How can I help you?

I

Cela faisait presque quatre ans et demi que Taylor avait fuit sa meute et même si elle en avait perdue quelques repères, elle n’avait jamais regretté sa décision. Cette décision n’avait été pas un caprice de gamine pourri  gâté, elle avait murement réfléchi pendant  presque toute son enfance, son adolescence, la jeune lycan avait posé les pour et les contres, elle n’aurait jamais les mêmes valeurs que sa meute. Pourtant la blonde avait conscience des risques que cela impliqués, elle était devenue la fugitive la plus recherchée de sa meute et des meutes allées à la sienne. Elle ne pouvait pas restée plus d’une semaine au même endroit, dans la même ville et parfois elle se faisait malheureusement repérée et de là commençait souvent  une confrontation non pas sans blessure. Récemment, elle n’en avait pas échappé et la bande qui entourait son poignet et sa main en attestait.

Pourtant en ce moment Taylor ne pouvait pas bouger à sa guise et Chicago était sa ville de prédilection pendant ses prochaines semaines.  Parce que Cécil lui avait enfin accordé une entrevue, mais ca mettait plus a mal sa sécurité de rester  sur le même territoire, cependant ca en valait la peine. Taylor aurait pu être énervé du manque de réponse du dirigeant de la Grande meute Americaine, mais elle ne s’en formalisa pas. Elle savait qu’avec la grenade qui menaçait d’exploser dans le monde des mages fondateurs comme dans celui des partisans du nouveau monde, Cecil n’avait peu de temps à accorder à une louve qui avait trahi sa meute. Une meute qui avait fauché les parents de celui-ci, alors elle devait se sentir très heureuse qu’il lui accorde un peu de temps dans son emploi de temps.

La louve n’avait pas la moindre idée du sentiment que pouvait avoir Cecil envers les loups solitaire et accusé de trahison. Elle le connaissait, elle le pensait tolérant et qu’il ne prenait pas de jugement hâtivement, mais savait-il qu’elle faisait partie de la meute qui a tué ses parents, quelle serait ses réactions ? Il lui avait accordé un rendez-vous mais peut être justement pour l’enfoncer bien plus bas que terre, l’achever et lui dire qu’eux aussi n’avait pas les même valeurs. Taylor ne demandait pas de protection plus que quiconque mais qu’il l’écoute pour quelque minutes, beaucoup de lycan avaient besoin de plus protection qu’elle ! Elle savait se défendre, elle était toujours là, c’en était une preuve, avec les menaces qui planaient sur sa tête …

Taylor n’avait donc pas dormir de la nuit, elle avait virée et re-virée dans son lit, se demandant comment se passerait cet échange, mais elle savait qu’elle se faisait du mal, elle ne serait fixé que le lendemain matin et sa blessure à la main n’arrangeait pas à la soulager, au contraire même la douleur la maintenait  éveiller, peut être aussi la prochaine pleine lune qui se rapprochait ?

C’est pour cela que la jeune louve était en ce moment une mélange d’excitation et de peur dans la salle d’attente, elle avait opté pour une veste en jean pour cacher sa blessure, mais si l’on s’attardait un tant soit peu au membre supérieurs, ce n’était pas difficile a deviner. Pourtant, elle ne voulait surtout pas que Cecil ne la prenne en pitié, ce n’était pas son but, et elle n’était pas douillette et en verrait surement d’autres. En état de stress et d’attente la jeune louve se mit a pianotait sur le bras de la chaise ou elle était assise,  c’était un tic habituel. En croire la rapidité avec laquelle la secrétaire annonça sa présence à Cecil,  sa manie l’avait surement mis de mauvais humeur. La secrétaire s’approcha de Taylor :

- Venez,  je vais vous accompagner jusqu'à son bureau.

Taylor avala difficilement sa salive et se leva, elle suivit son interlocutrice et arriva trop vite à son gout devant le bureau que sa secrétaire ouvrit, tout en  laissant une place pour passer.  Soupirant une bonne goulée d’air, Taylor rentra  et fut quelque peu surprise de voir Cecil l’accueillir a l’entrée de son bureau lui intimant de rentrer.  Doucement elle rentra et découvrit l’ambiance du bureau du chef de la grande meute Americaine. Elle ne s’était jamais attendu a ce que le bureau soit aussi agréable à visualiser, l’ambiance était victorienne dans les tons bleus. Taylor s’installa dans le fauteuil que lui avait présenté Cecil auparavant. Lui-même repris place derrière son bureau juste en face d’elle, alors qu’il s’excusa du temps qu’il avait mit pour la recevoir et en profita pour lui demander ce qu’il pourrait pour elle :

- Ne vous excusez pas, je sais qu’en ces temps assez mouvementées, vous êtes très demandé. Dit Taylor avec un sourire franc. Et je vous remercie d’avoir pris le temps de me recevoir avec votre emploi du temps.

