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 Not a bad place to be [PV Ethan]

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Abigor Crawley
Abigor Crawley

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ϟ Métier : Prof de philo ϟ Âge : 48 ans ϟ Race et sang : Sorcier partisan du Néo Cercle ϟ Particularité : Drag en cavale ϟ Statut civil : Libre comme l'air

ϟ Messages : 165 ϟ Date d'inscription : 29/06/2016 ϟ Disponibilité RP : 1 / semaine ϟ Célébrité : Rufus Sewell ϟ Crédits : -

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MessageSujet: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty30.06.16 14:21


   

Not a bad place to be



Quelle heure pouvait il être ? Deux ? Trois heures de l'après midi ? Épuisé, mais tiraillé par une envie de manger, Abigor fini par rejeter la couette qui le recouvrait, et sortit de son lit en traînant des pieds. Entièrement nu, il descendit l'échelle qui permettait l'accès à la mezzanine où se trouvait sa chambre, et arriva dans ce qui était son principal lieu de vie. Le séjour état de belle taille, mais on s'en rendait difficilement compte à cause des nombreuses bibliothèques qui couvraient tout les murs, et des livres et papiers disposés en tas confus un peu partout. Il y avait un sofa en cuir brun qui faisait face à un petit fauteuil et une table basse, et tout autant qu'ils étaient, étaient recouverts de bouquins, de feuilles volantes et de trucs divers. Marchant comme un somnambule au milieu de son bordel familier, et dont il n'essayait même plus de limiter l'ampleur, il se fraya un chemin jusqu'à la cuisine et se fit couler un café dans un mug qui traînait dans l'évier depuis un moment indéterminé, et qu'il rinça vaguement avant se s'en resservir.

Les yeux encore gonflés par le sommeil, il se frotta le visage tout en prenant appuie sur l'inox froid du plan de travail. Ses mains, continuellement agitées de tremblements ne le gênaient même plus. La nuit avait été difficile en revanche, il dormait très peu, et très mal. L'alcool n'aidant pas, il sentait sa tête très lourde. Il en connaissait une qui lui ferait des reproches si elle le voyait aussi pitoyablement cuité.

Un petit ricanement s'étouffa dans sa gorge quand il saisit la tasse brûlante. Sur l'émail blanc se détachait une légère fissure qui partait du bord où s'était formée une ébréchure. Un fin de rayon se soleil s'engagea entre les nuages, et passa à travers la vitre du velux tout proche. Il ferma les yeux, grommelant car il supportait bien mal d'être éblouit de cette façon. Puis il remarqua un journal, qu'un hiboux avait du déposer là tôt ce matin. Il ouvrit la fenêtre et le pris, avant de la refermer parce que le courant d'air lui donnait froid. Ses mains tremblaient sur la poignée, comme d'ordinaire. Le sorcier ouvrit le journal, guettant quoique ce soit d’attirant dans les gros titres, puis s'en désintéressa très vite. Il le jeta aussitôt sur le plan de travail, là où traînaient d'autres papiers en tas désordonnés. Il bu la moitié de son café, et constata que sa radio était restée allumée toute la nuit, avec le son réglé au minimum. Il tourna le bouton du volume et une mélodie agréable lui arracha un sourire sur sa mine peu engageante. Les basses crachotaient, mais la batterie était toujours aussi entraînante. Battant la mesure sur sa cuisse, il se laissait aller à la puissance du son, improvisant une de ces honteuses petites danses qui ne se partagent qu'avec soi même, et un bon solo de guitare. Comment aurait il pu résister ? Ce type avait le Diable dans les doigts, et le blues dans son âme.

A fond dans son groove, il en fut brusquement tiré par un toc toc nerveux qui battait au carreau. Cassé dans son délire, il se sentit aussitôt déchanter. Inquiet, il regarda partout autour de lui, avant de remarquer une grosse chouette noire derrière son velux. La vision du volatile le fit sursauter, et il  se précipita à la fenêtre pour lui ouvrir. Cette fois il ne s'agissait pas d'un habituel livreur de journaux, cette chouette là était dans la combine. Il ricana bêtement quand l'animal sauta sur l'évier, laissant tomber par terre le plis qu'elle transportait. Julia était une chouette anarchiste, une sœur de barricade, et elle leur rendait de grands services. Il caressa gentiment son plumage, et ouvrit le frigo pour lui sortir une barquette de jambon déjà entamée. Abigor lui tendit des lambeaux de tranches tout en dépliant la lettre. Bien entendu le message avait été codé, au cas où l'animal serait intercepté.

A la fois curieux, et saoulé de devoir faire des efforts pour le décoder, il se rendit à ses obligations en attrapant un crayon qui traînait, coincé entre deux pages d'un livre. Ethan était l'auteur de ce message, mais également celui qui avait inventé ce code bien pratique. Il était malin ce petit, il avait bien fait de le trouver. Il adorait avoir à ses côtés des personnes productives et intelligentes, et méprisaient ouvertement tout ceux qui lui paraissaient médiocres et inutiles. C'était bien là la raison pour laquelle les pro moldu n'allaient plus durer longtemps, ce n'était qu'un ramassis d'êtres pitoyables, malades et dégénérés. Des imbéciles de sous hommes qui n'avaient plus qu'un temps très limité à passer sur cette terre. Et c'était tant mieux.

Sous son crayon, le message lui apparut enfin. Il s'agissait d'une heure et d'un lieu de rendez vous. Cela lui fit froncer les sourcils. Qu'est ce qu'il lui voulait le Devaney ? Une légère angoisse passa dans son regard. Est ce que c'était un piège ? S'il s'y rendait, est ce que c'est les flics qui l'y attendraient ? Après tout cette petite pourriture était rusée, et il travaillait au FBI. Est ce qu'il était en train de le trahir ? Il savait que cet enfoiré allait lui faire porter le chapeau ! Depuis le début il le sentait...

Se laissant soudainement emporter par la colère il déchira le papier, et en lança les morceaux dans l'évier. La chouette à côté sursauta, et piaffa, avant de se remettre à dévorer le jambon à même la barquette. Exaspéré, il se mit à faire les cent pas, à poil dans sa cuisine, dévoré par l'angoisse. Qui d'autre pouvait être contre lui ? Sera ? A cette pensée il fit craquer ses doigts. Non pas elle, ce n'était pas possible. C'était même mieux, c'était IMPOSSIBLE.
Ce mot il le répéta autant de fois qu'il le put, et ça fini par l'apaiser. Devaney était peut être une fouine, mais elle ne lui ferait jamais aucun mal. D'ailleurs ça allait même au delà de ça, elle ne laisserait jamais personne lui faire du mal, quoiqu'il se passe. Il pouvait agir en toute liberté, et faire les trucs les plus dingues, elle serait toujours là pour le rattraper.

Julie poussa un petit cri pour manifester son envie de partir. Visiblement elle avait bien mangé, et attendait qu'il lui ouvre la fenêtre pour sortir. Abigor actionna la poignée du velux, et la regarda s'envoler. Soudainement apaisé et calme, il prit la décision de se rendre au rendez vous d'Ethan. A la première entourloupe il n'aurait qu'à lui faire sauter les dents, et on verrait de qui des deux auraient le plus beau sourire.


Le cimetière général de Santa Fe n'était pas le lieu le plus agréable du monde, mais au moins il leur offrait l'avantage de pouvoir se croiser en tout discrétion. Marchant nonchalamment dans les allées de graviers, il était légèrement en retard mais s'en foutait pas mal. La ponctualité ça n'avait jamais été son truc, et il n'aimait pas transplaner. Ça lui remuait les tripes et accentuait les tremblements dans ses mains. Il préférait les garder dans les poches de son jean et marcher tranquillement. Il croisa un cortège funéraire, et les ignora splendidement. Tout ceci ne le concernait pas, et il n'avait aucunement l'intention de paraître affecté pour un type qu'il n'avait jamais croisé sur ses deux jambes.
Abigor remonta l'allée, et s'approcha d'une concession familiale assez mitée mais néanmoins imposante. Le marbre orangé était d'un kitch qui le fit frémir, et les fleurs en plastiques multicolores déposées dans des vases ne le confortaient pas dans son sentiment. Il n'était pas effrayé en pensant à la poussière pourrie qui dormait sous la stèle, et qui autrefois avait été des gens. Il était bien plus inquiet en voyant que ceux qui leur avait survécu avaient des goûts aussi dégueulasses. Brûler ce monde était la seule solutions pour se débarrasser d'horreurs pareil. La moitié de ces collègues le trouvait insupportablement cynique, et l'autre moitié pensait qu'il se résumait à un gros con. Au fond il ne pouvait pas leur donner tord. Il était bel et bien un gros con cynique et insupportable, et se plaisait à agir comme il l'entendait. Mais Sera pensait elle ce genre de choses à son égard ? Non, c'était impossible.

