AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Partagez
 

 Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Héres S. Yaxley
Héres S. Yaxley

ϟ Âge : 25 ans ϟ Messages : 331 ϟ Date d'inscription : 01/07/2014 ϟ Disponibilité RP : A votre service ! ϟ Célébrité : Gaspard Ulliel ϟ Crédits : Presley♥Cash

Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty30.05.15 13:55


       
BECAUSE BROTHERS DON'T LET EACH OTHER WANDER IN THE DARK ALONE.


Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”

     
Héres avait attendu ce moment depuis longtemps : se retrouver seul après avoir systématiquement été en présence d'une infirmière, de conseillers, d'Invictus ou d'autres experts en tous genres.
Mais à présent qu'il était seul avec ses pensées, il avait l'impression de devenir fou.
Il se trouvait dans le grand salon de l'appartement des Yaxley. Il n'avait aucune idée d'où se trouvait sa mère mais il aurait voulu la savoir près de lui. Il aurait voulu courir dans ses bras et qu'elle lui murmure que tout irait bien.
Mais tout n'irait plus jamais bien.
Son père était tombé dans les mains des Inquisiteurs.
Les responsabilités politiques dans cette crise majeure lui étaient revenues et il bénissait le ciel qu'Invictus soit immédiatement venu à ses côtés. Il était peut-être le seul homme en qui il avait véritablement confiance. Autour de lui maintenant, il ne voyait que des lueurs opportunistes dans les regards.
Est-ce qu'il avait le soutien de la population ? Rien n'était moins sur. Il était le petit fils de l'homme le plus détesté des États-Unis après tout.

Il avait décidé d'attendre les revendications des Inquisiteurs avant toutes autres choses. Il n'espérait pas qu'il soit obligé d'entamer une guerre civile.
Son cœur accéléra. Etait-il prêt pour se lancer la dedans ?
Peu importe. Dans cette solitude voulue, ce n'était pas la politique qui le préoccupait à présent mais le poids lourd de la culpabilité.

Zachary, ce jeune homme qui lui avait prouvé en très peu de temps qu'il pouvait compter sur lui et l'appeler "ami", s'était fait enlevé lui aussi.
Et il était à peu près certain qu'il serait tué dès que le polynectar ne fera plus effet, à moins que cela ne soit déjà fait. Après tout, qu'est ce que les Inquisiteurs voudraient faire de lui ? Il n'avait aucune valeur.
Héres serra les poings. Il ne voulait pas commencer une guerre mais il y aura des représailles à la mort de son ami. Des féroces. L'héritier serait sans pitié. Après tout, c'est comme s'il l'avait tué lui-même. C'est vrai, c'était de SA faute si Zach s'était retrouvé avec du polynectar en poche et c'était SON apparence qu'il avait pris, pour LE protéger de son acte stupide de courir après son père. Oui, il avait agit comme un gamin irresponsable et maintenant il avait deux morts sur sa conscience.
Zachary Heel et Natalia Oldman.
Lorsqu'il fermait les yeux, Héres voyait le visage surpris de cette dernière quand il lui avait enfoncé la lame dans son corps.
Il frissonna et se pris la tête entre ses mains.
Qu'avait-il fait ?!

D'un geste machinal, il se massa l'arrière de son crâne, cette partie qui avait violemment heurté le sol quand son père l'avait poussé, lui vociférant qu'il était un Yaxley et qu'il se devait de perpétuer leur lignée.
Qu'est ce que leurs ennemis avaient fait de ce visage furieux ? Il était vivant, c'était certain, sinon les Inquisiteurs n'auraient pas pris tant de risques pour le ramener chez eux. Mais Héres n'était pas idiot : ils n'allaient pas gâcher leur occasion de s'amuser un peu avec le leader du Nouveau Monde.

Soudainement, le silence pesant fut brisé par des pas précipités dans le couloir. Ce n'étaient pas ceux légers de sa mère. Ainsi, Héres releva la tête quand il entendit la porte s'ouvrir avec fracas.


       
Bloody Storm
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty31.05.15 19:43


   

A story of two brothers



Il avait tranquillement fait un petit tour chez les Indépendants et rejoint les terres des Mages Fondateurs pour y rencontrer sa mère et pendant ce temps-là le reste du monde avait décidé de devenir fou. Priscus se disait parfois qu’il était complètement en décalé avec le reste du monde. Il n’avait fallu que quelques petites journées en dehors de la ville de New Phoenix pour que de nombreuses choses arrivent alors même qu’il était loin pour s’en rendre compte. Bien sûr, il était évident que les Inquisiteurs n’allaient pas rester sourds aux révélations de la conférence pour la paix. Le massacre de nombreux non-sorciers avaient le don de les rendre tout simplement fou. Un seul meurtre pouvait les rendre déjà dingue alors ne parlons pas de la grande majorité de la population de la Californie. Ils avaient décidé de répondre en grande force et avait emmené son père dans leur bastion où nul sorcier n’était le bienvenue. Lorsqu’il avait entendu la nouvelle, le jeune homme avait été choqué. Comment imaginer l’homme fort que représentait son père aux mains de ceux qui haïssait ce qu’il représentait ? C’était une idée bien difficile à envisager. Petit garçon, Priscus voyait en son père une personne invincible que rien ne pouvait ébranler. Plus grand, il avait vu un homme complexe et avec lequel il était en conflit permanent. Cependant c’était faux de prétendre qu’il n’avait pas été touché par ce qui c’était passé. Même malgré qu’il lui en veuille, c’était quand même son père dont on s’était emparé et il restait au fond de lui ce petit garçon qui le voyait comme un héros.

La nouvelle apprise, il avait décidé de rejoindre par la magie et plus précisément le transplage, la ville de son enfance et le théâtre de toute cette folie. Les partisans du nouveau Monde étaient toujours en colère et malgré la disparition de son père, ils s’inquiétaient pour beaucoup davantage de la reprise du pouvoir par son frère ainée. Cela ne semblait ne pas faire beaucoup d’heureux. Priscus se demandait bien pourquoi ils ne s’inquiétaient pas plus de la facilité déconcertante avec laquelle les Inquisiteurs avaient pu arriver jusqu’ici et partir avec son père sans beaucoup de difficultés. Ne pas voir la conséquence de cette action et se préoccuper de son frère c’était faire preuve d’un aveuglement déconcertant. Sur les écrans de la ville, on pouvait voir les chaines d’informations diffusés en boucle le discours de son frère. Il avait cet air un peu guindé et très sérieux que Priscus serait incapable de reproduire. Il y avait des spéculations et les rues étaient aussi peu sûres qu’elles l’avaient été quand il était partie. C’était loin d’être encourageant. Le jeune homme prit le chemin de la tour et plus précisément des appartements familiaux. Il y était presque certains d’y trouver son frère. Il marchait d’un ton précipité et loin d’être calme. La vérité c’est qu’il était furieux contre tout le monde : la population, son père, son frère et même contre lui (ce qui n’arrivait presque jamais). Il claqua la porte d’entrée avec fracas. Il n’était pas fait pour la discrétion et le premier qui viendrait s’en plaindre risquait fort d’être le premier à entendre parler du pays.

Il trouva Héres son frère dans le grand salon. Priscus s’arrêta net, les yeux encore pleins de flamme de la colère d’être passé à côté de cet événement qui secouait leur famille. Il avait été absent et cela lui pesait plus qu’il ne voudrait l’avouer. Son frère avait l’air fatigué. Cela n’était peut-être pas une bonne chose qu’il soit tombé en premier sur lui. Croisé Lyra en premier aurait pu apaiser un peu sa colère et lui permettre de rencontrer son frère sous de meilleurs hospices. Sa personnalité douce et aimante avait un pouvoir positif sur lui. C’était aussi une des raisons pour lesquelles il l’aimait d’un amour un peu étrange et parfois déstabilisant même pour lui. S’il avait un psy il aurait probablement dit que c’était normal et qu’un complexe d’Œdipe comme le sien valait le temps qu’on s’y intéresse.  Malheureusement, le destin était rarement en accord avec ses propres désirs et devait bien s’amuser de le faire tourner en bourrique. C’est pourquoi au lieu de se trouver en présence de sa mère de cœur, il était devant son frère ainé qui n’avait pas du manquer son arrivé fracassante. Il essaya de se calmer par lui-même mais c’était bien souvent perte perdu parce qu’il avait tendance en ruminer. Cela gardait la colère au chaud et ce monstre restait tapi dans son esprit cherchant toujours une victime vers qui se tourner. Manque de bol, Héres était la seul personne sur son chemin :

« Intéressant ! Je ne savais pas que rester assis sur une chaise faisait revenir les personnes enlevés. Ça doit être une nouvelle méthode révolutionnaire dont je n’ai jamais entendu parler. » Insinua Priscus avec cynisme.

Les relations entre les deux frères n’étaient pas vraiment au beau fixe. Ce n’était pas tant qu’il le détestait, il ne l’aimait pas non plus. Ils se trouvaient dans cet entre-deux où il est difficile de trouver les bons mots pour décrire leurs relations. Héres était le fils prodige, obéissant et très bien vu. Priscus était le sale petit râleur, jamais content qui passait son temps à se disputer avec son père. Il était alors évident qu’ils ne s’entendaient pas si bien. Mais c’était quand même son frère. Priscus avait un attachement pour les membres de sa famille même s’il le rendait dingue et qu’il n’était pas d’accord avec eux ou leurs choix. Cependant la colère était toujours mauvaise conseillère et il faisait rarement sourde oreille en sa présence. C’était une très mauvaise habitude qui lui valait bien des disputes. Aujourd’hui ne serait pas une exception. Quand il ne savait pas quoi faire, il se tournait parfois vers la colère qui effaçait la peur. Car oui il était un peu effrayé par ce qui pourrait arriver à leur père auprès des Inquisiteurs. Il ne comprenait pas qu’une telle chose ait pu arriver à new Phoenix par-dessus le marché. Comme si les temps n’étaient pas déjà assez durs pour les Partisans du Nouveau Monde. Il perdait leur leader et Héres qui était à peine plus âgé que lui se retrouvait à la tête de toute une faction déchirée.

