Victor était assis devant son bureau. Sa valise était prête. Il ne lui restait plus que d’attendre l’heure de partir. Juliet avait quitté la demeure pour se rendre à New Phoenix. Les mains de Yaxley étaient à présent ornées de deux bagues. L’une à son majeur droit était un anneau d’or surnommé d’une pierre lisse blanche dont les reflets étaient changeante. Victor était parvenu à créer les bagues d’humeur que sa fille - non elle n’était plus sa fille désormais - lui avait demandé. Actuellement cette dernière indiquait que Juliet était sauve quoique légèrement excitée... Elle partait en mission, quoi de plus normal. L’autre anneau était sur son annuaire gauche. C’était une simple anneau en or blanc lisse et sans défaut. Il n’y avait aucune pierre ou autre ornement. Pourtant a l’extérieur était gravé deux noms : Juliet et Victor - Unis et Vivants. C’est Victor qui avait choisi l’inscription.

Ils s’étaient mariée trois jours avant le départ de Juliet, en tout discrétion. Le nombre de temoins avait été réduit au maximum et ne comptait que Régina et son époux. Personne n’était au courant et Victor voulait que les choses demeurèrent ainsi encore quelques temps. Juliet était tellement belle dans sa robe blanche. Elle souriait et irradiait de bonheur. Victor aussi n’avait plus le souvenir de s’être senti aussi heureux et épanoui...

Juliet était sa femme désormais et elle porterait prochainement leur enfant. Victor était un homme presque comblé. Mais il manquait toujours quelque chose à son bonheur : La chute totale et définitive de Saevus Yaxley. La encore, ce n’était qu’une question de temps. Juliet était à New Phoenix et rien ne pourrait plus l’arrêter. Victor y veillerait.

Grace à la contribution de son amant, Tabatha avait pu préparer la potion de Polynectar dont elle avait besoin pour prendre l'apparence de Regina Andropova, la fille de Charles, mais surtout une amie de Victor Yaxley.
Sans cela, il lui aurait été beaucoup plus difficile de l'approcher cette apparence aurait au moins le mérite d'endormir ses soupçons. Vêtu et coiffé dans le plus pur style réginien, Tabatha avait poussé le mimétisme jusqu'à sa démarche, pour le reste, elle n'aurait pas besoin de jouer les actrices très longtemps car sa représentation se terminerait si tôt qu'elle l'aurait assommé.

Elle vérifia que ses matraques étaient bien en place sous son manteau, et facile d'accès, puis, elle glissa le portoloin qu'elle avait enchanté dans son sac. Tout était prêt, elle se regarda une dernière fois dans le miroir pour s'assurer que tout était parfait, puis satisfaite de ce qu'elle y voyait, elle transplana jusqu'à la demeure de Yaxley.

Une fois arrivée, elle traversa la rue et au lieu de frapper à la porte comme n'importe qui, elle tourna la poigné et pénétra dans la demeure en refermant la porte derrière elle. Régina n'était pas de celle qui s'embêtait à frapper aux portes et vu les relations qu'elle entretenait depuis un certain nombre d'année avec Victor, elle se doutait que la sorcière avait ses entrées dans la demeure des Yaxley.
Faisant claquer ses talons sur le plancher elle s'avança tranquillement le long du couloir, passant le salon vide de toute présence, elle continua et l'aperçu de dos assis à son bureau, observant ses mains ou plutot une bague, son alliance pour être plus exact. Une relique de ses années de mariage avec sa défunte épouse ?

- Nous avons un problème, fit-elle sans cérémonie en prénétrant dans le bureau. Juliet n'est pas là ? S'enquit-elle d'abord

Régina entra dans le bureau de Victor tel une tornade. Elle n’avait pas pris la peine d’annoncer son arrivée. Cette attitude n’étonna pas le sorcier. Régina avait pris l’habitude d’aller et venir à sa guise dans la demeure des Yaxley, bien qu’elle fut récemment refroidi dans cette habitudes, le jour où elle découvrait Victor et sa fille dans une position embarrassante.

Dire que quelques semaines plus tard, elle acceptait d’être le témoin de leur union...