Il se retourna et reconnu un peu plus loin un mec avec un costard de pingouin surmonté d'une adorable petite gueule de fouine. Abigor sourit, finalement il ne savait même plus pourquoi, mais il était content de le voir celui là.
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Ethan A. Devaney
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ϟ Métier : travaille au Département de la Sécurité intérieure des États-Unis ϟ Âge : 32 ans ϟ Race et sang : Sang-mêlé ϟ Particularité : Aucune ϟ Statut civil : Célibataire

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ϟ Messages : 1111 ϟ Date d'inscription : 23/10/2015 ϟ Disponibilité RP : 1X par semaine ϟ Célébrité : Matt Bomer ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty03.07.16 20:13


   

Dance with the Devil



   Comme la plupart des cimetières, le grand cimetière de la ville de Santa Fe se trouvait quelque peu excentré en dehors de la capitale du Nouveau-Mexique. Des milliers de stèles parfaitement alignées sortaient de terre à l'infini comme le reflet sans fin d'un miroir dans un autre miroir. L'herbe qu'il foulait sous ses pieds, brulé par les rayons du soleil qui baignait la ville durant 300 jours de l'année avait perdu de leur verdure pour revêtir un vert presque jaunie. Au loin, se trouvait la procession d'une famille venue rendre un dernier hommage à son défunt. Les mains enfoncées dans les poches de son pantalon, Ethan observa durant un instant ce cortège sans quitter du regard ce petit garçon d'une dizaine d'année qui bien qu'abattu semblait soutenir celle qu'il imaginait être sa mère, avant de s'en détourner et de s'en éloigner le plus possible.
Le gravier céda alors la place à l'herbe jaunit et Ethan passa devant des tombes colorés en bleu, jaune et orange qui tranchaient avec les stèles précédentes et qui rappelait à ceux qui auraient tendance à l'oublier, que les mexicains composaient la majeur partie de la population de cette ville et que leur tradition étaient quelques peu différentes des leurs...

Certaines d'entre elles étaient clairement abandonnées depuis longtemps à en juger par les fleurs séchés qui s'y trouvaient, sur d'autres on pouvait voir la photo du défunt, des objets lui ayant appartenu, de l'encens ainsi que de nombreux crucifix... Ethan s'arrêta finalement devant une concession familiale des plus imposante qui avait probablement dû appartenir à une grande famille. Le politicien s'accroupit devant les fleurs en plastique colorés qui ornaient les vases qui se trouvaient devant la dernière demeure des défunts. D'un point de vu personnel, Ethan détestait les fleurs artificielles, mais il devait leur reconnaître d'être beaucoup plus résistantes au soleil étouffant qui s'abattait sur la région que les véritables fleurs. Levant la tête, il observa les environs qui s'étendait devant lui.
Les cimetières n'étaient jamais les lieux les plus fréquentés d'une ville, excepté si on s'appelait le Père-Lachaise, c'est pourquoi il avait choisit ce lieux où ils seraient tranquille pour discuter. De là où il se trouvait, qui s'avérait être le point culminant du lieu, Ethan avait une vue d'ensemble sur le cimetière et tout ce qui s'y passait, pouvant ainsi apercevoir très rapidement quiconque s'approcherait, à présent Abigor ne devrait plus tarder...

Grace à la participation involontaire de Sean et surtout à l'aide de sa soeur et Logan, Ethan était une nouvelle fois parvenu à tourner ses gardes du corps en imbéciles et à se débarrasser de leur encombrante présence. Celui qui pensait qu'il ne pourrait pas s'échapper se trompait lourdement, même s'ils avaient redoublé de vigilance dans cette optique suite à sa première escapade qui lui avait permis d'envoyer un message codé à Abigor pour aboutir à cette rencontre. Mais comme ils venaient probablement de s'en rendre compte ce n'était encore pas suffisant pour réussir à l'arrêter.
Il savait bien que le polynectar de Sean lui serait utile à un moment donné. Un petit sourire se dessina sur son visage en songeant à la manière dont il s'y était pris pour leur fausser compagnie. Cette fois, cela avait été beaucoup moins recherché et clinquant que "le coup du Magritte" mais cela s'était avéré tout aussi efficace et c'était bien là le plus important....


Comme il le leur avait demandé par texto, Logan et Allison, étaient venus le rejoindre dans sa suite la veille au soir. Ils avaient passé la nuit ensemble à boire et outre les véritables raisons de leur présence dans sa suite, ils avaient ensuite parlé d'un tas d'autres choses et principalement des musées  d'art contemporain et des quelques 200 galeries qui se concentraient essentiellement autour de la Plaza et dans le quartier de Railyard.

- Logan, une dernière chose, le moment venu, surtout, tu n'ouvres pas la bouche

- C'est vexant

- Non, c'est stratégique

Au petit matin, Ethan avait commandé 3 petits déjeuners, puis vers 9h, il était sorti seul de sa chambre. Devant sa porte, se trouvait deux de ses gardes du corps.

- Bon... bonjour, leur sourit-il bêtement en manquant de trébucher, on y va ?

- Et les deux autres ?

- Oh non, non, répondit-il anormalement paniqué, faut pas les déranger, ils... ils dorment encore... c'est...

Les deux gardes du corps s'échangèrent un regard entendu qui se passait de commentaire et d'un même pas, ils poussèrent le prétendu Ethan de leur chemin pour pénétrer dans la suite, arme au poing. Ils connaissaient leur client à présent, ils n'étaient pas sans savoir que c'était un homme qui dégageait beaucoup d'assurance, rien à voir avec celui qui se trouvait actuellement en leur compagnie. Il leur avait également prouvé qu'il était rusé et qu'il ne manquait pas d'idées pour leur fausser compagnie, et cet homme qui prétendait être celui sur qui ils devaient veiller n'était clairement Ethan Devaney. Devant eux, debout dans le salon, se trouvait deux autres Ethan Devaney. Celui de gauche avait un verre vide en main, celui de droite un verre plein... les deux gardes du corps comprirent aussitôt que ce que contenait ces verres était en réalité du polynectar une potion qui permettait à un sorcier de prendre l'apparence d'un autre être humain. Celui qui n'avait pas encore eut le temps de boire son verre n'était autre que leur véritable client, du moins, en théorie.

-Vous deux, vous restez là, je ne sais pas qui est le véritable Devaney, tout porte à croire que c'est celui de droite mais c'est peut-être ce qu'il veut qu'on pense alors on va attendre ensemble que les effets de la potion se dissipe

- Vous êtes rudement malin, fit le Ethan Devaney de droite admiratif

- Et ouais on ne nous dupes pas si facilement nous.

- Et moi je fais quoi ? Je reste aussi ? Demanda celui qui avait tenté de les éloigner de la suite pour laisser le champs libre au véritable Devaney

-Toi tu dégages ! Firent-ils à l'adresse de celui qui avait tenté de les duper.

- Si vous le dites, répondit-il sans demander son reste après avoir adressé un clin d'oeil à ses deux complices et de disparaitre dans les couloirs de l'hôtel


Ethan ne pu s'empêcher de lâcher un petit rire moqueur en imaginant la tête que ferait ses deux gardes du corps en réalisant que les deux Ethan Devaney qui se trouvaient sous leur bonne garde dans sa suite n'était autre que Logan et Allison. Mais son amusement disparu dès lors qu'il aperçut la silhouette de celui qu'il attendait s'avançant tranquillement dans l'allée, les mains enfoncées dans les poches de son jeans. Se relevant tranquillement il ne le quitta pas des yeux tout en lui adressant un sourire poli

- Merci d'être venu Abigor, fit-il en lui tendant sa main après l'avoir salué d'un signe de tête, nous avons beaucoup de choses à nous dire.

Il ne doutait pas que Seraphine avait fidèlement rapporté à celui qu'il supposait être son amant, tout ce qu'il lui avait apprit avant qu'il ne parte pour Santa Fe. Commençant à faire quelque pas, ils marchèrent lentement dans l'allée déserté.