« Ce n’était pas possible de faire plus attention ? Franchement, j’ai vu la retranscription ! Vous ne pouviez pas prévoir de mieux vous entourer. C’était certains que ce discours ne serait pas une partie de plaisir. Comment avez-vous pu penser que la sécurité était suffisante pour une telle chose ?! Ça n’a pas de sens. » S’écrira Priscus nourrie par sa colère.

Il ne cessait pas de l’être ces derniers temps. Sa meilleure arme était de fuir quand il la sentait être trop présente en lui. Il quittait la ville et partait dans un endroit où rien ne pouvait l’atteindre. Il finissait ensuite par rentrer quelques jours par la suite. Mais il ne pouvait pas rentrer cinq minutes et repartir aussi sec. Le jeune sorcier se mit à faire les cents pas dans la pièce pour essayer d’évacuer sa mauvaise humeur grandissante mais ce n’était pas bien simple. Il savait que c’était peine perdu. Peut-être que Cyrius serait chez lui et qu’il aurait quelques bières dans son frigo. Priscus allait bien aimer pouvoir retrouver le bien être fictif et éphémère acquis par l’alcool. Cependant, ce n’était pas encore à l’ordre du jour. Il était frustrant de ne pas savoir quoi faire. Mais son frère avait davantage de moyen que lui pour réfléchir à une solution et il en fallait une très rapidement : que ce soit pour la libération de leur père comme pour la survie des Partisans du Nouveau Monde. Dire qu’il s’était retrouvé dans cette pièce peu de temps avant avec son père et que les derniers mots qu’ils avaient échangés étaient des paroles de colère… pour changer. Il se sentait un peu coupable de cela.

« Merde Héres ça me rend dingue tout ça ! Je ne peux pas croire que ça soit arrivé et que les gens continuent de se plaindre dans les rues. Ne se rendent-ils pas compte que cela prouve que nous sommes ouverts à la moindre menace ? Déjà que les Partisans ne sont pas tout blanc, comme tout le monde. Ils pensent plutôt à faire des élections… A-t-on vu préoccupation plus idiote alors même que  tout va mal ? » S’exclama le jeune homme avant de jurer à nouveau. « Merde et re-merde ! »

Dire qu’il venait juste de rencontrer sa véritable mère après avoir découvert que la faction dans laquelle il avait grandi était bâti sur le sang d’innocent. Les Inquisiteurs n’auraient pas pu choisir pire moment. Ils n’avaient pas d’autre personne à embêter ? Chaque fois qu’ils se lançaient dans des grandes actions genre commando suicides, les conséquences étaient désastreuses : exemple parfait de la catastrophe de Boston. Ne pouvaient-ils pas envisager de meilleure action ou n’apprenaient-ils jamais ?



   
fiche codée par Empty Heart
Revenir en haut Aller en bas

Héres S. Yaxley
Héres S. Yaxley

ϟ Âge : 25 ans ϟ Messages : 331 ϟ Date d'inscription : 01/07/2014 ϟ Disponibilité RP : A votre service ! ϟ Célébrité : Gaspard Ulliel ϟ Crédits : Presley♥Cash

Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty01.06.15 11:08


     
BECAUSE BROTHERS DON'T LET EACH OTHER WANDER IN THE DARK ALONE.


Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”

     

L'entré fracassante de Priscus aurait été digne des meilleures pièces de théâtre. Héres pouvait voir que son frère était furieux. En même temps, c'était presque son masque quotidien, et tous les Yaxley le connaissait par coeur. Le bruit assourdissant de la poignée contre le mur résonnait dans ses oreilles.
Il se souvint des pensées qu'il avait eu envers lui quand il avait parler pour la dernière fois avec son père seul à seul : pas question qu'ils deviennent une copie Victor/Saevus.
Mais il était plutôt dur de ne pas réagir violemment face aux reproches injustes du cadet.
Pour qui se prenait ce petit vaurien ?
Héres lui lança un regard glacial suite à sa raillerie. S'il avait été là plus tôt, il aurait compris que son frangin avait besoin d'une vingtaine de minutes de repos pour remettre ses idées au clair.
Mais il avait encore disparu on-ne-sait-où.
L'héritier sentait la colère monter peu à peu en lui mais il savait qu'elle était amplifié par tout ce qui venait de se passer. Ce ne serait pas très adulte que de déverser tout ça sur son petit frère, même s'il le méritait peut-être. Il parvint donc à ne pas hausser le ton mais ne réussit pas à se retenir de répondre cyniquement lui aussi.

-Oui t'en aurais entendu parler si t'étais plus souvent ici.  

Héres respira médicalement, tentant de se calmer. Il ne voulait pas se disputer, pas le soir où il venait de tuer deux personnes et où les Inquisiteurs avaient enlevé leur père.

-Où t'étais passé d'ailleurs ?

Cela pouvait ressembler à un reproche mais ce n'en était pas un. Il y avait longtemps qu'Héres s'était habitué aux absences habituelles de son frangin. S'il lui arrivait encore parfois de lui en vouloir pour ses envies de fuites en avant, c'était pour sa mère. Lyra ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter quand elle ne savait pas où il était et Héres détestait la voir aussi anxieuse. Priscus semblait encore trop petit pour comprendre qu'il avait une certaine responsabilité envers la femme qui l'avait élevé.

Quand ce dernier continua sur un ton colérique, Héres grimaça et ferma les yeux. Il avait vu la retranscription. Où avait-on coupé le discours ? Est-ce que la population entière l'avait vu tuer Natalia Oldman ?
Lentement, Héres se leva, son corps semblant porter tout le poids du monde sur ses épaules. Il fit face à son petit frère et le domina de toute sa hauteur.

-Je t'interdis de parler comme ça, dit-il d'un ton très froid. Tu ne sais rien de la politique. Tu ne connais pas le mot "responsabilité". Père en avait envers le peuple. Il leur devait une explication et se cacher derrière un écran aurait donné une mauvaise image.

Subitement il se détourna de lui pour faire face à la baie vitrée. Héres prit soin de ne pas baisser la tête vers le bas de la tour où une dizaine de personnes manifestaient toujours contre lui. Ils refusaient net de voir le petit fils du plus terrible tueur de masse de leur siècle prendre le pouvoir sans élection. Qui pouvait les blâmer ? Héres n'abandonnerait pas sa place mais s'il avait été sur que la majorité de la population le soutiendrait, il aurait organisé de rapides votes pour avoir un semblant de légitimité.
Derrière lui, son petit frère jura plusieurs fois. L'héritier ne parvenait lui non plus pas à imaginer que tout ça s'était passé. Leur père, réputé invincible dans leurs yeux d'enfants, était entre les mains des Inquisiteurs. Héres se refusait à imaginer les tortures qu'il allait endurer.

-Non, ils ne s'en rendent pas compte
, dit-il d'une voix plus douce.

Il baissa enfin les yeux vers les pancartes. D'où il était, il ne parvenait pas à lire les inscriptions mais elles étaient plutôt facile à imaginer.

-Trop de choses se sont déroulés en peu de temps. Ils ne réaliseront tout ça que lorsqu'on sera en dehors de cette période difficile.

Avant que ce ne soit écrit dans les livres d'histoire, il l'espérait.
Il se retourna vers Priscus dont le corps entier était tendu. Il ne pourrait pas le rassurer. Alors, il se dirigea vers le bar et leur servit - sans magie - deux verres d'alcool.
Il en tendit un à son petit frère et marmonna.

-Je crois qu'on a tous les deux besoin d'un remontant.

Héres était conscient qu'il devra retourner dans la cellule de crise. Mais il ne s'était pas rempli le verre et il savait sa limite d'alcool. Il se réinstalla dans le canapé et but une gorgée du liquide ambre.



     
Bloody Storm
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty04.06.15 18:27


 

A story of two brothers




De toute évidence Héres était tout aussi fan de ces répliques que leur père. Priscus avait un sentiment de déjà vu assez agaçant revenir. Ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’il entamait une belle dispute dans le salon. Au contraire, c’était presque une habitude dérangeante dont on a du mal à se défaire. Le souci c’est que le jeune sorcier n’avait pas vraiment de petite voix intérieure assez forte pour lui dire que ce qu’il faisait était à la fois stupide mais complètement inutile et injuste. Alors il se laissait simplement porter par sa colère monstrueuse toujours tapie au fond de lui et qui n’avait jamais besoin de rien pour se réveiller. Alors quand il avait vu son frère dépité, assis sur sa chaise, au lieu de lui porter soutien, il avait laissé sa peur parler au travers de sa colère. C’était tellement plus simple que d’essayer quelque chose d’autre. Bien sûr, son frère ne s’était pas laissé faire et à son cynisme, il avait répondu avec autant de cynisme lui-même. Cela toucha Priscus plus qu’il n’y pensait. En effet, il n’aimait pas vraiment être remis à sa place. Il est vrai qu’il restait rarement en place et encore moins quand il s’agissait de rester à la maison. Héres n’avait pas tort mais il faudrait lui couper la langue avant qu’il ne l’admettre de lui-même.

