Excuse moi mais ai-je jamais menti sur quoi que ce soit ? Je n'ai aucun mensonge à dire. Je n'en vois pas l'intérêt. Oui je suis parti. Je ne supporte plus cet endroit et j'ai une mission à accomplir. Mais pas de soucis, je penserai à envoyer un message au Cercle la prochaine fois pour qu'ils me torturent quand tu ne traverse pas de difficultés personnelles. Vous pourrez discuter ensemble du meilleur moment pour que je subisse leur torture pendant plusieurs jours. Si c'est si difficile de me voir, alors ne vient pas me voir. Je n'ai pas besoin qu'on me voit comme une corvée. Tu souffres peut-être mais il n'y a pas d'échelle dans la souffrance. La tienne c'est pas plus importante que la mienne. Il est probablement mieux que nous ne nous voyons plus si c'est si dur pour toi d'être en ma présence. Pour moi aussi ce n'est pas une partie de plaisir de prendre tes critiques et de ne jamais correspondre à tes attentes tout en essayant de me remettre d'une expérience traumatisante . Il serait peut être de bon ton de ne pas penser qu'à t'entendre et voir les choses selon ton angle de vue. Je ne lis pas dans les esprits et j'ai mes propres cicatrices avec lesquels je dois vivre. Je ne saute pas à la gorge de tous ceux qui ne le comprennent pas. Il semble que c'est trop dur pour toi de vivre avec ça. De toute évidence tes problèmes sont plus importants. Je ne juge pas. Je ne pars pas m'amuser, je me mets au service de mon pays jusqu'au bout : fidélité, bravoure, et intégrité. Je n'ai jamais prononcer des voeux sans les respecter jusqu'au bout. Il faut croire que nous nous sommes jamais vraiment compris. Tu aurais dû signer ces papiers. Tu te serais éviter plus de "souffrance". Je n'attendrais pas. Vit une vie que tu serais fière de vivre mais ne me mets pas la responsabilité de ce que tu vis. Je ne suis pas coupable et je ne l'ai jamais été. Tu as toujours choisi de vivre ta vie comme tu l'entends. Continue. Reste fidèle à tes propres convictions. J'en ferai de même.

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Je ne te demande pas d'être toujours tout le temps là, à attendre quelque chose. Toi qui est si prompte à dire que je ne comprends pas ta souffrance, je peux te renvoyer ces mêmes mots. Tu ne me comprends pas. Tu ne cherches pas à vraiment le savoir. Tu déformes mes paroles sans prendre le temps de vraiment les lire. Je n'ai jamais cherché à t'imposer ma présence. J'ai besoin d'être capable de guérir par moi-même. Qu'aurais-je pu te dire ? Que je souffre. Que le fait d'avoir été torturé est un acte ignoble capable de détruire une parcelle de ton âme ? Peux-tu seulement le comprendre que ce n'est pas une chose que l'on peut prononcer à haute voix comme si nous échangions des mondanités et que cet échange prend du temps. Tu sembles ne pas comprendre ma situation et tu attends que je comprenne la tienne alors même que je suis dans un tourbillon d'incompréhension de ma propre personne. Cet hôpital me renvoti chaque fois là-bas. J'ai besoin de trouver ma guérison seul et ce n'est pas là-bas. Je ne suis pas un enfant qu'on a besoin de dorloter ou de protéger. Ce n'est pas comme cela que je guérirais. Il ne s'agit pas de parler de ta mère ou non. C'est le fait que tu l'utilises pour me faire passer pour le méchant de l'histoire. Je n'aurai eu aucun mal à t'écouter parler de ta mère, si je n'avais pas été torturé quelques jours avant. Désolé que ça tombe au mauvais moment, mais c'est ainsi. Je n'ai à aucun moment non plus dit que tu étais mon ennemi. Tu m'inventes des actes et des mots. Pourquoi ? Pourquoi devrais-je subir cela ? Je n'ai jamais voulu cela. J'ai toujours été fidèle à mes vœux de mariage. Je n'ai pas été tenté ailleurs parce que je pensais que tu me comprenais et que la distance ne changeait rien. Nous étions juste un couple différent qui avait prit une voie trop rapide. Je t'ai toujours encouragé à suivre la voie que tu voulais. Et je t'aurai considéré comme une ennemie ? Reprends toi et relis toi. J'ai essayé moi aussi. Au lieu de cela, tu me renvoyais le divorce à chaque discussion. Ne te pose pas en victime Jessica. Tu n'es pas meilleure que moi. Tu es autant mon bourreau que je semble avoir été le tien, si j'en crois tes mots. Dans cet état des choses, il vaut peut-être mieux pour toi de rencontrer quelqu'un qui correspondrait davantage à tes attentes. L'homme que tu as épousé est mort depuis longtemps, tout comme la femme que j'ai épouseé. Ils ont suivit des parcours différents. Je suis resté fidèle à mes idéaux et mes convictions. Je suis un homme d'action et pas cet homme en souffrance dans ce lit. Je ne veux pas être réduit à cela. Le chemin que j'ai choisi, tu ne peux pas m'y suivre apparemment. A trop vivre dans le passé, on détruit son présent. C'est toi qui voulait nous redonner une chance et j'y ai cru un instant. Ce n'était clairement pas la bonne solution pour nous. Tu as choisi de me voir comme une mauvaise personne, alors que je n'ai jamais rien fait de mal contre toi et n'ai jamais souhaité que ton bonheur. Je t'ai cru comme avant, mais la Jessica de ma jeunesse, a aussi eu des expériences différentes et elle est devenue la personne que tu es aujourd'hui. Quelqu'un que je ne connais pas vraiment et il me semble que tu ne sais pas non plus qui je suis. Autrement, tu n'enverrais pas ces messages.

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