- Vous n'êtes pas sans ignorer qu'il s'est produit énormément d'événements depuis le début de cette enquête. Déjà, comme je vous l'avais demandé, vous êtes parvenu à retirer Burton du jeu sans tarder et ça c'est une excellente chose, mais... étiez vous pour autant obligé d'éliminer sa femme ? La blesser aurait été amplement suffisant


Il y avait un léger reproche dans le son de sa voix. Ecarter Burton sans le tuer était une chose, mais éliminer sa femme en était une autre. Non seulement ils avaient ôté la vie à une sorcière innocente qui ne leur avait rien fait mais surtout désormais son jeune fils allait devoir apprendre à grandir sans sa mère comme lui-même et ça, il ne pouvait le cautionner. Dans le fond il espérait qu'Abigor lui dise qu'il n'avait jamais été question de lui faire le moindre mal et que tout ceci n'était pas de son fait mais il n'était pas assez stupide pour le croire une seule seconde

- Et puisqu'on aborde les sujets qui fâche, je n'ai pas du tout apprécié la prestation de la Corneille. Depuis quand ce criminel est-il devenu notre allié ? J'aurai apprécié d'être mis dans la confidence avant de me retrouver à expérimenter l'un de ses poisons

Il se souvenait encore avec précision de ce malaise, de cette sensation d'étouffement qu'il avait commencé à éprouver avant que le poison n'agisse et qu'il ait cru voir sa dernière heure arriver, mais ce n'était pas la pire des sensations. Le pire dans tout ça, c'était de voir Thémis s'effondrer, elle aussi victime de son empoisonnement et ça, il n'était pas prêt à lui pardonner. Il lui ferait regretter son geste...

   
fiche codée par Empty Heart
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Abigor Crawley
Abigor Crawley

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MessageSujet: Re: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty19.07.16 18:02


   

Not a bad place to be




La bouffée d'enthousiasme qui submergea Abigor ne dura qu'un temps très court. C'est à dire dès qu'Ethan ouvrit la bouche sur ce sourire blanc parfaitement fake et hypocrite. Le sorcier se fendit d'un petit rictus parfaitement assumé et regarda cette main ouverte amicale avec autant d'ironie et d'incompréhension que s'il lui avait tendu une louche.

« Mais de rien mon lapin, tu sais que tu peux toujours me sonner quand tu as besoin d'un câlin. Je pensais passer ma journée à bédave dans mon lit et à mater des porno, mais faire une petite promenade avec mon Ken gonflable préféré c'est bien aussi ! »

Il lui mit une petite tapounette amicale sur la joue, comme les vieux avaient parfois tendance à faire aux mioches.

« Mais j'espère bien ! Mais j'espère bien ! »
Répondit il tout sourire quand Ethan lui affirma qu'ils avaient beaucoup de choses à se dire.

Bien entendu il était complètement à l'ouest, et se foutait pas mal de savoir de quoi Ethan voulait lui parler. Il voulait juste le voir perdre patience et s'amusait de son air coincé et propret.
Sans se laisser désarçonner, Ethan l'invita à faire quelques pas et poursuivi son exposé. Il semblait avoir bien répété le petit discours qu'il était en train de lui servir, et Abigor se réjouissant de le voir aussi scolaire et appliqué. Lui ne préparait jamais ce qu'il avait à dire, il se contentait d'ouvrir la bouche et les mots sortaient. C'était là le don magique de son cerveau bouilli.

Cependant, quelque chose ne collait pas dans ce qu'il entendait, et il le faisait savoir à Ethan par des grimaces qui passaient par tout le prisme facial de l'embarras faussement simulé, et par des soupires contrits. Il le laissa néanmoins parler jusqu'au bout, mais s'assura qu'il n'allait pas plus loin. Ce n'était pas donné à tout le monde de savoir réfléchir, et malheureusement il y avait trop de gens sur terre qui ne faisait qu'agiter la bouche inutilement. Il posa vigoureusement sa main sur son épaule et fit face au jeune homme.


« Tout ce que j'entends là c'est blablabla pleurniche pleurniche... Il faut te ressaisir mon adorable petit disciple ! On n'est pas dans un jeu, c'est la guerre. Et parfois, oui, il y a des gens qui meurent. C'est comme ça, faut pas le prendre autant à cœur. Qu'est ce qui te dis que cette pétasse ne serait pas morte le lendemain en se mangeant un platane ou en glissant bêtement sa fourchette dans le toaster ? On s'en fout pas mal, c'est le destin. Te fait pas du mourront pour ça. Sur terre y'a que deux types de gens, ceux qui valent le coup, et ceux qui servent à rien Toi mon lapin t'es pas juste un pur beau mec, t'es aussi un gars brillant, et tu as compris que l'avenir était dans nos mains. A nous de nous battre pour le conquérir. Tu sais ce que c'est que de te battre, t'es un guerrier, et c'est pour ça que j'ai besoin de toi. Comme ça j'ai l'air de rigoler, mais je suis très sérieux. Rappelle toi Boston, tout ce bordel à cause de ces putains de moldus. Tu as franchit tellement d'obstacles, et il ne faut que rien ne vienne gêner ta route. Tu es notre meilleur atout, et faut pas que tu te détourne de ton objectif parce qu'on a deux trois victimes collatérales dont on s'en bat le steak. Franchement, on s'en branle. Même de moi on s'en branle, l'important c'est la Cause. Parce que bordel de merde la Liberté ! C'est juste ça qu'on réclame ! Et ça veut dire quoi la Liberté ? Ça veux dire qu'on a pas à partager nos ressources avec ces connards de moldus ! Qu'on a pas traîner comme des boulets ces dégénérés inutiles ! Qu'on a pas non plus a se faire tuer dans les rues par ces enculés de sous hommes ! Ces fils de pute sont venus dans la fac tirer sur les étudiants ! Tu te rend compte de ça Ethan ? Des gens éduqués, intelligents, notre élite est en train de se faire massacrer par une bande de... de connards ! Ce qu'on demande ce n'est pas là lune, c'est simplement de vivre en paix et libre ! Pas avec ces parasites qui nous pompent tout ce qu'on a et qui viennent assassiner les notres. Alors ok parfois il faut se salir les mains, mais la Liberté vaux bien la guerre. On a de la force, et on est capable de gagner ! Séparément on ne fait pas le poids, mais maintenant on est légion ! En nous frappant ils nous ont rendu plus forts et combatifs. Encore un petit effort et on y sera. Et tant pis si des sorciers mous de la teub cherchent à se mettre entre nous et notre but, c'est pas comme si on avait pas chercher à les convaincre de nous rejoindre. Tant pis pour eux, c'est pas une grosse perte. La Liberté est accessible, garde ça en tête. »

Lissant la veste d'Ethan sur ses épaules d'un geste tendre, il se sentait animé d'un vif sentiment de fierté.


« Tu es un homme de carrure, tu as ce qu'il faut pour faire de grandes choses. Laisse les morts où ils sont et poursuit ta route. Le monde est fait pour ceux qui sont forts et vivants. »

Il lui adressa un sourire paternel, ce à quoi Ethan mit de la distance en balançant un autre passage de son petit discours tout prêt. Abigor se détourna en lui jetant un regard à la fois mauvais et cynique.


« Un sujet qui fâche ? Comme c'est commode comme expression ! Vas y balance, je n'attend que ça. J'aime les sujets qui fâchent, c'est les seuls qui ont des tripes. Les blabla insipides m'ennuient, met moi donc dans une vraie colère, c'est comme ça qu'on sait qu'on est vivant ! »

Chaud pour entrer dans un débat, Abigor fut aussitôt à demi hilare quand il entendit Ethan prononcer le nom de la Corneille. Et le gratifia d'un bruit de bouche semblable à un pet et d'un grand signe de la main suivi d'un rire.

