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l était comme tous les matins huit heure trente lorsque Livie ouvrit la bibliothèque de la Tour Yaxley son café à la main. Ce café était presque devenu un rituel pour la jeune femme. Elle avait l'impression d'être quelqu'un de normal, qui faisait des choses normales comme tous les gens normaux. Dans la mesure où vivre dans une ville hybride où cohabitent la magie et la science est quelque chose de normal, évidemment. Au début, elle avait eu beaucoup de mal à s'y faire, cette mixité à chaque coin de rue l'avait un peu choqué. Sa mère disait que c'était une réaction normale. Soit, tant qu'elle entrait dans cette normalité qu'elle désirait tant, ça lui allait. Et la routine s'était installée dans sa vie à l'instant où elle avait dit oui à cet emploi. Au début, elle avait eu du mal à se faire à cette mixité dans la bibliothèque. Evidemment elle avait dit à la DRH de Yaxley qu'elle ne connaissait pas grand chose à la magie hormis la guerre et lui avait également précisé qu'elle était moldu, mais on lui avait juste dit que si elle voulait trouver un ouvrage, l'ordinateur hybride de la bibliothèque qu'elle avait serait amplement suffisant, et on ne lui en demandait pas plus.

La jeune femme regarda sa montre et alla directement à son bureau, qui était aussi l'accueil, au centre de la grande pièce. Elle alluma l'ordinateur, bu une gorgée de café, regarda son courrier papier, puis ses mails, bu une autre gorgée, regarda les ouvrages à reclasser dans les différents rayons de la bibliothèque comme chaque matin. Cela ne la dérangeait pas, elle adorait son métier car elle adorait les livres. Elle connaissait les rayons presque par coeur et la plus part des livres.

Livie se leva pour aller chercher le chariot et y déposer les livres que des personnes avait laissé hier soir sur les tables. Elle les rangea en connaissant chaque emplacement des livres, sans jamais regarder sur les ordinateurs disposé tous les deux rayons au bout de ceux-ci. Une fois le travail finis, la jeune femme souris, rangea le chariot et retourna à son bureau et s'affaira à une autre tâche. Vers dix heure, alors qu'elle notait les différents livres non rendu dont la date était expiré ou allait expirer, elle entendit des pas sourd sur le parquet de la pièce. Elle leva la tête de sa feuille et se retrouva face à son patron. Le grand patron. « Bonjour M. Yaxley. » Polie mais concise, simple, avec peut-être une pointe de nervosité dans la voix mais sans plus. Elle sourit au grand patron.  

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ivie n'avait eu à faire qu'à la DRH des Tours Yaxley et à quelques autres employés, et c'était donc la première fois qu'elle croisait M. Yaxley en chair en os. Il lui posa poliment des questions de formalités. « Je vais bien, merci monsieur, je prends mes repères petit à petit. » Et c'était vrai, elle se sentait à l'aise avec les livres et les bibliothèques en générale. L'ancienne bibliothèque où la jeune femme travaillait était bien plus petite mais le travail restait le même, il était donc logique qu'elle se face une place dans celle-ci. De toute façon, elle se voyait être devenue serveuse ou vendeuse, elle était beaucoup trop maladroite.

M. Yaxley lui tendis une carte avec une référence de livre écrit dessus. PR1502. Ce qui signifiait que le livre était dans la partie privée de la bibliothèque. Pendant que M. Yaxley donnait ses instructions sur la maniabilité du document, elle entra la référence dans l'ordinateur pour connaître le rayon dans lequel il se trouvait. En voyait le nom du grimoire, elle comprit pourquoi il lui demandait de prendre des gants. Evidemment, ce serait dangereux que des moldus s'approchent de ce grimoire. « Puis-je voir votre carte d'accès à la bibliothèque privée M. Yaxley ? » Le protocole restait le même pour tous. Pas de bibliothèque privé dans la carte du personnel autorisé. Et on ne savait jamais si quelqu'un se faisait passer pour M. Yaxley, elle ne voulait pas que ça retombe sur elle. Par la même occasion, Livie sortit les gants appropriés à ce genre de document dans le tiroir derrière elle ainsi que les sous gants, prévues pour les moldus. Elle y prit également sa carte d'accès personnelle. Cependant, elle espérait secrètement que ces gants n'était pas fait que pour les moldus, car elle ne pourrait pas les mettre. Ou peut-être ? Après tout elle n'était qu'à moitié sorcière.

M. Yaxley tendit sa carte à Livie, elle la prit et la passa dans le scanner près de l'ordinateur. Elle enregistra le livre sur le compte du patron avec la mention "illimité" dans la colonne du temps. Sans doute une mention spéciale créé pour lui. Elle reprit la carte et la posa pour qu'il la reprenne « Très bien, suivez moi monsieur s'il vous plaît. » La jeune femme se leva, prit le nécessaire et sortit de son bureau.  

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. Yaxley et Livie marchèrent dans la grande bibliothèque pour aller jusqu'à la Réserve. Endroit que Livie ne portait pas vraiment dans son coeur, car il y avait des livres très rares soit, mais également des très noirs. Une fois, elle avait été surprise par un livre qui lui a presque hurlé dessus. Elle savait qui si elle avait été une vrai moldu, il l'aurait laissé tranquille mais voilà, ce n'était pas le cas. Soudain, le grand patron lui demanda depuis combien de temps elle vivait ici. « Depuis quatre ans monsieur. » dit-elle en souriant poliment.

