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 A coeur ouvert [Ernie]

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MessageSujet: A coeur ouvert [Ernie]   A coeur ouvert [Ernie] Empty08.12.15 12:49


   

A cœur ouvert



   Trois jours entiers et deux nuits, c'était le laps de temps qu'elle avait accordé préalablement à Ernie avant de le presser davantage pour réduire son temps de fabrication à deux jours et deux nuits seulement. Si elle lui accordait la journée supplémentaire avant la pleine lune, Ernie aurait tout le loisir d'avertir les Andropov de son plan durant toute la nuit que durerait sa transformation et c'était un risque qu'elle ne pouvait se permettre de prendre aussi s'était-elle ravisée. La fabriquant de baguette avait maugréée mais que pouvait-il faire d'autre de toute manière si ce n'était se soumettre bon grès mal grès à ses directives.

Cette nuit était donc les dernières heures qu'elle allait passer en sa compagnie et ensuite, ils ne se reverraient plus jamais. Jouer les amoureuse transit devant la belle-fille d'Ernie n'avait pas été très difficile en soi car elle s'était sincèrement attachée au sorcier mais elle doutait qu'après ce qu'elle venait de lui faire subir il accepte un jour de la revoir. Elle aurait aimé qu'il comprenne pourquoi elle agissait de la sorte mais seul un de ses semblables pouvait comprendre ses motivations, Ernie vivait en-dehors de ses réalités. A 23h tout était calme dans la maisonnée, seul le fabriquant terminait son ouvrage dans son atelier. Vêtue d'une très belle robe rouge qui glissait derrière elle, Sofia pénétra dans l'antre du maître et du lui ordonner de laisser son ouvrage pour venir manger à la cuisine.

Ernie était un artisan jusqu'au bout des ongles, lorsqu'il commençait quelque chose, il y travaillait d'arrache-pied, quitte à y laisser sa santé. Si elle ne le surveillait pas, il n'aurait ni dormi ni manger, et malheureusement pour se faire obéir elle était contrainte de le menacer, or, pour y avoir gouté, Ernie savait qu'il n'y avait aucun avertissement.

Malgré la situation la jeune femme s'était plu à vivre avec Ernie, à veiller sur lui et à lui cuisiner des petits plats. Jusqu'à aujourd'hui elle n'avait jamais cuisiné pour qui que ce soit. Renfrogné, l'homme ne lui adressait pas un seul regard ni la moindre parole, Livie n'étant pas avec eux et devait probablement dormir à cette heure de la nuit, ils n'étaient que tous les deux aussi n'avait-il nulle besoin de tenir un rôle. Cela n’avait pas été facile de surveiller à la fois Ernie et Livie pour être certaine que son otage ne se montre pas trop bavard. Assise face à lui, elle le regarda manger.

- Vous aimez ? Lui demanda-t-elle finalement. Je n'ai jamais cuisiné pour qui que ce soit d'autre que moi-même, et malgré les circonstances, sachez que j'ai apprécié de le faire pour vous.

Il ne lui avait jamais dit s’il trouvait ce qu’elle lui préparait bon, ou pas assez épicés, et ne l’espérait plus. Elle n'attendait aucune réponse ni même réaction de la part du fabriquant, elle se doutait bien qu'il devait la haïr de tout son être...

- Si les choses avaient été différentes, je crois que j'aurais pu tomber amoureuse de vous. Je pense que ça m'aurait beaucoup plu de vivre ici en votre compagnie

Un aveu sincère mais également quelque chose qui n'arriverait jamais. Que ce soit à cause de cette situation dans laquelle elle les avait plongé tête la première ou par sa nature. Jamais même par amour, elle n'aurait renoncé à sa position au sein de la meute, chose qu'elle aurait du faire en choisissant un compagnon qui restait un simple humain, car elle savait que jamais elle n'aurait pu le transformer, lui imposant par delà une malédiction qu'elle ne souhaitait absolument pas partager avec lui. Elle avait cette simple idée en horreur. Leur histoire était condamné avant même d'avoir une chance de commencer. A choisir elle aurait aimé ne jamais avoir été blessé cette maudite nuit de pleine lune. Cela avait bouleversé complétement ses projets d’avenir, même si au final, elle ne regrettait absolument rien de tout ce qu'elle avait accompli jusqu'ici. Prise sous l'aile protectrice de Cecil de Cortmontaigne, l’homme qu’elle s’apprêtait à tuer, elle était devenue son bras droit. Sofia n’était pas le genre de femmes à pleurnicher bien longtemps sur ses opportunités manquées, bien au contraire. On l’avait privé de la vie qu’elle s’était imaginé en lui en imposant une autre ? Dans ce cas elle serait la meilleure dans cette vie-là et on pouvait dire qu’en obtenant le titre de Freki elle y était parvenue

- Je vous l’ai dit lorsque l’on s’est rencontré, le monde est un cheval boiteux qu’il faut abattre. Connaissez-vous bien la société des Loups-garous ? Nous sommes sous la domination du Marrok, et moi, je suis son bras droit dans la hiérarchie nous avons une position dominante. Cécil est un homme bon, mais bien trop passif. Il se laisse marcher sur les pieds par le roi des vampires Jaroslav. Les vampires ne cessent de nous traquer tout en se jouant ouvertement de nous et en ridiculisant constamment notre chef de meute. La rogne gronde pour bon nombre d’entre nous, Cecil n’est plus digne d’être notre Marrok, mais on ne peut pas l’évincer comme ça, alors… Je veux provoquer une guerre entre Vampires et Loups-garous et c’est à cela que vous êtes entrain de contribuer. Vous voyez ce n’est pas si terrible, vous œuvrez à rendre notre monde meilleur


   
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Ernie Beller
Ernie Beller

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ϟ Métier : Fabricant de baguettes ϟ Âge : 40 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Messages : 1600 ϟ Date d'inscription : 19/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Une fois semaine minimum ϟ Célébrité : Matthew Perry ϟ Crédits : PresleyCash

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MessageSujet: Re: A coeur ouvert [Ernie]   A coeur ouvert [Ernie] Empty17.12.15 16:14


   

A cœur ouvert



 D'habitude, lorsqu'Ernie Beller était penché sur une tâche ardue, il ne regardait pas l'heure et s'étonnait toujours du temps passé sans qu'il n'en ai eu la moindre idée. Cependant, Sofia lui avait donné une deadline, difficilement atteignable, surtout lorsqu'elle avait décidé de la raccourcir et, de ce fait, il jetait constamment des coups d’œil à son horloge murale. Il ne lui restait que quelques heures pour terminer sa terrible besogne mais il sentait qu'il arrivait peu à peu au résultat voulu : une copie identique de la baguette de Régina.
Ces derniers jours - bien que le fabricant n'était pas parvenu à compter cette période en jours vu le peu nombre d'heures qu'il avait dormi - il avait dû jouer un rôle devant Livie et devoir être touché par la loup garou le dégoutait. Ce n'était pas tant le fait de sa condition mais plutôt de ce qu'elle l'obligeait à faire. Il se sentait misérable et coincé dans une situation intenable.
Cette dernière, pour ne pas voir lui passer sous le nez la réussite de l'entreprise qu'elle lui avait confié, veillait à ce qu'il mange au moins trois fois par jour. Il lui était arrivé de lui parler mais Ernie gardait obstinément le silence quand Livie n'était pas là pour le forcer à jouer un rôle. Il avait demandé à sa voisine de reprendre Salem en pension car il était impensable que son chien ne sente pas la menace émanant de la jeune femme. Or, s'il s'attaquait à elle, Livie en souffrirait en binôme et il était hors de question que sa nièce de coeur ne subisse une seule blessure de plus que ce qu'elle avait déjà eu, c'est-à-dire cette coupure à la main.