Son frère aîné, l’interrogera sur l’endroit où il avait encore été allé. C’était un questionnement sans aucune forme de reproche. Il est vrai que même si cela l’avait été il avait pour une fois une bonne raison d’avoir quitté le logis familial. Sa mère qu’il n’avait pas connu depuis dix-neuf ans, il n’avait pas voulu attendre plus longtemps pour la connaître. Priscus estimait qu’il avait attendu suffisamment longtemps et qu’il méritait cette rencontre. Certes, il aurait pu la préparer un peu mieux mais il était quelqu’un d’assez impulsif. Il n’était pas devin et n’avait pu prévoir que les Inquisiteurs allaient s’attaquer à leur père. On pouvait admettre que la situation chez les Partisans du Nouveau Monde n’était guère reluisante et la situation politique était fragilisée depuis les révélations que leur oncle avait fournies durant la conférence pour la paix. Décidément, ils étaient toujours embêtés par un membre de la famille. C’était presque une malédiction à ce niveau-là ! Et encore, Héres avait une chance d’éviter le mauvais œil car il n’était qu’à moitié Yaxley, parce que si on s’en référait à ses deux grands-pères, l’avenir état loin d’être radieux pour lui, par contre. Mais il n’allait pas mettre ses considérations génétiques dans la conversation.

Il décida de répondre à sa question en expliquant ses raisons bien qu’il ne se sente nullement obligé de le faire. Après tout c’était un sujet assez sensible et terriblement privé qui trouvait ses racines si profondément en lui qu’il l’avait modelé depuis sa plus tendre enfance. Ces colères, ces fuites et ses rebellions trouvaient toutes leurs origines dans le fait qu’il ignorait tout de ce qu’il était réellement et que cela lui avait toujours pesé. Mais essayer d’expliquer ça  à son frère prendrait bien trop de temps et la colère n’est guère patiente et ne s’apaise pas aussi vite.

« J’étais chez ma mère si ça t’intéresse réellement. » Répondit-il d’un ton las.

Cela aurait pu être bien plus joyeux si ça ne s’était pas terminé avec la révélation de l’enlèvement de son père et la volonté de quitter vite la demeure de sa mère pour rejoindre son propre foyer afin d’en savoir davantage. Priscus n’avait pas voulu croire cette nouvelle mais dès qu’il avait transplané à New Phoenix, il n’avait pu manquer les moindres rappels de la véracité de cette information. C’était presque incroyable d’imaginer que leur père avait été capturé par les cinglés d’Inquisiteurs. Et il avait vu de quoi il était capable quand il s’était rendu à Nashville. Non pas que Jordan lui ait fait quoi que ce soit mais il avait vu l’intransigeance de ses réactions face aux sorciers qui les avaient enlevés. Il n’avait aucun envie d’imaginer son père interrogé de cette manière. Certes, son père était plus malin et plus fort que les idiots qui les avaient enlevées… Tiens, il avait bien fait de passer ça sous silence. C’est sûr que ce faire enlever par les Inquisiteurs ça craint mais ce faire enlever par les siens c’est pitoyable. Il secoua la tête pour oublier ça.

Après, il n’avait pas améliorer son cas en s’énervant et en reprochant à son frère comme à son père par le même intermédiaire, de ne pas avoir fait assez attention, en sachant que les choses ne serait forcément pas simple. Héres, encore une fois, n’était pas le moins du monde, impressionné par ses reproches et n’hésita pas à le lui faire savoir. Il se tenait de toute sa hauteur devant lui mais Priscus n’était pas non plus du genre influençable. Après s’être fait capturé par des malades, avoir pris un verre avec la fille de Robocop et posé les pieds dans le manoir des vampires, il en fallait un peu plus que la hauteur de Héres. Ça devait être de famille de ne jamais courber l’échine pour personne. Il se contenta de le dévisager avec des yeux toujours brillant de colère. Son frère aîné lui sortit un super laïus sur la politique et les responsabilités. Pour un peu on aurait cru que leur père était dans les coulisses car ses mots étaient les mêmes qu’ils avaient entendu de sa part : « Tu n'as rien sur tes épaules et personne n'attends quoique ce soit de ta part ». Tel père, tel fils. Priscus n’avait même pas besoin de se concentrer sur ce genre de parole, il connaissait ces reproches par cœur. Chaque fois qu’il rentrait à la maison, il avait droit à la rediffusion avec quelques variantes.

« Oh je t’en prie ! De quelle responsabilité tu veux bien parler ?  Le fait de répondre de ses actions ? La capacité de prendre des décisions individuelles ? Ou bien l'obligation de réparer une faute ou de tenir un engagement ? Père mentait comme tous les autres hommes politiques de ce monde etn il n’a pas toujours été entièrement transparent sur toutes ses actions. Vous saviez que peu de gens étaient prêt à entendre cela sans recourir à la violence à un moment ou un autre. Je suis peut-être irresponsable mais pas idiot Héres. Je ne vous accuse pas d’avoir essayé de sauver les meubles mais plutôt de n’avoir pas pris assez en compte la colère de l’opinion publique. » Répliqua Priscus avec plus de calme. « J’étais là aussi à la conférence pour la paix et il était évident que les Inquisiteurs allaient répliquer aux révélations de notre oncle qui comme toujours ne vient qu’avec des mauvaises nouvelles. Tout le monde sait (à par eux même)  que ce sont des terroristes et que leur réponse est toujours d’utiliser la force au lieu de la diplomatie. Père est le symbole des Partisans du Nouveau Monde, peu importe ce qu’en pense les autres. »

Priscus avait peut-être l’air léger et inconscient, sans autre souci que la recherche de son propre plaisir, mais il était, au fond de lui, bien plus sérieux qu’il n’y paraissait. Enfin, il n’avait que dix-neuf ans et il avait juste envie de profiter un peu de la vie, avant de finir comme tous les autres adultes, engoncés dans des responsabilités qui vous tenaient à la gorge et de devoir rentrer dans le moule. Peut-être que cela plaisait à d’autres jeunes hommes de son âge, mais très peu pour lui. Il  venait tout juste de savoir d’où il venait et d’enterrer le passé pour apprendre à construire, enfin et véritablement, un futur. Le sorcier qu’il était pensait qu’il n’avait pas besoin de trop penser à l’avance. Cela finissait invariablement par lui peser et l’empêcher d’avancer, comme cela avait été le cas de ne pas savoir qui était réellement sa mère et de laisser dans l’ignorance une partie même de ses origines. Son frère s’était détourné et se trouvait maintenant face aux baies vitrées qui donnaient une vue sur les rues de leur pauvre ville divisée. Pendant ce temps-là, lui-même s’était mis à jurer sur l’absurdité de ce qui se passait dans les rues où les gens se battaient pour une légitimité qui n’était pas la priorité, selon lui. Pour un peu, il enviait la leader des Inquisiteurs qui n’avait jamais fait face (à ce qu’il savait) à tant de réclamations de la part de ceux qui la soutenait. Est-ce que ça voulait dire que les Partisans étaient plus stupides que le reste des gens du pays ? A méditer.

Héres était d’accord sur le fait qu’ils ne se rendaient compte de rien et quand ils le sauraient cela pourrait être trop tard où comme lui-même l’avançait, cela voudrait dire que le plus dur était passé. Son aîné, se dirigea vers le bar et en sortit de quoi boire en ajoutant qu’ils avaient tous deux besoin d’un remontant.  Priscus pensait qu’ils avaient surtout besoin d’un miracle mais il se contenterait de l’alcool en attendant. Son frère servit deux verres et lui en tendit un. Encore une fois, Priscus eut ce sentiment de déjà-vu. Il était partie de la maison sur un verre et une colère et il revenait avec une colère pour boire à nouveau un verre. C’était un cercle sans fin. Il espérait qu’il arriverait un jour à briser le cercle des habitudes. Il se fichait bien de ce que pouvait faire de plus important, Cyrius et Liam mais il allait avoir besoin de ses deux amis pour essayer de digérer la crise après tout ça. Il prit le verre, tandis qu’Héres retourna sur le canapé et but un gorgé du liquide ambré qui pouvait vous permettre d’oublier pendant un court instant vos soucis. Priscus connaissait bien la formule, il l’appliquait souvent. Il tenait de mieux en mieux l’alcool (un des seuls avantages à consommer) et savait qu’il lui faudrait bien plus qu’un verre s’il voulait vraiment oublier. Cela lui rappela quelque chose.

« Père m’a dit avant que je quitte la maison pour rejoindre ma mère qu’Avec le temps, j’apprendrais à ne plus me laisser dépasser par les événements et que plus rien ne saurait m'atteindre... et sinon, il restera toujours le whisky ! » Dit Priscus avec un sourire sarcastique avant de prendre lui aussi une gorgé. « Je ne sais pas si j’ai vraiment envie que ça finisse comme ça. Il y a forcément une solution. »

La politique ce n’était pas son truc. Priscus n’aimait pas faire semblant et il était trop impulsif et imprévisible pour ce genre de travail. Il s’était essayé au travail d’ambassadeur avec le Président des moldus et même s’il ne s’en était pas plaint, le jeune homme sentait qu’il n’était pas prêt pour ce genre de chose. Cependant, il avait de la ressource et pendant qu’il buvait il essaya de voir quels étaient les choses qu’ils savaient : sn père avait été enlevé et par les inquisiteurs. L’opinion publique n’était pas particulièrement pour que Héres prennent la place de leur père et souhaitait des élections complètement inutiles dans une situation de crise. Bref, c’était loin d’être réjouissant, d’autant plus qu’on ignorait tout ce qui avait pu arriver à leur père et ce n’était pas les Inquisiteurs qui allaient leur donné des nouvelles… Enfin si ! Uniquement si le pire était arrivé ce que Priscus espérait de tout cœur n’avoir jamais à entendre. Il n’était pas toujours en bon terme avec son père mais il l’aimait quand même (bien qu’ils se disputent toujours). Si son père venait à perdre la vie, cela serait un coup trop dur à porter pour lui. Mais il préférait ne pas penser à cela. C’était une vision bien trop cauchemardesque pour s’y attarder.

