De son nom de baptême Raphaël Altair, il est originaire d'un village nommée Zalemsloto qui se trouve dans le nord de l'Italie. Il est l’aîné d'une famille de quatre enfants, dont le père est un moldu du nom de Cesare Altair, et sa mère Élisabeth Carter est une sorcière d'origine anglaise. Ses frères et sœurs ont hérités comme lui d'une prédisposition à la magie, et ont tous reçu un enseignement bilingue par leur mère à la maison jusqu'à être en âge d'entre à l'école de sorcellerie Poudlard où elle même fit ses études. L'arrivée de la lettre tant désirée fut un véritable bonheur pour sa mère, mais afin que cela demeure secret il fut raconté que leur fils partait étudier le droit en Angleterre. Cette explication fut suffisamment crédible et ennuyeuse pour le protéger de toute rumeurs.

Là bas Raphaël intégra la maison Poufsouffle, et se passionna pour l'apprentissage de l'histoire de la magie. Élève particulièrement studieux, il accepta d'assurer les permanences de soutien scolaire pour premières années. Sans aucunes prédispositions naturelles pour les sports, il excellait en revanche pour les disciplines jugées ennuyantes par les autres élèves.
En marge de son cursus habituel, il suivait les vœux de ses parents, et en particulier de sa mère, qui lui envoyait régulièrement des ouvrages et des listes de textes qu'il devait lire et ensuite lui restituer ses impressions par écrit. Il passait donc un temps conséquent à la bibliothèque et à force avait même une place officieusement réservée. Parmi ces livres il y avait bien entendu des textes d'histoire, mais aussi des traités alchimiques, théologiques et philosophique. Peut à peu il eut les basses suffisantes pour se confronter à la littérature hermétique qui le passionna. Comment une femme comme Élisabeth Carter avait eu une telle connaissance de ces livres ne lui effleurait pas une seconde l'esprit, il et se jetait à corps perdu dans la lecture de ces mystères.

A la fin de son cursus à Poudlard et après avoir obtenu son certificat haut la main, il eut la possibilité de continuer sur la même voie et de devenir historien de la magie. Cependant, il était de plus en plus attiré par la prêtrise et demanda son avis à sa mère dans un lettre. Celle ci lui répondit très favorablement et lui donna sa bénédiction. Elle lui donna même un contact, qui n'était autre d'un de ses oncles.
Ainsi il se rendit selon les conseils de sa mère, au Vatican et passa des concours pour entrer au séminaire. D'une nature douce et honnête il ne s'imaginait pas une seconde qu'il avait déjà été décidé en haut lieu qu'il serait prit quoi qu'il arrive. Il travailla dur pour les examens, et s'il avait eu connaissance de leur issus il se serait certainement offusqué devant ce traitement de faveur.

Une fois sélectionné, il fut particulièrement anxieux que sa nature de sorcier soit révélée. Le simple fait de dissimuler quelque chose provoquait chez lui un profond sentiment de culpabilité et de malhonnêteté. Il se tourna alors vers la seule personne qu'il connaissait : un des frères de sa mère le Cardinal Guido Votelli. Sous sa tutelle, il fut introduit dans une loge composée de puissants sorciers. Cette association leur permettait bien entendu de se couvrir les uns les autres, mais avant tout d'échanger des idées et de débattre de questions touchant à la fois à la religion et la magie. L'une des lois de cette loge est bien entendue quelle est secrète, ce qui lui interdit d'en faire mention. Cependant il n'est pas exclu du tout qu'il soit fréquemment en contact avec ces membres, ni qu'il exécute des missions pour eux. Et ceux même encore aujourd'hui, car une fraternité comme celle ci ne se quitte jamais.

Une fois devenu prêtre il prit le nom d'Armand, et à la fin de ses classes il fut envoyé par la loge aux États Unis, peu avant de l'ancien continent soit scellé. Vivant actuellement à la périphérie de  Santa Fe au Nouveau Mexique, il est en charge d'un petit bâtiment bringuebalant qui s'avère être l'église de l'immaculée conception. Depuis son installation au sein de sa paroisse il avait profité d'une vie calme et suffisamment monotone pour satisfaire son caractère tranquille. Mais depuis l'attentat de la base militaire de Kirtland il a l'impression que toute la ville est coincé dans l'oeil du cyclone. En temps qu'homme de foi il prend ses engagements très au sérieux et profite de l'attention que lui accorde son statut auprès de ses paroissiens pour répandre ses idées. D'une nature paisible et généreuse, il ne supporte pas qu'un conflit relevant d'une telle bêtise ait prit une tournure aussi tragique. Légèrement à côté des réalités, il ne prend parti pour aucun des groupes et souhaite une entente mutuelle. D'une certaine façon il se sent impuissant face à la violence des événements, et s'inquiète plus pour la division du pays que pour sa propre sécurité.