L'humeur du fabricant oscillait entre l'épuisement, l'angoisse et la fureur. Ses émotions pouvaient brusquement changer mais il n'en montrait rien : elle n'était plus digne de savoir la moindre chose en plus sur lui. Il était 23h quand Sofia vint dans son atelier. Un frisson le parcouru. Il détestait la voir apparaître parce qu'elle restait belle, même avec un si mauvais fond. Elle ne l'avait plus malmené physiquement mais la honte restait cuisante tout de même.
Honte de s'être fait piégé. Honte de ne pas pouvoir trouvé de solution pour protéger les personnes qu'il aimait. Honte qu'elle ait le dessus sur lui. Honte  d'avoir éprouvé des sentiments pour elle.
Comme d'habitude, elle vint lui ordonner de venir manger. La mine renfrognée et sans un regard pour elle, il l'a suivit dans la cuisine où il s'attabla en face d'elle. Il prit sa fourchette sans enthousiasme mais, à la première bouchée de ce repas un peu trop salé, il réalisa à quel point il était affamé et mangea rapidement le contenu de son assiette tandis qu'elle tentait d'engager la conversation avec lui.  
Il n'avait pas été difficile de ne pas réagir à sa question sur la qualité de la nourriture mais il ne put s'empêcher de serrer le poing sur ses couverts à sa remarque suivante.

"Si les choses avaient été différentes, je crois que j'aurais pu tomber amoureuse de vous. Je pense que ça m'aurait beaucoup plu de vivre ici en votre compagnie"

Sa respiration devenant de plus en plus bruyante il tenta de calmer le tremblement de ses mains. La fureur était revenue. Elle continuait de se jouer de lui et il en avait marre. Il était trop fatigué pour ne plus encaisser sans broncher ses provocations puériles.

-Je vous interdit de dire des choses comme ça, murmura-t-il d'une voix menaçante, le regard toujours fixé sur son assiette. Pour qui est-ce que vous vous prenez ? Vous n'êtes qu'une manipulatrice et vous ne serez jamais rien d'autre. Alors fermez là.

De quel droit pouvait-elle prononcer ce genre de paroles alors qu'elle le forçait à faire une chose terrible par la  contrainte ?!
C'était à prévoir, elle ne respecta pas son souhait et continua sur sa lancée, mentionnant enfin ses véritables motivations qui firent enfin relever la tête du fabricant.
Fixant la jolie jeune femme d'un regard noir, il assimila la nouvelle : elle voulait provoquer une guerre entre les vampires et les loups garous. Sans qu'elle ne le dise clairement, il comprit la totalité de son plan : tuer leur chef de meute et faire accuser Régina.
Il cligna plusieurs fois des yeux et lâcha ses couverts.

-Ca ne marchera jamais. Je suis dans la combine. Vous allez devoir me tuer.


Ernie savait au plus profond de lui qu'elle ne le ferait pas. Elle se contentera certainement de lui effacer ses souvenirs. Il se garda donc bien de lui dire qu'il avait laissé plusieurs notes pour lui même pour lui apprendre ce qui s'était véritablement passé durant son passage chez lui. Il était à présent pressé de rajouter ces informations et de les cacher discrètement dans son atelier. Des preuves pouvant innocenter son amie. Il n'avait trouvé que ça pour éviter de devenir cinglé.

-Les vampires vont vous écraser. Si vous persistez à vous en tenir à votre plan, ils auront tout le droit de le faire.

Il colla son dos au dossier de sa chaise tout en croisant les bras.

-Vous ne pensez pas qu'on a assez avec la guerre que les Inquisiteurs nous mènent ? Vous êtes ridicule...

Au fond, une sourde inquiétude s'était ajouté à toutes les autres : une nouvelle guerre qui mettrait directement ses amis en danger. Régina...Jaroslav. Illaria. Mais il voulait la tourner en dérision, lui donner l'impression d'être une gamine idiote.
 

   
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MessageSujet: Re: A coeur ouvert [Ernie]   A coeur ouvert [Ernie] Empty30.12.15 12:40



A cœur ouvert



Comme d'habitude, lorsqu'il n'y était pas contraint et qu'il n'était que tous les deux, Ernie gardait obstinément le silence. C'était un peu regrettable mais à vrai dire Sofia préférait qu'il se taise plutôt que de l'entendre lui dire des choses qui pourrait la contrarier et la mettre de méchante humeur. Au moins, il appréciait sa cuisine même s'il ne lui disait pas, c'était toujours ça. Cette soirée était la dernière qu'ils allaient passer ensemble et compte tenu des circonstances, elle doutait très fortement qu'ils puissent à nouveau récidiver. Alors elle s'était mise à lui parler et à lui confier des vérités qu'en d'autres circonstances, elle ne lui aurait jamais révélées. Elle pensait sincèrement qu'elle aurait pu tomber amoureuse de lui, pas lors de leur première rencontre bien sûr, où il lui était apparu comme quelqu'un de lourdaud et naïf, mais aussi et c'est ce qui l'avait interpellé, foncièrement gentil. Mais le moment où elle aurait pu s'intéresser à lui pour autre chose que pour la réalisation de ses plans s'était produit lorsqu'ils s'étaient revuspar le plus grand des hasards alors qu'il errait dans les rues de New-Phoenix, complétement détruit par la disparition tragique de son neveu. Peut-être que s'il comprenait son point de vu, avec le temps, finirait-il si ce n'est pas de lui pardonner, par au moins comprendre ses motivations. C'était toutefois sans compter la colère du fabriquant dont la main se crispa autour de son couvert avant qu'il ne se mette à vociférer à son encontre.

Le regard de Sofia se fit aussitôt glacial. Comment osait-il la rabrouer alors qu'elle lui parlait à coeur ouvert. Pour qui se prenait-il ? Les yeux bruns aussi glacials que la Sibérie fixèrent dangereusement le fabriquant, avant qu'un sourire mauvais ne vienne s'afficher sur ses lèvres moqueuses.

- Vous... m'interdisez ? Lui demanda-t-elle comme s'il s'agissait d'une ridicule plaisanterie.