« J’imagine que Rookwood est venu à toi dès que le discours s’est terminé… Qu’est-ce qu’il t’a conseillé de faire ? » Demanda Priscus. « Est-ce que tu as essayé de contacter la Maison Blanche ? Après tout, il y a de nombreux moldus qui pourraient entrer en contact avec les Inquisiteurs et essayer d’en savoir plus… Ça ne mènera probablement à rien mais je suppose qu’ils nous doivent bien ça. »

Une idée germa dans l’esprit de Priscus. Les Inquisiteurs avaient utilisés la situation instable des Partisans du Nouveau Monde pour tenter leur commando suicide habituel mais cela pourrait se retourner contre eux. Après tout, les Partisans du Nouveau Monde ne leur avait rien fait. Le père n’avait pas non plus tué tous les moldus de Californie. Il ne pouvait décemment pas être tenu coupable des actions de son père. Est-ce que la mère de Camilla Barbossa était tenue des millions de morts de Boston après ses actions irréfléchies contre les Mages Fondateurs ? Non… Ce qui comptait c’était de regarder l’ensemble de la situation. Il fallait changer l’opinion publique en renversant la position et en profitant de l’action des Inquisiteurs. Héres transpirait l’éducation et une crédibilité dans son statue de sang-mêlé, le problème était son nom… C’est pourquoi il avait besoin de se tourner vers un autre moyen : les médias, une bonne histoire et un coupable. Merde, il avait dû écouter un peu trop le président moldu parler pendant la conférence pour la paix pour penser comme ça. Cela ne lui ressemblait pas trop... Il but une autre gorgé d'alcool, noyant ses pensées comme on noie le poisson.

 
fiche codée par Empty Heart
Revenir en haut Aller en bas

Héres S. Yaxley
Héres S. Yaxley

ϟ Âge : 25 ans ϟ Messages : 331 ϟ Date d'inscription : 01/07/2014 ϟ Disponibilité RP : A votre service ! ϟ Célébrité : Gaspard Ulliel ϟ Crédits : Presley♥Cash

Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty06.06.15 12:08


     
BECAUSE BROTHERS DON'T LET EACH OTHER WANDER IN THE DARK ALONE.


Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”

     

L'information heurta le cerveau d'Héres avec violence. Chez "sa mère". Sa mère biologique donc. Il avait ainsi découvert son identité ?
La curiosité se répandit dans tout son corps. Qui était cette femme qui était la rivale de la personne la plus douce au monde ? Qui était cette amant qui faisait de son père un homme irrespectueux envers Lyra ? Comment avait réagit son petit frère en la voyant pour la première fois ?
Mais avant qu'il n'ai pu poser une de ces questions, les reproches se remirent à pleuvoir.
Comme un enfant, Priscus continuait à chercher un coupable à la situation dans laquelle les Inquisiteurs les avaient poussés.

-C'est exactement de cette responsabilité là que je parle : le fait de répondre de ses actions. Père se devait de donner sa version des faits.  

Il faillit ajouter que sans ça, Saevus aurait peut-être perdu le peu de respect que lui accordait toujours son héritier, mais il préféra passer ça sous silence. Il n'aimait pas parler mal de son père, même (ou peut-être, surtout) devant Priscus.
Il préférait garder ses propres doutes pour lui seul.
Le ton de son frère se calma alors qu'il faisait simplement remarquer qu'ils n'avaient pas bien évalué la colère de l'opinion publique. Peut-être oui. Bien qu'Héres restait persuadé que sans Ezekiel, la foule ne se serait pas retourné à ce point contre eux, permettant l'attaque des Inquisiteurs.
Il ne répondit pas à son petit frère, simplement parce qu'il n'avait pas de réponse satisfaisante. Il ne dirait jamais tout haut qu'ils avaient fait une erreur puisqu'il n'était pas réellement certain qu'ils avaient été inconscients.
Il avait été élevé en se disant que si des terroristes voulaient commettre un attentat, quelque soit les mesures de sécurité prises, ils y parviendraient. Le risque zéro n'existait pas. Il en avait fait les frais lors d'une interview avec Cyrius et son paternel.
Perdu dans ses pensées, il tourna la tête vers son frère quand ce dernier reprit la parole pour citer leur père.

"Avec le temps,on apprend à ne plus se laisser dépasser par les événements et que plus rien ne saurait nous atteindre... et sinon, il restera toujours le whisky !"

Il reconnaissait bien Saevus Yaxley derrière ses mots.

-Amen, marmonna amèrement l'héritier en buvant une nouvelle gorgée.

Il contempla son petit frère avouer qu'il ne voulait pas que tout se termine comme ça. Avec son comportement fugueur, il était parfois bon de l'entendre parler ainsi. Il était presque rassurant de savoir que Priscus était de leur côté malgré son tempérament, ce que trop souvent Héres avait tendance à oublier.

-Nous trouverons une solution, sois en certain petit frère, déclara peut-être un peu trop solennellement l'héritier.

Peu à peu, l'idée de remobiliser la population pour former une véritable armée pour contrer (ou attaquer) les Inquisiteurs germait dans son esprit.
Il devait se préparer à toute éventualité si jamais les Inquisiteurs refusaient des quelconques négociations. Les partisans devaient se préparer à une éventuelle guerre. Le problème était toute la question de légitimité. Comment est-ce qu'il pourrait regagner la confiance du peuple pour se permettre de leur exiger de telles sacrifices ?
Priscus mentionna très justement son futur beau-père.

-Oui, il est venu directement après l'enlèvement. Je ne me permets que de me fier à lui. Je n'ai aucune confiance en tous ces vautours qui m'entourent.

Héres soupira, but une nouvelle petite gorgée avant de continuer.

-Il m'a conseillé d'attendre les revendications des Inquisiteurs. Voir ce qu'ils veulent et aviser à partir de là.

Seulement, ces revendications se faisaient attendre.

-Nous avons envoyé des ambassadeurs un peu partout, effectivement. Et une réunion des maires va bientôt se tenir quelque part.

Priscus avait parfaitement raison en disant que la maison blanche "nous devait bien ça".

- Le problème le plus urgent est de regagner la confiance du peuple. Je pense que j'ai tout de même certain alliés qui m'apprécient toujours malgré tout ce qui s'est passé.

Il parlait un peu presque pour lui-même plus qu'à son petit frère. Son attention revint à celui ci quand il plongea ses yeux dans les siens.
Avait-il l'air différent maintenant qu'il avait rencontré sa mère ? Pour l'instant, Héres ne le voyait pas vraiment.

-Alors...qui est ta mère ? Ca s'est bien passé avec elle ?

Son frère aurait tout le loisir de ne pas lui répondre. L'héritier désirait connaitre le nom de sa mère biologique pour ne pas être laissé de côté et risquer de faire un pas de travers sans qu'il ne tienne tous les éléments en main.
Cependant, Priscus n'avait aucune obligation de lui raconter ce moment intime.


     
Bloody Storm
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty30.06.15 15:30



A story of two brothers




Priscus sortait à peine de l'adolescence et entrait doucement et douloureusement dans l’âge adulte. C'était comme un nouveau vêtement qui le serait un peu aux entournures.
Il avait du mal à faire avec et il ne savait pas trop quoi faire. Le jeune homme restait coincé entre ses attentes d'adultes, ses rêves d'enfants et ses colères d'adolescents. Il avait parfois l'impression d'être un homme à trois visages. Étonnamment, sa rencontre avec sa véritable mère avait permis à l'adolescent au fond de lui d'accepter les choses telles qu’elles étaient. Cette colère en lui, elle serait toujours la peu importe ce qui pouvait se passer. Ce n'était ni la faute de son père, ni l'absence de sa mère qui en était responsable. Et même la douceur de sa mère de cœur n'avait pu effacer ce vilain trait de sa personnalité. Il devait juste l'accepter et vivre avec. C'était peut-être un nouveau départ ou il apprendrait à mieux contrôler ses impulsions. Malheureusement, il n'avait pas compter dans ses calculs que son père se ferait enlever par les Inquisiteurs, ces cinglés moldus qui pensaient plus avec leurs armes qu'avec leurs cerveaux.

Le petit garçon, en lui, était terrorisé par ce qui pourrait lui arriver. Ça ressemblait à un mauvais rêve. Le genre dont on voudrait bien se réveiller vite pour s'apercevoir que la réalité est tout autre. Son père avait de nombreux défauts et même s'il apparaissait comme un irresponsable aux yeux de nombreuses personnes, il ne l'était pas tant que cela et il ne pouvait pas fermer les yeux sur les nombreux points ou son père était véritablement loin d'être réglo. Malgré tout, c'était son père : ce héros qu'il admirait enfant et qu'il pensait invincible. Même ses mensonges et leurs constantes disputes ne pouvaient lui faire oublier cette vérité. Il avait juste tendance à l'occulter dès qu'ils se trouvaient dans la même pièce pour se disputer avec lui à propos de tout et de rien. Ce n'était pas difficile. Il y avait toujours matière à se disputer. Qu'il veuille répondre de ses actions c'était bien joli mais Priscus restait persuader que c'était la pire chose à faire. Cela devrait plutôt être Victor, leur oncle, qui devrait répondre de sa propension à mettre le bazar et des raisons de son silence. Quelle famille on lui avait donné ! Une bande de cinglés avec chacun un énorme problème. Hères risquait bien d'être le seul à ne pas en être. Ça en faisait déjà un.