Juliet était tellement belle dans sa robe blanche. Elle avait l’air une princesse, elle était une princesse. Victor avait revêtu un nouveau costume noir et n’avait pas été aussi rasé de près depuis la mort d’Eléandra. Ainsi, il semblait être avoir rajeuni de dix ans. Les deux sorciers avaient soigneusement choisi le maître de cérémonie. Un homme de confiance qui après avoir passé une serment inviolable, entreprit de les unir pour le meilleur et le pire. Yaxley ne pouvait détacher les yeux des prunelles de sa bien-aimée et le mage-marieur dut répéter trois fois la question à Victor alors que celui ci en prenne conscience.

«Quoi ? Oui, bien sur que oui... Je ne désire rien de plus sur cette terre...» déclara t il finalement...

«Nous avons un problème» s’écria Victor et à nouveau le sorcier fut sorti de sa charmante rêverie. Il regarda Régina, interdit. «Un problème ?» demanda Victor avec étonnement. Comme nous l’avions expliqué, Yaxley avait l’habitude de voir son amie de longue date subir à l’improviste. Ceci ne l’interloqua nullement. Ce fut la présence elle même de Régina chez lui qui l’interroger.

«Non Juliet est sortie... Que fais tu ici Régi ?» demanda calmement Victor.

Quelque chose clochait et le sorcier n’appréciait pas vraiment la bizarrerie des événements. Instinctivement, il fit glisser sa baguette magique dans sa main gauche...

Victor s'était retourné avec surprise, interloqué par l'existence d'un possible problème. Puis une lueur dans son regard l'interpella, une lueur qu'elle reconnu aussitôt : la méfiance. Un sentiment qui prit forme lorsqu'il lui demanda ce qu'elle faisait ici.
Discrétement, il avait fait glisser sa baguette dans sa main gauche mais ça ne lui avait pas échappé, et dès qu'elle eut la confirmation que Juliet ne risquait pas de surgir à tout moment, elle avait riposté. La meilleure défense étant l'attaque, tout s'était joué très vite et elle n'avait pas donné la moindre chance à son ennemi

En guise de réponse elle avait brandit sa baguette et lancé le sort Experlliarmus pour le désarmer. Propulsé contre le mur, elle avait foncé sur lui avant qu'il n'ai le temps de reprendre ses esprits et l'avait assommé à coup de matraque. Le corps inconscient de Victor gisait à présent à ses pieds

- Stupéfix

Tabatha préférait ne courir aucun risque. Au moins ainsi, elle ne risquait pas de se faire surprendre. Elle commença par fouiller dans son bureau à la recherche de dossier quelconque mais n'y trouva rien d'intéressant, du moins,... de visible. Un sorcier comme Victor avait probablement du jeter un sort de dissimulation. Elle jeta un contre-sort mais ne trouva rien d'intéressant pour autant si ce n'était son agenda qu'elle feuilleta avec frénésie. A l'intérieur, dissimulé par un sort, elle découvrit une note avec une adresse à Washington. Victor devait rencontrer Septimus Hopkins ? Pendant le Sommet ? Pourquoi ?

A la recherche d'autres informations, Tabatha farfouilla la maison de ce veuf mais ne trouva rien de plus interessant. Revenant au bureau, elle souleva le corps de Victor grace au sortilège de lévitation, Wingardium Leviosa, et farfouilla dans son sac pour en sortir le peigne qu'elle avait transformé en portoloin grace au sortilège Portus.  Bien sur, il va s'en dire que Tabatha c'était passé de l'autorisation de l'Office des Portoloins, qui fait partie du Département des transports magiques du ministère de la Magie  
Se saisissant du corps inconscient, elle toucha le peigne et ils disparurent...

Ils furent transportés dans une vieille maison abandonnée, dans le No man’s land, là où personne ne viendrait les chercher, et là où personne n'entendrait Victor hurler même si bien sur, elle avait insonorisé les lieux pour être certaines que nulles créatures vivantes en ces lieux ne viennent par curiosité pour voir ce qui se passait entre ces murs...

Prudente, et bien qu'abandonnée, Tabatha avait sécurisé les lieux par divers pièges. Ce n'était pas tant la venue impromptu d'autres sorciers qui l'inquiétait mais plutot celle des autres créatures comme les centaures ou pire les dragons.