Ils passèrent devant une table où des jeunes gens travaillaient et d'autres avait trouvé quelque chose de bien plus intéressant que les études. Elle n'était pas surprise, elle avait vu faire des gens des choses bien pire à son ancien poste. Mais tout à coup, la tête de l'étudiant partie légèrement en avant, comme s'il avait été... Frappé. Il regarda dans notre direction et se remit directement dans sa lecture. Livie tourna la tête vers Saevus puis se remit à regarder sa route. Était-ce lui qui avait utiliser la magie sur ce jeune homme ? Elle connaissait la légende sur M. Yaxley, qu'il avait mit des bouts de sa propre baguette dans son bras pour pouvoir utiliser la magie quand il le voulait. Elle trouvait cela ingénieux. Mais de toute façon, elle n’avait pas toucher à sa baguette depuis trois ans maintenant, elle prenait sans doute la poussière en dessous de son lit. Livie déglutit. Puis le patron lui posa une nouvelle question. « Oui tout à fait, je suis née à Londres. » répondit la jeune femme. Sans doute son accentuation avait du l'interpeller, mais pourtant elle que lui aussi en avait un, bien que moins prononcé que le siens. « Vous aussi, non ? » demanda gentiment Livie.

Ils arrivèrent à la porte d'accès à la partie privée de la bibliothèque. Livie pris sa carte d'accès est la passa dans le scanner à côté de la porte blindé. Elle tapa également le code sur le digicode et la porte s'ouvrit devant eux. La lumière s'alluma au moment même où ils entrèrent dans la grande pièce. Au fond, elle pouvait apercevoir les livres qui avait été scellé dans vitrine car il dégageait une trop grande puissance magique. Elle regarda avec appréhension le papier sur lequel était noté le rayon et la référence du grimoire. Livie n'aimait vraiment pas cette endroit, elle trouvait l'atmosphère trop lourde pour elle. Elle passa une main stressée dans ses cheveux, et partit, suivit de M. Yaxley, à la recherche du fameux grimoire. Arrivé devant le rayon, Livie se saisit de l'échelle coulissante et l'amena jusqu'à la colonne 8 pour monter jusqu'à la rangé 16 sur l'échelle.  

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uand Livie était en train de grimper sur l'échelle, M. Yaxley parla d'un dénommé Adams qui traînait avec son frère et qui avait été à Serdaigle. Elle aurait du s'en douter, il avait à peu près le même âge que son père et il était anglais, il avait donc forcement fait un passage à Poudlard. Sous le choc, Livie, loupa une marche mais se rattrapa facilement en reprenant ses esprits. En venant à New Phoenix, la jeune femme pensait que personne ne connaîtrait son père. C'était presque impossible tellement les chances étaient minces. « Si c'était un sorcier, je ne devais pas le connaître. Et puis Adams est un nom très répandu en Angleterre. » La jeune femme sourit, crispée et stressée par cette question inattendue. Le tremblement qu'elle ressentait ne semblait pas avoir été retranscrit dans sa voix, ce qui était une bonne chose, elle avait quand même apprit avec le temps à se contrôler.

Arrivée à la rangée du livre, elle sortit les gants de la poche arrière de son jean pour les mettre. La jeune femme attrapa le livre sans problème et redescendit avec lui dans ses mains. Elle réfléchissait à toute vitesse aux réponses possible qu'elle devrait inventer s'il avait compris. Livie se retrouva face à face avec le patron. Elle sourit, en essayant d'être le plus détendue possible en lui tendant le livre qu'il voulait emprunter. Cela faisait quatre ans que sa mère et elle gardait le secret et le protégeait, elle ne voulait pas qu'il tombe, pas maintenant. Mais son geste tout à l'heure avait du la trahir, quand elle avait faillit tomber. Ce qui ne l'arrangeait absolument pas.
 

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i M. Yaxley avait remarquer quoi que ce soit d'anormal chez elle, il s'abstenait de lui faire des remarques, ce que Livie appréciait. Elle avait tout sauf envie de mentir à nouveau à son patron. Au contraire, il lui souriait. Elle se sentit soulager que Saevus n'ai pas vu son malaise ou bien qu'il ne souhaitait pas en parler. Il la considéra et ne fit qu'affirmer poliment que c'était une coïncidence. Evidemment, Livie savait très bien que c'était forcement de son père dont il était question. Des Adams à Serdaigle il n'y en avait pas des centaines. Cependant un détail la gênait. Son père ne lui avait jamais parlé d'un Yaxley, elle n'avait entendu ce nom qu'aux informations à la télévision. Elle était également sur que sa mère ne le savait pas, sinon elle l'aurait prévenue qu'il y avait un risque.

Le grand patron prit le grimoire dans ses mains sans aucun problème et sans réagir à ses émanation magique. Même avec les gants, Livie avait pu ressentir la magie qui provenait du document sans aucun problème, un moldu aurait sans doute fait un malaise, même avec les gants. Il dit à la jeune bibliothécaire qu'il le garderait quelques semaines. « C'est noté M. Yaxley. » Livie sortit une tablette numérique, toujours hybride, où elle nota ce qu'il venait de lui dire. La jeune femme sourit à son patron et ils quittèrent tout deux la réserve de la bibliothèque.