Elle avait préparé des milliers de scenarios dans sa tête. Des dialogues qu’ils pourraient avoir tout les deux, mais là a ce moment précis, elle ne savait plus de quoi elle devait parler, de ou commencer, peut être parce qu’elle était impressionné d’être devant un grand homme qui ne chercher qu’a vous aider. D’après ses paroles, c’était ce qui en découler.  Taylor l’avait souvent vu lors des reportages à la télé et elle s’était déjà fait la réflexion qu’il dégageait de l’apaisement et de la sécurité, elle n’aurait jamais  pensé que ce sentiment se renforce lorsqu’on était en face de lui.
 
- Mon histoire commence un peu comme la votre… dit-elle courageusement.

Il fallait bien qu’elle commence par quelque part. La jeune louve continua sur cette pente glissante…  

- J’étais là le soir ou ma meute a attaquer la votre… Continua t-elle en le fixant.

Taylor avait omis de dire qu’elle avait perdu elle aussi ses parents dans cette bataille, et dire qu’a l’époque, elle n’avait cru qu’a un jeu de cache-cache. Elle retint difficilement une boule que s’était formé dans sa gorge. Elle n’allait quand même pas  pleurer pour ca, surtout qu’elle ne voulait pas être prise en pitié.

- J’ai changé ce soir là, j’ai compris que je n’avais pas aucune raison de rester dans une meute dont je n’adhère pas à leur mentalité.
 
La jeune femme tira un peu sur sa veste, la douleur sur la main se réveillait peu a peu mais hors de question qu’il s’apitoie sur son sort.

- J’ai essayé, je suis resté, j’ai vu des choses que je ne peux pas cautionnait. Ce n’est pas en contrôlant d’autre meute que nous serons plus unifié. Je ne peux pas vous dire si ma meute a changé depuis que je suis parti, je ne sais pas si j’aurais du rester et discuter avec l’alpha plutôt que de m’enfuir…

La jeune fille marquant un temps d’arrêt et réfléchis un moment à ce qu’elle allait finir par dire.

- Ce que je sais c’est que je ne suis pas faite pour une meute qui privilégie les combats à la discussion, ce que je sais aussi c’est que je suis venue pour m’excuser de ce qu’ils vous ont fait.

Taylor se mordit la lèvre, car elle savait que la prochaine phrase était un quitte ou double, mais autant être franche jusqu’au bout ;

- Vous allez peut être me prendre pour une fervente admiratrice après ce que je vais vous dire mais, je suis certaine qu’avec vous comme chef vous arriverez à nous unifiez et à réussir à nous faire sentir en sécurité.

Elle savait que certaine meutes avait pris partis dans un clan plutôt que l’autre car justement il avait peur, ils sentaient les représailles. Ils n’avaient pas choisi par choix mais plutôt par depit

FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Dans son immense bureau, au sein des entreprises Jagger, Sofia venait de terminer la vérification des dernières dossiers que Charles lui avait confié. A présent que tout était en règle et qu'ils venaient d'être validé, il ne restait plus qu'à mettre la production en route. Appuyant sur son magicophone pour signifier à sa secrétaire qu'elle devait venir séance tenante, il ne fallut que quelques seconde pour que la porte s'ouvre sur cette dernière. Rachel Stafford était une femme compétente d'une trentaine d'année aussi brune qu'elle était blonde. Elle était moldu et faisait un travail remarquable. Depuis qu'elle l'avait embauché Sofia n'avait jamais eut à redire quoique ce soit sur ses compétences. L'assistante de Charles, lui tendit les dossiers en question tout en lui donnant les directives nécessaires au bon déroulement des opérations. La jeune femme acquiesça tout en s'en emparant et ne s'attarda pas plus qu'il ne le fallait. A nouveau seule dans son bureau, Sofia fit pivoter son fauteuil en direction de l'immense baie vitrée qui se trouvait derrière elle et observa l'activité de la ville. Tout paraissait si calme, si habituelle... du haut de son bureau elle pouvait contempler à loisir la foule éparse qui arpentant la rue dans un sens puis dans l'autre sans discontinuité. Levant doucement son regard ses pensées vagabondèrent sur les paroles que lui avait dit le fabriquant de baguette. Il ne pouvait pas exister deux baguettes similaires... voilà qui contrariait ses plans. Il fallait a tout prix que la mort de Cécil ne soit pas vainc et serve leurs intérêts à tous.