Elle retira la chemise de Victor, et le suspendit dans le vide par des chaines à sa hauteur. La potion du Polynectar ne faisait à présent plus effet et elle avait retrouvé sa véritable apparence. Sa baguette dans la main, elle attendit que Victor se réveille, ce qui, à en juger par ses trésaillements n'allait plus tarder

Les réflexes de Victor ne lui suffirent pas à éviter le sortilège de Sanders, il fut projeté contre le mur et sa tête heurta violemment une étagère de la bibliothèque. Un coup du lapin ne lui brisa pas le os mais il fut sonné suffisamment de temps pour que Sanders lui assénât un coup dans la tempe.

Et ce fut les ténèbres...

Une douleur lancinante lui martyrisait le crâne alors qu’il sortait doucement de sa torpeur. Puis brusquement il se souvint de Régina, du sortilège et du coup de matraque ! Il ouvrit brusquement les yeux. Il était suspendu au dessus par les bras. Ses pieds frôlaient le sol sans le toucher vraiment ce qui rendait la position encore plus inconfortable. Victor se débattit tentant vainement de briser ses chaises.

Son torse nu était recouvert de sacrifices anciennes et pâles témoignant que ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait dans ce genre de situation. La dernière fois, c’était entre les griffes de son propre frère qu’il était tombé et il avait bien failli y laisser la vie. Son genou et son épaule ne lui permettaient plus désormais de retrouver le niveau qu’il avait en sport de combat. Il avait alors formé sa fille pour devenir son bras armée et elle était bien plus douée que lui sur certains aspects.

Victor tourna la tête à la recherche de «Régina» mais il découvrit une autre personne et malgré le contrôle qu’il avait sur lui même, le sorcier frissonna : Tabatha Sanders. Il la connaissait de réputation et avait toujours préféré l’éviter. Elle avait autant de coeur et de moral d’un renard devant un poulailler...

«Qu’est ce que vous me voulez ?» demanda Victor en tentant de trouver une position plus confortable. Mentalement, il se concentrait sur le sortilège qui maintenait les chaînes verrouillés. Sans sa baguette, il lui vaudrait quelques temps pour parvenir à les briser. Mais il n’avait pas d’autres choix.

Il espéra donc que sanders aimait jouer longuement avec ses proies avant de les manger..

Debout sur le coté, tel un serpent guettant sa proie, Tabatha observa chacun des gestes de son prisonnier qui reprenait doucement connaissance en grimaçant. Il ouvrit brusquement les yeux comme s'il venait de sortir d'un mauvais rêve, puis reéalisant sa position il chercha à se débattre de ses chaines mais lorsqu'il comprit que c'était en vain, il se calma et son regard parouru la pièce avant de s'arrêter sur elle.

Elle le vit frissonner à sa vu, mais Tabatha n'en éprouva aucune satisfaction, ou fierté. Inspirer la peur était une chose mais tirer les vers du nez à un homme comme Victor Yaxley en était une autre. A en juger par les nombreuses cicatrices qui parcourait son torse et qu'elle avait eut tout le loisir d'observer jusqu'à son réveil, ce n'était pas la première fois qu'il se trouvait dans une telle situation, mais ce serait à coup sur la dernière.

Lorsqu'il lui demanda ce qu'elle voulait, elle quitta sa place pour s'avancer tranquillement vers lui.

- Vous n'en n'avez pas une petite idée ? Allons, ne vous faites pas plus bête que vous n'êtes.

Doucement, elle glissa sa baguette hors de sa ceinture. Avec sa forme si particulière d'une matraque, elle atteignait facilement les 30 cm de long. A son extrémité se trouvait une chainette en argent qu'elle glissa à son poignet afin de mieux la maintenir

- Vous connaissez le sortilège doloris j'imagine,... j'ai trouvé un moyen encore plus efficace et redoutable d'infliger la douleur, vous voulez que je vous montre ?

Et sans attendre de consentement qui de toute manière ne viendrait pas, elle plaqua l'extrémité de sa baguette sur le torse de de sa victime qui, à son simple contact se contorsionna en hurlant de douleur.

