zachary ne répondit pas. Il n'était pas question de gâcher son effet de surprise en sortant de la chambre où il s'était caché, après tout, il aurait tout le temps de les embrasser sa surprise passée. Il avait donc attendu sans bouger, dans un silence religieux, puis, sa patience fut enfin récompensée, la porte s'ouvrit et sans attendre, Zachary sauta de sa chaise sur laquelle il était juché avant d'abattre son jouet sur la personne qui venait d'entrer. Mais sa victime n'était pas celle qu'il attendait. C'était sur son frère que sa fausse baguette en bois aurait du s'abattre, pas sur sa mère, et pourtant c'était à elle qu'il venait d'asséner un violent coup au visage qui la fit vaciller. Les larmes lui étaient immédiatement montées aux yeux lorsqu'il s'était rendu compte de son erreur mais déjà c'était trop tard et la sanction était tombée sans attendre. Pour la première et unique fois de sa vie, son père avait levé la main sur lui, et il s'était retrouvé au lit sans manger. Couché au fin fond de ses couvertures, le cœur gros d'avoir frappé sa mère et de s'être fait si violemment disputé par son père. Le père Noël aussi avait du voir ce qu'il avait fait, s'en était fini, il n'aurait plus aucun cadeau, l'enfant avait pleuré comme une madeleine. Lorsque sa mère entra dans sa chambre, elle prit place sur son lit à ses cotés en lui caressant doucement les cheveux. Sa chaleur rassurante et apaisante, il pouvait la sentir en cet instant à ses cotés. Elle posa sa main sur son bras. Zach avait relevé son visage inondé de larmes sur elle

- Je te demande pardon, je suis désolé, s'excusa-t-il fébrile à l'adresse de sa mère alors que ses yeux vides fixaient Aurélia sans la voir

Tellement désolé de l'avoir frappé. Il ne voulait pas lui faire de mal, surtout pas à elle. « ca fait mal ? » lui avait-il demandé de sa voix chevrotante

- Beaucoup moins qu'à toi, lui avait-elle répondu avec douceur. Maintenant on va calmer ce gros chagrin. Écoute-moi bien.... Je veux que tu contrôle ton souffle. Respire régulièrement. Les mouvements d'aspiration et d'expiration doivent être contrôlés. Murmura la jeune femme.

Se faisant elle lui montra comment faire, obéissant, il l'imita. Sa respiration se fit plus calme, plus mesuré, il arrivait à mieux respirer

- Continue ! L'encouragea-t-elle. Maintenant arrête un instant de respirer. Puis tu reprendras le cycle.

Le chagrin commença à se dissiper et sans qu'il n'en comprenne la raison, il se retrouva dans la Grotte aux fées. Pourquoi ? Que faisait-il ici ? Il recula d'un pas et heurta quelque chose, il se retourna et voulu hurler mais il se retrouva face à son frère qui les éclairait de sa baguette grâce à un sort Lumos.

- Et bien c'est comme ça que tu as attrapes les Wendigos petit frère ? En hurlant d'effroi au moindre souffle ? Un peu d'obscurité et il n'y a plus personne ? Quel courage ! Tu n'es décidément pas un Heel.

- Zachary ce n'est pas en pleurnichant sur ton sort que tu t'en sortiras et tu le sais très bien. Tu n'es pas dans la grotte aux fées, tu n'es pas enterré vivant, si tu veux t'en sortir c'est par toi-même que tu y parviendras, en faisant usage de tout ce que je t'ai appris jusqu'ici. Tu es un guide forestier fait fonctionner tes méninges pour sortir d'ici, tu en es capable, mais ne laisses pas la peur de te dominer. Tu n'es pas tout seul. Et puis n'y a-t-il personne que tu veuilles retrouver ? Personne qui ne vaille la peine que tu te battes contre tes propres peurs ?

Zachary releva la tête et observa devant lui. Tout était obscur... pourtant il sentait une présence autour de lui... des longs cheveux blonds.... mais un seul visage souriant s'imposait dans son esprit et il n'appartenait pas à une jeune femme à la chevelure doré, bien au contraire, même si son sourire était lumineux

- Livie... murmura-t-il.