Mais Ernie lui avait-il dit la vérité ?  Ne serait-il vraiment pas capable de reproduire une baguette à l'identique ? Sa réputation étai telle qu'elle avait bien du mal à concevoir que cela puisse dépasser ses compétences.
Cécil.... était-il vraiment nécessaire qu'il meurt ? Elle appréciait l'homme, mais pas le chef de meute ! Elle avait longtemps crut, comme beaucoup d'autres, qu'il serait celui qui pourrait unir toutes les meutes mais le temps passant elle devait reconnaître qu'il avait déçu ses attentes et celle de beaucoup des leurs. Combien de temps allait-il encore attendre avant de réagir aux provocations que leur faisait le roi des vampires et ses sbires. Jaroslav n'avait même pas daigné s'arrêter pour le saluer  lors de cette ridicule conférence, il s'était comporté avec eux en affichant la plus grande et méprisante indifférence qui soit. Cela avait assez duré, et elle n'était pas la seule à le penser. Il était plus que temps qu'ils aient à leur tête un chef de fils qui n'ai pas peur de faire ravaler leurs canines à ces maudites créatures de la nuit.

Demain elle devait partir pour New-Phoenix, car elle avait le vernissage de son exposition photos. Zoya Fawkes, sa petite muse du moment était le thème centrale de son exposition et elle ne doutait pas qu'elle allait contribuer à son succès. Elle en profiterait pour voir son vieil ami Zeus Travers, pour qui elle avait quelques petits cadeaux en réserve qui le ravirait. Un sourire malsain se dessina sur ses lèvres en songeant au sang de vampire qu'elle avait récupéré de ses dernières victimes. Peu lui importait qu'il puisse s'en servir à des fin peu avouable, il avait besoin du sang de ses créatures, et elle, ça lui donnait l'occasion de partir en chasse en attaquant ceux qui osait s'en prendre aux siens, et un jour, elle se jura qu'elle lui donnerait tout le sang qu'elle pourrait retirer de cette maudite carcasse de Gideon Curtiss.

Son regard se fit plus noir et son expression devint plus dur en songeant à cette maudite vermine. Cette ignoble créature avait au moins eut le mérite de parvenir à énerver et à faire réagir Cécil, ce qui était un exploit en soi, mais ce n'était pas encore suffisant.
Son regard se posa sur l'écran géant qui ornait son bureau et aussitôt ce dernier s'alluma. Songer à son départ pour New-Phoenix lui avait rappelé que Saevus Yaxley devait tenir son premier discours officiel depuis les terribles révélations faites par son jumeau lors de la conférence de Washington. Allait-il démissionner ? Elle ne voyait pas d'autres alternatives possible face à un tel scandale, toutefois Saevus Yaxley n'était pas n'importe qui et elle ne serait pas surprise de le voir retomber sur ses pattes avec habilité.

Alors qu'elle s'attendait à voir l'homme politique discourir devant un parterre de gens enflammés, la scène qui se déroulait sous ses yeux n'avaient strictement rien à voir avec ce à quoi elle s'était attendue. Avec surprise, elle découvrit que ce qui devait être un simple discours politique avait tourné en véritable guerre civile. Selon les journalistes qui étaient sur les lieux, les inquisiteurs auraient kidnappé le Leader des Partisans du Nouveau-Monde Saevus Yaxley.
Sans quitter un seul instant l'écran du regard, Sofia composa un numéro de téléphone, celui d'une amie, proche collaboratrice du partisan afin d'obtenir des nouvelles bien plus fiables que celles fournit par le journal télé ou internet....


Après des échanges via vidéo conférence pendant prêt d'une heure et avoir obtenu toutes les informations qu'elle désirait, Sofia quitta son bureau du Kansas et transplana pour Chicago, là où se trouvait Cécil...

La sorcière arriva très rapidement dans les bureaux du chef de meute qu'elle ne connaissait que trop. Johanna, la secrétaire du loup-garou, très concentrée sur son travail, tapait avec frénésie sur le clavier de son ordinateur, jusqu'à ce que la jeune louve sente sa présence. Sursautant de surprise en l'apercevant, alors qu'elle ne l'attendait pas, elle la salua avant de se lever d'un bond de sa chaise en réalisant avec effroi que Sofia se dirigeait d'un pas décidé vers le bureau de Cécil

- Madame, l'interpella-t-elle, vous ne pouvez pas entrer, Mr de Cormontaigne est en rendez-vous.