- Il paraît, fit-elle en gardant le contact de sa baguette contre la peau de sa victime, que la douleur éprouvé durant une seconde à peine s'assimile à toucher un tison brûlant pendant une heure. Avec lui, je peux meurtrir les chairs, briser des os, te lacérer au sang et même... te tuer si je presse ma baguette contre ton cœur pendant une minute.

Elle retira sa baguette et attrapa le visage de Victor pour qu'il la regarde bien dans les yeux

- Ne t'imagine pas un seul instant que j'aurai pitié de toi, de tes cris et de ta douleur. Tu auras beau me supplier d'arrêter, je n'en ferais rien. Du moins, tant que tu n'auras pas répondu à toutes mes questions. Il ne tient qu'à toi d'abréger tes souffrances

Et comme pour lui prouver ses dires, elle appuya à nouveau sa baguette contre l'une de ses cotes jusqu'à ce qu'elle se casse

- Bien à présent que j'ai toute ton attention, dis-moi pourquoi tu dois rencontrer Septimus Hopkins pendant le Sommet.

Doucement, elle se mit à tourner autour de sa victime, afin d'attiser son angoisse. Il savait qu'elle frapperait à nouveau mais il ignorait à quel moment et à quel endroit...

Victor regarda la pièce autour de lui, cherchant un indice qui pourrait lui indiquer l’endroit exact où il se trouvait. Dehors, le vent soufflait avait fureur mais aucun son de ville ne lui parvint. Il comprit qu’il se trouvait dans une demeure isolée, peut être en haut d’une colline. Cela ne lui apportait pas vraiment de réponse et encore moins de réconfort.

Il était coincé à moitié nu avec une folle dingue dans un établissement inconnu. La dit folle se rapprocha et sortit une baguette qui prit aussitôt la forme d’une matraque. Instinctivement, Yaxley eut un mouvement de recul mais ses pieds ne touchant pas le sol, il ne fit que se débattre dans le vide.

Sanders lui demanda s’il connaissait le sortilège de doloris et Victor avala avec difficulté le peu de salive qu’il lui restait. Tabatha appuya avec sa baguette pour le torse du sorcier. Yaxley poussa un hurlement de douleur. Il avait mal. Il sentait chaque partie de son corps, chaque muscle, tendons et os hurlaient de souffrance. Mais la paroxysme de la douleur se trouvait sous le point touché par la baguette : le coeur de Victor brûlait ! chaque nerf de l’organe vital semblait être parcouru par une rivière de lave.

Sanders relâcha finalement sa victime et Victor se mit à haleter misérablement. L’auror parla mais Yaxley ne perçut pas la moitié des paroles proposées. Il luttait pour garder conscience même s’il se disait qu’il serait peut être mieux pour lui de cesser à l'évanouissement.

La sorcière posa à nouveau sa baguette sur le corps de Victor et choisit cette fois ci l’emplacement d’une de ses côtes. Yaxley sentit l’os se tordre et se briser aussi nettement qu’une branche plié jusqu’à la rupture. Il poussa un nouveau hurlement. Il serra les poings.

Sanders tournait autour de lui lentement. Elle posa enfin une question : pourquoi Victor avait il pris rendez vous avez Septimus. Yaxley luttait pour retrouver le contrôle de son souffle et finalement après quelques secondes d’effort il lança :

«Je ne vois pas... de quoi... vous me parler...»

C’était un mensonge bien sûr mais Victor n’avait pas l’intention de vendre la mèche. La finalité de ces actions étaient bien trop importants. Autour du doigt de Yaxley, la pierre de son anneau d’humeur prit une couleur verte, lui signalant que Juliet était inquiète. Victor se doutait de la raison de cette inquiétude : son épouse venait de voir la pierre autour de son doigt virée au noir signe que Victor était en danger de mort...

Lentement, tel un fauve prêt en fendre sur sa proie, Tabatha tournoyait autour de sa victime impuissante. Un sourire mauvais s'afficha sur son visage lorsque Victor haleta péniblement qu'il ne voyait pas de quoi elle parlait lorsqu'elle lui eut demandé pour quelle raison il devait recontrer Septimus Hopkins. Il n'y avait nul besoin d'être Legilimens pour comprendre qu'il mentait. Le bruit de ses pas s'arrêtèrent et un silence de mort se mit à résonner dans la pièce. Plus un bruit, plus un souffle ne se fit attendre, seul le silence régnait en maitre.
Brandissant sa matraque, elle la plaqua sans sommation dans le dos de son prisonnier

- Il semblerait que tu ai déjà oublié la douleur que ma baguette peut t'infliger. Susurra-t-elle au creux de son oreille avec un sadisme certain. Tu peux résister autant que tu veux, tu finiras par craquer, comme tous les autres. Personnellement, ça ne me dérange pas, plus tu t'entêteras et plus je prendrais de plaisir à te briser.