« Je vais peut-être me parjurer en disant cela mais père aurait très bien pu se la jouer Theodore Washington et poster une brève sans apparaître devant une foule influençable et surtout énervé. Ce n'est pas comme s'il ne savait pas gérer la colère. Après tout, il a de l'expérience en la matière avec nos disputes. » Répondit Priscus aux paroles de son frère expliquant que leur père se devait de donner sa version des faits.

Apres ses mots pleins de regrets et qui exprimaient bien plus qu'ils ne le voulaient, les deux frères partagèrent un verre. Ca ne changerait pas grand-chose car ils ne pouvaient pas faire grand-chose. Ils ignoraient tout de la situation de leur père, la foule et l'opinion publique était toujours en colère et agissaient stupidement et Hères devait faire face à une situation nouvelle et difficile. Ce verre rappela à Priscus une fois encore leur père. Il avait beau passer son temps à se disputer avec lui, Priscus ne pouvait enlever de son esprit la pensée de son père prisonnier du Bastion. Sa mère lui avait dit de ne pas s'inquiéter mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il se rappela les dernières paroles qu'il avait échange avec son père et c'était à propos du whisky. A croire qu'il se doutait que ça ne serait pas son dernier verre. Hères répondit a cela par un amen avant de boire une nouvelle gorge de la boisson ambrée. Priscus avait alors avoue qu'il ne voulait pas que les choses se terminent de cette manière. Il sentait que sa colère pourrait très bien se tourner vers les Inquisiteurs si quelque chose d'affreux arrivait à leur père. Le jeune homme ne voulait même pas envisager cela. Il croyait véritablement a l'idéal des Partisans qui envisageait un monde ou moldu et sorcier pouvaient vivre mains dans la mains et contribuer à un meilleur monde. Cela s'était peut-être bâti sur un mensonge mais ça pouvait devenir une réalité.

Son frère prit alors la parole et solennellement lui annonça qu'ils trouveraient une solution. Une implication et ce "nous" avait un certain poids que Priscus ne pouvait ignorer.
Priscus ne se souvenait pas d'avoir eu le sentiment d'être aussi proche de son frère qu'en cet instant. Il le considéra un instant et essaya de le voir loin du prisme de sa jalousie d'enfant et de son dédain méprisant d'adolescent. Ce qu'il vit lui donna un peu d'espoir. Hères était un type un peu trop sérieux à son goût. Il admirait bien plus la fantaisie chez ses paires. Cependant, il ne pouvait manquer de voir en cet instant quel homme et quel genre de leader son frère ainé pourrait être. Cela lui coûta un peu de le dire mais il se disait qu'il avait de grande chance d'être un bon leader pour les Partisans du Nouveau Monde. Enfin avant ça il faudrait qu'il prenne de l'assurance et qu'il ne se fasse pas manger par les autres concurrents aux titres. Certes, il ne prenait pas fonction au pouvoir dans le meilleur des temps mais il était la meilleure bannière pour les Partisans. Il était sang-mêlé, fils de deux grandes familles aux destins tragiques, il pouvait ressembler a quelque chose de pas trop moche quand il y mettait un peu d'effort et son histoire avec Virginia était touchante et belle. Quoi de mieux pour un futur leader ? Certes, c'était sans compter sur les largesses de leur oncle qui devait vraiment s'amuser de mettre le pays dans un état de folie dramatique.

« Tu en fais trop Hères ! » Répondit Priscus avec un ton amuse afin de cacher les vrais secrets de ses pensées. Hors de questions de se lancer dans des débordements larmoyants qui montrerait a son aine qu'il ne le méprisait pas du haut de sa fierté mal placée.

Le jeune homme avait tourné la question vers les choses importantes comme la manière d'organiser proprement la prise de pouvoir de son frère afin que les Partisans ne soient pas démunis. De toute évidence, Rookwood n'avait pas attendu pour venir voir son frère. C'était normal après tout n'était-il pas le bras droit de leur père ? En un sens c'était aussi rassurant qu'il est préféré aider Hères plutôt que de se placer en ennemie face à lui. Après tout, Rookwood était plus verse dans la politique que son frère, il avait plus d'expérience et cela aurait pu en faire un adversaire. Notamment dans cette période folle ou tous était divise, il aurait très bien pu profiter de cette opportunité. Il détestait la politique ! En cela il était loin d'être le fils de son père. Avoir été ambassadeur pour un court instant était déjà bien suffisant pour lui. Il plaignait un peu Hères pour ce qui l'attendait. Rookwood avait conseillé à son ainé d'attendre des revendications qui ne venaient pas ou qui n'étaient pas encore arrive. Cela ne fit que réveiller le monstre de colère de Priscus. Cette créature ne dormait jamais vraiment.

« Son idée de génie c'est d'attendre quelque chose qui ne viendra jamais ?! C'est grotesque. Enfin on parle des Inquisiteurs ! Ont-ils jamais fait preuve de raison ? Pendant ce temps on ignore ce qu'il arrive à notre père. On sait très bien ce qu'ils veulent : se venger d'un évènement vieux de trente ans dans lequel père n'a aucun rôle si ce n'est de s'être tu alors même qu'il aurait pu tout avouer. »

Rookwood en avait de bonne. Mais ce n'était pas lui qui était dans les geôles du Bastion à subir on ne sait quoi de la part des Inquisiteurs. Priscus voulait vraiment les comprendre et il avait presque pu en écoutant Jordan parler de sa vie mais il ne comprenait pas cette vengeance par les armes. Il ne pouvait pas non plus envisager cette folie de croire que le monde pouvait exister sans magie. Il du respirer plusieurs fois pour se calmer et avala d'un trait le reste de son verre. Pendant ce temps-là, Hères lui expliqua qu'ils avaient envoyés des ambassadeurs un peu partout. Priscus espérait vraiment que le gouvernement des États-Unis allait réagir. Hères voyait juste en parlant de regagner l'opinion publique. Cependant, le jeune homme était un peu en désaccord avec lui. Il n'hésita pas d'ailleurs à lui faire savoir:

« Tu n'es pas responsable des actions d'un grand-père que nous n'avons pas connu. Notre mère elle-même a été victime de ses folies. Est-ce que les gens oublient que tu es aussi quelque part une victime. Après tout la catastrophe de Californie, t'as empêché de faire la connaissance de ta famille maternelle. Même un débile peut comprendre ça. Joue sur la corde sensible. Je pense que plus de personnes seraient prêt à t'accorder leur confiance qu'on ne peut le croire. Tu dois mettre tes atouts en avant. »

Puis soudain Hères changea la conversation vers un sujet que Priscus avait totalement oublie pour l'instant. Il est vrai qu'il avait avoué qu'il avait rencontré sa véritable mère. Il avait oublié qu'il l'avait fait. Le jeune homme hésita à répondre à la question de son frère. Cependant, il était loyal envers sa famille. Mémé si Hères l'assommait parfois et qu'il n'était pas si proche de lui que cela, c'était malgré tout son frère… Un lien qui ne pourrait jamais se défaire. Un demi-frère mais un frère quand même. Il lui devait une part de la vérité même si selon lui ça n'allait pas le mettre d'humeur plus positive. Après tout cela mettait juste en avant un des défauts de leur père et une faiblesse qui pouvait difficilement être pardonne quand on pensait a Lyra, son autre mère, sa mère de cœur. Les gamins normaux avaient des familles plus simples. Lui, il avait deux mères, un père, deux grands-pères avec des araignées aux plafonds, une sœur aînée et tout un tas d'autres membres de sa famille dont il ignorait encore l'existence. Rien que d'y penser ça donnait mal à la tête.

« Franchement Hères je doute que connaitre son identité puisse t'être utile. Moi quand je l'ai appris je n'ai pas pu le croire au début. Puis il y avait aussi la pensée de Lyra qui reste quand même une mère à mes yeux. C'est difficile comme vérité à savoir et je préfère que pour le moment tu l’ignores. Tu as suffisamment de poids sur tes épaules comme ça. Cependant cela s'est bien passe. Franchement rien que de savoir que je n'étais pas une simple erreur m'a fait plus de bien que je ne le pensais. » Il rit de sa propre peur. « J'ai des réponses à mes questions et j'ai fait la paix avec une part de moi-même. Enfin ça ne veut pas dire que je vais cesser de vous ennuyer ou d'être irresponsable. Ne met pas trop d'espoir en moi. Mais je suis heureux d'avoir un nom, un visage et la possibilité de la revoir. Ça donne une lueur d'espoir dans ce monde de barjos. » Avoua Priscus.

Dommage que c'était entache par les actions des Inquisiteurs.

« Oh fait ou est Virginia ? Je ne l'ai pas vu et je pensais qu'elle serait là pour t'épauler... »


fiche codée par Empty Heart

Revenir en haut Aller en bas

Héres S. Yaxley
Héres S. Yaxley

ϟ Âge : 25 ans ϟ Messages : 331 ϟ Date d'inscription : 01/07/2014 ϟ Disponibilité RP : A votre service ! ϟ Célébrité : Gaspard Ulliel ϟ Crédits : Presley♥Cash

Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty02.07.15 16:34


BECAUSE BROTHERS DON'T LET EACH OTHER WANDER IN THE DARK ALONE.


Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”



Héres s'étonnait de la tournure que prenait la conversation avec son jeune frère. Jamais ils n'avaient parlé ainsi aussi longtemps. Généralement, ils se contentaient de deux trois phrases échangés à la va vite, chacun sur la défensive prêt à contre attaquer le pic de l'autre.
Ce soir, c'était différent : d'abord parce que tous les deux avaient été profondément choqué par les évènement, mais aussi parce que l'héritier des Yaxley était trop fatigué que pour réagir au quart de tour.
Héres se sentait bien trop vieux que pour se mettre à chercher ce ton ironique qui ferait mouche.

