What about now ? [camila]

Sujet: What about now ? [camila] 26.11.15 12:59

What about now ?
Camila & Zachary

Aussi loin qu'il s'en souvenait, Zachary avait toujours été libre d'aller où bon lui semblait dans les vastes forêts du Montana qui l'avait vu grandir et qu'il aimait tant. Juché sur les épaules de son père tout d'abord d'où il avait l'impression de dominer le monde, puis marchant à ses côtés où ceux de Joey le guérisseur qu'il avait toujours considéré comme un oncle, avant de gambader seul dans cette vaste étendue de verdure qu'il connaissait comme sa poche. La solitude ne l'avait jamais dérangé, bien au contraire, lui qui était si facilement entouré et qui n'avait aucune peine à se faire des amis, il savait l'appréciait à sa juste valeur en partant parfois pendant plusieurs jours seul en forêt. Mais ses retraites ne duraient jamais des semaines et encore moins des mois loin de tous ceux qu'il aimait...

Assis sur son lit, dos au mur, Zach parcouru d'un regard circulaire cette petite cellule qu'il connaissait désormais par coeur et qui allait finir par le rendre dingue. Privé de liberté, coincé entre 4 murs avec pour seul compagnie ses seules pensées, il avait l'impression qu'il allait très vite finir par devenir fou. Zachary lâcha un soupir en passant sa main sur son menton, qui était désormais mangé par une fine barbe. Livie lui manquait. Que ne donnerait-il pas pour la serrer dans ses bras ne serait-ce que 5 petites minutes ? La serrer tendrement contre lui, sentir la chaleur de son corps contre le sien, respirer son parfum, entendre le son de sa voix,... Livie... Comment allait-elle ? Dire qu'en ce moment ils devraient être en train de chercher un appartement pour vivre ensemble, ou peut-être serait-il en train d'emménager ensemble pour commencer une nouvelle vie à deux... est-ce que cela finirait par arriver un jour ? Combien de temps comptaient-ils encore le garder ici ? Indéfiniment ? Qu'attendaient-ils de lui ? Toutes ces questions qui demeuraient sans réponses pour le moment le mettait en rogne et se défouler en frappant le mur de sa cellule ne l'aidait pas à se soulager.
Dire qu'il avait encore raté son anniversaire, alors que cette année aurait dû être différente. Livie était née en avril, le 4, c'est pourquoi ils n'avaient encore jamais eu l'occasion de le fêter ensemble, car elle n'allait ni à Salem, ni à l'institut Yaxley, les deux établissements scolaires qu'il avait fréquenté. Elle n'était pas non plus originaire du Montana où il vivait et où elle se rendait avec sa mère durant chaque été. Mais cette année, cette année cela aurait dû être différent. Ils avaient tant de choses à fêter, leurs retrouvailles, leur vie à deux et son anniversaire, mais une fois encore le destin s'était acharné sur eux. A croire qu'ils passaient leur vie à se retrouver pour mieux se perdre. Combien de fois allait-on encore s'amuser à les séparer ?!

Il y avait d'abord eut la mère de la jeune femme, à présent c'était autour des Inquisiteurs,... mais dans le fond, s'il voulait être parfaitement honnête avec lui-même, il s'agissait de ses actions qui provoquaient continuellement leur séparation. S'il n'avait pas décidé de partir chasser le Wendigo en forêt, malgré l'interdiction de sa famille qui avait jugé cela beaucoup trop dangereux, S'il n'avait pas désobéit une fois de plus, et surtout s'il n'avait pas entrainé Livie avec lui dans cette aventure, jamais la mère de cette dernière n'aurait cherché à les séparer et surtout jamais elle n'aurait cessé de venir dans le Montana comme elle le faisait depuis des années, chaque été.
S'il n'avait pas bu ce polynectar pour prendre la place d'Hères jamais les Inquisiteurs ne l'aurait confondu avec l'héritier de Saevus, et jamais ils ne l'auraient capturé, jamais il ne se serait retrouvé ici. En ce moment il serait avec Livie, et peut-être même l'aurait-il enfin présenté à Ernie. Depuis le temps qu'il attendait ça...
Ernie, lui aussi il lui manquait cruellement. Il venait à peine de faire sa rencontre et pourtant il avait l'impression qu'il avait toujours fait parti de sa vie. Comment allait-il ? Il espérait qu'il ne se faisait pas trop de soucis pour lui, mais dans le fond, il le connaissait suffisamment à présent pour savoir que c'était loin d’être le cas. Livie, Ernie, Aurélia, Sarkan, Hères, Virginia,... qu'est-ce qu'ils lui manquaient tous... est-ce qu'il les reverrait ? Zachary n'était pas le genre de personne à broyer du noir et en général il essayait toujours de positiver, mais il y avait des jours comme c'était le cas aujourd'hui, où son moral en prenait un coup. Et plus le temps passait plus il lui était difficile de positiver. Les reverrait-il tous jamais ? Pourrait-il à nouveau enlacer la femme qu'il aimait et entendre son oncle et tous ceux qu'il aimait rire à nouveau ? Cette simple question lui donnait juste envie de pleurer, cependant regrettait-il tous ses choix pour autant? Absolument pas.

Sans le Wendigo, il n'aurait jamais osé embrasser Livie. Et toutes ces années qu'ils avaient perdus leur avait surement été profitable. Ils en avaient souffert c'était vrai, mais cela leur avait permis de vivre d'autres expériences tous les deux, ils avaient grandis et muris. Ils n'étaient plus ces deux jeunes adolescents qui s'étaient connus, et leur amour n'en n'était ressorti que plus fort.
Quand à Hères, il pouvait prendre la place de son père et diriger les territoires du Nouveau-Monde. Grâce à lui, le Nouveau-Monde ne se retrouvait pas sans dirigeant fiable.... Zachary ferma les yeux en se mordant la lèvre inférieure. Que se passait-il au dehors ? Comment Hères gérait-il la situation ? Etait-il parvenu à rétablir l'ordre dans le Nouveau-Monde ? Etaient-ils en sécurité ? Livie était-elle en sécurité ? Est-ce que cette intervention musclée des Inquisiteurs avait pu permettre aux partisans du Nouveau-Monde de s'unir à nouveau contre une même menace plutôt que de continuer à les diviser ? Oui, la réponse ne pouvait être que positive, il avait confiance en Hères. Hères... il n'osait même pas imaginer ce que les Inquisiteurs lui auraient fait subir s'il s'était réellement retrouvé entre leurs mains, alors que lui, même s'il avait la sensation qu'il allait finir par devenir fou à force de rester isolé dans cette ignorance, il s'en sortait plutôt bien, et puis sans ça, jamais il n'aurait découvert l'identité de son véritable père.