Ils venaient à peine de se retrouver... mourir ici et maintenant était idiot et stupide. Il n'allait pas mourir. Un autre visage tout aussi souriant et rassurant s'imposa ensuite, celui de son oncle Ernie. Ils avaient encore tant de choses à partager, et puis il ne voulait pas l'inquiéter.... Il s'en voudrait terriblement s'il lui arrivait quelque chose ici, pendant son séjour chez lui, même s'il n'y était pour rien, et que seul sa bêtise à lui était responsable de tout ceci.
La brume de ses souvenirs qui l'entouraient se dissipa lentement et son regard perça enfin l'obscurité, quelqu'un le soutenait... Il tourna son visage vers elle

- Aurélia...
prononça-t-il

Aurélia. Il se souvenait à présent, ils étaient dans le No Man's Land... ils étaient dans un tunnel. Alors.... il la regarda en fronçant les sourcils. Elle le soutenait et cherchait à le réconforter comme sa mère dans ses souvenirs, alors.... C'était elle ? Elle qui était parvenue à le calmer ?... Ou bien avait-il tout imaginé ?

- Merci, souffla-t-il sincèrement reconnaissant de ce qu'elle avait pu faire pour lui

Il se sentait frigorifié, vêtu d'un simple t-shirt la température glaciale qui sévissait dans la grotte le faisait trembler, à moins que ce ne fut les sueurs froides que cette situation avait sur lui qui lui donnaient cette sensation. Il devait se concentrer... que lui disait son père ? Quand on est désemparé il faut penser avec ordre. D'abord marquer en rouge ce que l'on doit faire en premier, ensuite en jaune, puis en vert ce à quoi on peut réfléchir tranquillement,... mais même ça, il n'était pas sur d'y parvenir. Sa raison avait beau essayer de reprendre le dessus ses émotions s'emparaient toujours de lui. Il releva son regard sur la crevasse qui se trouvait au-dessus d'eux puis déglutit. Lorsque soudain la voix d'Ernie se mit à résonner. Ernie ??? Oui c'était bien lui !!
Un frisson de terreur s'empara de tout son être lorsqu'il identifia sa voix. Il leva la tête en même temps qu'Aurélia. Les battements de son cœur s'accélèrent. Ernie. Il était entrain de mettre sa vie en danger ! Il ignorait probablement qu'un Quintaped se trouvait dans les environs.

- Ernie !! Appela-t-il presque avec désespoir

Toujours soutenu par Aurélia, il voulu faire quelques pas, mais à nouveau ses pieds se trouvaient emmêlés dans quelque chose. Le silence mortel qui les environnait commença à le glacer. Retirant son bras d'Aurélia il s'accroupit doucement et passa sa main délicatement sur le sol couvert.... Les signes rouges... d'abord allumer la lumière

- Lumos

Une légère lumière les éclaira et ce qu'il vit le glaça d'effroi, il devint probablement encore plus pâle qu'il ne l'était déjà. Des toiles d'araignées jonchais le sol mais pas seulement, il y en avait partout sur les parois qui les entouraient, et même au-dessus d'eux. C'était donc ça qui avait amortis leur chute. Ils étaient sur un territoire d'acromentules. Essayer de se dissimuler était inutile, tels des insectes englués dans sa toile elles avaient été avertis de leur présence et justement le comité d'accueil était arrivé. Derrière Aurélia dans une cavité qui se trouvait au-dessus d'eux, de gigantesques pattes velues commencèrent à apparaître. Zach incita aussitôt Aurélia à se lever en refermant sa main sur son bras.

- Des humains, fit la créature en agitant ses pinces. Il faut être fou ou complétement stupide pour  s'aventurer ici.

- Aurélia, chuchota-t-il, ton plan,... fais-le, rejoins Ernie,...

- Mais l'un ou l'autre peut importe, ça fait bien longtemps que mes filles et moi-même n'avons mangé de la chaire fraiche.


Ses filles ? Zach glissa un regard inquiet derrière lui et préféra ignorer les ombres qui commençaient à se refléter sur les parois

- Je t'ouvre la voie... tu n'auras pas de deuxième chance,...Maintenant !  Expelliarmus

Le sortilège atteignit l'araignée qui se recula juste assez pour laisser la place à Aurélia qui pouvait ainsi bondir grâce au sort Elasticus. Zach n'avait pas pu lui révéler son plan mais il espérait de tout coeur que Ernie comprendrait. Il avait jeté ce sort pour faire reculer la créature et permettre à son amie de bondir en même temps afin de passer entre les pattes de l'araignée. Lorsqu'elle aurait rejoint Ernie, il faudrait que tous deux lancent un sort de stupefixion sur la créature, afin qu'il puisse imiter Aurélia et les rejoindre. Zach n'était pas sans ignorer que lancer un tel sortilège que le stupéfix sur une acromentule était totalement inefficace sauf si ce sortilège était lancé par au moins deux sorciers. L'attaque ainsi combiné toucherait leur cible ce qui lui permettrait de sauter à son tour en même temps et de les rejoindre lui aussi. Il fallait que ça marche. Il n'avait pas d'autres plan en tête et ne désirait pas mourir ici.