Se levant de sa chaise elle lui attrapa la mâchoire et le força à lever son regard sur elle.

- Et comment comptez-vous vous y prendre au juste ?! Mangez ! Ordonna-t-elle en le relâchant violemment

Elle n'attendait aucune réponse de la part d'Ernie et il le savait parfaitement. Il avait beau vociférer, la menacer, en réalité, il ne pouvait rien contre elle. Mais il l'avait repoussé et s'était rebellé contre elle, et elle comptait bien lui faire regretter son insubordination. Dommage pour lui, après tous les efforts qu'il avait du fournir jusqu'à présent, elle pensait se montrer magnanime et conciliante pour cette dernière soirée, mais puisqu'il avait décidé de n'en faire qu'à sa tête, elle allait lui montrer qui commandait. Ainsi, pour lui prouver qu'elle ne le craignait pas, elle continua sur sa lancé et lui dévoila une partie de ses intentions. Une partie seulement, car après tout, Beller était loin d'être un imbécile, il comprendrait tout seul le cheminement de son plan pour aboutir à cette finalité qu'elle désirait atteindre. Le choc de la révélation le laissa sans voix durant un instant, avant qu'il ne se mette une fois encore pour son plus grand déplaisir à contester la réussite de son plan.

Et qui pourrait m'en empêcher ? Cracha-t-elle dédaigneuse. Vous ? Ne croyez surtout pas que j'hésiterai à vous tuer

Son regard s'était fait implacable. Au fond d'elle, elle ne désirait absolument pas ôter la vie à cet homme si exceptionnel, mais elle n'hésiterait pas un seul instant si cela devait s'avérer nécessaire. Non content d'en rester là et de finir son repas en silence comme elle l'aurait souhaité, Ernie la mit en garde quand à la réaction des vampires qui seraient sans appel

- Oh mais j'y compte bien. Si les vampires restaient sans réaction où serait l'intérêt d'un tel plan ? Les miens chercheront à se venger et les vampires répliqueront. Et ne soyez pas insultant voulez-vous ? Ne sous-estimez pas la force des loups-garous.

Les siens étaient prêt, cela faisait bien trop longtemps que tous ruminaient sous la domination de Cécil, mais ce temps serait très bientôt révolu et les vampires allaient bien vite regretter de les avoir considérer de haut depuis si longtemps. Son regard se leva sur lui tout en arquant un sourcil réprobateur. Il osait lui dire qu’elle était ridicule ?
Le fabriquant était entrain de mettre sa patience à rude épreuve. S’il cherchait à la provoquer ouvertement pour la faire réagir dans l’espoir fou qu’elle lui fasse regretter ses paroles malheureuses au points qu’il ne puisse plus terminer son ouvrage, il se méprenait complétement

- C'est vous qui êtes ridicule !

Il ne comprenait rien à rien ! Il était vain d'essayer de faire comprendre quelque chose à une personne qui n'était pas impliquée directement, cela étant puisqu’il voulait tant que ça qu’elle réagisse à ses ridicules provocations c’est ce qu’elle allait faire. Sournoise, elle décida de frapper là où ça faisait mal mais pas de la manière à laquelle il s'attendait. Calmé, elle lui adressa un sourire qui n’augurait rien de bon

- Je me moque complétement de la guerre des Inquisiteurs, ce n’est pas la mienne mais puis que vous en parlez… Votre neveu, s’il on en croit le "USA today", fit-elle tout en traçant innocemment sur la table des arabesques invisibles du bout de son index, serait toujours en vie. Au bout de deux mois de captivité dans quel état pensez-vous qu’il se trouve actuellement. N’est-il pas entrain de supplier pour qu’on l’achève pour que cesse enfin son calvaire ? N’éprouvez-vous pas une haine si profonde et si tenace à l’encontre de ceux qui lui font du mal au point que vous désiriez tous les voir périr de votre main ? Nous vivons exactement la même chose ! Tempêta-t-elle en frappant son poing sur la table. Et cette situation, ça ne fait pas deux mois à peine que nous la subissons, cela fait des siècles que cela dur ! Savez-vous ce que nous font endurer les vampires lorsqu’ils s’en prennent aux nôtres ? Il les traques, les poursuivent, les pièges et ensuite… ils s’amusent à les tuer à petit feu, lentement, jusqu'à ce qu'ils les supplient de les achever. Voilà ce que font vos amis les vampires ! Ils cherchent à nous exterminer et Jaroslav est parfaitement au courant de tout ça, il les protège, puisque son bras droit, Gideon Curtiss est l’un de plus grand traqueur de loup-garou. Bien sur, il prétend que ce n’est que de la légitime défense, mais c’est quand même curieux que cette créature ait du affronter autant de loup-garou tout le long de son existence. Renseignez-vous un peu au lieu de porter un jugement, parce qu’au final nous sommes dans le même bateau vous et moi. Les moldus veulent vous voir disparaitre et s'en prennent à votre famille, nous, ce sont les vampires.




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Ernie Beller
Ernie Beller

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MessageSujet: Re: A coeur ouvert [Ernie]   A coeur ouvert [Ernie] Empty15.01.16 19:44


   

A cœur ouvert




Il l'aurait parié qu'il allait la foutre en rogne. Mais nom d'un scrout-à-pétard, il l'était aussi !
Elle lui attrapa la mâchoire avec violence, lui comprimant les joues qui avaient encore un peu de pommes de terre en leur sein et le nargua sur la façon avec laquelle il comptait s'y prendre pour lui interdire quelque chose. Elle avait malheureusement raison, elle l'avait coincé et il était bel et bien à sa merci.
Il se contenta de la foudroyer du regard alors qu'elle le relâchait.
Il recracha la bouillie de patates dans son assiette, un peu pour lui montrer qu'il n'était pas son pantin total.

Comme pour le narguer encore plus, elle préféra lui dévoiler son plan. Sous le choc, il ne put que marmonner que son idée diabolique était impossible.
En réalité, c'était des mots qui volaient sans qu'il ne puisse y réfléchir, comme un réflexe, quelque chose de programmé.
Alors qu'elle assura qu'elle n'hésiterait pas à le tuer, le coeur du fabricant battit plus vite dans sa poitrine mais il ne montra en rien sa terreur. Il ne voulait pas mourir et  certainement pas de ses mains. Ne serait-ce que pour alerter ses proches du danger qu'ils couraient.

-La seule personne que je sous estime ici c'est vous, déclara-t-il froidement, parfaitement conscient de jouer avec le feu, mais parfaitement conscient également qu'il n'avait pas encore fini sa terrible tâche...Elle avait encore besoin de lui.
Alors pourquoi devrait-il se priver de ne pas dire tout ce qu'il pensait réellement ?
Il allait avoir tout le temps d'être un lâche une fois qu'il n'y aurait plus aucun mur entre lui et la loup garou.