« Petit bichon n'a pas apprécié ? Ça me rend tristou tiens ! Bon sans rire, je suis désolé que tu ai eu à t'enfiler un de ces poisons. Mais comment est ce qu'on aurait pu te prévenir ? T'y as pensé ? Et quand bien même, tu joues certes très bien la comédie, mais rien de vaux un acteur réellement surprit. On savait bien que la dose ne serait pas mortel, chouchou... jamais on aurait voulu te faire du mal ! Tu es notre étendard de guerre ! Faut pas te faire de bile, je veille sur toi parce que je t'aime de tout mon cœur. Désolé de t'avoir vexé, mais avoue que c'était pas mal. Il nous faut bien un coup d'éclat de temps en temps ! T'as pas des clopes ? »
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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
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MessageSujet: Re: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty03.08.16 12:16


 

Dance with the Devil



  Ethan ne rétorqua rien face aux petites provocations d'Abigor, il connaissait le personnage et avait fini par compenser avec. Abigor était un sorcier haut en couleur, extraverti qui aimait choquer et se moquer de ses interlocuteurs. Rien ne le faisait plus jubiler qu'une personne qui entrait dans son jeu en s'énervant outré et choqué par les propos que le professeur avait pu tenir à son égard. Ethan s'amusait toujours à la simple idée du bordel que pouvait foutre cet énergumène dans la salle des professeurs. Appréciait-il le personnage ? Absolument pas, et si on lui donnait à choisir il préférait de loin ne traiter qu'avec Seraphine, mais Abigor avait la confiance du numéro 1, le mystérieux leader du Cercle qui se cachait de tous, sauf d'Abigor. Personne, hormis lui, ne connaissait son identité, même Nathan, qui était quand même l'un des membres fondateur de ce mouvement, ignorait qui était cet homme aux idées révolutionnaires. Pourquoi ? Ça ne l'avait jamais réellement dérangé jusqu'à présent et traiter avec Abigor n'était en soi pas un souci mais comment pouvait-on suivre aveuglément un homme qui refusait de dévoiler son identité à des hommes qui avaient décidés de le suivre et de risquer leurs vies pour un idéal qu'il avait lui-même créé et auquel tous aspiraient ?

Personnellement, il préférait de loin traiter avec cet homme plutôt qu'avec Abigor lui-même qui aait le chic pour l'exaspéré, surtout lorsqu'il le voyait faire ces grimaces ridicules ou qu'il l'entendait lâcher des soupirs contrit à chacune de ses remarques, mais l'homme qui se tenait à ses côtés faisait barrage à chaque fois qu'il abordait le sujet, si bien qu’il avait choisi de ne plus en parler avec lui pour le moment. Ethan avait beau ne pas l’aimer, il n'en montrait rien, après tout, il serait idiot de nier que le Cercle devait également beaucoup à Abigor aussi irritable soit-il. Et puis s’il fallait en passer par là pour voir leur idéal se réaliser alors ça valait bien quelques concessions.
Le représentant de Washington avait beaucoup de chose à dire et surtout à voir avec Abigor aussi avait-il commencé par étape, tout d'abord il lui avait fait comprendre que la mort de l'épouse de Burton, qui laissait derrière elle un petit garçon en bas âge, n'était pas ce qu'il attendait de leur part quand il leur avait demandé d'éloigner Nero du groupe d'enquête formé par les factions.

Laissant l'opportunité à Abigor de prendre la parole, il s'arrêta là et attendit de voir ce qu'allait lui répondre le numéro 2 du Cercle à ce sujet. Posant une main paternaliste sur son épaule, Abigor se mit à lui reprocher de faire des caprices d’enfant pour quelque chose qu’il qualifiait d’insignifiant. Comme il était à prévoir, Abigor se fichait royalement de la vie de cette sorcière et plus il parlait moins Ethan faisait d'effort pour dissimuler le fait que son discours l'agaçait et qu'il ne partageait pas son point de vu. Leur cible n'était pas les membres de leur communauté, à l'exception de ceux qui menaçaient leurs vies, mais les moldus ! Non content de se fiche comme d’une guigne de la mort de cette femme, il lui manqua allégrement de respect en l'insultant. Abigor se fichait complétement de savoir qu'un jeune sorcier allait dorénavant devoir grandir sans sa mère, et ne se sentait absolument pas concerné par tout ceci. Ethan ne connaissait rien de la vie d'Abigor, à vrai dire, il ne connaissait pas grand-chose de cet homme, aussi peut-être ne pouvait-il pas comprendre, mais lui il savait ce que ça faisait de grandir sans sa mère à ses cotés et il ne pouvait accepter d'avoir participé à cela, pire d'avoir était le commanditaire indirect de cette mort puisqu'après tout, s'il n'avait pas demandé à ce qu'on éloigne Burton de la scène sans l'éliminer tout cela ne serait peut-être pas arrivé et qu'en bien même cette femme aurait-elle du périr malgré tout en glissant sur un platane ça n'avait pas la moindre importance, au moins ils n'y seraient pour rien et lui ne se sentirait pas responsable. Et toutes les flatteries dont pouvait l’abreuver Abigor sur sa personne n'y changeaient rien et ne faisait bien au contraire que l’exaspérer.

- Arrêtes ça tout de suite ! Le prévint-il le regard sévère alors qu'il vantait toutes ses qualités sans le penser un seul instant. Je ne suis pas l'un de tes étudiants en mal de reconnaissance.

Semblant réaliser que ses simagrées ne le trompaient pas, Abigor lui assura que même s'il avait l'air de tout prendre par-dessus la jambe, il n'en n'était rien, et surtout pas concernant leur combat, ce dont malgré lui, Ethan ne doutait pas un seul instant. Rusé, le professeur lui rappela tout ce qu'il avait traversé, notamment lors de la bataille de Boston. Il était évident qu'Ethan ne pourrait jamais oublier cet événement, sa première bataille... et oui, il avait bien conscience qu'il était le meilleur atout du Cercle et justement, ils feraient mieux de ne pas l'oublier !

- Et bien justement, moi je ne m'en fous pas ! Insista-t-il alors qu’Abigor persistait à dire qu’il se foutait du décès de cette femme

Mais le sorcier ne le laissa pas parler, le coupant sans la moindre hésitation que les morts n'étaient pas important, pas même lui, alors qu'il était pourtant le numéro 2 et que mine de rien, sans lui, le Cercle n'en serait surement pas là où il en était aujourd'hui. Pourtant il insista, lui rappelant qu'ils n'étaient rien, tous autant qu'ils étaient, parce qu'ils étaient petits par rapport à la cause qu'ils défendaient. A cela, Ethan ne trouva rien à redire car ces paroles trouvèrent un écho en lui. Il avait raison, tout ce qu'ils voulaient, tout ce qu'ils désiraient, c'était de pouvoir vivre en paix, sans risquer de se faire tuer tout simplement parce qu'ils étaient des sorciers. Les moldus ne les respectaient pas, et s'ils pouvaient les exterminer ils n'hésiteraient pas une seule seconde. Le carnage qu'ils avaient accomplis dans cette université en s'en prenant à de jeunes sorciers innocents et plein d'avenir en était la preuve. Tant qu'ils ne les craindraient pas, tant que les moldus n'auraient pas compris une fois pour toute que s'en prendre à eux n'était pas sans conséquence, ils ne pourraient jamais vivre en paix. Ethan aurait pu se laisser convaincre si une fois encore, une fois de trop, Abigor n'avait pas cherché à l'amadouer en vantant ses capacités exceptionnelles qui le destinaient à faire de grandes choses. Ethan n'avait pas le moindre doute concernant ses compétences mais lorsque ce genre de compliment sortait de la bouche d'Abigor, il savait que ce n'était que de la flatterie destiné à gagner sa sympathie pour le ranger à son opinion et nul ne doute qu'à ce petit jeu Abigor était très fort.

Préférant laisser là, la conversation concernant la défunte épouse de Burton puisque de toute évidence, ils ne parviendraient jamais à se mettre d’accord sur le sujet et qu'en parler une heure durant n'y changerait rien, ni ne la ramènerait auprès de son fils, Ethan, qui était loin d'en avoir fini avec Abigor, et qui désirait lui montrer que non, il n'était pas aussi manipulable qu'il se l'imaginait, aborda un second point qui lui tenait à coeur : La Corneille
Si de prime à bord le sorcier semblait prêt à entrer en conflit avec lui, lorsqu'il prit connaissance du second point, ce fut tout juste s'il ne trouva pas cela hilare. Ah parce que lui ça l'amusait ? Ethan se demandait s'il rigolerait autant s'il lui versait une petite goutte de poison fait maison dans son alcool. Il était prêt à parier qu'il trouverait tout cela beaucoup moins drôle. Le visage fermé, il le fixa silencieusement en l'écoutant lui assurer que depuis le départ il veillait sur lui et qu’il ne risquait rien. Ne manquant pas de préciser qu'ils n'auraient jamais pris le risque qu'il lui arrive quoique ce soit.

- Et tu peux m'expliquer à quoi cela a servi au juste si ce n'est à les rendre encore plus suspicieux ?!  C'est très simple Abigor, dis à la Corneille de se tenir éloigné d'eux et de moi parce que si je tombe sur cet oiseau de malheur, Cercle ou pas Cercle, je me ferais un plaisir de le déplumer et tu sais très bien que je ne plaisante pas.