 
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Ernie Beller
Ernie Beller

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty02.04.15 15:52



Parce qu'*Ils n’écoutent jamais rien



Oui, une des deux formes sombres s'identifia bel et bien comme son neveu alors qu'il répondait à son appel en prononçant son prénom. Le ton de ce dernier n'avait pour autant rien de rassurant. Il y avait de la panique mais aussi comme du désespoir.
Le ventre d'Ernie se tordit. C'était comme si Zach lui transmettait sa souffrance, comme s'ils étaient liés par un lien invisible et douloureux : la famille.
Le fabricant comprit à cet instant précis qu'il préférait mourir plutôt que Zachary ne perde la vie.
Ainsi, il fallait prendre les choses en main à présent.
Alors qu'il réfléchissait à toute vitesse, sentant le danger planer autour d'eux, un jet faible de lumière en bas de la crevasse lui fit découvrir le cauchemar dans lequel son neveu et une jeune femme se trouvaient.

Autour des jeunes gens, arrivaient petit à petits des acromentules. Salem se tapissait dans l'ombre : il était prêt à bondir sans aucune chance de survie pour protéger les "enfants".
D'un geste de la main, Ernie lui indiqua d'attendre et le chien lui obéit.
Alors qu'il levait sa baguette au son caractéristiquement funèbre des cliquetis des pinces des animaux, un nouveau jet de lumière jaillit d'une baguette et atteignit la créature. Ernie faillit ne pas voir le corps bondissant hors de la crevasse à la vitesse d'un boulet de canon.
Par réflexe, il attira ce corps sur la terre ferme d'un geste de sa baguette magique, sans prononcer la moindre formule, de peur d'attirer son attention sur lui. Mais le bruit fait par le sortilège avait déjà dû prévenir d'autres créatures...

C'était une jeune femme. Donc, Zach était toujours en bas !
La peur faisait sortir des étincelles de sa baguettes magiques et il su qu'il était en possession de toute sa capacité magique pour pouvoir le sortir de là.
La jeune femme à ses côtés était agenouillée sur le sol et Salem vint auprès d'elle, comme pour la rassurer. Il n'avait pas de temps que pour la ménager et il murmura alors très vite.

-Soyez prête !

Non Sam... Ton fils ne va pas mourir dans ce trou. Je te le promets.

Prêt à sauter à son tour en plan B, il leva sa baguette et parla distinctement, sans pour autant crier et sans s'adresser à quelqu'un en particulier, espérant simplement qu'un des deux jeunes fassent comme lui.

-Maintenant.

Et il jeta un sortilège puissant sur la créature la plus proche de son neveu, si puissant que sa baguette trembla entre ses doigts.

Au même moment, quelque chose sauta sur lui et le jet de son sortilège dévia sur le plafond. Un crochet pointu s'enfonça dans sa poitrine sans qu'il n'en connaisse la cause. Il était trop surpris que pour réaliser qu'il avait mal. Terriblement mal.
Mais un poids de plus vint s'abattre sur lui. Salem ? Non, non c'était bien plus lourd que son fidèle chien.
C'était un morceau de roche. La paroi au dessus de lui affaiblie par son sortilège venait de s'effondrer partiellement dans un fracas qu'il n'entendit pas, tuant la créature sur lui. Créature qui paradoxalement, lui sauva aussi la vie.

Coincé, incapable de bouger et commençant déjà à manquer d'air, rien ne lui importait plus que son neveu.

-Zach, appelait-il d'une voix étouffée. Zachary !

Sur lui, la créature était velue et saignait : le liquide chaud coulait par dessous son pull déchiré alors que sa patte - ou alors était-ce un de ces crocs ? - était toujours planté dans sa poitrine, ayant gagné en profondeur suite à l'éboulement qui les comprimaient à présent tous les deux.
De par son expérience, il savait que sa blessure paraissait plus grave qu'elle n'y paraissait. Non ce qui l'inquiétait c'était qu'il était coincé, incapable de bouger, pour aller porter secours aux jeunes.