Sofia s'arrêta aussitôt puis, lentement elle tourna sa tête par dessus de son épaule, pour regarder la jeune impertinente avant de se retourner entièrement afin de lui faire face. Croyait-elle sérieusement que Sofia puisse ignorer que Cécil se trouvait actuellement en compagnie d'une jeune louve qui avait fuit sa meute ? Qu'elle puisse même ignorer son nom ? Ce comportement était puni de la peine de mort et Cécil ne devait surtout pas s'en occuper. Cette fille avait trahit sa meute et en la recevant c'était comme s'il cautionnait son acte. Il ne devait pas être mêlé de prêt ou de loin à cette affaire qui n'avait que trop duré.

- Insinuez-vous que j'ignore tout de l'agenda de monsieur de Cormontaigne ? Lui demanda-t-elle poliment

- Oh non, je...

- Dans ce cas, fit-elle en se rapprochant menaçante de la jeune femme, auriez-vous l'audace de penser que je pourrais me permettre de le déranger pour rien ?!

- Non, non, je.... bredouilla la pauvre fille qui n'osant pas croiser le regard de feu de Sofia baissa le regard sans plus oser relever la tête tout en jouant nerveusement avec ses doigts.

- Très bien, si vous voulez conserver votre poste, ne me dérangez plus avec vos remarques idiotes ! Et si Melle Murray demande un nouveau rendez-vous en sortant d'ici, assurez-vous qu'elle ne puisse pas en obtenir de nouveau avant de très très long mois, me suis-je bien fait comprendre ? Parfait.

Après avoir mis es choses au clair avec la jeune femme, Sofia fit demi-tour et frappa trois petits coup à la porte du bureau du grand chef des meutes avant de l'ouvrir et d'y pénétrer. Le bureau de Cécil était un bureau qu'il avait décoré avec beaucoup de goût et qui vous faisait vous sentir chez vous. C'était un bureau à l'image de l'homme qui l'occupait.

- Voyez m'excuser de vous interrompre mais une affaire de la plus haute importance requiert toute l'intention de Mr de Cormontaigne sans plus attendre.

Sofia leva son regard sur Cécil et le fixa très gravement. Ils se connaissaient assez tous les deux pour savoir que Sofia ne se permettrait jamais de l'interrompre si cela n'était pas d'une extrême importance. Puis son regard, beaucoup plus sévère cette fois, se posa sur la jeune insolente qui portait un bandage à la main. De toute évidence la jeune fille avait échappé de peu à une nouvelle attaque. Combien de temps tiendrait-elle encore à ce rythme ? C'était un véritable miracle qu'elle ait survécu jusqu'ici, mais cela ne durerait pas.

- Johanna prendra toutes les dispositions nécessaires, leur assura Sofia dans un sourire aimable.

Un peu penaude, la jeune blonde se leva du fauteuil et se retira pour les laisser seuls. Dès que la porte fut refermée, Sofia attendit quelques minutes avant de s'avancer vers Cécil

- Navrée de te déranger, je ne l'aurais pas fait si je ne l'avais pas jugé nécessaire et de toute évidence j'ai bien fait car selon toute vraisemblance tu ignores ce qui s'est passé à New-Phoenix.

Constatant qu'elle avait toute son attention elle poursuivit, sans s'attarder.

- Les Inquisiteurs viennent d'enlever Saevus Yaxley alors qu'il prononçait son premier discours publique depuis la débâcle de Washington. Ils ont réussi l'exploit de s'infiltrer dans les célèbres tours prétendues imprenables, de créer une émeute et de l'enlever. Tout cela au nez et à la barbe du service de sécurité et des télévisions du monde entier. Personne ne connait leurs attentions ni ce qu'ils comptent faire de lui, on ignore même s'il est toujours en vie. Tout porte à croire que les Inquisiteurs avaient prévus d'enlever le père et le fils mais bien qu'ils aient effectivement enlevé deux personnes Hères Yaxley semble avoir échappé à cette rafle, mais on ignore pour le moment l'identité de la seconde personne. Selon toute vraisemblance il s'agirait d'une simple doublure de l'héritier en titre.

Si les Inquisiteurs avaient décidé  de mener une telle offensive sur les territoires du Nouveau-Monde devant le monde entier pour témoin, ce n'était pas sans raison. C'était une manière pour eux de montrer qu'il fallait les craindre, et que nul n'était à l'abri face à leur force d'attaque. La guerre venait enfin de commencer