Septimus Hopkins...
Zachary fit tourner sa tête en direction du mur contre lequel son lit était appuyé. Son père était un inquisiteur. Un Inquisiteur. Il lui suffisait d'y penser pour qu'une colère sournoise se réveille en lui parce qu'elle lui rappelait la manière dont il avait été conçu, et les raisons qui l'avaient poussé à séduire sa mère. Cet homme s'était montré sans pitié à chacune de leur rencontre et il avait même fini par en faire les frais. Son regard se perdit sur la cicatrice qui traversait désormais son avant-bras gauche mais qu'il ne voyait déjà plus. A la place c'était le regard déterminé de Septimus lorsqu'il lui avait enfoncé la lame dans sa chaire qui lui revenait en mémoire, ainsi que ce moment où, les yeux éructé de sang, il s'apprêtait à le poignarder pour lui faire regretter de s'être joué de lui, oubliant par là-même qu'il lui avait sauvé la vie, il y avait tout juste deux ans de cela. Plaquant sa main droite sur son avant-bras gauche pour dissimuler la cicatrice de sa vue et ne plus penser à ce qu’elle lui rappelait, Zachary lâcha un soupir tout en reposant sa tête contre le mur. Tuer, attaquer, torturer,... C'était le lot quotidien de son père, et avant de le connaître ou du moins d'avoir l'opportunité de parler un peu avec lui, il pensait que Septimus n'avait aucun respect pour la vie humaine dès lors que l'on était un sorcier. De surcroit, il découvrait en plus qu'il était un habile menteur et manipulateur sans quoi jamais sa mère n'aurait pu se laisser séduire par un monstre pareil. En découvrant la manière dont son père avait séduit sa mère et dans quel but, Zachary avait éprouvé cette envie irascible de le rejeter en bloc, pourtant, il n'y était pas parvenu, quelque chose l'en avait empêché... car au final cet homme qui lui paraissait si implacable avait été tout aussi ébranlé que lui en découvrant leur lien de parenté... le regard qu'il lui avait alors lancé, il ne l'avait ni inventé, ni imaginé. Puis il l'avait placé sous sa protection lui épargnant ainsi d'autres souffrances physiques ou pire encore.... Et pour finir Septimus avait fini par lui rendre visite en découvrant qu'il faisait une grève de la faim tant qu'il ne serait pas venu le voir. Preuve qu'il se souciait de lui, et puis cette visite leur avait donné l'opportunité de se parler longuement

Aujourd'hui, il ne savait plus quoi penser de son père. Cet homme qu'il croyait détester, qui s'était toujours montré intraitable face à lui et dont il s'était fait une opinion guère reluisante, était en réalité un homme sensible et meurtri. Il aurait été si facile de le détester pourtant il n'y parvenait pas. Etait-ce parce qu'il était son père ? Non, la filiation n'avait rien à voir avec ça, car il était persuadé que si Septimus avait été la pire des ordures, un homme dénué de sentiments, jamais il n'aurait pu lui pardonner, mais Septimus n'était pas dénué d'humanité bien au contraire, c'était un homme qui avait beaucoup souffert. Il n'excusait en rien, ni ne cautionnait les actes qu'il avait pu commettre sous couvert des Inquisiteurs mais il ne pouvait s'empêcher de se demander comment lui, dans une situation similaire, aurait-il réagit ?
Son regard se perdit sur sa tâche de naissance, cette tâche qui lui avait sauvé la vie... Ernie, Saevus,... tous deux avaient connu sa mère et tous deux ne cessaient de répéter combien il lui ressemblait. Et de Septimus qu'avait-il hérité hormis cette tâche de naissance ? Son père était convaincu qu’il était comme tous les hommes de leur lignée, un "prédateur" selon ses termes, ce que Zach avait réfuté en bloc. Son père avait-il raison ? Etait-ce lui qui se voilait la face ?

Alors qu'il contemplait sa tâche de naissance en s'interrogeant, Zachary sursauta et fit retomber le pan de sa chemise en entendant le verrou de sa serrure s'ouvrir. Se demandant qui pouvait venir lui rendre visite et pour quelle raison, il leva son visage en direction de la porte. Etait-ce son père ? La question à sa réponse vint presque aussitôt et il resta sans voix pendant quelques secondes, figé de surprise en la reconnaissant, car s'il y avait bien une personne qu'il ne pensait ne pas rencontrer c'était elle, cette femme qui se tenait à présent face à lui. Il connaissait son visage depuis qu'il avait suivi la 5ème Conférence pour la Paix : Camila Barbosa, La Grande Inquisitrice. C’était donc cette femme qui ne devait pas être beaucoup plus âgé que lui qui commandait la faction des Inquisiteurs ? Qui donnait des ordres cruels à son père ? Qui attisait toutes ces dissensions entre moldus et sorciers ? Elle avait un beau visage mais il y avait quelque chose de dur et déterminé dans son regard. Qui était réellement cette femme ? Et que voulait-elle ?

- Je ne sais pas si je dois me réjouir ou m'inquiéter de recevoir la visite de la Grande Inquisitrice en personne, se reprit-il finalement bien vite dans un sourire qui n’en n’était pas vraiment un

Venait-elle le libérer ? Ou l'interroger ? Etait-elle au courant pour Septimus et lui ? Dans le doute il préféra garder ça sous silence. Voir la Grande Inquisitrice dans sa cellule ne le rassurait pas réellement et bien qu’il tentait de le dissimuler il se doutait que son simulacre avait été très vite percé à jour. Malgré tout, et bien qu’il n'aurait jamais pensé avoir l'opportunité de la rencontrer, il ne désirait pas rater cette occasion pour éclaircir certains mystères qui lui tenait à coeur et dont elle seule, détenait les réponses

- Pourquoi êtes-vous là ? Voulut-il tout d’abord savoir intrigué par sa venue aussi surprenant qu'inattendue

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electric bird.

Sujet: Re: What about now ? [camila] 07.05.16 0:56

❝What about now ?❞
Zachary & Camila

Elle n'arrivait pas encore à réaliser que c'était bien vrai.. Septimus avait un fils et ce fils était l'autre imbécile s'étant fait passé pour Hères Yaxley... Décidément le gamin n'avait pas hérité des bons gènes. Camila ne savait pas trop comment elle se sentait face à cette grande nouvelle. Elle était à la fois heureuse qu'il soit papa, compatissante que le gamin en question soit sorcier, dégoutée à l'idée qu'il ait prit son travail aussi à coeur et agacée à l'idée de se retrouver avec une sorte de demi-frère non désiré. Elle était perdue dans ses pensées lorsqu'elle vit son visage apparaître et qu'immédiatement ses lèvres se fendirent en un sourire. Marchant au côté de Calvin en direction des cellules, elle ne faisait confiance à personne d'autre pour l'accompagner jusque là et pour rester de l'autre côté de la porte. Une fois rendue face à cette dernière, elle s'emparait des clés et déverrouillait la porte. Expirant longuement, elle échangeait un dernier regard avec Calvin avant de reprendre sa "poker face" et de rentrer. Refermant la porte derrière elle, elle haussait un sourcil alors qu'il annonçait l'hésitation qu'il ressentait liée à sa visite. Haussant simplement les épaules, elle lui répondit avec un grand calme.