Il tenta de se dégager, jurant, enfonçant encore plus le corps étranger dans sa poitrine.
Salem fut le premier à venir auprès de son visage. Il le lécha vigoureusement ce qui eut pour effet immédiat de le calmer : si son chien prenait la peine de venir près de lui, c'était qu'aucun autre danger immédiat les menaçait.

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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

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MessageSujet: Re: Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre]   Parce qu'on n'écoute jamais rien XD [Aurélia et Libre] Empty05.04.15 2:39


 

Parce qu'on n'écoute jamais rien.


Aurelia se demandait pourquoi lorsqu’elle décidait de prendre son indépendance et de se dépasser, elle faisait face à tant de soucis. Elle n’aurait jamais cru qu’elle finirait pas croire aux injonctions de sa mère qui lui demandait à chaque fois de calmer son tempérament si elle voulait finir en bonne épouse de la famille Jenkins. Non pas que la jeune femme avait un caractère de feu mais elle avait des désirs et des envies qui parfois allaient au contraire du chemin qu’on lui imposait. Aurelia avait juste eu envie de voir autre chose que la barrière de cette maison de moldu à se basculer sur la balançoire au centre de ce qui avait dû être un très beau jardin. Elle avait toujours cru qu’il se cachait des mystères merveilleux au milieu du Boston moldu, et ceux même malgré qu’on lui ait répété maintes fois qu’il était dangereux de se rendre là-bas. Elle aurait dû écouter les injonctions de son père quand il en parlait. C’est vrai que son ton était désapprobateur et qu’il semblait toujours se réjouir qu’il n’y ait plus aucun moldu vivant dans la ville, mais il savait de quoi il parlait apparemment.  C’était Aurelia qui avait eu tort de ne pas prêter attention à tous ce qu’il disait parce qu’elle était trop prise par ses soucis intérieurs et ses pensées sombres. Elle se promit intérieurement de mieux porter attention à ce que disaient ses parents sur les situations au-dehors des quatre murs de la maison. Elle ignorait tout du dehors. Même sa propre ville lui était étrangère. C’était à la fois désolant et dangereux comme elle pouvait sans rendre compte.

Pour le moment elle tentait de faire revenir en pleine conscience Zach qui avait décidément bien du mal à se faire au fait d’être sous terre. Heureusement pour la jeune sorcière, elle n’était pas seule dans sa tête et pour une fois ses personnalités lui avait permis de trouver une solution. Seule, elle n’aurait jamais rien pu faire d’autre que s’inquiéter et la peur aurait fini par la ronger. C’était une bonne chose que Shin Ho soit un vrai sage et qu’il connaisse presque tout su tout. Même s’il était agaçant avec ses façons de parler et de faire, il avait de grandes connaissances qui les avaient beaucoup aidés. Elizabeth, à sa façon, était aussi un sacré support. Elle restait toujours persuadée qu’Aurelia pouvait faire les choses. C’était la plus récente de ses personnalités. Elizabeth était apparue après que Perceval avait disparu de la vie d’Aurelia. D’elle, la jeune sorcière, ignorait encore tout. On ne pouvait même pas deviner son âge. C’était Cecily la première qui avait suggéré que vu l’immaturité presque habituel d’Elizabeth, elle devait probablement être plus jeune qu’Aurelia. La seule chose qui était évidente avec elle c’était qu’elle craquait sur tous les représentants dans la gente masculine qu’elle pouvait croiser. C’était presque amusant. Mais parfois, elle faisait preuve de cette force de conviction et de cette confiance qui rendait Aurelia un peu plus forte comme cette fois-là.

Malgré tout, il semblait que le peu qu’elle fasse en essayant de montrer à Zachary comment contrôler son souffle pour mieux se calme, semblait mener vers quelque chose car elle le vit relever la tête et bouger un peu comme s’il essayer d’observer l’environnement autour de lui. La sorcière n’était pas certaine que ça serve à quelque chose car tout était sombre. Ce qui aurait dû lui faire peur mais en fait la rassurait un peu car ainsi elle n’était pas obligé de faire face à ce que cette obscurité pouvait cacher. Shin Ho avait probablement raison et d’autres créatures pouvaient se trouver dans cet endroit encore plus sombre. Aurelia avait fait son possible pour ne pas être trop bruyante mais elle n’était pas certaine que ça fut un véritable succès. Elle n’avait jamais dû faire face à ce genre de situation. Son quotidien c’était plutôt cours de maintien et sortilèges pour faire la cuisine. Pas vraiment ce qui pouvait aider dans une situation comme celle-ci. A moins qu’on ne lui demande de cuire un sauté de monstre, elle allait devoir se contenter de la discrétion. Finalement, elle entendit Zachary prononcer son nom et cela lui redonna de l’espoir. Il semblait que le jeune homme revenait à lui.