Outre le fait de lui avoir fait passer un sale quart d'heure qu'il n'était absolument pas prêt d'oublier, jamais il ne pourrait pardonner à la Corneille de lui avoir imposé la vision de Thémis suffocante et mourante. Jamais, il ne lui laisserait l'occasion de recommencer. Ayant été clair à ce sujet et n'ayant plus rien à rajouter là-dessus, il poursuivit son rapport

- L'attaque d'Albuquerque a été filmée par de jeunes étudiants amateurs. Le films a été détruit et les témoins réduit au silence, je me suis arrangé pour tout mettre sur le dos des pro-moldus, ce qui m'amène à mon troisième point. Cette liste de noms  recensant les pro-moldus que nous avons récupéré comment vous l’êtes-vous procuré ? Et quand ? Mais surtout, pourquoi n'en n'ai-je pas été informé ? Que comptiez-vous en faire ? Abigor, tu dois cesser de me cacher des informations aussi importantes, si tu veux que ma présence soit vraiment utile et efficace. Si tu détiens des informations qui pourrait nous aider à coincer les pro-moldus ou qui pourrait nous incriminer, tu dois m'en informer pour que je puisse faire le nettoyage. A moins bien sur, que tu ne me fasses pas confiance...

Toute la question était là. Les silences d'Abigor, ce manque de communication que ce soit au sujet de la Corneille, de la femme de Burton, ou de cette fichue liste, n'étaient-ils pas plutôt dû à un manque de confiance ? La question était de savoir si ce manque de confiance était généralisé ou si cela ne concernait que lui…



 
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Abigor Crawley
Abigor Crawley

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ϟ Métier : Prof de philo ϟ Âge : 48 ans ϟ Race et sang : Sorcier partisan du Néo Cercle ϟ Particularité : Drag en cavale ϟ Statut civil : Libre comme l'air

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MessageSujet: Re: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty13.08.16 19:07


   

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Ethan Devaney était un beau jeune homme. Ça, même un aveugle aurait pu le dire. Il avait une belle tête bien faite, des yeux bleus comme des lagons, un sens du style très dandy et on devinait sous ses chemises une musculature sculpturale à faire rougir une nymphe émue.
Cependant il ne se limitait pas seulement à un Apollon à la petite mèche bien coiffée et au fessier avantageux. Il était avant tout un brillant stratège, et il avait mis son intelligence au service de leur Cause. Ethan n'était pas un pion comme les autres, il n'aimait pas se sentir manipulé et agissait toujours selon de savants calculs. Disons qu'il était un cavalier, qui avançait frontalement avant de se dégager. Et ça Abigor l'avait bien comprit. Son beau et remarquable disciple était d'une intelligence sans doute supérieur à la sienne, et il devait se montrer très prudent pour l'empêcher de le doubler un jour.
Ce qui lui faisait le plus peur bien entendu, c'était que Monsieur Washington Smile lui fasse un jour porter le chapeau pour toutes leurs actions. Il y avait une étrange et horrible noirceur en Ethan, et ça le fascinait énormément. Comment un type aussi malin, avec un avenir aussi brillant s'était retrouvé parmi eux. Il avait une haine débordante pour les moldus qu'il n'expliquait pas. Devaney n'avait pas le même profil que les autres, et en cela il était leur plus belle prise et leur meilleur atout.

Abigor était sincère quand il le flattait, même s'il exagérait tout par sa façon de parler, il n'en demeurait pas moins honnête. Voir Ethan lui jeter un regard incendiaire et se braquer le fit beaucoup rire. Non en effet il n'avait rien d'un de ses étudiants en mal de reconnaissance.


« Ça c'est bien vrai ! Tu les aurais vu couiner à une semaine de leurs partiels : Abi wan kenobi, vous êtes notre seul espoir <3 » dit il en prenant une voix mièvre. « Des petites salopes, a venir pleurnicher la bouche ouverte en espérant gober un bout qui dépasse. Heureusement que je ne corrige pas ma propre classe, sinon ça aurait giclé de la chiure sur les murs... Ahlala... Si seulement tu pouvais venir un de ces quatre assister à un cours, je suis sur que ça te plairait ! Pour toi je ferai le grand show ! Toutes mes groupies du premier rang auraient les seins nus, et toi tu serais avec moi sur l'estrade pour mater l'assistance en délire. On ferait ça comme un talk show, ça serait énorme. Tu sais que j'ai un micro maintenant ? C'est mon Sceptre de Pouvoir, ça te donne une force ce truc, c'est incroyable. » Il soupira et souri en même temps avant d'ajouter : « C'est mignon de rêver, ça m'amuse bien. »

Au fond de lui Abigor restait un éternel adolescent, ce qui le rendait à la fois inoffensif et totalement incontrôlable. Avec lui on pouvait bien s'amuser, et en même temps il pouvait devenir une véritable plaie. L'affaire de la Corneille était tout à fait dans ce goût pour Ethan, qui la prenait avec amertume. Il avait eut la sensation de mourir, et de voir mourir la femme qu'il aimait, et cette nonchalance dont faisait preuve Abigor lui était insupportable. Pourtant lui s'amusait beaucoup de cet excès de colère, et ne mesurait pas la peine qui en était à l'origine.


« Qu'est ce que tu peux être relou ! Ils ne te suspectent pas maintenant ? Bon bah de quoi tu te plaint, c'est l'essentiel. Et puis oui on a attiré l'attention, mais faut bien rappeler qu'on est là. On commence à avoir du poids tu sais, et si ça peut faire basculer des Fondateurs dans notre camps c'est tout bénef. Ils sont nombreux à en avoir raz le cul d'accepter les compromis moldu et à écouter de la langue de bois. D'ailleurs comment est leur nouveau représentant ? C'est rigolo d'avoir choisi d'engager un potionniste, mais ce n'est pas ce petit monsieur qui peut faire le poids contre notre ami à plumes. »


Glissant ses mains dans ses poches, il jouait du pied avec une motte de terre. La remarque d'Ethan comme quoi il se ferait un plaisir de déplumer la Corneille le fit glousser.


« Hi hi ! Tu lui plumera la tête ? Et le cou ? Et le bec ? Hi hi tu m'appellera pour le cul, je suis impatient de voir ça... Non sans rire ne le prend pas aussi mal. Ça te ferait rire aussi si je pouvais t'en dire plus... Une autre intervention de notre oiseau n'est pas prévu, alors calme toi. Relax. »


Il ne savait pas exactement si c'était vrai, car il était loin d'être le seul à prendre les décisions. Mais il se doutait que c'était ce qu'Ethan avait envie d'entendre. Le pauvre bichon avait été secoué par l'empoissonnement, et il ne fallait pas non plus qu'il vire paranoïaque s'ils voulaient qu'il garde l'esprit clair.  

Ethan poursuivi son petit exposé, et cette fois Abigor l'écouta plus attentivement. Il savait se montrer un peu plus calme quand il y a avait de la grosse news dans l'air. En l'entendant dire que l'attaque de la base militaire avait été filmé, il fronça les sourcils et déglutit lentement. Lui même avait été présent cette fois là, et avec ce film ils avaient eu chaud au cul.


« Bien joué bichon, vraiment merci. Je n'aurais certainement pas apprécié que mes débuts à la caméra finissent entre les papattes du FBI. Tu cartonne, heureusement que tu es là chouchou. Si j'étais moins vieux je te roulerais une pelle. »


Les yeux toujours baissés et les mains dans les poches, il quitta cette posture manifeste de la honte pour écouter le fameux troisième point de l'exposé de bichon chéri. Quel adorable petit élève il faisait celui là !