« Si je souhaitais ta mort tu ne serais déjà plus là. »

Ça avait quelque chose d’effrayant, mais son but était surtout de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas l'intention d'aller à l'encontre de ce que Septimus souhaitait soit : Qu'il soit en vie qu'il aille de meilleurs conditions que s'il serait avec les prisonniers normaux. Son regard parcourait le jeune homme et physiquement, elle ne remarquait aucun traits commun avec on mentor. Il n'avait ni les yeux, ni les oreilles et encore moins le nez. Alors qu'il lui demandait ce qu'elle lui voulait, elle avançait afin de prendre place sur une petite chaise en métal à quelques pas seulement d'elle.

« Plusieurs choses m'amènent ici. D'abord pour rencontre le fils de mon lieutenant et mentor. Tu ne le réalises peut-être pas vu les conditions qui ont menées à votre première rencontre, mais tu as énormément de chance d'avoir un père comme Septimus Hopkins. »

Pour sa part elle aurait grandement préféré l'avoir lui plutôt que son véritable père autour de qui tant de mystères continuaient de tourner. Zachary Heel avait beau être un sorcier et un fouteur de merde, il y avait également le sang de Septimus qui coulait dans ses veines.

« Je veux aussi savoir ce que tu as prévu suite à ton départ d'ici... Que comptes-tu faire de ce que tu as vu et appris au cours de ton séjour ?»

Les siens avaient de moins en moine de confiance en elle et la dernière chose dont elle avait besoin était certainement un idiot pour crier sur tous les toit que son père était Septimus. Elle n'avait pas envie que cette information devienne publique.

« Bref je suis ici pour discuter avec toi.. Pour apprendre à te connaître. »

Et ainsi savoir si tu es une menace pour les nôtres... S'empêchait-elle de préciser, attendant les réponses à ses questions.

Sujet: Re: What about now ? [camila] 11.05.16 12:46

What about now ?
Camila & Zachary

Zachary senti son coeur se compresser d'angoisse dans sa poitrine à la simple pensée de se retrouver seule face à elle. Ce n'était pas tant la personne physique qui l'impressionnait puisque loin d'être effrayante elle était menue et possédait un joli visage, mais bien ce qu'elle représentait. La Grande Inquisitrice en personne, celle qui incarnait la résistance moldu face aux sorciers. Même sans savoir qui elle était, il émanait d'elle une force clairement menaçante. Etait-ce l'un des dénominateurs commun de tous les inquisiteurs ? Il y avait quelque chose de dur et de froid dans son regard presque d'impitoyable, sous son regard il avait l'impression de ne pas valoir guère plus qu'un vulgaire vermisseau, quand à ses paroles elles étaient implacables, tranchantes et directes. Cela dévoilait sans aucun doute possible un pan de sa personnalité, celui d'une femme qui avait l'habitude d'aller droit à l'essentiel. Malgré l'image qu'elle renvoyait et ce qu'elle représentait, elle avait adopté une attitude nonchalante face à sa remarque en se contentant simplement de hausser les épaules dans un signe d'indifférence avant de lui balancer une vérité qui ne laissait aucun doute quand à son libre arbitre sur ce territoire. Son sort dépendait uniquement de son bon vouloir et savoir qu'elle détenait ce droit de vie ou de mort sur son existence le glaça intérieurement même s'il avait parfaitement compris qu'il n'était pas dans ses intentions de le tuer.

Il ne put s'empêcher de déglutir en sentant son regard se poser sur lui en le détaillant comme on observe un morceau de viande pour juger de sa qualité, et bien qu'il n'appréciait pas beaucoup il ne baissa pas son regard et l'observa en silence. Avec une certaine méfiance, il l'observa prendre place sur la seule chaise qui se trouvait dans sa cellule. Sa sérénité le faisait presque frissonner et craindre un peu la suite de cet entretien. Durant un instant, il s'était demandé ce qui se passerait s'il s'attaquait à elle pour tenter de la prendre en otage et essayer de sortir d'ici, mais c'était une idée stupide et il s'en rendit compte aussitôt après se l'être posé. Il avait déjà essayé de s'attaquer à Septimus et avait lamentablement échoué, ce n'était pas parce qu'il se trouvait face à une femme que les choses seraient plus facile, il fallait être un véritable demeuré pour s'imaginer une telle chose. De plus, son père avait beau dire, il avait beau être un Hopkins, il n'était pas dans sa nature de s'en prendre à quelqu'un qui ne lui avait encore rien fait, il en était incapable. Et puis ce genre de plan était complétement grotesque ! Pensait-il vraiment avoir la moindre chance de sortir d'ici vivant s'il s'attaquait à elle ? Il n'irait surement pas bien loin et serait abattu sur le champ, fils de Septimus Hopkins ou pas. Il n'y avait bien que dans les films d'action que ce genre de plan grotesque pouvait fonctionner.
Chassant cette idée stupide de son esprit, il reporta toute son attention sur la jeune femme qui lui faisait face en lui expliquant que la raison de sa présence entre ces murs était en parti du à la curiosité de rencontrer le fils de son mentor. Ces paroles le stupéfièrent, il ne pensait vraiment pas que Septimus ait pu lui confier une telle chose, pourtant il l'avait fait.... mais était-ce si surprenant que cela ? Après tout, il y avait déjà eu un témoin lors de ces fameuses retrouvailles en la personne de Calvin Hasting mais surtout, il se rappelait très bien des paroles de son père lorsqu'il lui avait fait comprendre que toute sa loyauté était entièrement dédié à la Grande Inquisitrice et à leur maudite cause...

"Je retiens que …. j'ai un fils. J'ai un fils…Mais je suis un soldat de l'inquisition. Le bras droit de Camilia Barbosa… et rien, ne sera faire faiblir ma loyauté"

Pas même lui. Surtout pas lui...
Il ressentit un pincement au coeur face à ce terrible constat mais au moins ainsi les choses étaient claires. C'était un bilan assez amer et il pouvait sentir poindre malgré lui un sentiment de jalousie à l'encontre de cette femme qui lui avait volé l'affection de son père. Où était-il d'ailleurs ? Pourquoi n'était-il pas présent ? Il voulut lui demander si son second avait l'intention de venir les rejoindre mais la jeune femme lui coupa l'herbe sous les pieds en lui certifiant combien il avait de la chance d'être le fils de Septimus Hopkins. De la chance ?!!! La chance d'avoir pour père un homme rongé de colère, tortionnaire et meurtrier ?!! Comment osait-elle dire ça ?!! Il avait bien faillit s'étrangler en entendant cette affirmation

- Mon père s'appelle Victor Heel, se contenta-t-il de répondre dans un grognement désapprobateur en lui lançant un regard noir