Il sourit intérieurement en voyant qu'elle commençait à s'énerver encore plus qu'un hypogriffe insulté lorsqu'il lâcha à quel point il la trouvait ridicule. Ce qui était du pur bluff mais ça, elle n'était pas obligé de le savoir.
Son visage redevint étrangement celui d'un enfant qui ne peut trouver meilleure réplique que de lui retourner l'insulte. Oui, derrière ses yeux furieux, il parvenait malgré tout à voir une petite fille. Pour la première fois il se demanda à quel âge elle avait perdu son innocence. Etait-ce quand elle avait été mordue ? Ou au contraire, avant ?
Pour Ernie, Sofia incarnait à présent le mal absolu, perfide et sans scrupules. Il ne lui était donc pas difficile de transformer les traits innocents de l'enfance qu'il avait cru apercevoir en rictus abominables d'une petite fille cruelle.
Et puis, la maturité la regagna subitement et son regard se fit plus sournois alors qu'elle semblait être gagné par un calme olympien.

Et elle visa directement son coeur déjà bien éprouvé en mentionnant Zachary.
Deux mois. Deux mois qu'il était prisonnier. Ernie n'y tint plus et se leva, les poings serrés. Elle était toujours debout et il s'approcha d'elle, menaçant, voulant détruire son visage parfait et son sourire ironique. L'étrangler de ses propres mains, lui brûler la peau, lui arracher les cheveux ou mieux que tout, la soumettre au Doloris. Il fallait qu'elle souffre comme Zach devait souffrir. Sa peur et son incapacité à agir se transformaient tellement vite en désespoir de causes en cette volonté de faire taire à jamais la personne en face de lui.
Ernie n'avait pourtant jusqu'alors, jamais eu des envies de meurtres. Mais le fabricant n'avait jamais eu à protéger sa famille. Et Zach était sa famille...
Tout comme Livie. Alors que son avant bras était à trois centimètres de son cou, il stoppa son mouvement et cligna des yeux plusieurs fois, dégoûté de lui-même.
Elle y était presque parvenue...Il avait presque failli menacer la vie de Livie. Quel homme était-il en train de devenir en sa présence ? Il devenait cinglé, perdant ses moyens, ses repères et même ses valeurs !

Il ne se recula néanmoins pas et se contenta de baisser son bras, la fixant dans les yeux alors, qu'imperturbable, elle continuait son monologue, comme si elle savait déjà qu'il n'allait pas oser la toucher.
Il bouillonnait encore mais parvint tout de même à ne pas trop porter attention à ces dernières paroles.
Le fabricant n'était pas un débile. Il connaissait la nature des vampires. Il n'avait fréquenté que des personnes civilisées et extrêmement cultivées. Tant  que ces derniers respectaient ses proches, il avait toujours fermés les yeux sur leurs pratiques sanguinaires.

-Nous ne sommes  certainement pas dans le même bateau ma chère. Je n'ai rien à voir avec vous. Rien,
dit-il en crachant ce dernier mot et en se reculant légèrement. Quant à mon neveu...

Le visage du gamin dansa devant ses yeux, faisant un instant disparaître la jeune femme de sa vision. Il lui apparaissait les yeux rieurs, un grand sourire aux lèvres, à mille lieues du jeune homme terrifié et affaibli qui le hantait chaque nuit depuis deux mois.

-Vous ne le connaissez pas.

Un faible sourire illumina son visage alors que celui de Sofia réapparaissait doucement.

-Et chaque seconde de chaque journée, j'en serai éternellement reconnaissant.

Le fait d'avoir mentionné ses peurs tout haut lui avait étrangement redonné espoir, lui renvoyant en pleine figure la mentalité combattante du jeune homme. Il était fort, le gamin. Bien plus fort que lui, c'était sur.
Comme protégé par cette lueur, Ernie sentit une vague de positif l'envahir. Oui, elle allait soit le tuer, soit lui effacer la mémoire. Dans les deux cas, les notes qu'il s'était laissé à lui-même seront  découvert, au pire par la brigade magique, dépêchée sur les lieux avec rapidité en vue de l'homme important qu'il était : le meilleur fabricant  de baguettes du pays.
Oui, son neveu subissait présentement de terribles épreuves. Mais il était courageux et il tenait le  coup. Bientôt il serait libre, Sofia sous les verroux et ses proches sains et saufs.

Un sourire flottant toujours sous ses lèvres mais cette fois ci presque désolé, presque avec une certaine pitié pour elle en sentant ses forces lui revenir en même temps que l'espoir, il murmura doucement.

-Ca ne marchera jamais.

Il se répétait mais à présent il s'en persuadait.
Pour ne pas lui céder. Pour ne pas devenir fou. L'espoir lui faisait enfin comprendre que s'il était à sa merci maintenant, les preuves laissées un peu partout dans son atelier les plaçaient à égalité. Peut-être même qu'il était un peu plus haut vu qu'il avait un coup d'avance.

 

   
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MessageSujet: Re: A coeur ouvert [Ernie]   A coeur ouvert [Ernie] Empty24.01.16 13:15


 

A cœur ouvert



  Elle savait qu'elle allait appuyer là où ça faisait mal en mentionnant la captivité de son neveu, et comme elle s'y attendait elle parvint à le toucher en plein coeur. Le fabriquant de baguette bondit littéralement de sa chaise pour lui faire face. Doucement, elle glissa son regard sur les poings fermés de l'homme qui se retenait à grande peine pour ne pas la frapper. Comme pour le provoquer davantage elle releva son regard sur lui, et le toisa avec une lueur de défi agrémenté d'un sourire provocateur. Elle pouvait le lire dans les prunelles de ses yeux, c'était le feu dévorant de la haine et de la colère qui brillait en lui. Il mourrait d'envie de lever la main sur elle mais il ne le pouvait pas, car il n'était pas sans ignorer les conséquences que cela engendrerait.
Il avait mal, elle le faisait souffrir, tant mieux, elle en était parfaitement satisfaite c'était exactement ce qu'elle voulait, lui rendre la monnaie de sa pièce. Il n'avait eut que ce qu'il méritait, mais ce n'était pas encore assez. Il avait délibérément tout gâché, cette soirée qu'elle aurait souhaité agréable pour tous les deux venait de se transformer par sa faute en guerre des tranchées et elle comptait bien lui faire amèrement regretter son impertinence. Il souffrait ? Ce n'était qu'un début, elle n'en n'avait pas encore fini avec lui.

- Et bien alors, on se dégonfle Beller ? Le provoqua-t-elle sans cesser de le fixer droit dans les yeux

La question eut pour effet de lui faire reprendre ses esprits et l'homme se recula. Ce n'était pas ainsi qu'il parviendrait à la fuir, bien au contraire, elle s'avança d'autant de pas qu'il s'était reculé, lui interdisant par la-même d'instaurer une quelconque distance entre eux. Dominante et implacable, elle continua son récit pour lui faire comprendre la situation dans laquelle se trouvait les siens, mais aussi et surtout quels monstres étaient réellement ses amis les vampires, espérant lui ouvrir les yeux sur des choses qu'il ignorait.