« Génial, il est enfin réveillé, on va peut-être pouvoir dégager de cette endroit et être enfin tranquille. » Se plaignit Cecily agacé par les actions d’Aurelia.

Même si c’était encourageant, il fallait maintenant passer à l’action et partir d’ici. Même si dans les fait, tous devait se passer sans soucis, Aurelia avait cessé de croire que le no man’s land leur offrirait la moindre chance. Il fallait toujours se préparer à ce que les choses ne soit pas ce qu’elles semblent ici. Elle entendit les remerciements de Zachary et se contenta de serrer sa main pour lui exprimer son contentement de le savoir à nouveau parmi les vivants et loin des cauchemars qu’il pouvait ressentir à être ici coincé. Puis, ils avaient tous deux entendu la voix et apparemment, comme elle l’avait deviné, Zachary connaissait cette personne. Elle crut reconnaître le nom mais elle n’était pas certaine car ça n’avait pas vraiment d’importance pour le moment. Il fallait juste partir d’ici pour être enfin en sécurité  à l’air libre loin de la grotte. Aurelia se demanda un instant pourquoi les moldus creusaient sous la terre. Etait-ce véritablement utile ? Elle chassa cette pensée d’un coup de tête et continua à soutenir le sorcier. Il sembla essayer de faire un pas mais il avait du mal à avancer. Il lâcha son bras pour s’accroupir et faire on ne sait quoi.

« Zach ! Je ne crois pas qu’on devrait rester plus longtemps ici. Essayons l’Elasticus pour sortir d’ici. Plus vite tu verras le ciel au-dessus de ta tête et mieux ça sera. » Le pressa la jeune sorcière.

Mais le jeune homme n’avait peut-être pas entendu sa supplique car il lança un sortilège de lumière. Ce qui fit pousser un petit cri de la part de la sorcière. C’était une très mauvaise idée selon elle. Elle ne savait pas comment l’expliquer mais cette peur l’en avait empêché et elle ne comprenait pas pourquoi son compagnon d’infortune avait lancé se sort. En effet, ce qu’ils virent, même malgré la lumière légère, avait tout de la vision de cauchemar. Il y avait des toiles d’araignées partout et Aurelia doutait du fait que ça soit une bonne chose. Zachary la releva en la tirant par son bras. Elle n’avait pas besoin de beaucoup d’aide pour se relever. Elle ne voulait qu’une seule chose : partir de cet endroit. Dans sa tête les signaux d’alarmes danger étaient en marche. Même ses personnalités avaient peur. Aucun d’entre eux ne voulait rester là. Il était clair qu’il fallait se dépêcher parce que c’était très mauvais signe. Des créatures semblables aux petites araignées inoffensive de la maison, que les elfes de maison chassaient d’un coup de balais, avançaient vers eux et celles-ci étaient loin d’être petites. Aurelia n’avait pas besoin de pousser le moindre cri de peur parce que Dagmar s’en chargeait pour deux.
« On va finir par y passer avec toutes les merdes qui se cachent dans cet endroit ! Je le savais que c’était une mauvaise idée de faire confiance à ce type Aurelia. Tu aurais dû m’écouter, on en serait pas là. Depuis qu’on a fait sa connaissance, il ne nous arrive que des ennuis » S’écria de rage Cecily plus alarmé qu’elle ne voulait le faire croire.
Les paroles des créatures ne rassuraient personne bien entendu. Zachary semblait inquiet mais il avait de l’énergie à revendre et des envie chevaleresques aussi car il était prêt à la laisser exécuter son sort en lui laissant une chance de partir. Aurelia protesta quand même :

« Mais Zach on devrait essayer ensemble je ne vais pas te laisser ici quand même ! »

Malheureusement, il n’était pas prêt à l’écouter cette fois non plus. Il lança son sort qui atteignit la créature araignée ce qui permit à la jeune femme de faire son sort Elasticus. Elle était morte d’inquiétude pour Zachary. Elle n’aurait pas dû se laisser couper la parole. Mais qu’aurait-elle pu faire ? Elle était plus qu’inutile lorsqu’il s’agissait de faire un sort de combat. Elle n’était qu’une presque ménagère sorcière. Le sort marchait encore mieux que ce qu’elle avait pu espérer. Elle jaillit avec une force si vive qu’elle perdit un instant la trajectoire et le but à atteindre. Heureusement pour elle, la personne en haut attira son cours sur la terre ferme par le biais de la magie. Parfois la jeune femme se demandait ce que c’était de vivre dans un univers où la magie ne pouvait pas vous donner un coup de pouce.  C’était quand même bien pratique. Elle était contente d’être sur un sol non parcouru de dangereuses toiles d’araignées géantes. Agenouillé sur la terre, elle tentait de reprendre son souffle et de retenir les larmes de peur qu’elle sentait poindre au creux de ses yeux. Peur pour Zachary ! Salem, le chien si vaillant vint près d’elle et sa présence la rassura autant qu’à Dagmar qui était ravie de le revoir.