Même s'il avait conscience de se comporter comme un enfant coléreux il n'avait pas pu s'en empêcher. Il faisait des efforts considérables pour ne pas lâcher prise et ne pas partager le véritable fond de ses pensées dans un flot de paroles ininterrompues qu’il pourrait très vite amèrement regretter, mais de son point de vu, il ne considérait pas le fait d'être le fils de Septimus Hopkins comme une chance mais bien comme un cauchemar. Zachary avait toujours été très fier de celui qu’il avait toujours considéré comme étant son père. Pour lui, Victor Heel était un homme admirable qui lui avait inculqué nombres de valeurs et qui avait forgé ce qu’il était. Entendre Ben le dénigrer comme il l’avait fait lors de la soirée d’anniversaire de Tamara, lui avait fait bien plus de mal que tout ce qu’il avait pu lui dire jusqu’à présent. Zachary n’était pas quelqu’un qui se mettait facilement en colère sauf lorsque l’on touchait à ceux qu’il aimait et Benjamin avait compris son erreur même si au final, comme toujours, c’était son frère aîné qui avait fini par lui donner une raclée. Jamais il ne pourrait défendre Septimus Hopkins comme il défendait Victor Heel. Depuis leur première rencontre dans les forêts du Montana où il leur avait servi de guide à lui et Hasting, où il l’avait soigné et sauvé la vie où il l'avait accueillit chez lui…. Il s’était fichu de lui. Il n’avait pas hésité à l’utiliser et à le manipuler pour qu’il les aide à rattraper le sorcier qu’ils poursuivaient. Zachary qui avait grandi dans ces forêts n’avait eu aucun mal à le pister et à retrouver cet homme, et eux, ils l’avaient abattu froidement. A cause de lui, cet homme était mort sous ses yeux…
La deuxième fois qu’ils se croisèrent, cet homme avait mené l’assaut aux Tours Yaxley, enlevé Saevus et lui-même qu’il avait pris par erreur pour Hères grâce au sortilège du Polynectar. C’était lui encore qui l’avait interrogé, torturé et qui avait bien faillit le tuer froidement sans la moindre hésitation.

Pourtant, s’il voulait être parfaitement honnête avec lui-même, il ne pouvait pas prétendre qu’il le détestait, même s'il doutait un jour d’être capable de l’aimer comme un fils devrait aimer son père. Ses sentiments étaient confus le concernant, il était déçu et en colère c'était indéniable mais en un sens, cet homme dont le simple regard lui avait fait faire des cauchemars, était aussi un homme meurtris qui lui faisait pitié

- Alors,... il vous dit vraiment tout ?

Il avait posé cette question dans un souffle ayant encore du mal encore du mal à concevoir que Septimus ait pu lui parler aussi ouvertement d'une chose aussi personnelle… Il devait décidément beaucoup tenir à elle. Quelle sorte de relation entrenaient-ils ? Etaient-ils amants ? La considérait-il comme une fille ? Ils semblaient très proches en tout cas, bien plus qu’eux deux ne le serait jamais… Septimus n'avait même pas essayé de le connaître, il ne s’était pas intéressé à lui, ne lui avait posé aucune question, il s’était simplement contenter de le juger sans le connaitre uniquement parce qu'il était un sorcier. Tout comme Ben, il l’avait clairement rejeté.
La voix de Camila l'arracha cependant à ses tristes réflexions et il releva la tête surprit, incertain d'avoir bien comprit ce qu'elle venait de lui dire

- Comment ça mon départ ? Vous voulez dire... que je suis libre de rentrer chez moi ? Comme ça ? Sans condition ? S'inquiéta-t-il soupçonneux.

Il l'observa durant un instant qui lui parut une éternité alors que quelques secondes à peine venaient de s’écouler. Ce moment il l’avait attendu depuis des jours, des semaines, des mois… et à présent… à présent il n’osait y croire, c’était trop beau pour être vrai. Réalisant qu’elle attendait une réponse de sa part, il se tourna pour s’assoir correctement sur le rebord de son lit pour se mettre correctement face à elle.

- Tout ce que je désirais, c'était de rentrer chez moi et reprendre ma vie d'avant. Que voulez-vous que je fasse ? Je ne suis pas un politicien, je suis juste un gardien de dragon, quand à ce que j’ai pu voir, se moqua-t-il en désignant la pièce où ils se trouvaient d’un geste de la main, hormis ces quatre murs, pas grand choses. Quand à ce que je sais...

Que savait-il ? Il ne savait rien du tout, pourtant elle faisait forcément référence à quelque chose mais quoi ? Il avait beau y réfléchir il ne voyait pas ce qui pouvait l’inquiéter.... à moins que... Relevant son regard intrigué sur elle, il voulut savoir

- Vous parlez de ma filiation avec votre second, c’est ça ? Vous ne voulez pas que ça s'ébruite, parce que ça vous porterait préjudice.... comprit-il.

Elle n’avait pas besoin de le lui confirmer, il imaginait sans peine le scandale que cela pourrait entrainer et le manque de crédibilité dont souffrirait les Inquisiteurs si cela venait à se savoir. Serait-ce une bonne manière de mettre fin à ce conflit entre Inquisiteurs et sorciers ? Si c’était le cas il n’hésiterait pas une seule seconde, mais il n’était pas stupide. Même si le parti de Camila Barbosa et Septimus Hopkins venait à être dissous à cause de cette révélation, ce dont il doutait malgré tout fortement, il n’avait pas la prétention de posséder un tel pouvoir, mais même si c’était le cas, ça ne résoudrait strictement rien parce qu’un autre prendrait leur place. Or, on savait toujours ce que l’on perdait, jamais ce que l’on gagnait, et puis, ils ne seraient pas les seuls à souffrir de cette situation. Lui non plus n’en sortirait pas indemne, Septimus Hopkins avait fait beaucoup de mal et il ne tenait pas à payer pour ses erreurs et surtout, il ne voulait pas que ses proches en subissent les conséquences : Livie, Ernie, Tamara,… et même Ben, même s'il n'avait aucun doute quand aux capacités de ce dernier pour s'en sortir comme toujours.

- Je n'ai aucune intention de révéler cette information à qui que ce soit, il n'y a pas que vous qui en souffririez, lâcha-t-il dans un soupir. Mais pourquoi me feriez-vous confiance ? Ma parole n'est pas une garantie

Il fallait être bien naïf ou stupide pour faire confiance aux gens, surtout lorsque les enjeux étaient aussi important or il ne considérait pas Camila Barbosa comme étant une femme naïve ou stupide

- Vous voulez discutez avec moi ? Apprendre à me connaître ? Répéta-t-il en trouvant cette remarque légèrement ironique. Sans vouloir vous vexer, j'aurais préféré que ces paroles soient prononcées par Septimus, mais ça ne l’intéressait pas vraiment.... c'est d'accord, si vous acceptez d'en faire autant. Moi aussi j’ai envie de vous connaitre et de vous comprendre.