- Ça c'est certain, approuva-t-elle après qu'il lui eu balancé qu'il n'avait rien à voir avec elle. Vous êtes un lâche et un égoïste Beller. Vous laissez les événements vous porter sans tenter de réagir, en vous disant que tant que cela ne perturbe pas votre petite vie tranquille ce qui peut se passer dans le monde ne vous concerne pas. Voilà le genre de personne que vous êtes

Beller n'était pas si différent de la plupart des gens qui ne se préoccupaient que de leur petite vie tranquille et de leur confort. Ce que pouvait subir les autres communautés ne les concernaient pas, ils étaient des spectateurs passifs et indifférents. Un sourire fourbe s'afficha sur ses lèvres rosées lorsque son prisonnier dont le visage s'était étrangement radoucit en pensant à son neveu, se félicitait qu'elle ne le connaisse pas.

- Vraiment ? Lui demanda-t-elle en se reculant, vous préférez donc qu'il fasse connaissance avec des Inquisiteurs ? Personnellement je pense qu'il aurait bien plus gagné à me connaître mais chacun son opinion, et puis ce n'est pas grave, j'ai au moins pu faire la connaissance de Livie... une charmante personne...

La menace sous-jacente qu'elle venait de glisser dans cette remarque était on ne peut plus palpable. Elle allait lui faire amèrement regretter son insolence, et ça, il n'allait pas tarder à le découvrir et à s'en mordre les doigts. Faisant volte-face, elle l'attrapa par le col de sa chemise et le traina hors de la cuisine pour l'entrainer vers son atelier.

- La pause diner est terminé !
Cracha-t-elle. Reprenez votre travail et ne me mettez plus en colère sous peine de le regretter ! Quand aurez-vous terminé ?

La confection touchait à sa fin, et Ernie s'était visiblement appliqué pour que la réplique soit parfaitement identique à la baguette d'origine. Elle resta avec lui dans son atelier pendant 1h guettant avec toute la sévérité d'un professeur implacable envers son élèves, chacun des faits et gestes du malheureux fabriquant. Puis sans crier gare, elle s'éclipsa de l'atelier et le laissa seul. Non pas parce qu'elle avait parfaitement conscience que sa présence pesait lourdement sur son dos, mais parce qu'elle comptait bien lui faire payer chèrement ses mots malheureux qu'il avait eut à son égards. A un aucun moment il n'avait tenté de la comprendre, ni elle, ni les siens, ni les raisons qui la poussaient à de tels extrémités. Il était resté obtus, campé sur ses positions, ne la voyant plus que comme un monstre, alors elle allait en être un. Elle allait le punir sévèrement pour sa bravade, mais aussi et surtout pour avoir gâcher cette dernière soirée qu'elle aurait aimé passer en sa compagnie. Elle allait lui passer définitivement toute envie de recommencer !
Elle avait jeter un sort sur l'atelier pour empêcher le fabriquant de s'enfuir et avait quitté la maisonnée pour traverser les rues pavés du petit Salem, complétement désertée à cette heure avancée de la nuit. Pénétrant dans un bar, elle trouva très rapidement ce dont elle avait besoin accoudé au comptoir une Whisky-pur-feu devant lui. Le rejoignant, elle prit place à ses cotés et commença à l'aguicher. L'homme n'était pas très attirant, mais il était costaud, sensible à son charme et facilement manipulable. Après l'avoir séduit sans le moindre mal, elle reparti à son bras et l'entraina chez Beller. L'homme qui la désirait posa ses mains avides sur ses fesses pour l'attirer à lui. Répondant à son empressement, elle l'embrassa tout en déboutonnant son chemisier, continuant à se faire désirer tout en faisant monter son désir.

- Frappe-moi, murmura-t-elle à son oreille entre deux gémissement

- Quoi ?

Surprit par sa demande, l'homme arrêta ses caresses et la regarda décontenancé

- Frappe-moi,
murmura-t-elle en passant sa main derrière son cou, tout en mordillant sa lèvre inférieur en se collant un peu plus à lui. Malmène-moi, montre-moi que tu es un homme.

Constatant qu'il hésitait toujours à faire ce qu'elle venait de lui demander, elle retira ses mains de la boucle de sa ceinture, et se détourna de lui

- Je me suis trompée sur toi, tu n'es pas un homme capable de me faire vibrer, rentre chez toi et disparaît !

D'abord interdit, l'homme compris que s'il ne faisait pas ce qu'elle lui demandait, il n'obtiendrait plus rien d'elle. Combien de femmes aussi belles qu'elle, s'étaient intéressées à lui jusqu'alors ? Aucune, il fallait reconnaître que sans être repoussant mais plutôt quelconque, son physique n'était pas un avantage. Après tout, si c'était ce qu'elle voulait, si ça l'excitait, pourquoi refuserait-il ?

- Ne vient pas te plaindre après !

La prévint-il en l'attrapant par le bras pour la forcer à se retourner avant de lui asséner une baffe tonitruante un sourire mauvais se dessina sur les lèvres de la blonde. Livie allait payer chèrement l'insolence d'Ernie

- Encore ! L'incita-t-elle. Frappe-moi de toutes tes forces. Fais-moi mal.

Lancé, l'homme ne se fit pas prier, et Sofia sentie sa joue enfler sous l'impact de ce coup qui l'assomma presque. Sonnée, elle n'eut pas le temps de s'en remettre qu'un second coup la fit tomber lourdement sur le sol. Elle sentit un filet de sang s'échapper de sa lèvre en même temps que le poids  de cet homme s'écrasait contre son corps. Elle était impatiente de voir la tête d'Ernie lorsqu'il comprendrait ce qui se passe ici. Si Ernie voulait sauver sa nièce d'un douloureux passage à tabac et de ce qui s'apparenterait à un viol particulièrement sauvage pour elle, il allait devoir intervenir sans tarder....


 
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Ernie Beller
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ϟ Métier : Fabricant de baguettes ϟ Âge : 40 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Messages : 1600 ϟ Date d'inscription : 19/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Une fois semaine minimum ϟ Célébrité : Matthew Perry ϟ Crédits : PresleyCash

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MessageSujet: Re: A coeur ouvert [Ernie]   A coeur ouvert [Ernie] Empty01.02.16 20:34


   

A cœur ouvert



Alors que la jeune femme lui demandait s'il se dégonflait, le sourire qui éclairait le visage du fabricant au souvenir d'un Zachary courageux disparu peu à peu.
Il lui précisa qu'ils n'étaient pas de la même espèce eux deux et certainement pas sur le même bateau. Elle dressa alors un portrait d'Ernie que ce dernier trouva en un sens assez juste. "Lâche et un égoïste..." Oui. Il n'était pas parvenu à déjouer les plans de la loup garou pour reprendre sa quête. Il se cachait en se disant qu'il n'avait pas le choix. Il était simplement trop stupide que pour être parvenu à contrer Sofia. "Vous laissez les événements vous porter sans tenter de réagir, en vous disant que tant que cela ne perturbe pas votre petite vie tranquille ce qui peut se passer dans le monde ne vous concerne pas."
Ce n'était pas faux...Si Zach n'était pas arrivé dans sa vie, jamais il n'aurait pensé tourner ne serait-ce qu'un regard vers les territoires du Nouveau Monde. Si ce dernier n'avait pas été enlevé, il se serait réjouit de la capture de Yaxley, même si les Inquisiteurs avaient alors prouvé le pire : l'anéantissement des particules magiques chez un individu sorcier.
Il préféra donc laisser couler sa petite description pour continuer sur sa lancée en affirmant qu'il était reconnaissant que le gamin ne connaisse pas cette bonne femme.
Elle tenta encore de le déstabiliser en allant toujours là où ça faisait mal.