Et ceci dit, elle plaqua à nouveau sa baguette dans son dos, mais cette fois à la base de son cou, pendant quelques secondes avant de la retirer.
Le laissant reprendre ses esprits elle s'avança lentement pour se placer devant lui en croisant les bras sur sa poitrine, sa baguette fermement maintenu dans sa main. Son regard vert courrait sur les cicatrices qui balafraient le torse de sa victime

- D'où viennent-elles ? Demanda-t-elle. Celui qui t'a fait ça s'y connait en matière de torture... C'est propre, il n'y aucune trace d'infection. Il t'a fait souffrir un maximum tout en te maintenant en vie.... Il s'y est prit... un peu comme ça

Levant sa matraque sans quitter son torse du regard elle la glissa sur sa peau nue avec rapidité laissant sur son passage une nouvelle balafre de laquelle s'écoulait à présent le liquide vitale de tout individu. S'échappant de la plaie, elle coula sur sa peau ruisselant de sueur, avant d'atteindre le tissu de son pantalon, pour finir par s'écraser sur le sol en pierre, formant ainsi une petite tâche vermillon à ses pieds. Une petite tâche qui n'allait pas tarder à s'agrandir en une petite flaque s'il continuait à s'obstiner de la sorte

- Je réitère ma question : que complotes-tu avec le corps inquisitorial et Septimus Hopkins en particulier ?

La baguette toucha la nuque du sorcier et la tête de ce dernier partit en arrière, si brutalement que les os de la nuque faillirent se briser. Victor poussa un autre cri avant de serrer les dents.

Les yeux clos, il entendit Sanders lui demandait comment il avait acquis les nombreuses cicatrices qui parcouraient son corps. Victor resta silencieux, se concentrant sur l’air qui entrait et sortait de ses poumons en feu.

Mais Yaxley se rappelait très des circonstances de certains des mutilations qu’il avait subi. Il revoyait, Saevus debout devant lui, la baguette à la main et envoyant sorts après sorts. L'aîné n’avait posé aucune question à son frère.

D’autres cicatrices, les plus larges et effacés, venait de sa défunte femme Eléandra quand les démons avaient l’emprise sur elle. Les dernières très anciens étaient les témoignages de la haine de Julia pour le plus jeune de ses jumeaux.

Le sorcier sentit la baguette de l’auror lui barrait la poitrine. La peau touchée se déchira et laissa le sang s’écoulait lentement. Victor ouvrit péniblement les yeux et croisa le regard de Sanders.

«D’accord... d’accord... Je vais... tout te dire... mais s’il te plaît... arrête....» murmura Victor.

La vague de douleur lui arracha un gémissement et sa voix se fit encore plus ténue. Si discrète que Tabatha devait se rapprocher pour entendre ce qu’il avait à dire.

«Je devais voir Hopkins... pour... lui faire part d’un secret... un secret qui concerne les partisans... mon frère... un terrible secret...»

Alors qu’il parlait de plus en plus bas, Victor se concentra magiquement sur ses chaînes, métamorphosant doucement le fer au guimauve.

«Avec ce secret... le Nouveau Monde ne serait plus... et les inquisiteurs auraient... le soutiens des indépendants...»

Victor déglutit. Il paraissait très faible, presque mourant.

«Je... vais... te... dire le secret.... Il faut... que le monde sache...»

Yaxley grimaça de douleur.

«Le secret est...»

La voix de Victor devient plus ferme.

«Que j’ai changé les chaînes en guimauve.»

Les dits chaînes décédèrent et Victor s’abattit et tout son poids sur Sanders.