Il n’était pas sans ignorer le culot de sa requête, lui un simple prisonnier qui demandait des comptes à la grande Inquisitrice en personne. Au lieu de se taire et de se contenter de répondre aux questions de manière satisfaisante il ne pouvait s’empêcher de se saisir de cette opportunité pour obtenir des réponses à ses questions et tenter d’en savoir plus, de comprendre… il ne pouvait s’empêcher de sourire amèrement en imaginant les têtes catastrophés que feraient Livie et Ernie s’ils pouvaient les voir en cet instant

- Pour être tout à fait honnête j’ai plusieurs questions à vous poser mais avant tout j’aimerais savoir, si vous me libérez, que comptez-vous faire de Saevus Yaxley ?

Depuis qu'il était ici, il n'avait eu de cesse de poser cette question à Septimus qui lui avait clairement fait comprendre qu'il ne lui répondrait pas à ce sujet et qu'il n'avait pas intérêt à insister. Il n’osait imaginer le traitement qu’ils lui avaient infligé, était-il seulement toujours en vie ?

- Qu'est-ce que vous attendez ? Qu'est-ce que vous espérez ? Je parle de la vie en générale... moi tout ce que je veux c'est vivre en paix auprès des gens que j'aime qu'ils soient sorciers ou non. Je veux fonder une famille avec Livie, continuer de m'occuper des dragons,... reprendre ma vie là où je l’avais laissé… pourtant je sais aujourd’hui que tout ça n’arrivera pas. Je ne peux pas continuer de vivre dans ma petite bulle égoïste comme je le faisais jusqu’ici, à croire que tous ces conflits opposant sorciers et moldus ne me concerne pas. C’est une grossière erreur mais je n’ai pas envie de me battre pour autant contre vous. Que l’on soit moldus ou sorciers il y a une grosse part de souffrance et d’incompréhension d’un côté comme de l’autre. Je vais vous répéter exactement ce que j’ai dit à Septimus. La magie n’est pas négative en soi, il n’y a rien de manichéen en elle. Que l'on soit sorcier, cracmol ou moldu ne devrait pas avoir la moindre importance. La magie ne détermine pas la nature d'un individu, elle n'est qu'une compétence, un outil, mis à sa disposition, mais ce n'est pas elle qui détermine ce que l'on n'est. Seul l'usage que l'on décide d'en avoir peut-être qualifié de bon ou de mauvais. Tous les sorciers ne sont pas des Priscus Yaxley en puissance, beaucoup aspire à la paix et à vivre tranquillement !
Je sais bien qu’on ne peut pas vivre dans un monde idéal mais si on apprenait déjà à s’accepter mutuellement et à laisser agir la justice lorsqu’elle doit l’être ce serait un énorme pas en avant, et vous, les Inquisiteurs, avez le pouvoir de changer les choses. Pas en terrorisant la moitié de la population sorcière, mais en nous acceptant parce qu’avant d’être des sorciers nous sommes avant tout des êtres humains. La magie est nécessaire à l’équilibre du monde, vouloir détruire la magie, c'est... dangereux. Les sorciers ont leur place dans ce monde, sans eux, sans la magie, comment ferez-vous pour vous protéger des créatures magiques qui peuplent notre monde ? Vous comptez les éliminer elles aussi, tour à tour ? Détruire n'est pas une solution. Avant de venir à New Phoenix je travaillais comme Guide forestier dans le Montana, c’est là-bas que j’ai rencontré Septimus pour la première fois, il était accompagné de Calvin Hasting. Notre travail en tant que sorcier est de s’assurer que les campeurs dénués de pouvoir magique ne soient pas des proies pour les Wendigo, les loups-garous ou les acromentules. Mais notre rôle ne se limite pas ça, on doit également s’assurer qu’ils respectent les territoires de certaines créatures comme les Centaures. Est-ce que… est-ce que vous avez déjà rencontré des créatures magiques ? Certaines sont très dangereuses c’est inutile de le nier…. C’est un Wendigo qui m’a fait ça, fit-il en soulevant légèrement sa chemise pour lui dévoiler la cicatrice qui couvrait son flan gauche et que la créature lui avait laissé lorsqu’il s’était précipité pour protéger Livie. Vous savez ce que c’est ? lui demanda-t-il. Le wendigo est une créature maléfique et cannibale, qui vit dans les profondeurs de la forêt du Canada et d'Amérique du Nord. Il se sert de ses pouvoir pour affecter psychologiquement les personnes qui passent à sa portée, les désorientant et leur faisant perdre confiance en eux. Et ne vous imaginez surtout pas que seuls les moldus sont ses victimes, les sorciers n’y échappent pas non plus. Je vous passe les détails mais sachez que du fait de leur caractère malfaisant, la mise à mort de ces créatures a été autorisée par le Conseil Magique. Seuls des sorciers peuvent en venir à bout. Et puis il y a les dragons… Vous avez déjà approché des dragons ? Ce sont des créatures très nobles qui ont énormément à nous offrir… Ce que je veux vous dire c’est que… les sorciers ne sont pas vos ennemis, même si… j’ai bien conscience que cela parait difficile à croire. Ce qui s’est passé en Californie a choqué énormément de monde et ce, même dans la population sorcière, mais entrer dans les Tours Yaxley et agir comme vous l’avez fait ne va rien résoudre. Je suis peut-être stupide ou idéaliste mais je suis persuadé qu’on peut s’entendre et se faire confiance. Septimus m’a parlé de ce qui est arrivé à sa première femme, commença-t-il prudemment, conscient qu’il entrait en terrain miné. Il m’a clairement fait entendre que des personnes haut placées chez les Mages Fondateurs ont protégé ce criminel et qu’un innocent a été condamné à sa place

Septimus n’avait pas réellement formulé les choses de cette manière, mais Zachary n’avait pas l’intention d’englober tous les Mages Fondateurs dans cette affaire. S’ils venaient à le découvrir, il était persuadé que tous les sorciers habitant en territoire des Mages Fondateurs s’en indigneraient, Ernie le premier

- Pourquoi a-t-il baissé les bras ? Pourquoi ne pas consacrer toute votre énergie à vous battre pour dénoncer cette injustice ? Je suis prêt à vous y aider et je suis persuadé que je ne suis pas le seul, beaucoup de sorciers croyant aux idéaux des Mages Fondateurs seraient également prêt à en faire autant, mais pour cela vous devez cesser d’agir comme vous le faites. Je suis prêt à vous accorder ma confiance et vous ?

Zachary leva son regard sur Camila redoutant de la voir s’offusquer de la teneur de ses propos. Peut-etre aurait-il mieux fait de se taire et de se contenter de répondre comme il se fallait aux questions de la Grande Inquisitrice, mais dans le fond, il savait bien qu’il en était incapable, se taire n’avait jamais été dans sa nature. Il était bien sur parfaitement conscient qu’il n’avait pas et n’aurait jamais la verve de son frère, il n’était pas doué pour convaincre les personnes du bien fondé de ses propos mais on ne pouvait lui reprocher de croire sincèrement en chacune des paroles qu’il prononçait

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electric bird.