-Oui, vraiment, déclara-t-il d'une voix amère. Les inquisiteurs ne cachent pas leur jeu eux.


Comme à sa désagréable habitude, elle reprit  du poil de la bête en le saisissant brusquement par le col pour mettre fin à sa "pause". Quelle sale vipère. Ernie était réellement en pause dans son atelier en travaillant plutôt qu'à ses côtés où il devait résister à toutes ses provocations.

-Dans les temps, lui répliqua-t-il du bout des lèvres alors qu'elle l’entraînait hors de la cuisine.

Le silence s'installa dans son atelier alors qu'il se remettait à la tâche sous son regard mauvais. Il n'aimait pas être surveillé de la sorte mais de nouveau, il n'avait pas le choix. Subitement, elle le laissa et il s'empressa d'écrire les dernières informations qu'il avait recueilli et les cacha près des baguettes expérimentales les plus résistantes qu'il ait jamais réalisé.  
Une demi heure plus tard, il avait fini sa besogne. Il était en train d'analyser les détails de sa production - excellente - quand son carillon retentit.
D'abord, il n'y prêta pas attention, concentré comme il était sur sa dernière oeuvre des plus terribles, puis il comprit que la loup garou n'était pas revenue seule car il y avait une voix masculine dans sa boutique.
Etait-ce un de ses comparses venu vérifier son travail ?
Allaient-ils le tuer en cet instant précis ? L'air s'engouffra dans ses poumons et il ferma les yeux. Non il ne voulait pas mourir. Mais si son heure était arrivée, il devait se comporter en brave, ne serait-ce que pour les souvenirs de son père, de sa grand-mère et le futur de Zach et Livie. Il devait leur montrer à tous, que le fabricant de baguette qu'il était n'était pas toujours un lâche. Il allait mourir digne pour que le gamin puisse se souvenir de lui sans trop de douleur.
Ses petites pensées philosophiques furent interrompues par le concret du présent. Un étouffement venait de suivre un bruit sec, ressemblant à une claque. S'ils s’entre-tuaient chez lui, ça ne le dérangeait pas. Mais il se traita rapidement  de crétin quand il se remémora que Livie était le binôme du loup-garou.
Il se précipita alors au dehors de son atelier et resta littéralement pétrifié par le choc en voyant la scène.

Un homme de grosse carrure était en train de violer Sofia - ou plutôt Livie ! - et la frappait avec violence en s'exécutant. C'était révulsant et sans attendre, Ernie s'empara de sa baguette et visa l'animal qui fut arraché de sa victime et plaqué contre une étagère.
Le fabricant devait rester dans son rôle malgré sa folle envie d'étriper la loup garou des plus mesquines.
Jetant un coup d’œil à cette  dernière, toujours allongée sur le sol, vraisemblablement sonnée, du sang coulait de ses lèvres. Où était Livie en ce moment ? Il espérait qu'elle soit dans un lieu public ou quelqu'un puisse lui venir en aide et la soigner...
Est-ce qu'elle n'avait senti que les coups ou avait-elle également dû subir une pénétration violente ?
La colère grondait et, n'y pouvant plus, il compressa la gorge du malheureux avec un sortilège adapté. Le visage devint rouge et il reconnu l'individu.
Il travaillait au Ministère et répondait au nom de... Kleinhart ? Oui ! Otto Kleinhart qui avait la réputation de toujours trainé dans les bars après le boulot.
Mais avant qu'il ne puisse montrer qu'il l'avait reconnu, c'est ce dernier qui le fit.

-M'sieur Beller, M'sieur Beller arrêtez ! Elle était consentante ! Je n'avais pas vu que nous étions rentré chez vous, nous sommes désolé...  

-Qu'est ce que c'est que ce comportement Kleinhart ?! Répliqua le fabricant en brisant son sort mais en le tenant toujours en joue. Vous devriez avoir honte, je pourrai presser des charges à votre encontre ! Pratiquez le sexe comme vous voulez chez vous mais pas dans ma boutique !

-S'il vous plait, je pourrai perdre ma place...J'vous jure qu'elle était consentante. Demandez lui !

-Je n'en ai rien à faire ! Hurla Beller, à bout de nerfs. Sortez de chez moi !!

L'homme ne se fit pas prier, aider par un coup sur l'épaule du fabricant pour le diriger vers la sortie au plus vite. Il verrouilla ensuite sa porte d'entrée et s'agenouilla auprès de Sofia qui était toujours à terre.
Il fit apparaître un bol d'eau froide et un chiffon qu'il humidifia et qu'il plaça sur les lèvres de la jeune femme.

-Tout ça pour vous venger sur moi...Sofia, vous êtes donc prête à vous infliger tout ça pour me faire du mal ?

Sa voix était glaciale mais ses gestes très doux. Il pensait à Livie en fixant la lèvre gonflée, lèvre qu'il avait un jour embrassé...Mais où allait le monde ?

-Votre commande est prête. Il est temps que vous passiez à votre prochaine étape et que vous délivriez Livie à présent que vous l'avez bien fait souffrir.

 

   
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MessageSujet: Re: A coeur ouvert [Ernie]   A coeur ouvert [Ernie] Empty07.02.16 14:55



A cœur ouvert



Elle l'avait bien choisit, l'homme s'adonnait à sa besogne avec beaucoup d'ardeur. Plus il la frappait, et plus elle sentait l'excitation monter en lui. Il avait prit goût à la violence et à la domination. Une sensation qu'elle lui cédait bien volontiers,... pour le moment. Qu'il profite seulement de son sentiment de supériorité et de pouvoir qu'il pensait avoir sur elle, car elle comptait bien lui faire regretter chèrement d'avoir oser lever la main sur elle. Certes, il ne faisait qu'agir à sa demande mais on ne traitait pas une femme de la sorte même si la demande venait d'elle. Ce pourceau allait regretter d'avoir accepter de faire ce qu'elle lui avait demandé, lorsqu'on le retrouverait, on ne le reconnaitrait plus...
Le regard coléreux qu'elle lui lança sembla déchainer son partenaire qui, prenant ceci comme une invitation à continuer de la malmener lui colla une nouvelle gifle tout en faisant remonter sa main conquérante le long de sa cuisse. C'est alors que la porte menant à l'atelier d'Ernie s'ouvrit sur ce dernier qui resta un instant bouche bée devant le spectacle qui s'offrait à lui. Sofia glissa son regard sur ce dernier et un sourire victorieux et terriblement mauvais apparut sur ses lèvres.