Juste après qu'il l'eut supplié d'arrêter, Tabatha avait levé sur lui son regard froid et insensible. Il craquait déjà ? Elle s'attendait à plus de résistance de sa part. Elle l'observa avec méfiance mais que pouvait-il tenté ainsi attaché et sans baguette ?
Sa voix était si faible qu'on aurait dit un murmure à peine audible, la contraignant à se rapprocher de lui pour tenter de comprendre ce que ces lèvres qui remuaient presque de manière silencieuse essayait de lui dire.

- Parle plus fort si tu veux que je te comprenne ! Lui ordonna-t-elle en le giflant. Tu as pourtant de la voix quand il s'agit de hurler alors fait un effort si tu ne veux pas gouter une nouvelle fois à ma baguette !

Mais rien n'y fit, malgré la menace de nouvelles tortures Victor parlait de plus en plus faiblement et Tabatha du tendre davantage l'oreille. Il était question de Saevus Yaxley et d'un terrible secret qui concernait les Partisans du Nouveau Monde ? Un secret qui détruirait ce parti d'opportunistes ? Mais quel secret ?

- Pourquoi t'être adressé aux inquisiteurs plutot qu'aux Mages Fondateurs ? S'étonna-t-elle. Ta fille est la nièce de Théodorus Washington, je ne comprends pas

La logique aurait effectivement voulu qu'il se tourne vers les Mages Fondateurs et certainement pas vers les Inquisiteurs. De son point de vu ce parti prit était absolument incompréhensible et cela se lisait clairement sur son visage. Mais le plus incompréhensible, si c'était encore possible, c'est lorsqu'il lui murmura qu'il allait lui confier ce secret parce que le monde devait savoir. Elle le trouvait soudainement bien conciliant, peut-etre même un peu trop coopératif.

Et si une partie d'elle-même la poussait à se méfier, une autre mourrait d'envie de connaître ce sombre secret qui entourait le Leader du Nouveau Monde
Soudain la voix de Victor souffrante et douloureuse jusqu'à présent se fit plus ferme et puissante dans son oreille lorsqu'il tonna  «Que j’ai changé les chaînes en guimauve.»

"Quoi ?!!!"

L'Auror avait levé son regard en direction des chaines qui s'était effectivement transformé en guimauve ! Comment avait-il réussit ce prodige sans baguette ?!! Avait-il lui aussi des implants ?!!
Elle sentit le corps de son prisonnier s'abattre sur elle, la faisant ainsi tomber avec lui sur le sol en l'écrasant de tout son poids. Prompte à réagir, Tabatha plaqua sa baguette à l'endroit même où elle lui avait cassé une cote. La douleur qui le traversa le fit se torttiller suffisamment pour perdre son emprise sur elle et lui permettre de se dégager, en faisant un rouler bouler sur le coté avant de se relever avec rapidité.

Comment avait-il réussi ce prodige affaiblit comme il l'était ?!! cet homme était décidément plein de ressource. Charles l'avait pourtant prévenu, elle aurait du se méfier davantage. Lorsqu'elle le maitriserait à nouveau, car il ne faisait aucun doute qu'il ne lui échapperait pas, elle se montrerait beaucoup moins clémente et lui passerait l'envie de recommencer, car oui, en cet instant elle était furieuse.
Furieuse contre lui. Il avait osé se jouer d'elle, et il allait amérement le regretter. Elle lança aussitôt le sortilège de « la chaine enchantée » qui fit apparaître des chaines qu'elle lança sur Victor afin qu'elles s'enroulent autour de ses bras, ses jambes et sa taille.

- Ou crois-tu aller comme ça ?!!


NB : Le sort de "la chaine enchanté" est lancée mais elle n'a pas encore atteint son objectif afin que tu puisses esquiver

Victor tomba lourdement sur l’aurore qui ne tarda pas à se débattre mais Yaxley parvint à glisser sa main dans le vêtement de Sanders pour s’emparer de sa baguette. Il fut projeter en arrière et retomba lourdement sur le sol. Son genou abîmé, protesta en lui envoyant un douloureuse décharge. Mais Victor parvint à rester debout.

Sanders lui envoya un sort et il parvint à le bloquer d’un mouvement du poignet. Il n’avait jamais été manchot avec une baguette. Mais il n’avait pas l’intention d’affronter Tabatha ce jours là. Il aurait du être sur la route de Washington. Sans compter que Juliet, alertée par la couleur de la bague devait activement le chercher au lieu de se concentrer sur sa mission.