Sujet: Re: What about now ? [camila] 03.01.17 21:15

❝What about now ?❞
Zachary & Camila

Camila ne put s'empêcher de pouffe légèrement de rire en l'entendant gronder que son père n'était pas Septimus. Loin d'être intimidé par les flèches que lui lançait son regard, Camila le défiait avec un malin plaisir, elle avait beau ne pas être une grande tortionnaire, la présence de Zachary ici l'agaçait au plus haut point et elle n'avait pas l'intention de s'empêcher de lui démontrer un peu.

« C'est ça... Si c'était bien le cas je t'avoue que ça m'arrangerait la vie. Je suppose que Victor t'a élevé et que tu le considère comme un père... bouhou c'est très touchant, mais les gènes sont là quand même. Le sang de Septimus coule dans tes veines que le veule ou non et c'est à ce sang que tu dois la vie. »

Un sang appartenant aux Hopkins avait beau être terriblement souillé tant la famille de son mentor étaient des monstres, elle savait que l'important était que lui était un homme bon. Sa confiance et son affection pour lui avaient été fortement ébranlées et Camila ne savait pas si elle pourrait un jour être entièrement réparée, mais elle avait déjà beaucoup cheminé. La question qui suivi lui tira d'ailleurs un nouveau sourire et elle ne perdit pas de temps avec d'y répondre.

« Oui. »

Savourant l'effet que cette information avait sur lui, Camila savait qu'elle mentait présentement. Après tout ce qu'elle avait récemment appris, elle était loin de pouvoir jure qu'il n'y avait pas d'autres mauvaises surprises qu'elle apprendrait un jour sans doute au pire moment. Elle était loin d'être certaine que Septimus lui dise tout, mais elle savait qu'il lui en disait beaucoup et son lien avec Heel le prouvait. C'était d'ailleurs pas amour pour celui qui l'avait élevé comme sa fille qu'elle ne cèdait pas à son envie de le voir quitter le bastion le plus rapidement possible que ce soit mort ou vif, peu l'importait, de toute façon il lui avait déjà causé assez de mal comme ça. Elle ne savait plus quoi réponses aux siens qui lui demandait pourtant il était toujours en vie, une question à laquelle elle ne pouvait pas répondre sans s'attirer les foudres et pour laquelle son silence lui attrait tout autant d'emmerde.

« On se calme chéri... Tu seras libérés oui, s'il en tenait qu'à moi tu ne serais pas ici depuis longtemps, mais j'attends la confirmation de Septimus. Pour ce qui est des conditions... Elles sont en cours de réflexion, je t'avoue que je commence à avoir envie de voir ce qu'on est prêt à m'offrir en échange de ta liberté. Ce serait du gâchis de seulement te laisser partir. »

Pourquoi le cacher, il n'y avait pas de mal à essayer de tourner la situation à son avantage alors qu'au fond si elle était la seule à prendre les décisions cet inutile gamin serait déjà libre. Il voulait seulement rentrer chez lui et blahblahblah... Il était tellement fade qu'elle avait du mal à croire qu'il ait le courage de se faire passer pour Heres Yaxley... Non décidément ça devait être uniquement de la stupidité. Camila ne put s'empêcher de rire légèrement en l'entendant lui demander, presque intéressé à l'idée d'en voir les conséquences, si la découverte du lien paternel qui existait entre eux allait créer des problèmes. Sa simple présence en créait déjà beaucoup, elle n'en avait pas besoin de plus.

« Non les préjudices je suis déjà dedans jusqu'au cou... »

C'était lui qu'elle tentait de protéger en faisant ça car au fond, la découverte de cette information éclaboussait peut-être, mais ça en pouvait pas être pire que ce jour où ils découvriraient qu'elle l'avait remise en liberté. Non elle allait devoir la jouer avec finesse et négocier quelque chose d'assez important pour que les inquisiteurs lui pardonne de l'avoir laissé partir sans trop de mal. Zachary Heel n'était par contre pas complètement stupide car rapidement, il comprit que sa parole n'avait aucune valeur et qu'elle ne comptait certainement pas lui faire confiance.

« Non effectivement, mais je voulais quand même entendre ton avis sur le sujet. »

Oui... elle voulait discuter pour un peu mieux le cerner et parce qu'au fond.... bien au fond, peut-être qu'elle ne le détestait pas tant que ça. L'air arrogant de Camila s’évanouit légèrement quand il lui apprit que Septimus n'avait pas cherché à le connaître. Elle devait l'avouer, si son propre père était toujours vivant et ne lui accordait aucune attention, elle aurait sans aucun doute beaucoup de mal. Zachary voulait que cette discussion aille dans les deux sens ? D'accord... de toute façon elle ne perdait rien, ce n'était pas comme si elle était forcée de répondre à quoi que ce soit ou de dire la vérité. La première question eu pour effet de la faire grimacer légèrement, quand on parlait de décision qui lui attirait des emmerdes en voilà un bel exemple... Mais il allait bien finir par l'apprendre un jour où l'autre à la télé.. et puis elle était assez fière de cette première expérience réussis et elle était heureuse au fond qu'il soit toujours envie car comme ça, ils pourraient s'assurer que le nouveau processus soit pleinement prêt à l'usage.

« Saevus Yaxley a été jugé et puni, il a quitté le bastion et est maintenant sans pouvoirs. »

La prochaine question eu pour effet de lui faire froncer les sourcils et cette fois elle n'avait pas l'intention de répondre tant c'était personnel. N'ayant pas envie de lui préciser qu'il étirait un peu trop la sauce, elle fut satisfaite de remarquer qu'elle n'en aurait pas besoin car le moulin à parole lui règla facilement la vie en lui racontant une partie de son existence. Une famille... Camila savait déjà que ce n'était pas une bonne idée pour elle, pas tant qu'ils n'allaient pas avoir gagner ce combat et quelque chose lui disait que c'était pas près de se finir. Pourtant malgré ses paroles pleines de bons sens, Camila tentait de ne pas toute les entendre, parce qu'il marquait un bon point. Son combat à elle, celui de sa mère... il était justement contre les Yaxler Sr de ce monde. Elle même était atteinte de cette maladie et si on appliquait la règle de manière général, elle ne valait pas mieux que les autres. Ce n'était pas la première fois qu'elle songeait à modifier légèrement le crédo des Inquisiteurs, mais elle craignait de véritablement prendre le temps d'y songer, elle craignait de voir la réaction des siens quand elle annoncerait qu'elle doutait que l’extrémisme dont ils faisaient souvent preuve était la bonne solution. Zachary Heel avait une vision bien trop idéaliste et le rose bonbon avait tendant à provoquer chez elle une nausée incontrôlable, mais elle savait au fond qu'il y avait une part de vrai. Oui l'intention des siens était de détruire chacun des créatures magiques, pour sa part, elle serait amplement satisfaite si seulement les vampires et autres bêtes dangereuses et sans âme disparaissaient. Elle avait rencontré très peu de créature magique dans toute sa vie et peut-être avaient-ils leur utilité quand il venait le temps de les contrôler, mais à quoi servait les Wendigos en général, tous les exterminés serait bien plus simple... Incertaine de savoir exactement de quel créature il s'agissait, elle hochait négativement la tête en silence, le laissant continuer. L'explication interminable qu'il lui donnait comportait effectivement des facettes intéressantes... comme celle de laisser les sorciers se sacrifier pour eux en allant les chasser... mais la longueur de ce monologue l'étourdissait presque. Camila ne savait pas quoi répondre et en fait elle n'avait pas l'intention de le faire avec sérieux jusqu'à ce qu'il évoque le violeur de bâton-rouge.