« Je m'insurge ! Bien sur que je te fais confiance mon lapin ! Arrête avec ça, tu es pénible. Qu'est ce que je peux faire pour que tu comprenne ? Tu veux que je me mette à genoux ? Ok je me met à genoux. » Il s'exécuta en posant un genoux à terre. « Et maintenant quoi ? Une pipe et un mars ? Alors là par contre tu peux te gratter. Pas de friandises avant vingt deux heures, la décence l'interdit. » Il se releva, son corps fatigué l'obligeant à souffler fort. « Tu veux savoir pour la liste ? Et bien allons y parlons de la liste, mais si tu moufte gare à toi. Elle nous a été concocté par un de mes petits moutons, un espèce de mouton noir plus précisément. Le genre pelé avec la gale, trois pattes, de la bave qui coule et des vers dans le bide. C'est un petit gars que j'ai rencontré à la fac il y a quelques années. Il n'a même pas tenu un semestre pauvre loulou, après je ne sais pas ce qu'il a foutu mais il a viré clodo qui pue. On se marre bien avec lui, mais c'est pas le genre à avoir inventé l'eau chaude. Il est bien con, et le mescal ça ne lui a pas arrangé le pet qu'il avait au casque. C'est un cracmol tout dégénéré qui est persuadé d'avoir des pouvoirs magiques. Un gars marrant comme je les aime. Il est sympa comme tout, alors je m'occupe de lui et lui donne les bons conseil de Père Abi. Là en ce moment il est partit voir ce qui se passe du côté des pro moldu, et honnêtement je n'ai aucune idée du temps qu'il tiendra là bas. C'est un imprévisible, il peut partir en couille au moindre moment et foutre un bordel monstre dans leur camps. T'en fait pas, ils ne peuvent pas remonter jusqu'à nous. Il n'est même pas un membre réel du Cercle, s'il se fait prendre, c'est juste un barjo suicidaire qui voit des fées. Je te jure que c'est vrai, quand il est un peu parti il voit des fées qui volent ! Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse une liste, je ne sais pas où il est allé pêché ça et si elle est tout à fait juste. Mais si jamais tu la vois passer sous ton nez, tu nous joint en copie ? On l'utilisera pour leur envoyer quelques fleurs à ces messieurs des pro sous hommes. »
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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
Ace of spades

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MessageSujet: Re: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty24.08.16 12:27



Dance with the Devil



Si le Cercle ne les avait pas réuni, nul doute qu'Ethan n'aurait jamais fréquenté cet homme de sa vie. Abigor était un véritable condensé de tout ce qu'il détestait : il était vulgaire, grossier, hypocrite, sournois et n'avait aucune limite. On l'avait traité de sociopathe mais force était de constater que la psychologue qui l'avait diagnostiqué de la sorte n'avait jamais rencontré cet homme. Pourtant malgré ces défauts évident Ethan devait lui reconnaître d'être un personnage fascinant et ambiguë. Oscillant constamment tel un équilibriste entre folie et raison, il appartenait au mystérieux numéro 1 et à Seraphine de veiller à ce qu'Abigor ne sombre pas plus que de raison du mauvais coté de la balance en les entraînant avec eux.
Il y avait une forme de génie dans cet homme, d'ailleurs le fait qu'un tel personnage puisse continuer d'enseigner et être un professeur maître-conférencier réputé était là pour le prouver. Aimerait-il assister à un cours dispensé par Abigor, il n'en n'était pas certain. L'homme représentait à ses yeux l'antithèse de ce qu'était un professeur, il était l'exact opposé des souvenirs qu'il avait de son père ou tout simplement de son parrain qui se donnait sans compter pour ses étudiants et surtout au contraire d'Abi, qui les respectait. Assister à un cours dispensé par ce dernier pour voir Abi faire son show ne l'intéressait absolument pas. Il était persuadé que cela devait être très divertissant mais il connaissait suffisamment le personnage pour se représenter parfaitement cet homme debout au coeur d'un amphi entouré de centaines d'étudiants malléables suspendues à ses lèvres et fascinés par un tel personnage aux idées dangereuses et anarchiques. Ignorant son invitation tout comme il avait ignoré sa demande de cigarette un peu plus tôt, Ethan préféra se concentrer sur des questions essentielles concernant le remplaçant de Nero Burton, Sean Brown, qu'il jugea bien plus digne d'intérêt qu'assister potentiellement à l'un de ses cours
Normalement aucuns membres du Cercle ne connaissaient ses liens de parentés qui l'unissait à ce dernier, il fallait dire que seul le numéro 1 et Abigor étaient au courant de sa véritable identité et peut-être également Sera, mais il ne pouvait jurer de rien à ce sujet, quand à Nathan il n'était plus. Aussi serait-il des plus surprenant qu'Abigor puisse ignorer que Sean était son parrain, mais feindre et jouer les fourbes pour voir quelle serait sa réaction correspondait parfaitement à sa manière de faire. Malgré tout, aussi renseignés pouvaient-ils être, aucun d'eux ne pouvait savoir que Sean connaissait sa véritable identité et que les deux sorciers avaient renoués depuis plusieurs années déjà.

- Ce "petit monsieur" est intouchable au même titre que l'agent Baldwin ou les deux autres. Pour le moment, aussi agaçant soient-ils, ils ont leur utilité pour nous aider à nous débarrasser des Pro-moldus, par contre,... rajouta-t-il sur un ton plus doucereux lorsqu'on en aura terminé avec cette vermine, si vous voulez vous faire plaisir je ne serais pas opposé à voir Fernandes et Grayson être éliminés de l'équation, mais je vous interdit de toucher à Brown ou Baldwin pour le seule et bonne raison qu'ils sont liés à moi et que de ce fait, je peux les manipuler. Baldwin a toujours des sentiments pour moi il me suffira de la mettre dans mon lit pour qu'elle me mange dans la main, fit-il un brin cynique. Quand à Brown c'est un professeur honnête et simplet, il ne se méfie absolument pas de moi bien au contraire j'ai toute sa confiance parce que je suis un sorcier. Cet homme à les moldus en horreur il ne collaborera jamais avec eux et je le soupçonne de mettre bien plus d'ardeur à coincer les pro-moldus que le Cercle. L'éliminer serait une grave erreur sans compter que vous ne pouvez pas éliminer les membres de cette équipe en m'épargnant sans éveiller les soupçons, quand à vous en prendre à Baldwin et Brown ce serait une erreur stratégique. Ceux dont il faudra impérativement se débarrasser ce sont Fernandes et Grayson, avec une priorité sur la tête de Fernandes. Débarrassez-vous en avant qu'ils ne deviennent un véritable problème pour chacun d'entre nous, mais cette fois, ne vous attaquez pas à sa femme, ça ne servirait qu'à le rendre plus dangereux

Ethan avait bien conscience qu'il jouait son va-tout pour épargner ceux qui lui étaient chers mais bien qu'il cherchait clairement à les placer sous sa protection, Abigor devrait admettre que son raisonnement se tenait et qu'il était préférable de s'occuper de ceux qui pouvaient très vite devenir une sérieuse menace pour lui comme pour eux. Ce qu'il ne disait pas par contre c'est que contrairement à ce que lui avait demandé Abigor il comptait bien mettre la main sur la Corneille. Sean lui avait apprit que son équipe d'enquête qu'il formait avec Thémis et Elijah, avait trouvé un début de piste qui pourrait bien les mener jusqu'à cet oiseau de malheur mais il se garda bien de lui révéler une telle information, cela ne servirait qu'à mettre inutilement la vie de Sean ou celle d'Elisabeth en danger sans compter que lui-même voulait voir ce cinglé tomber. Ses menaces le faisait rire ? Il verrait bien si Abigor chanterait toujours lorsque son oiseau de malheur sera devenu sa proie

Ne s'attardant pas plus que nécessaire sur cet assassin et préférant garder son opinion pour lui à ce sujet, Ethan dévoila à Abigor qu'un groupe d'étudiants les avait surpris et filmé durant leur attaque de la base aérienne situé à Albuquerque. Il pouvait voir la même frayeur que celle qui l'avait probablement habité quelques jours plus tôt, traverser le regard de l'homme qui lui faisait face. Il était indéniable qu'ils avaient eut énormément de chance. Les témoins et les preuves accablantes contenues dans de ce film avaient définitivement disparus, et ne leur causeraient plus jamais le moindre problème. Comme toujours le choc de la révélation passé, Abigor ne pu s'empêcher d'y aller de sa reconnaissance exagérée et lorsqu'il alla jusqu'à osé dire que s'il n'y avait pas eut une certaine différence d'âge entre eux il n'aurait pas hésité à l'embrasser pour le remercier, Ethan ne pu s'empêcher de lui jeter un regard en biais, sachant pertinemment qu'avec Abigor ce n'était pas forcément des paroles en l'air et que par simple esprit de provocation il en serait tout à fait capable

- ça ira, lui assura-t-il dans un petit sourire je m'en passerai, de toute manière je n'ai pas fait ça que pour toi, tu n'étais pas le seul à apparaître sur cette vidéo et on avait tous beaucoup à perdre