« Oh c’est bon ! On s’en fiche de lui ! Je l’ai déjà dit mille fois mais au risque de me répéter, est-il vraiment nécessaire de prendre soin de ce garçon. Il ne nous a causé que des ennuis. Mieux vaut lui que nous. » Persifla Cecily nullement touché par les sentiments d’Aurelia.

Elle n’avait pas le temps d’accorder plus d’importance aux paroles de Cecily que l’homme en haut lui murmura quelques paroles. Aurelia ne savait pas ce qu’il voulait dire par être prêt. Elle se releva alors avec difficulté. Sa jupe était foutue et elle avait à nouveau les genoux écorchés. Impossible, qu’elle puisse inventer le moindre mensonge suffisamment crédible pour ne pas s’attirer une punition lorsqu’elle rentrerait à la maison. La sorcière ne savait pas trop ce qu’elle pouvait répondre à l’homme. Elle lui était juste reconnaissante de ne pas trop parler fort, elle n’oubliait pas qu’en haut il y avait aussi un monstre qui avait voulu goûter à leurs chaires avec autant d’appétit que celui des araignées géantes en bas. Avant qu’elle puisse faire quoique ce soit, les événements s’enchainèrent devant elle comme dans une mauvaise histoire. L’homme adulte jeta un sort puissant vers la créature araignée qui était proche de Zachary. Le sort fit mouche mais au même instant quelque chose qu’elle ne distingua pas bien sauta sur lui et il fut blessé alors même que son sort ricochait sur les parois de roches de la grotte. Heureusement pour lui la créature se retrouva écrasée par les morceaux de roches qui tombèrent dû au sortilège dévié. L’homme était coincé sous les pierres. Aurelia devait faire quelque chose. Elle entendait sa voix appeler le nom de Zachary.

« Il n’y a pas de doute, si c’est deux-là ne sont pas relié par le sang, je veux bien manger tes chaussures Aurelia. Le fait de nous mettre dans une pagaille à chaque apparition ne peut être que génétique. » Se mit à rire Cecily incapable d’être emphatique devant ce terrible spectacle.

Que pouvait-elle faire ? Aurelia n’était pas assez bonne sorcière dans ce domaine pour être du moindre secours pour les deux hommes. L’homme que Zachary connaissait et qui semblait se prénommer Ernie devait être gravement blessé par tout ça. Elle était comme paralysé. La jeune sorcière n’avait pas l’habitude de voir tant de violence. Ce n’était pas ce à quoi son existence privilégiée l’avait préparé. Tout son corps semblait figé et c’était elle maintenant qui n’était plus d’aucune utilité et qui se contentait d’observer la scène avec des yeux pleins de frayeur. Elle tenta de se calmer en effectuant quelques respirations contrôlé et rapide pour essayer de se vider l’esprit de sa peur et de mieux arriver à réfléchir. Sa peur n’était qu’une réaction. Il fallait qu’elle passe à travers la peur comme si ce n’était qu’un voile infime. Derrière, ce trouvait le salut et la possession à nouveau complète de son corps. Perceval lorsqu’il la touchait et qu’il lui faisait peur ne cessait de lui répéter qu’elle ne serait jamais qu’un jouet dans les mains des plus puissants qu’elle tant qu’elle ne serait pas capable de passer outre cette réaction stupide. Pour lui, les émotions fortes comme celle-ci étaient une faiblesse que les gens comme eux ne pouvaient pas ressentir. Il avait eu tort mais une partie de son raisonnement n’était pas entièrement faux. Aurelia put enfin voir au-delà de la peur après quelques instants qui avaient paru bien plus long. Elle prit alors une grave décision qu’elle pensait être la seule possible. Dans son esprit, ses personnalités s’affolèrent. C’était la première fois que cela arrivait ! Cecily n’était pas tout à fait convaincu et n’avait pas envie d’écouter les arguments d’Aurelia. Mais la sorcière ne s’avoua pas vaincu et continua d’argumenter pour faire entendre son point de vu.