« C'est vrai.... »

Confirmait-elle simplement en haussant un sourcil, surprise de voir qu'il lui avait parlé de cette histoire. Ils avaient pourtant tenté de trouver le fond de la vérité dans cette histoire, mais rien... Quand il lui demanda pourquoi il avait baissé les bras et qu'il lui offrit son aide, Camila ne pu s'empêcher de trouver qu'il ne manquait pas de culot et qu'il se plaçait clairement sur un piédestal.

« Tu veux échanger ton aide pour résoudre une histoire si bien protéger que je ne sois même pas certaine qu'il reste une âme vivante connais la vérité contre l'arrêt de l'inquisition ? »

Si elle avait accordé un minimum d'intérêt à son exposé, cette proposition elle était tout simplement grotesque et ridicule. Ne pouvait se retenir de rire plus longtemps, elle finit par expiré et le regarder droit dans les yeux.

« La seule chose que tu as le pouvoir de marchander est ta condition de détention... et peut-être aussi les conditions pour lesquels tu seras libérer même si.. pour ça c'est surtout ceux qui ont véritablement dequoi nous offrir qui seront écoutés. »

Ce qu'elle voulait vraiment savoir et d'un tout autre ordre et elle avait bien l'intention de l'envoyer en tête à tête avec Zeke avant de le libérer.

«Qu'est-ce que tu as vu du Bastion ? En dehors de ce que t'as dis Septimus, as-tu parler à d'autres personnes ? C'est ce genre de réponse qui m'aideront à choisir et crois moi quand je dis que la meilleure option pour toi est de me dire la vérité dès le départ. »

Sujet: Re: What about now ? [camila] 09.04.17 17:40

What about now ?
Camila & Zachary

Il sentit ses joues s'empourprer de colère en l'entendant se moquer de lui ouvertement. Elle ne respectait rien, ni ses sentiments ni son avis, pas étonnant que cette femme se soit retrouvée à la tête d'un parti aussi extrémiste que le sien. Un parti qui se moquait des sentiments des autres et des sorciers en particuliers. S'il ne supportait pas de la voir l'infantiliser en se moquant ouvertement de lui et de sa relation qu'il avait longtemps entretenu avec celui qu'il avait toujours connu comme son seul et unique père, avec un mépris évident, il n'apprécia guère plus de la voir faire mouche en lui rappelant une vérité implacable qu'il ne pouvait nier. Il avait beau rejeter de toute ses forces sa filiation avec Septimus Hopkins, il n'en demeurait pas moins qu'il lui devait bel et bien la vie. Elle avait raison, c'était un fait, mais ce n'était pas pour autant qu'elle lui appartenait puisqu'il s'agissait de sa vie à lui et Septimus n'avait aucun droit de regard dessus. De toute manière, lors de leurs échanges, le second de l'inquisition lui avait clairement fait comprendre qu'il ne comptait pas pour lui et il comprenait mieux pourquoi à présent. Hopkins avait trouvé en la femme qui se tenait face à lui, sa digne héritière. Leur complicité était indéniable, même pour lui. Ils paraissaient tout se confier et pouvait visiblement parler d'absolument tous les sujets sans que l'un d'entre eux ne soit tabou, comme le fait, pour Septimus, d'avoir un fils sorcier. Avait-il eut cependant le choix ? Après tout Hasting était présent au moment des révélations et plus il y avait de personnes au courant d'un secret plus le secret avait des chances d'être connu de tous

Si la révélation de leur filiation avait été difficile à avaler et qu'il n'avait pas particulièrement été transcendé de bonheur en découvrant la vérité, la perspective de pouvoir enfin quitter cet endroit et de ne plus jamais y revenir le gonfla d'espoir l'espace d'un instant, bien que tout au fond de lui, il sentait que quelque chose clochait, que c'était trop beau pour être vrai. Une inquiétude qui fut vite confirmée par la Grande Inquisitrice en personne, qui lui apprit que s'il était toujours enfermé ici, c'était à Septimus qu'il le devait. Pour quoi ? Pour quelle raison ?! Il ne voulait pas le voir, n'avoir rien à faire avec lui, et pourtant il refusait de le laisser partir ? Cela n'avait aucun sens ! Mais lorsqu'il l'entendit lui révéler avoir des prétentions en échange de sa libération, cette fois-ci ce fut à lui d'éclater de rire et de se moquer ouvertement des paroles qu'elle venaient de prononcer

- Parce que vous espérez vraiment obtenir quelque chose pour ma libération ? Je ne suis pas personne et si vous pensez obtenir quoi que ce soit de mon frère vous vous leurrez complétement

Zachary connaissait suffisamment son frère pour savoir qu'il ne lèverait pas le plus petit doigt pour lui venir en aide, et pour une fois, il en était ravi. Non pas qu'il désirait rester enfermer ici, dans cette maudite cellule qui allait finir par le rendre fou, mais parce qu'il ne serait pas responsable de quelque chose qui pourrait desservir les sorciers ou son frère, et ça, malgré sa situation peu enviable, ça le consolait un peu. Toutefois en agissant de la sorte, Barbosa lui révélait son véritable visage et lui faisait réaliser à quel point il s'était illusionné sur elle. Enfermé dans sa cellule il avait pensé et repensé à tout ce qu'il pourrait lui dire si l'occasion lui en était donné. Il s'était imaginé, discutant un peu avec elle, qu'il parviendrait à trouver les mots qui la sensibiliserait, et saurait lui faire comprendre que tous les sorciers n'étaient pas une menace. Malheureusement elle était obtue et fermée à toute discussion. Bien sur, Zachary n'avait jamais eut la verve de son frère ainé mais il pensait sincèrement avoir suffisamment d'arguments assez solides pour pouvoir s'en passer, aujourd'hui, il le regrettait. Peut-être aurait-il pu se montrer beaucoup plus convainquant s'il avait possédé cette aisance que Ben avait. Lorsque vous l'écoutiez parler, tout paraissait si simple, si évident, même s'il on n'était pas d'accord avec ses idées, il avait cette faculté de parvenir à vous faire douter. Mais ce que Zach ne possédait pas en aisance oratoire, il l'avait sans le moindre doute en ténacité. Certains considéraient cela comme de la bêtise voir de la naïveté, mais le sorcier avait conscience qu'une opportunité comme celle-ci de se retrouver seul à seule avec la Grande Inquisitrice ne se reproduirait peut-être plus. S'il devait la convaincre que les sorciers n'étaient pas une menace, s'il pouvait lui ouvrir les yeux c'était maintenant ou jamais, mais la folie des Inquisiteurs le laissa interdit lorsqu'une d'une voix indifférente la Leader des Inquisiteurs l'informa que Saevus Yaxley avait été jugé et puni pour ses crimes. Quels crimes ? Ceux de son père ? Il voulu s'en indigner mais il n'en n'eut pas l'occasion car si cette première affirmation l'avait en un premier temps révolté, la seconde, concernant la sentence, le figea complétement.