Lui le premier. Il savait que leur cause était juste pourtant il n'avait aucune envie qu'Allison découvre dans quoi il était impliqué parce que tout comme pour Thémis, il redoutait plus que tout de lire la déception dans son regard. Peut-être comprendrait-elle son choix ou peut-être pas, mais il n'avait aucune envie de le découvrir, il voulait rester un héros à ses yeux, quand à Thémis il n'y avait même pas à tergiverser, jamais elle ne pourrait comprendre, elle en serait incapable. Lui qui venait tout juste de la retrouver, était à coup sur de la perdre définitivement si la vérité venait à éclater car il avait beau avoir joué les cyniques insensibles devant Abigor la vérité était très loin d'être celle qu'il prétendait. Toutefois, si Thémis était très loin de se douter de quoi que ce soit, Allison s'était différent, elle était sa soeur, plus que ça, une jumelle pratiquement, et il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle se doutait de quelque chose même si elle était très loin de la vérité. Outre ces deux personnes qu'il ne désirait pas décevoir, il y avait également le couple Brown et Yael. Comment réagiraient-ils ? Il n'était pas certain de les voir approuver son choix de vie... sans pour autant oser le condamner parce qu'ils avaient également souffert à cause des moldus eux aussi et qu'ils étaient très bien placés pour comprendre son geste, sans pour autant cautionner le passage à l'acte. Sans oublier qu'il n'avait aucune envie de terminer sa vie en prison et de renoncer à toutes ces choses à laquelle il tenait comme l'art, la liberté, sa vengeance, un avenir et soyons honnête, son train de vie...
Trop de choses étaient en jeu, trop de choses à laquelle il ne pouvait renoncer, mais justement, Abigor ne semblait pas en prendre conscience puisqu'il ne jouait pas franc-jeu avec lui. Il lui avait dissimulé des informations dont il aurait du prendre connaissance bien avant les autres enquêteurs ce qu'il ne manqua pas de lui reprocher. Bien évidemment la réaction d'Abigor ne se fit pas tarder et dans un geste aussi grotesque que théâtrale, il mit un genoux à terre pour lui déclarer à quel point il avait confiance en lui ce qui était bien évidemment complètement ridicule et gênant

- Arrêtes ton cinéma et relèves-toi, lui ordonna Ethan qui jeta un rapide coup d'oeil gêné autour d'eux pour s'assurer que personne ne les regardait avant de reporter à nouveau son regard sur Abigor.

Décidément Abigor ne savait absolument pas ce que signifiait « savoir faire preuve de discrétion », c'était plus fort que lui, quelque soit le moment ou le lieu il avait toujours ce besoin irrépressible de se donner en spectacle. Comprenait-il seulement les enjeux ? Avait-il conscience qu'ils ne devaient absolument pas être vu ensemble ?! A sa demande, l'homme s'exécuta finalement avec une pointe de difficulté comme si l'effort demandé en se relevant était considérable. Reprenant un semblant de sérieux Abigor lui révéla, comment il était parvenu, pour sa plus grande stupéfaction, à introduire un étudiant cracmol au sein de ce groupuscule d'assassins. Grace à son don de la manipulation, Abigor était parvenu à faire de ce pion absolument ce qu'il voulait et cela aurait pu être un coup de génie qu'Ethan n'aurait pas manqué de saluer si les choses avaient été différentes. Tout d'abord à l'entendre évoquer ce garçon, il était évident qu'il n'avait pas à faire à une lumière et ça ce n'était absolument pas rassurant. Comme s'il avait pu deviner ce qu'il s'apprêtait à lui dire Abigor le devança en lui assurant le plus calmement possible que ce gamin n'appartenait pas au Cercle et que personne ne pourrait remonter jusqu'à eux

- Comment en es-tu sur ? Lui demanda-t-il un brin sceptique. Il te connaît non ? C'est toi qui l'y a envoyé alors qu'est-ce qui te fait dire que s'ils se faisaient prendre ils ne pourraient pas remonter jusqu'à toi ? Abigor ton infiltration était une excellente idée, le soucis c'est que tu n'es pas le seul à y avoir pensé. Je ne sais pas comment il s'y est pris mais Fernandes a également une taupe auprès des pro-moldus. Je ne connais pas son identité, ni comment il a réussi cet exploit mais le fait est qu'il a lui aussi quelqu'un là-bas qui travaille pour lui, et il ne faudrait surtout pas qu'il démasque ton cracmol. J'aurais du mal à le débusquer Fernandes ne me fait pas confiance et il ne l'a pas dit clairement mais vu les informations qu'il détiens c'est une évidence. Pour le moment il est un atout, il nous sert à détruire les pro-moldus de l'intérieur mais il ne faudrait pas qu'il découvre ton petit protégé, fit-il en lui tendant un copie de la liste. C'est la copie de cette fameuse liste que l'on a récupéré pendant cette fameuse attaque, on a déjà travaillé dessus n'intervient pas, on va s'en débarrasser.

Ethan leva son regard sur Abigor, bien décidé à enchaîner avec le point suivant, celui qui lui tenait probablement le plus à coeur, celui qui risquait de déterminer beaucoup de choses pour l'avenir, son avenir

- Abigor, que peux-tu me dire sur le violeur de Bâton-Rouge ? Et épargnes-moi le récit officiel en me parlant de cet innocent qui a été condamné à tort tu veux ? Cette fois je veux la vérité et au passage apprend à tes hommes à la boucler, ils sont un peu trop bavard lorsqu'ils se pensent seuls et ça c'est très dangereux

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Abigor Crawley
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MessageSujet: Re: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty06.09.16 14:30


   

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« Mais qu'est ce que t'es chiant comme mec ! »

Certes Abigor n'avait en lui pas une once de politesse ou de poésie, mais au moins quand il avait quelque chose à dire, personne ne pouvait lui reprocher de manquer de sincérité. Ethan le gonflait prodigieusement. Il passait son temps à pleurnicher ou se plaindre. Et maintenant il se montait la tête. Monsieur Devaney mes couilles avait décidé qu'il avait désormais deux copains sous sa protection. Que personne ne devait y toucher et que blablabla... Et que ça se passerait très mal, même qu'il allait se fâcher tout rouge si quelqu'un touchait à sa meuf et à son vieux potionniste.

Qu'il se soit entiché de la fille, ça Abigor pouvait comprendre. La fliquette avait une jolie petite paire de seins, et cette bouche de baiseuse qui en disait long sur le plaisir quelle pouvait prendre à se faire culbuter. Ce n'était pas étonnant qu'une belle gueule comme Bichon soit tenté de se taper la seule fille de l'enquête, et son petit air contrit quand il annonçait qu'elle était sous sa protection, laissait sous entendre qu'il avait sûrement réussi. « Sa protection », ces mots arrachèrent un rictus à Abigor. Mais pour qui est ce qu'il se prenait ce merdeux ? Sonnez les trompettes ! Le Roi Ethan demande que l'on respecte son droit de cuissage sur sa petite pute cracmol ! Et puis quoi encore ? Grand bien lui fasse ! Qu'il s'amuse à faire des saloperies avec une erreur de la nature sans pouvoir, ce qui soit dit en passant semblait absolument répugnant à Abigor. Si ça se trouve Bichon avait des petits fantasmes sexuels contre nature, et tringler mademoiselle Baldwin de façon sauvage lui faisait prendre son pied.

Cela était dégoûtant, mais passons. Pourquoi est ce que le Roi Ethan voulait aussi qu'on lui laisse son vieux ? Il y avait de quoi étouffer un vomi rien qu'en imaginant ses deux là à quatre pattes sur la moquette ! Plus sérieusement, est ce qu'il le jugeait intéressant à cause de ses qualités de potionniste ? Qu'avait il en tête ? Espérait il vraiment se servir de lui pour trouver la Corneille ? En tout cas il s'estimait capable de les manipuler, ce qui était infiniment présomptueux. Mais Ethan était comme ça, avec une très haute estime de lui même. Un sourire mauvais éclaira le visage d'Abigor.