Le visage complétement défait, il fallu quelques minutes au fabriquant de baguette pour se ressaisir et réagir. L'agresseur de Sofia vola dans les airs avant de finir douloureusement sa course plaqué contre une étagère. Une colère sourde et noir grondait en Ernie depuis qu'elle le tenait à sa merci, et ce qu'il rêvait de lui faire, cet homme qu'elle avait ramené avec elle à la boutique pour la violenter, allait lui permettre de se soulager d'une partie de sa colère. Néanmoins, malgré l'évidente envie d'Ernie de l'étriper il n'en fit rien si tôt que le second, tel le couard qu'il était fit tout son possible pour éviter les ennuis et surtout l'affrontement. Ce qui eut pour résultat de détendre un peu le fabricant de baguette qui n'était pas un home violent de nature. Quel dommage, elle qui aurait tant aimer voir Ernie se battre pour elle, ou plutôt pour Livie en vérité, n'aurait pas se plaisir, même si elle ne pouvait pas prétendre que sa réaction la surprenait en définitive. Malgré tout, elle obtint le nom de cet homme qu'elle avait ramené avec elle. Un nom qui lui était inconnu jusqu'alors : Otto Kleinhart.
Bien, elle s'occuperait de son cas, si tôt qu'elle serait sortit d'ici.
Pour sa part, Beller ne tarda pas à chasser l'opportun de sa boutique qu'il verrouilla immédiatement derrière lui avant de venir à son chevet. Avec délicatesse, il passa une serviette humide sur sa lèvre blessée, mais dans son regard on pouvait voir à quel point il était furieux après elle. A quel point sa réaction le révulsait et le mettait en colère.

- C'est votre punition pour m'avoir désobéit en me tenant tête, rétorqua-t-elle froidement sans baisser le regard. Estimez-vous heureux que je n'en n'ai pas fait davantage.

Maintenant au moins, il la prendrait au sérieux. Désormais, il savait qu'elle ne reculerait devant rien pour obtenir ce qu'elle désirait quelque soit l'épreuve qu'il lui faudrait surmonter et que sa volonté était inébranlable. Tout ce qu'elle entreprenait, elle le menait jusqu'au bout. L'eau froide apaisait la douleur et il était agréable de laisser Ernie prendre soin d'elle avec tant de délicatesse. Pour savourer davantage ce moment, elle ferma ses paupière et le laissa s'occuper d'elle. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle appréciait ce moment où elle avait l'illusion qu'il s'inquiétait pour elle. Une illusion qui vola très vite en éclat lorsqu'il lui annonça que sa commande était prête et qu'il désirait la voir à son tour accomplir sa part du marché.
La louve ouvrit subitement ses paupières et le regard qui s'y dévoila était un signe avant coureur de la tempête qui allait s'abattre dans la petite boutique. Repoussant violemment la main d'Ernie de son visage pour qu'il cesse de la toucher elle lui renvoya un regard avada kedavresque.

- Vous ne vous inquiétez que pour votre précieuse petite Livie, si nous n'étions pas liées vous ne seriez pas entrain de me soigner alors épargnez-vous cette peine !
Cracha-t-elle avec mépris tout en se relevant. Soyez rassurez, dit-elle en s'essuyant légèrement la bouche d'un revers de la main, son engin est resté dans son pantalon et sa braguette était encore fermé lorsque vous êtes arrivé ! Nous avions seulement commencé les festivités. Vous pensez réellement que je laisserai n'importe quel pourceau me toucher ?!

Elle en aurait été capable c'était vrai, mais elle comptait bien sur la réactivité du fabriquant de baguette pour empêcher que cela n'arrive. Preuve en était qu'une fois de plus, elle avait eut raison de miser sur lui. Malgré tout, elle lui en voulait encore. Elle lui en voulait de lui avoir fait comprendre qu'il se moquait royalement d'elle, et que seule comptait sa précieuse petite Livie, qui, elle l'espérait avait bien souffert. Elle aurait aimé qu'il se soucis un peu d'elle mais il n'en n'avait que faire, alors elle allait le punir, encore. Il voulait qu'elle la libère ?... Un sourire malsain se dessina sur son visage

- J'ai dit que je la libérerais oui, mais je le ferais quand moi je l'aurais décidé et pour le moment, je n'en n'ai pas envie. Je n'ai aucune confiance en vous Ernie. Dès lors que j'aurais libéré Livie de mon sort, je n'aurai plus aucune emprise sur vous. Qui me dit que vous n'essayerez de me désarmer, surtout à présent que je ne suis pas au meilleur de ma forme. Allez ! Montrez-moi cette baguette, lui ordonna-t-elle.

Tout deux quittèrent la boutique pour s'enfoncer dans l'arrière boutique. Là, sur la table de travail se trouvait la copie de la baguette de Régina Andropova. La sorcière s'en saisit et la manipula, admirant la création du maitre d'oeuvre. Satisfaite, elle se tourna vers Ernie et lui lança un Imperium.

- Très bien Ernie. Dès que j'aurais quitté la pièce vous allez compter jusqu'à 50. Quand ce sera fait, vous boirez cette potion, dit-elle en lui désignant une gourde remplit d'une substance violette, puis, vous monterez vous coucher, vous avez besoin de dormir. Demain matin quand vous vous réveillerez vous prendrez une journée de repos, vous l'aurez bien mérité. Est-ce que c'est compris ? Très bien.

Sofia observa durant un instant le fabricant et lui caressa la joue avant de déposer à baiser sur ses lèvres. Une fois que le sorcier aurait but cette potion, il ne se souviendrait plus jamais d'elle. Son image allait disparaître de son esprit, comme s'ils ne s'étaient jamais connus, jamais rencontrés. Il oublierait même cette chasse au Botruc, et ce baiser échangé à l'hôtel de New-Phoenix. Tout, il oubliera absolument tout la concernant. Un peu comme si elle n'avait jamais existé. Cette perspective la fit frissonner. Etre ainsi oublié, ne pas laisser la moindre trace dans la mémoire des gens, comme si... elle n'avait jamais existé, avait quelque chose de terrifiant mais c'était préférable. Ainsi, il ne pourrait raconter à qui que ce soit ce qui s'était passé ces dernières 24h et puis ça leur permettrait de repartir sur de bonnes bases quand ils feraient à nouveau connaissance, après tout elle savait qu'il n'était pas indifférent à son charme, peut-etre auront-ils une nouvelle ... Détruire pour mieux tout reconstruire, tel avait toujours été sa devise.