« Faisons ainsi qu’elle nous le demande ! Vous êtes la première très chère à vouloir ça, je ne comprends point votre hésitation et vos récriminations. Faîtes donc une trêve dans votre croisade et faisons ainsi que le vaisseau le demande.» Dit Shin Ho avec une forte solennité.

« Non, Lia je ne suis pas d’accord ! Qui sais ce qui se passera si nous faisons ça ! » Répliqua Elizabeth.

Aurelia était persuadé que c’était la seule solution. Cecily ne semblait pas ravie alors que son plan était parfait. La sorcière ne comprenait pas son hésitation. Elle avait l’impression que chaque minute comptait et pouvait mener à un différend chemin. Elle pressa sa jumelle maléfique d’accepter son idée et de se joindre au mouvement général qu’elle avait imaginé pour venir en aide aux deux hommes. Cecily boudait mais fini par maugrée son accord. Elizabeth était contre toujours et Dagmar ne savait pas trop quoi dire. Shin Ho était persuadé que c’était une excellente idée et appuyait le projet avec force. A l’extérieur, Aurelia semblait toujours figé dans sa peur mais dans son esprit, une vive discussion avait lieu. Aujourd’hui était véritablement plein de surprise !

« Une trêve ! Nous reprendrons nos duels après ça et personne ne devra jamais se souvenir de cet épisode. » Les menaça Cecily.

Chacun acquiesça. De toute manière, Aurelia ne voyait pas qui voudrait croire ça. Elle n’était pas certaine que son idée n’était pas sans danger. Elizabeth pouvait bien avait raison. Qui sait c’était peut-être la fin pour elle. En faisant ce qu’elle s’apprêtait à faire, Aurelia allait peut-être faire le dernier geste. Mais parfois il faut faire preuve de courage et affronter l’adversité du mieux qu’on peut. La jeune femme n’était pas une héroïne : elle n’était qu’une enfant adulte qui avait vécu cloitré toute sa vie et qui ne savait pas ce que l’avenir avait en cadeau pour elle. Peut-être que c’était le dénouement qu’elle avait toujours attendu de voir s’accomplir sans jamais le savoir. Nulle ne pouvait le dire. Aurelia n’était pas voyante. Elle affrontait juste du mieux qu’elle pouvait la situation. Elle eut une pensée pour sa famille et ses quelques amis. Visualisé leurs visages une fois encore était quelques chose d’incroyablement fort. La sorcière les aimait tous même s’ils avaient chacun leurs défauts et une vision différente d’elle de la vie. Elle visualisa son esprit et se laissa doucement glisser vers la porte. Très vite, elle tomba dans le couloir des esprits qui était encore plus noir qu’avant. C’était peut-être la fin. Soudain il se passa quelque chose de très étrange. Sur le chemin elle croisa l’esprit de Cecily qui remontait. Elles se croisèrent et Aurelia remarqua pour la première fois que l’esprit de Cecily était coloré rouge tandis que le sien était un simple rose. Cecily tient son esprit et l’amena vers le bas rejoindre les autres.

« Ce n’est pas encore la fin idiote ! Quand j’aurai ton corps ça sera après que je me sois battu pour l’avoir. Je n’accepterai pas une fin rapide. » Souffla Cecily à une Aurelia incrédule.

Et elle remonta vers la porte de l’esprit pour prendre possession du corps d’Aurelia. C’était toujours un peu difficile pour les autres personnalités quand il prenait son corps mais Cecily était pratiquement née en même temps qu’Aurelia. Comme la sorcière se plaisait à le dire, elle était sa jumelle maléfique. C’est pourquoi c’était presque instantané que de s’approprier le corps et ses fonctions motrices. Cecily agrippa avec force la baguette et évalua la scène. Qui mettre hors de danger en premier ? Le crétin jeune ou le crétin vieux ? C’était un choix cornélien. Aucun d’entre eux ne lui était le moins utile mais elle avait promis et se sentait lié par cette promesse. Comme elle l’avait dit à Aurelia, elle ne profitera que pleinement de sa possession du corps qu’avec une appropriation loyale et non pas parce que cette idiote lui donnait les reines pour sauver la vie de deux sorciers. Elle décida de s’occuper du crétin jeune en premier. Elle allait le mettre dans les airs pendant qu’elle sortirait le plus âgé de sous les gravats. Aurelia savait qu’elle avait eu raison de laisser la main à Cecily car elle était meilleure sorcière qu’elle. Elle ne s’était juste pas attendue à s’en sortir dans l’affaire. Elle pensait que si elle lâchait prise sur son esprit elle finirait juste par disparaître. Mais il semblait que Cecily avait le sens de l’honneur. C’est pourquoi elle était au fond du couloir des esprits et voyait la scène de loin.