- Je ne vous crois pas, finit-il par articuler. Vous ne pouvez pas faire ça, personne ne peut retirer sa magie à un sorcier

C'était ce que Victor Heel lui avait toujours appris. D'ailleurs lui-même avait beau avoir conscience que sa magie était actuellement maîtrisé par les particules anti-magie qu'il y avait dans l'air, il savait qu'elle était toujours là, endormi au plus profond de lui. Les Inquisiteurs se trompaient s'ils s'imaginaient parvenir à une telle prouesse, leur science avait beau être redoutable jamais ils ne pourraient parvenir à leur retirer ce qui faisait leur essence même. La magie faisait partie d'eux, au même titre qu'un bras ou une jambe, non bien plus encore. On ne pouvait pas retirer l'âme d'une personne, la magie s'était pareil et c'était la raison pour laquelle il s'était opposé à ce que Livie se soumette aux expériences des laboratoires Yaxley pour tenter de se d'éradiquer définitivement sa magie. Il avait beau l'aimer de tout son coeur, c'était quelque chose qu'il n'arrivait pas à comprendre, comment pouvait-elle rejeter une partie d'elle-même ? Il savait que si par miracle elle y parvenait, elle finirait par le regretter, quoi qu'elle en dise. De toute manière, que ce soit les Laboratoires Yaxley ou les Inquisiteurs, il ne pouvait imaginer que quiconque puisse réussir à parvenir à un tel résultat, c'était tout simplement impensable, inimaginable, parce que si ça l'était vraiment, s'ils avaient réellement ce pouvoir, alors la communauté des sorciers courraient à sa perte et ils devraient absolument disparaître de la vie des moldus. Se cacher à nouveau et cette fois définitivement en faisant croire aux moldus qu'ils étaient parvenus à leur but et que les sorciers n'existaient plus.
Le doute mais surtout l'horreur à la seule idée de cette perspective le glaça complétement, mais si c'était vrai, s'ils étaient réellement parvenus à faire de ce cauchemars une réalité, si Saevus Yaxley avait réellement été la première victime de cette expérience, dans quel état se trouvait-il à présent ? Comme allait-il ? Comment vivait-il qu'on l'ai privé de ce qui faisait sa spécificité ?
Zachary avait toujours vu Saevus comme un roc invulnérable, impression qui lui avait été renforcé après l'avoir rencontré. C'était un homme pour lequel il avait toujours eu immensément de respect et découvrir ce qu'on avait osé lui faire le minait autant que ça l'inquiétait.

Malgré sa colère et le ressentiment que cette nouvelle venait de faire naitre en lui, Zachary jugea plus opportun de ne pas suivre son impulsivité et de ne pas s'emporter comme il en avait l'habitude. L'occasion lui était enfin donnée de parler et d'échanger avec la Grande Inquisitrice en personne d'essayer de lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas une menace et qu'ils gagneraient tous à apprendre à vivre ensemble, mais il fallait reconnaître que cette révélation venait de jeter un froid. Il n'était déjà pas quelqu'un de très convaincant en temps normal, et ce même en déployant une pléthore d'arguments ou en en appelant au bon sens de l'autre tout simplement. Il avait beau faire, il ne parvenait jamais à toucher les personnes qu'il désirait, que ce soit son frère, Livie ou à présent Camila, car il voyait bien à son attitude qu'elle restait complétement de marbre face à son discours, pire, il semblait l'ennuyer profondément. Il sentait ses espoirs diminuer lorsqu'il réalisa que le violeur de Bâton-Rouge sembla réveiller et retenir son intention, mais alors qu'il se félicitait intérieurement d'être enfin parvenu à susciter son intérêt sur un sujet en particulier, il déchanta presque aussitôt en l'entendant le remettre à sa place. Elle était sec et ne croyait visiblement pas une seule seconde en lui, et peut-être avait-elle raison, après tout, il était le premier à dire qu'il n'était personne, cependant, elle semblait oublier un peu vite qu'il avait un avantage considérable sur eux, et puis cette histoire, si elle était vrai, et il n'avait aucune raison de douter de sa véracité, lui aussi désirait qu'on la mette à jour. Il ne faisait pas cela pour eux, mais pour toutes les victimes et leurs familles qui étaient en droit de connaître la vérité.

- Mais vous n'en savez rien. Vous n'êtes peut-être parvenue à aucun résultat parce que vous n'avez pas su vous y prendre, après tout vous n'êtes pas sorcier, moi si, leur rappela-t-il.

Mais Barbosa ne voulait rien entendre et restait sur ses positions, de toute évidence accorder sa confiance à un sorcier ou pire encore s'associer à lui pour faire front dans une cause commune était beaucoup trop lui demander. Elle ne le voyait que comme un gamin encombrant et inutile, face à elle, il avait l'impression de se retrouver devant un Ben au féminin. Alors qu'il s'apprêtait à rétorquer encore une fois, ses propos lui coupèrent le sifflet. Elle était vraiment sérieuse alors ? Elle pensait sincèrement avoir des prétentions à formuler pour sa libération ? Mais quoi ? Qu'espérait-elle ? Comment pouvait-elle croire une seule seconde qu'il puisse avoir la moindre valeur marchande ? C'était complétement ridicule ! Mais et si ça ne fonctionnait pas ? Si ses revendications n'aboutissait pas, comme il s'en doutait déjà... qu'adviendrait-il de lui ? La réponse n'était pas difficile à deviner, soit il resterait enfermé ici, soit... ses pensées allèrent immédiatement à Ernie et Livie dont l'espoir de les revoir un jour s'éloigner toujours un peu plus pour laisser place à une évidence de plus en plus implacable : les Inquisiteurs ne le libéreraient jamais. Foudroyant Camila de son regard noir, il fut tenter de ne pas lui répondre durant un instant, mais se ravisa au dernier moment

- Rien. Non.

Deux petits mots en guise de réponses aux questions qu'elle venait de lui poser. A qui voulait-elle donc qu'il parle ? Il ne connaissait personne ici, il était en territoire hostile et même si quelqu'un s'était pris de pitié pour lui et aurait commencé à sympathiser avec lui, s'imaginait-elle vraiment qu'il irait dénoncer bêtement la seule personne qui aurait fait preuve d'humanité à son égard ?! Se réinstallant sur son lit, Zachary se mura dans son silence et ignora Camila détournant son regard du sien en choisissant de faire comme si elle n'était pas là pour couper court à toute conversation. Ils n'avaient plus rien à se dire.

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