Victor devait fausser compagnie à la sbire de Charles Hopkins. Le sorcier jura mentalement de faire payer ce geste au mage fondateur. D’un mouvement de la main, il lança un sort et bientôt une épaisse fumée s’éleva dans la pièce obstruant la vue de Sanders. Yaxley en profita pour sortir l’une de ses cartes maîtresses. Le petit secret qu’il gardait jalousement depuis tant d’années. Même sa fille était restée dans l’ignorance de ce don jusqu’à récemment.

Bientôt la silhouette de Victor perdit en taille et laissa la place à une autre créature. Elle avait huit pattes et un abdomen velu. Beaucoup craignait de se retrouver en face de cette chose dont les ses yeux vous donnait la chaire de poule.

Alors que la fumée disparaissait, l’araignée avait pris la direction de la sortie. Elle passa sur la porte de la chambre et disparut quelques mètres plus tard dans un trou qui éventré le mur. Il tissa un fil aussi léger que robuste et se laissa glisser en rappel jusqu’au rez-de-chaussée...

Brusquement les babines gustatives de Victor l'alerta d'un danger. La fumée. la goût du feu ! Tabatha venait d'allumer un incendie !

(désolé j'ai raccourci le sujet pour finir avant ton départ)

Maudit soit ce sorcier qui avait réussi à récupérer sa baguette ! Elle aurait mieux fait de la briser sur le champs, il aurait été ainsi dans l'incapacité d'en user pour contrer son attaque et échapper au sort des « chaines enchantées ». Malgré les blessures qu'elle lui avait infligé, Victor avait puisé dans ses réserves pour tenter de lui échapper. Il jouait le tout pour le tout, il le savait et... il avait raison. Car lorsqu'elle mettrait à nouveau la main dessus, elle se jura que le petit moment qu'ils venaient de passer en tête-à-tête, lui paraitrait être une douce mélopée par rapport à ce qu'elle lui réservait.

Alors qu'elle fonçait sur lui, une épaisse fumée verdâtre se dégagea enveloppant immédiatement la pièce. Quel était ce sort ?!! Tabatha s'arrêta, le corps tendu à l'extrême. Il s'était rendu invisible afin de mieux pouvoir l'attaquer, mais ça ne se passerait pas comme ça. Elle brandit sa baguette en direction de l'épais nuage afin de le dissiper à l'aide d'un sort qui utilisait l'élément air. Le nuage verdâtre se dispersa mais à la plus grande stupéfaction de l'Auror, Victor n'était plus là. Regardant autour d'elle, s'attendant à le voir surgir à tout moment, elle du très vite se rendre à l'évidence, ce sagouin avait réussit à s'échapper.

Où ? Où était-il passé ? Etait-il toujours ici, caché quelque part ou était-il réellement parvenu à transplaner malgré ses blessures et son état de faiblesse ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir.

- Incendio ! Hurla-t-elle avant de transplaner

Tabatha venait de mettre à feu la maison qui lui avait servit de salle de torture. Ainsi, cela effacerait toutes traces de ces actes criminels si jamais Yaxley parvenait à lui échapper mais surtout, s'il était toujours ici, il n'échapperait pas à ces flammes qui dévoraient tout sur son passage.

Pendant ce temps, la sorcière avait transplané jusque dans la maison de Victor, seul endroit où il avait du se rendre pour trouver refuge. Elle était arrivé alors qu'il s'apprêtait à partir. Il tait surement revenu ici chercher ce qu'il n'avait pu prendre
Elle avança dans la demeure qui semblait abandonné en apparence tout en redoublant de prudence, baguette en main.

- Victor, appela-t-elle, montre toi...

Mais le silence régnait en maître et après une recherche infructueuse elle du admettre qu'il n'était pas là. Furieuse, elle transplana à nouveau, quittant la maison de Victor Yaxley. Elle se rendrait à ce rendez-vous avec Septimus Hopkins à la place de Victor, quand à ce vieux singe, il ne perdait pour rien pour attendre. Elle lui ferait regretter amèrement son acte...

(Fin de RP)