Glissant la baguette que le fabricant venait de lui confectionner dans son sac, elle vérifia qu'elle n'avait rien oublié, puis s'en alla. Alors que la porte se refermait lentement derrière elle, elle pouvait déjà entendre la voix d'Ernie résonner dans la pièce.

Le décompte venait de commencer.... bientôt de Cortmontaigne ne serait plus et les Loups-garou allaient enfin pouvoir faire regretter aux vampires de s'être cru supérieur à eux. Le glas des vampires venait de sonner, mais avant, elle allait faire un détour chez ce porc de Kleinhart, qui venait de sonner son arrêt de mort. Lui aussi allait mourir, mais contrairement à Cécil, il périrait dans d'atroces souffances...



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MessageSujet: Re: A coeur ouvert [Ernie]   A coeur ouvert [Ernie] Empty10.02.16 13:01


   

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Sofia parlait véritablement comme une enfant de dix ans. Lui avait-elle réellement infligé une "punition parce qu'il lui avait tenu tête" ? Quel enfantillage dangereux...Ernie n'en revenait pas. Il se promit de faire des recherches sur les loups garous. Gardait-on la capacité mentale de l'instant où on avait été mordu ? Ca n'avait aucun sens car le fabricant était certain d'avoir entendu bien des histoires sur les ennemis des vampires où ceux ci n'agissaient pas comme la jeune femme était en train de faire.
C'était peut-être juste elle alors. Une enfant gâtée et égoïste était restée ancrée profondément dans ses gènes. Si elle n'avait pas été aussi manipulatrice et mauvaise avec lui, il aurait tenté de lui venir en aide. Oui, il aurait voulu qu'elle se sente mieux. On ne pouvait pas guérir d'une morsure mais on pouvait certainement vivre l’expérience bien mieux qu'elle.
Cependant, elle l'avait trahi et humilié. Il espérait qu'elle disparaisse de la surface de la terre pour qu'elle ne puisse plus jamais faire de mal aux personnes qu'il aimait.
Les prochaines paroles de la loup-garou le renforça dans ses convictions : elle n'était qu'une gamine blessée de le voir s'occuper d'elle uniquement parce qu'elle était liée avec Livie.
Qu'est ce qu'elle croyait ? Que sa beauté allait tout effacer ? Que leur petit baiser - associé à jamais avec un cuisant sentiment de honte à présent - allait lui faire oublier ce qu'elle avait fait par la suite ? Ne pensait-elle pas que son amitié pour Régina et Jaroslav, et que le lien familial qu'il ressentait envers Zach et Livie les protégeaient de tout, même des propres sentiments idiots du fabricant qu'il avait ressenti dans le passé? Ils passeraient toujours au dessus de tout. C'était dommage qu'elle ne puisse comprendre cela.
Il fut rassuré d'entendre qu'elle n'avait pas été violée au sens propre. Un sentiment de soulagement le saisit. Zach lui en aurait certainement voulu s'il n'était pas parvenu à empêcher ça.

Il ne répondit donc pas à sa tirade, de peur qu'elle ne s'énerve encore et qu'elle fasse, d'une manière ou d'un autre, empirer la situation dans laquelle il se trouvait. Néanmoins, elle y parvint tout de même, alros qu'il avait su garder sa bouche hermétiquement close.
Elle n'allait pas libérer Livie tout de suite. Il fallait d 'abord qu'il boive cette potion. Ainsi, elle n'allait pas le tuer...Un sentiment de liberté immense l'envahi en comprenant la chose. Il allait vivre et ses petits papiers allaient, il l'espérait, le faire réagir au plus vite.

Elle lui lança un sortilège de l'imperium et aussitôt, tout ses soucis s'envolèrent. Il se sentit léger et se mit à compter parce qu'une voix chaude lui demandait de le faire. Il comptait avec un plaisir évident car c'était simple et même reposant.
Il était à présent seul dans sa boutique mais il continuait à réciter les chiffres tout haut, un vague sourire se dessinant sur ses lèvres.
A cinquante, il but la potion et se dirigea vers son lit sur lequel il se laissa tomber.

***

Ernie avait la bouche pâteuse. La lumière du jour venait agresser ses paupières closes et il mit un bras devant ses yeux en grognant de mécontentement.
Son corps était complètement relaxé, comme s'il avait passé la nuit en compagnie d'une agréable compagnie. Curieux, il ouvrit les yeux pour voir si c'était le cas mais, comme d'habitude, son lit était vide. Personne à ses côté.
Il bailla en se redressant. Une faim de loup lui donna ensuite assez de courage pour se lever complètement. Quelle heure était-il donc ?
Il se dirigea vers sa cuisine en s'étonnant de voir qu'il n'avait pas pris la veille de se mettre en pyjama.
Alors qu'il se faisait des pancakes, une angoisse profonde, sans qu'il ne puisse en déduire le sens, le saisit violemment et lui coupa l'appétit. Il prit sa douche en espérant voir ce sentiment disparaître mais ce ne fut pas le cas. Ce n'est seulement une fois dans son atelier au rez-de-chaussée que le visage de Zachary lui revint en mémoire. Zach ! Pourquoi n'étaient-ils pas reparti avec Livie sur les territoires des Inquisiteurs ?
Et pourquoi se sentait-il si reposé alors que son esprit et ses pensées le fatiguaient déjà ?
Et puis, où diable se trouvait Salem ? L'absence de son chien le perturbait et il mit plusieurs minutes à réaliser qu'il était certainement toujours chez sa voisine.
Il se précipita chez cette dernière, avide de revoir l'animal si cher à son coeur. Celui ci bondit de joie en le voyant alors que sa voisine lui demandait si "sa dame était repartie". Perplexe, et presque honteux de ne pas se souvenir, il murmura un rapide "oui" avant de rentrer chez lui.
Il avait donc réellement ramener une femme chez lui ? Pourquoi n'en avait-il plus eu aucun souvenir ? Il n'avait pas mal au crâne, il n'avait donc pourtant rien bu. Comment avait-il eu le culot de penser au sexe alors que Zachary était toujours emprisonné chez ces ignobles moldus assoiffés de puissance ?

Bondissant dans la boutique Salem ne semblait pas tranquille.
Des choses étranges c'étaient passés ici et il était tellement frustrant de ne pas s'en souvenir !
Le chien se dirigea dans son atelier, excité et renversant son établi. Il alla farfouiller avec son museau un peu partout et finit par l'appeler avec son aboiement joyeux.
Ernie se dirigea vers l'étagère et découvrit deux petits morceaux de papiers qu'il ouvrit avec attention.
C'était son écriture.

"Régina et Jaroslav en danger. Sofia Lewis veut les faire accuser de la mort du chef des loups garou. Livie est en binôme avec elle. Attention. Va les prévenir mais vérifie que Livie va bien.

D'autres petits mots complétaient les informations. Plus Ernie les lisait, plus son coeur accélérait.
Il devait faire vite pour sauver les personnes qu'il aimait.
En enfilant sa veste, il se demandait tout de même qui était cette Sofia Lewis.

 

   
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