Cependant, Priscus était plus jeune que lui et n'avait que très peu d'expérience politique. Il ne pouvait pas réellement comprendre pourquoi leur père avait dû parler à la population face à face plutôt que cachée derrière une caméra.
Beaucoup de personnes réduisaient la politique à une bande de mythomanes manipulateurs, prêts à tout pour s'enrichir, même à se jouer du peuple. Et c'était pour cette raison que Saevus Yaxley avait dû monter sur cette estrade : parce qu'il fallait aussi montrer aux gens que la base du travail d'un leader était la sincérité. Héres était conscient que son paternel voulait sincèrement le meilleur pour les gens et c'était pour cette raison qu'il avait été capable de lui offrir son soutien malgré sa déception immense quand il avait appris ce qu'il avait caché.

-La situation n'avait rien de comparable à celle de Washington,
déclara t-il sur un ton signifiant qu'il souhaitait clore le sujet.

Il sourit quand il entendit son frère lui dire qu'il en faisait trop et se tourna vers ce dernier pour lui montrer.
C'était si apaisant d'avoir quelqu'un à côté de lui capable de lui rire au nez et de lui parler franchement.
Jamais il n'avait pensé à son frangin sous cet angle mais maintenant qu'il voyait tant d'hypocrisie autour de lui, il pouvait prendre pleinement conscience de l'importance de garder une tel fraicheur dans ses parages.
Comme il s'y attendait, il regarda Priscus s'indigner sur les idées d'Invictus qui étaient d'attendre une quelconque revendications qui ne viendrait peut-être jamais.
Héres soupira.
Dans un sens, il se sentait comme l'Europe moldue de la deuxième moitié du XXème siècle (ou du moins, comme certains pays extérieurs à l'union, les États-Unis les premiers, pouvaient croire) : faible car voulant à tout prix préserver la paix.
Le jeune homme ne voulait pas de guerre. Envoyer des troupes innocentes se faire tuer pour libérer un seul homme (il n'avait plus aucun espoirs concernant le sort de Zachary) était une chose aussi égoïste qu'irréfléchie. Et c'est vrai qu'aux yeux des Inquisiteurs, cela pouvait paraitre une faiblesse. Plus il y réfléchissait, plus il se sentait coincé, piégé. Ses détraqueurs devaient bien rire en ce moment, même s'il avait échappé à l'enlèvement.
L'idée de mobiliser la population pourrait réellement être une solution : la situation était tel que ce geste ne pourra pas être confondu avec une envie de guerre mais plutôt comme un besoin de se défendre contre d'éventuelles attaques.
Le problème était toujours cette question de légitimité. De plus, il fallait trouver une personne de confiance à placer à la tête de cette armée...
Lentement, Héres tourna de nouveau la tête vers son petit frère et l'observa, le coeur battant par cette subite et surement idiote idée.
Priscus était jeune et inexpérimenté. Il détestait l'autorité et préférait courir dans la nature. Mais il voulait aider et l'héritier avait confiance en lui.
Jamais ils ne deviendraient ce que leur père et leur oncle étaient devenus et à cet instant, il en était certain. Les personnes devaient voir une fratrie unie.

-Tu as raison, mais c'est cela la politique. Néanmoins...

Il eut un petit silence. Il abandonna presque l'idée folle qu'il venait d'avoir.

-Je n'en ai pas encore parlé à Invictus mais je pensais remobiliser la population. Les entrainer pour que chacun ait une formation de soldats. Cela enverrait un signal fort il me semble. On montrera qu'on se prépare et qu'on serait capable de contre-attaquer.

Le jeune homme continua sur sa lancée.

-Mais pour cela, il me faut une personne de confiance à la tête de cette armée. J'ai longtemps pensé au chef de sécurité, Connor Stevens. Et puis...

Etait-ce à ce point une pensée idiote et inconsciente ? Priscus n'avait rien de la discipline d'un militaire.

-...et puis, je viens, à l'instant, de penser à toi.


Il y eu un léger silence qu'Héres brisa rapidement pour expliquer.

-Si je lance cette loi, tous les citoyens, toi et moi y compris, devrons recevoir une éducation militaire. Si cela te plait, tu pourrais monter en grade.

Héres stoppa net, se trouvant ridicule. Cependant, même si son frère allait lui rire au nez face à cette idée, il voulait qu'il soit également conscient de la valeur qu'il lui accordait. Il n'était pas que le cadet de la famille qui n'avait fait que grandir dans son ombre. Du moins, plus maintenant. La dernière discussion avec son paternel lui avait fait ouvrir les yeux sur la vie difficile d'un "deuxième fils", celui toujours incompris à qui on donnait moins d'attention et qui allait la chercher ailleurs.
Héres voulait montrer à Priscus qu'il avait confiance en lui.

-Je pense que ces atouts dont tu me parles...Et bien, je pense que tu en fais partie. Bien sûr, jamais je ne t'obligerai à quoique ce soit. Sache que je serai d'ailleurs toujours derrière toi quelque soit la carrière que tu choisiras.

C'était dit. Sa subite idée était dans les airs ainsi que ses intentions à propos de son cadet : rester unis, le supporter dans ses choix mais également lui donner des possibilités en lui prouvant qu'il avait suffisamment confiance en lui que pour être prêt à lui donner des responsabilités. Il attendit sa réaction et puis, la conversation dévia sur sa rencontre avec sa mère biologique.
Priscus montra sa nouvelle maturité en lui disant qu'il ne pensait pas que son identité pourrait lui être utile. En effet, connaitre cette femme qui avait volé la place de sa mère dans le coeur de son père pouvait ajouter un problème à la foule qu'il avait déjà en tête.

-Je suis heureux pour toi, sincèrement. Il faut connaitre ses racines si on veut avancer dans la vie. Je...je sais que ta mère ne doit pas être partisane du Nouveau Monde, le secret a été trop bien protégé par Père. Cela prouve le danger de leur union.

Héres finit son verre avec une grande gorgée avant de continuer.

-Je respecte que tu ne veules pas me le dire. Cependant j'aimerai que tu me promettes une chose...Il faudra me révéler son identité si tu vois que je risque d'être pris de court à un moment donné. Si tu penses que je n'ai pas besoin de connaitre son nom, je te crois. Seulement, je refuse d'être encore surpris devant le pays entier. Je veux avoir toutes les cartes en mains pour agir pour le mieux.

Héres ne voulait pas blesser son frère en faisant du mal à sa mère biologique sans le savoir. Mais plus que tout, il ne voulait pas que les journaux le prennent de vitesse. Il y avait suffisamment de chaos que pour un nouveau scandale médiatique.

Son frère le prit de court en demandant subitement où était Virginia.
Le coeur de l'héritier se serra et il répondit en fixant le bar en face de lui.

-Avec tout ce qui s'est passé, le bébé, les révélations...Ses parents ont décidé de l'éloigner pour qu'elle puisse se reconstruire.

Héres grimaça. Il n'aimait pas cette idée de la savoir si loin de lui mais il ne pouvait s'opposer à la décision des Rookwood.
Il l'imagina, seule dans une chambre et aussitôt, une nausée l'envahit. Ils auraient dû être ensemble pour surmonter leur deuil mais trop d'évènements s'étaient enchainés...
Préférant chasser la douleur pour revenir à un sujet plus heureux, il se retourna vers son frère.

-Je ne pense pas que nous aurons ce gros mariage dont les parents rêvaient au vue des circonstances...Mais je compte toujours en faire ma femme. Et...et cela me ferait plaisir de t'avoir comme mon témoin.

C'était presque déjà établi par leurs famille : le frère était toujours le témoin plus que le meilleur ami. Mais jamais ils n'en avaient parlé tous les deux.


Bloody Storm
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty10.07.15 1:48



A story of two brothers





Quiconque connaissait un minimum Priscus, savait que ces relations familiales étaient toujours tendues. Ce n’était pas forcément de la mauvaise volonté mais le jeune homme n’était pas d’accord avec les choix qu’avaient pu faire les membres de sa famille. Comme il n’était pas du genre à se taire, il passait pour le petit garnement incapable de se taire… ce qu’il était en vérité. Mais, ça n’avait pas toujours été le cas. Ce que les gens extérieurs à sa famille avait tendance à oublier c’est que jusqu’à ces douze ans, le garçon avait été plutôt du genre calme et surtout il avait toujours vu son père comme une sorte de héros invincible. En fait, il avait un peu réagit comme la foule dehors quand il avait appris que son père lui avait caché une vérité essentiel. Il aurait dû se sentir davantage en empathie avec la foule dans les rues. Le souci c’est qu’il ne le voyait pas du tout de cette manière. Il était un individu assez compliqué et complexe parfois même dans ses propres complexes. De ce fait, il ne comprenait pas qu’ils puissent continuer à manifester alors qu’il y avait bien plus urgent et important à faire. Priscus ne pouvait plus supporter de les voir manifester pour un oui ou pour un non. Il aurait voulu qu’ils rentrent tous chez eux.