Cecily regarda avec dégoût les araignées qui avaient été enragés par le sort qui avait été lancé contre l’une des leurs. La sorcière sombre lança en direction de Zach un sort Expedimenta qui maintient le jeune homme dans les airs. Certes il était bloqué mais hors de mouvement. Elle l’attira vers eux avec un Mobilicorpus. Bien sûr, ça n’allait qu’énerver les créatures, elle s’en doutait. Cependant ça viendrait en second temps, avec un peu de chance, elle avait cinq minutes devant elle pour lever les gravats hors du corps de l’homme qui se nommait Ernie. Il y avait bien sûr ce clébard qu’elle ne pouvait pas voir en peinture. Dagmar réplique face à cette assertion mais Cecily se moquait bien de ce que la gamine pouvait bien raconter. Elle avait une tâche à accomplir. N’étant pas certaine du bon sort à faire, elle tenta néanmoins le sortilège d’expulsion sur les gravats pour les repousser au loin. A tous les coups ça allait faire venir la créature orange. Il ne manquerait plus que ça pour que cette journée soit un véritable désastre, selon elle. L’homme n’était pas gravement blesser pas les gravats mais bien plus par ce que la créature lui avait fait subir. Il avait une blessure à la poitrine qui n’était pas belle à voir. Episkey ne serait jamais suffisant car ce n’était pas là une blessure mineure. Cependant elle avait vu le jeune crétin s’occuper des blessures d’Aurelia. Il allait enfin servir à quelque chose. Elle le libéra du sort Expedimenta.

« Bon pas le temps de t’expliquer ! Il faut qu’on se dépêcher alors la parlotte ça sera pour une prochaine fois. Occupe-toi de lui avec tes pouvoirs. Il s’est blessé en te venant en aide. Moi je m’occupe de protéger nos arrières et de repousser autant que je peux les araignées en espérant que le Quitaped ne va pas s’amener et que nous nous retrouvions dans un beau bordel. » Dit Cecily avec sa voix bien différente de celle d’Aurelia. Elle était beaucoup plus dure et moins gentille.

Elle poussa le jeune homme vers l’autre homme. En se tournant vers la crevasse, elle vit que les araignées géantes n’avaient pas perdus leur temps. Elle allait enfin mettre n pratique un de ces sortilèges qu’elle avait appris quand elle avait pris le corps d’Aurelia la dernière fois. Sur le visage habituellement doux d’Aurelia, il y avait un sourire moqueur qui était la marque de fabrique de Cecily. Ces traits changeaient vraiment en fonction de ses personnalités. Aurelia tenta de tempêter l’ardeur de Cecily en lui rappelant qu’elle n’était pas non plus Albéric Grunnion. Sa double maléfique n’avait cure des bonnes intentions d’Aurelia. Elle était un brin trop fière et imbu de sa personne pour se sentir vraiment capable de retenir un instant les créatures. Elle visa la première araignée dans son champs avec un Obscuro qui la rendit un instant aveugle. C’était presque drôle de voir cette grosse créature essayer de trouver son chemin et tomber lamentablement au fond de la crevasse. Cecily ne put s’empêcher d’en rire. Malheureusement, cela l’avait empêché de voir qu’une autre araignée moins stupide s’était approché d’elle et elle évita que difficilement ses pâtes velus et dangereuses qui égratignèrent son épaule.

« Saleté de merde ! Tu vas être la première que je vais faire saigner ! » Répliqua énervé Cecily.

Dommage que c’était que des mots car elle ne savait pas vraiment comment faire. Un autre Obscuro pouvait énerver la créature et la rendre folle.

« Bon les mecs, faudrait penser à vous bouger. » Dit Cecily moins assuré qu’auparavant.

C’est alors qu’elle entendit un bruit et en se retournant vit que le Quitaped avait été attiré par tout ce remue-ménage.

« Et voilà l’autre qui se ramène ! On va finir en buffet gratuit pour créatures malveillantes »   Gémit la sorcière.

 
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Dernière édition par Aurelia C. Jenkins le 26.04.15 22:19, édité 1 fois
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