En fait, il se voyait très bien fustiger et juger les siens mais il trouvait que ‘était toujours un peu fort de la bouteille quand quelqu’un se permettait d’en faire autant. C’était puéril mais il estimait que les gens pouvaient bien se permettre de juger mais en attendant ils ne faisaient pas grand-chose pour réfléchir à comment rester unis. Ca permettait à des fanatiques comme les Inquisiteurs de s’infiltrer sans soucis et de mettre encore plus de bazar, comme si on avait besoin de leur aide pour ça. Non, au lieu de critiquer toutes ces personnes feraient mieux de se concentrer sur comment permettre à leur territoire de ce sortir de cette crise. Ce n’était pas en refusant son héritage à son frère ainé qu’ils y arriveraient. Priscus trouvait que ces derniers jours, il devenait plus tolérant, au moins en pensées, avec les siens. Ce qui en disait long sur les bizarreries qui avaient lieu dans sa vie pour qu’il pense comme ça. Mais il n’avait pas vraiment envie d’y penser plus longtemps et de se concentrer sur ce qui se passait en ce moment même. Il avait été assez excéder par les conseils de Rookwood qui lui mettait les nerfs en boule.

Selon Hères c’était normal en politique. Cela confortait le jeune sorcier dans sa volonté de se tenir éloigné de ce champ de carrière. Sa rapide et courte expérience en la matière lui avait déjà démontré que ce n’était vraiment pas fait pour lui. Être ambassadeur, lui avait prouvé qu’il était lamentable dans ce rôle. Il pouvait s’en sortir mais il ne se sentait absolument pas à l’aise. C’était bon pour Hères tout ça. Quant à lui, il ne savait toujours pas ce qui lui convenait. Malgré qu’il soit décidé à suivre les conseils du bras droit de leur père, Hères avait ses propres idées pour que la population s’intéresse à autre chose que de manifester inutilement dehors. Ce qui n’était pas plus mal parce qu’il fallait vraiment qu’ils se préoccupent d’autres choses. Hères avait dans l’idée de mobiliser la population. C’est vrai qu’il n’y avait pas de « service militaire » obligatoire sur le territoire des Partisans du Nouveau Monde. Priscus comprenait que c’était une action qui pourrait avoir une bonne répercussion à long terme, mais sur le court terme, il ne savait pas trop… Hères était bien plus au fait de ces choses-là que lui-même. Déjà contrairement à lui, il avait continué ses études, pendant qu’il jouait du piano dans les bars et qu’il draguait plus que de raison.

Le jeune sorcier allait répondre à Hères que c’était une bonne action qui pourrait être utile à tous les Partisans, jusqu’à ce qu’il continue de lui parler de sa lumineuse idée. Jusqu’à présent ça lui semblait très bien. Il parla d’une personne de confiance à la tête de cette future armée et le nom de Connor Stevens vint tout de suite. Priscus l’avait à peine croisé mais il savait que l’homme avait déjà fait ses preuves pour le gouvernement des Etats-Unis, ce qui voulait dire que le type n’était pas un incapable dans sa branche. Il était certain qu’il ferait un bon choix même si ça ne serait pas simple pour lui d’assurer à la fois les fonctions de chef de la sécurité et d’homme de confiance à la tête d’une armée. Priscus avait presque pitié de lui… mais c’était jusqu’à ce que son frère ainé lui parle de son second choix qui se trouvait être sa petite personne. Le jeune sorcier ne savait pas quel tête il devait faire mais il resta un instant figer en entendant les paroles de son frère. Est-ce que ce dernier aurait reçu un coup sur la tête un peu trop fort lors du kidnapping organisé par les Inquisiteurs ? Le jeune homme était trop sonné pour trouver une réponse intelligente à formuler… ou même une inintelligente à dire.

Hères reprit la parole pour expliquer son choix pour le moins absurde. Personne de sensé ne penserait à lui pour quelque chose d’une aussi grosse envergure. Il fallait bien qu’il y ait une raison logique pour que son frère ainé ait une telle pensée. Il lui parla d’éducation militaire et de grade mais ça ne trouvait pas d’échos dans la tête de Priscus. Ça lui avait fait le même effet quand son père lui avait révélé la véritable identité de sa mère. Il avait cru à un canular en premier, tellement il ne s’était pas attendu à cette réponse. Décidément sa famille avait décidé de le surprendre. Il enchainait les surprises les uns après les autres. Le sorcier se demanda si ça allait finir par finir toutes ses surprises. Non pas quelles étaient toutes déplaisantes mais quand même ! Il en était toujours à retourner les paroles de son frère dans sa tête quand ce dernier ce stoppa net dans son explication ce qui ramena à la réalité Priscus. Un silence gênant s’installa qui mit Priscus un peu mal à l’aise. Il n’était pas du genre à s’en faire pour ce genre de chose habituellement mais le silence était un peu pesant et il finit par se racler la gorge avant de dire quelque chose pour briser ce calme :

« Hères tu es sûr que tu y a bien pensé ?! On parle de moi ! Tu sais l’irresponsable, le petit rebelle de la famille, celui qui fuit les responsabilités... Je ne suis pas certain que ça soit ton meilleur choix. Je te rappelle que presque tous les Etats-Unis savent que je suis le mouton noir de la famille. Heureusement que le sordide passé de notre grand-père a été révélé parce que jusque-là j’étais celui qui mettait de l’ombre sur le nom des Yaxley. Mais bon c’est sûr que je ne compte pas faire mieux que lui. »

Hères n’était pas forcément d’accord avec lui parce qu’il tenta de lui montrer qu’il pouvait lui aussi être quelqu’un de confiance. Cependant, Priscus n’arrivait pas vraiment à y croire. Il faut dire que c’était la première fois que les deux frères échangeaient des paroles plus que sympathiques. Il est vrai que jusque-là, ils s’évitaient ou ne s’échangeait que quelques paroles rapides loin d’être chaleureuse. Les années ne les avaient pas rapprochés. C’était drôle de se dire que les problèmes sur leur territoire et l’enlèvement de leur père les avaient pour un instant rapproché. Il ne voyait pas par contre comment il pouvait être un atout avec sa mauvaise réputation et son caractère de cochon. Autrefois, il aurait rembarré Hères en se moquant de lui. C’était un mécanisme d’auto-défense pour se protéger lu mais il essayait de faire un peu mieux alors il ne lui rit pas au nez du tout. Il avait peut-être sa tête septique.

« Ecoute Hères c’est trop rapide pour moi… Je ne suis pas prêt pour ça, là, maintenant. Mais je te promets que je vais y réfléchir. Il faut que tu me donnes du temps. »

La conversation se tourna vers sa véritable mère et Priscus continua de faire bon usage d’une maturité qu’il cachait bien trop souvent et il préféra taire le nom de sa mère. Son père se doutait qu’elle ne devait pas être des Partisans du Nouveau Monde. Rien ne le prouvait vraiment mais il ne pouvait pas contredire son frère ou lui dire que c’était vrai. Hères semblait ravie pour lui et le petit Priscus au fond de lui, l’était aussi. La vérité était plus simple pour lui et rendait sa vie meilleure. Mais pour Hères, le nom de sa véritable mère, ne serait utile que si ça finirait par lui nuire. En vérité, il est vrai que l’union de son père avec sa mère n’était pas une union simple. Ce n’était pas une union tout court en vérité, plutôt une relation passionnelle qui se fichait bien des règles. Ils s’étaient bien trouvés pour ça même si chacun d’eux avait un conjoint et une famille. Priscus avait un peu de mal à le comprendre mais ça ne le regardait pas. Ils étaient deux adultes ! Lui, il voulait juste avoir un père et une mère qui soit vraiment les siens. Mais ca n’empêchait pas qu’il continuerait d’avoir beaucoup d’affection pour sa mère de cœur, la mère d’Hères et celle qui l’avait élevé, enfant.

« Je ne vais pas te mettre des bâtons dans les roues quand j’essaie de faire mieux. Si ce nom devint vraiment utile pour toi je te le dirai. En attendant, il vaut mieux garder ça dans l’ombre. Pour le moment ça ne te sert à rien de le savoir à part te faire du mal. Même si on n’est pas lié comme les doigts de la main, je n’ai pas particulièrement de plaisir à faire le mal autour de moi. Je laisse ça à notre grand-père ou notre oncle. » Promis Priscus à son frère ainé. « De toute manière, aucun d’entre nous ne veut que ça se sache. Il vaut mieux que ça reste un secret pour tous. »

Priscus s’était ensuite enquis de Virginia. Pendant les nombreuses années, où il n’était pas particulièrement proche de son frère, Virginia avait servie de tampon entre les deux et cela expliquait pourquoi il avait de l’affection pour elle. Le fait de ne pas la voir alors même que son frère était en plein tourmente, était assez étrange. Mais il était vrai que ces deux-là étaient en train de traverser une certaine crise. Pas étonnant que Hères passait un mauvais moment : tant de mauvaises nouvelles lui tombaient sur le dos. Il ne pouvait pas faire comme les autres jeunes gens amoureux pour retrouver sa belle. En effet, il avait ses fameuses responsabilités que Priscus fuyait comme la peste au petit matin. Contrairement à lui, Hères était plutôt du genre à rester dans les rangs. Il était évident à sa grimace qu’il se faisait du souci pour Virginia. Il avait un peu de peine pour lui. S’il était capable d’aimer avec autant de passion une autre personne, il n’aurait certainement pas laissé les responsabilités entre lui et l’objet de son affection. Mais bon il n’était pas vraiment un modèle.

« Je suis désolé. Ça ne doit pas être facile. Est-ce que vous trouvez quand même le moyen de communiquer même si elle se trouve au loin. Ce qui n’est pas plus mal vu la folie qui traine dans la ville. »

Son frère reprit la parole pour parler du mariage de rêve dont tout le monde parlait mais qui n’aurait probablement pas lieu selon Hères. Encore une fois ce dernier le surpris en lui demandant d’être son témoin. Priscus avait l’impression d’enchainer les surprises. C’était uns enchainement un peu déstabilisant. Il avait l’impression d’être complètement sonné la moitié du temps. Il devait y avoir une saloperie dans l’air. En tout cas il était assez touché par la demande de son frère.

« Je serai là. C’est le genre de responsabilité qui ne me donne pas envie de prendre mes jambes à mon cou. Tu peux compter sur moi et même si le mariage ne sera pas énorme, ce qui compte c’est que vous vous unissiez tous les deux. C’est le plus important. » Conclue Priscus avec un ton solennelle.



fiche codée par Empty Heart

Revenir en haut Aller en bas

Héres S. Yaxley
Héres S. Yaxley

ϟ Âge : 25 ans ϟ Messages : 331 ϟ Date d'inscription : 01/07/2014 ϟ Disponibilité RP : A votre service ! ϟ Célébrité : Gaspard Ulliel ϟ Crédits : Presley♥Cash

Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty13.07.15 18:59


     
BECAUSE BROTHERS DON'T LET EACH OTHER WANDER IN THE DARK ALONE.


Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”

   

Héres avait déjà du subir plusieurs moments d'attentes sans montrer le moindre signe extérieur de son extrême fébrilité. Ce n'est pas la politique qui l'avait éduqué ainsi mais tout simplement le fait d'être le "fils de...".
Ce n'était pas vraiment bon de faire voir une impatience, parfois cela pouvait carrément être impoli et l'héritier Yaxley avait été élevé dans les bonnes manières.
Du coup, lorsqu'il se stoppa net dans ses explications en se trouvant ridicule, il tenta de ne pas regarder avidement son frère et ce, même s'il avait terriblement hâte de savoir ce qu'il en pensait.
S'il y réfléchissait bien, cette soudaine proposition avait surtout été faite pour montrer à son frère qu'il n'était pas son père et qu'il considérait réellement Priscus avec du potentiel.
La dernière conversation qu'il avait eu en privé avec son paternel avait eu plus d'effets qu'il ne l'aurait cru. Quelque chose s'était véritablement brisé entre eux, quelque chose d'irréparable. Héres ne voulait pas devenir un pâle copie du leader charismatique qu'il était. Il voulait devenir plus juste, s'oublier dans les comptes, être là pour le peuple... Et pour ça, il fallait commencer à être là pour son frangin.
Maintenant qu'il n'était plus dans l'ombre de Saevus, Héres se sentait comme un aveugle ayant retrouvé la vue. Il regardait Priscus et il parvenait à saisir la moitié de ce qu'il devait ressentir d'être toujours mis de côté et il n'aimait pas ça.
Il se devait de lui montrer qu'il était digne de confiance, même si l'ainé n'était pas idiot et qu'il savait que son jeune frère prenait trop souvent ses jambes à son cou. Peut-être était-ce lui qui était naïf mais il espérait qu'en lui montrant qu'il lui faisait confiance, le "petit" allait véritablement en être digne. Quelque soit son futur choix.

Il ne regarda pas son frère quand il répondit, à cause d'une certaine pudeur qu'ils avaient eu entre eux depuis toujours : s'ils savaient tous les deux manier avec excellence l'ironie l'un envers l'autre, ni lui, ni son frère n'avaient l'habitude de s'épancher sur ce qu'ils ressentaient avec l'autre.
Héres n'était parvenu à s'ouvrir qu'à Virginia, et tout récemment, à Zachary, qui avait perdu la vie par sa faute.

-Je sais tout ça. Le mouton noir, la bête de foire, le gamin qui fait honte à la famille. Je lis les journaux tu sais ? Mais je n'ai jamais pris le temps de comprendre comment tu ressentais tout ca. Je...je n'ai pas envie que tu te sentes comme...comme quelqu'un d'inutile, dit-il, très vite, embarrassé.

Il se servit un autre verre pour se donner du courage, cette fois, avec l'aide de la magie, et il fit de même pour son petit frère.

-...je pense que le choc de ce qui s'est passé me fait parler plus que d'habitude alors je vais en profiter...Ouvre bien les oreilles Priscus parce que jamais je ne le dirai une deuxième fois.

Ca non, il était trop fier pour.

-Je ne suis pas Père et tu n'es pas notre oncle. Nous sommes différent, oui bon, très différent, mais contrairement à eux, je sais que je ne pourrai jamais être ton ennemi. Et tu sais pourquoi ?

Il but une gorgée et un sourire apparu sur ses lèvres.

-Maman. Enfin, Lyra. Et c'est grâce à elle que j'ai pu comprendre que si on continuait comme nous l'avons toujours fait, nous perdrons tous les deux.

Il n'y avait aucune autre explication à donner, il savait que Priscus comprenait et qu'il pouvait s'abstenir d'analyser le fait que l'amour qu'elle leur avait donné avait construit les hommes qu'ils étaient devenus comme des être plus justes et peut-être, il l'espérait, plus forts.

-Ne t'inquiète pas, je ne te demande pas de réponse immédiate. Retiens juste que...que...sache que...

De plus en plus mal à laise, Héres s'interrompit. Il n'était pas assez alcoolisé pour s'en aller à de telles déclarations à son frère et sa fierté le renferma sur lui même. Il ne termina jamais sa phrase, en espérant que Priscus avait comprit ce qu'il avait voulu, maladroitement, lui dire : qu'il lui faisait confiance et que jamais, il ne voulait qu'ils deviennent une fratrie se déchirant.

La conversation dévia par la suite, fort heureusement, sur un sujet plus neutre (du moins, plus neutre de sentiments entre eux, chose à quoi ils n'avaient ni l'un ni l'autre l'habitude) : sa mère.

-Merci. Oui, je te fais confiance.

Non d'un hypogriffe, même en s'éloignant du sujet, l'héritier parvenait à devenir mal à l'aise avec de simples mots. "Je te fais confiance". Il ne l'avait jamais dit à son frangin depuis qu'il était né. Même dans leurs jeux d'enfants où ils s'entendaient bien, avant qu'il ne soit prit en main par son père pour être bien éduqué, il ne l'avait jamais dit.
Il aurait préféré le retour des pics, de leur langage à eux...Car maintenant que les choses étaient dites, il était inutile de s'attarder à elle.
D'ailleurs, la conversation s'éloigna d'eux pour se fixer sur Virginia et lui-même.
Le mal-être de la savoir mal et si loin lui revint et il soupira.

-Pas vraiment...Si elle a été mise à l'écart, c'est parce qu'il fallait qu'elle se reconstruise seule...Sans...Sans moi. Pour l'instant.

Ce n'était que peu de temps avant l'accident qu'il avait compris qu'il était amoureux pour de vrai. Et la perte de leur enfant, et ensuite, son éloignement, lui avait fait comprendre que Virginia était la femme de sa vie.
La savoir seul face à son chagrin le détruisait. Heureusement, il y avait des choses à faire en tant que fils héritier du leader enlevé.

-Je suis heureux qu'elle ne voit pas nos noms éclaboussé dans la boue, quoique les Rookwood sont plus dans l'ombre que nous. Mais tout de même...Après ce qu'elle a enduré, je refuse qu'elle endure plus.


L'image de Virginia dansait devant ses yeux et leur mariage lui vint donc naturellement en tête.
Il demanda à son frère d'être son témoin et il se tourna vers lui en souriant quand ce dernier lui répondit que c'était le genre de responsabilité qu'il ne fuirait pas.

-Merci.

Il but une grande gorgée de whisky, toujours aussi mal à l'aise de s'être laissé aller à temps de sentiments avec "ce gamin de frère".
Oui, cette conversation lui avait fait du bien, mais il priait en ce moment, lui qui ne croyait en rien si ce n'est en les hommes, que jamais plus il ne devrait recommencer pareil torture.
Héres était trop carré, il avait grandit dans un monde où les sentiments n'avaient pas leur place et sa fiancée lui avait peu à peu fait découvrir comment il était plus facile de les accepter.
Il aimait son frère, mais l'admettre était trop loin de sa personnalité.

Il vida donc le reste de son verre et se leva. Pas d'accolade entre eux, pas même de poignée de main puisqu'ils s'étaient de toute façon tout dit.

-Je pense qu'il faut que j'y retourne.

Il offrit un petit sourire à son frère, lui montrant à quel point il était heureux mais en même temps terriblement mal à l'aise de la conversation qu'ils venaient d'avoir.
Il allait s'en aller quand, soudain, il se retourna vers Priscus.
Héres trouvait qu'il avait toujours son visage d'enfant et peut-être était-ce pour ça qu'il ne l'avait jamais pris au sérieux auparavant.

-A bientôt.

D'office, il savait que son frère allait repartir sur les routes. Il était comme ça, il avait ce besoin de faire face à ses sentiments loin de chez lui. Surement chez Cyrius, avec Liam dans les parages. Les deux gaillards s'équilibraient entre eux et le trio qu'ils formaient parvenait à ne jamais réellement l'inquiéter. Ils étaient les frères que Priscus avaient choisi. Avec eux, ce dernier ne risquait pas grand chose. Ou plutôt si, mais les deux autres couvraient ses arrières. Comme il allait devoir apprendre à faire à présent.

 


     
Bloody Storm


Fin pour Héres. Ce rp était des plus rafraichissant j'en suis fan, même si je ne suis pas trop satisfaite de ma dernière réponse :/
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty
MessageSujet: Re: Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)   Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Because brothers don’t let each other wander in the dark alone (ft Priscus)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
»  Well, once there was only dark. If you ask me, the light’s winning
» What's down in the dark will be brought to the light ღ Jaroslav
» A Dark place where beneath & ground are one
» prodige (PV Priscus)
» Le retour du fils (Pv Priscus)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bellum Orbis :: les reliques du passé :: Les cadavres dans votre placard :: Nouveau Monde-