« Tu nous interdis ? Vraiment ? Je ne savais pas que tu étais en mesure de nous interdire quoique ce soit...  J'en apprend tout les jours ! Bref, passons... Tu dis qu'ils sont liés à toi et que tu peux les manipuler ? Bien bien bien... J'adorerais voir ça ! Ne crois pas que je ne t'en pense pas capable, au contraire ! Maintenant écoute bien, parce que je suis très sérieux, notre Cause est très sérieuse. Alors, voilà que je t'explique. Tout ce qui compte c'est d'obtenir nos libertés, et ça passe par l'anéantissement de ce gouvernement moldu corrompu, et l'annihilation de tout ces dégénérés qui sont à la fois inutiles et dangereux. Tu es toujours d'accord avec ça n'est ce pas ?  Bien. Donc tu comprendra que nous n'allons pas perdre de temps en négociation et marchandage. Ceux qui ne se battent pas avec nous, sont contre nous. Et peut importe que ça implique des sorciers soit disant neutres, qui ne le sont que parce qu'ils n'ont pas les couilles de s'opposer à l'oppression moldu. C'est la guerre Ethan désormais, et il n'est plus question de gaspiller du temps à les regarder s'affoler parce qu'ils ne savent pas choisir leur camp. Les Fondateurs sont des merdes impotentes, ils sont campés dans leurs idées arriérées et ne font que de la langue de bois. Que ceux qui en ont marre les quittent, et rejoignent notre faction ! Voilà ce qu'il te reste à faire. Tu veux vraiment que ta petite amie cracmol et ton Fondateur soient protégés ? Je te l'accorde, mais à la seule et unique condition qu'ils marchent avec nous. S'ils entrent dans le Cercle, ils seront libres. S'ils n'y sont pas, ils resteront nos ennemis, et alors là pas de traitement de faveur désolé. Réfléchit bien, est ce que ça vaux le coup ? Je veux les Fondateurs dans nos rangs, je le veux très très fort. Et je te fait une fleur pour la pauvre fille, bien que la nature ne l'ait pas gâtée. Je suis sur que tu y arriveras, tu me l'as dit toi même. Tu peux les manipuler. Sert toi ton manche ou de ce que tu veux pour la demoiselle. Quelle te mange dans la main ou là où elle aura la fantaisie de le faire, peu m'importe ! Je ne veux rien savoir de tes cochonneries. Quant à Brown, qu'il mette autant d'ardeur à rejoindre le Cercle qu'à coincer les pro moldus, rien ne me ferait plus plaisir. Débrouille toi comme il te le plaira, mais apporte moi des résultats. Je veux toute leur loyauté, sur mon bureau lundi huit heure. Tu te sent capable de ça Bichon ? Désolé mon loulou, c'est beaucoup de pression que le père Abi te met sur les épaules, mais c'est la guerre, des gens meurent. Tes petits copains montent dans le même bateau que nous, ou ils vont se noyer... c'est triste, mais heureusement pour eux que tu es là. Tu vas tout arranger, tu en es capable. »

Sur la fin il parlait avec la douceur d'une nourrisse s'adressant à un petit enfant un peu attardé. En même temps il n'avait cessé de scruter chaque micro expression du visage d'Ethan. Le jeunot voulait lui apprendre à danser, très bien. Qu'il s'en pense capable. Un ego flatté méritait bien de payer un si petit prix.

Lui se cassait le cul tout les jours à jouer les recruteurs. Qu'il essaye, et il verrait bien si c'était aussi facile que ça ! Il n'avait que deux trous du cul à engager, ce n'était pas la mer à boire ! De plus Ethan pouvait se montrer persuasif, et beau parleur. Couplé à sa grande intelligence et à sa noirceur d'âme, ça faisait de lui une personne aussi importante que dangereuse. Abigor remerciait toujours ce pauvre Nathan au delà de la tombe, pour lui avoir dégoté un cadet aussi utile.

Cependant le petit avait aussi son lot de défaut. Il était chiant, pleurnichard, casseur d'ambiance, dirigiste et moraliste. Et puis il le prenait pour un con, ce qui était assez désagréable. C'est vrai qu'avec son air de bouffon et son verbe fleurit, Abigor passait souvent pour un imbécile. Ce qu'il n'était absolument pas, mais ça l'arrangeait bien qu'on le pense. Malgré lui Ethan avait cette insidieuse pensée qu'il était vulnérable, facile à coincer, et qu'il valait mille fois mieux que cette espèce de pourriture. Crois le Bichon, crois le très fort.


« Bah je sais pas ! C'est pas bien grave, au pire on irait se balancer au bout d'une corde ! L'important c'est qu'il fasse beau. » Répondit il avec malice en voyant le visage d'Ethan se fermer en entendant parler de son mouton noir. Il se mit à rire, et continua sur un ton toujours très théâtral.

« Je ne vais pas te donner tout mes trucs de magie vaudou rêve pas ! Mais je peux te dire que ça fait bien un mois qu'il est parti, et qu'on en a pas entendu parlé, si ce n'est pour cette histoire de liste. Il est peut être mort remarque. C'est triste, je l'aimais bien. Mais t'occupe, j'ai une assurance sur lui ! S'il se fait choper, ce qui m'étonnerait parce que c'est un hargneux, impossible qu'il nous vende. Il ne nous connaît pas ! Le Cercle ça ne lui dit rien. C'est un électron libre, avec un cerveau en purée et une charge explosive. Oh et puis je ne suis pas un monstre, je ne l'ai pas envoyé les mains vides. Quatre cailloux et une cuillère dans le fond du froc, avec ça aucune chance qu'il ne reconnaisse même sa mère. T'en fait pas, papa pense à tout. Il en est plus à son coup d'essai. »

A un petit sourire satisfait, s'ajouta comme une impression lumineuse d'espoir.

« J'aimerais trop qu'il trouve le pantin de Fernandes et lui fasse la peau ! Ça serait un peu comme un combat de chiens, sauf que le mien est méchant, et tout piqué à la coke. Han c'est tellement dur de rester à l'arrière ! J'en peux plus, j'ai envie qu'on monte à l’assaut mais c'est encore trop tôt. Sera me fait chier, si ça ne tenait qu'à moi, ça ferait longtemps qu'on aurait foutu le feu à tout ce bordel. Quelle emmerdeuse cette femme... Toujours à vouloir me tempérer. Pute castratrice ! »

Il s'emportait, et peu à peu c'était comme si sa colère retombait en une expression très tendre.

« Faut pas lui en vouloir, elle fait de son mieux. Heureusement qu'elle est là. Tu sais Ethan, il faut respecter les femmes, c'est important. C'est ce qui fait de nous des hommes civilisés. »

Ses tremblements des mains qui s'étaient accentués avec sa poussé de sang, avaient du mal à reprendre leur rythme normal. Il croisa les bras et se détourna d'Ethan le temps que ça se calme. A vrai dire il aurait préféré être seul, ou avec Sera qu'il avait à présent en tête. Avec elle à ses côtés, tout allait toujours mieux. Mais cet impertinent garçon ne le laissait jamais en paix, et lui posa une question sur un sujet complètement random. Sincèrement surpris, Abigor se retourna.

« De quoi tu parles ? J'en sais rien du tout. Qu'est ce que tu as entendu ? Et je te conseil de parler un peu plus respectueusement de nos camarades ! Un homme qui pense seul est dangereux. En effet, et c'est notre force et notre plus belle fierté. Jamais tu ne feras taire la voix de la liberté qui sommeil en chacun de nos camarades. Ton impertinence est insupportable. Excuse toi tout de suite. »
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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
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MessageSujet: Re: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty22.09.16 23:18


 

Dance with the Devil



  Provoquer Abigor n'était jamais le genre de chose à faire, surtout s'il on n'avait pas les épaules assez solides pour encaisser la contre-attaque. On avait un peu tendance à l'oublier mais Abigor était loin d'être un simple excentrique à la langue bien pendue qui aimait autant choquer qu'exciter ses interlocuteurs. Abigor était un homme retors qui se plaisait à pousser ses opposants dans leur dernier retranchement. Il pouvait se montrer dur, et particulièrement impitoyable lorsqu'il se trouvait face à une personne faible qui n'avait pas les épaules assez large pour lui tenir tête. Dans ces conditions, qui que soit cette personne, il la détruisait de manière cruelle, en faisant preuve d'une agressivité peu commune. Mais si Abigor abominait les faibles, il méprisait également tous ceux qui osaient s'opposer à lui, car plus que tout, ce qu'aimait Abigor c'était d'entrer dans le système de pensé d'autrui afin de mieux les manipuler et les mener exactement là où il voulait. Son intelligence pénétrante, sa perspicacité, lui permettait toujours de trouver la faille, ou le point faible de son adversaire ce qui lui permettait de casser les arguments de ce dernier avec une efficacité peu commune, le rendant à la fois particulièrement dangereux, mais aussi terriblement charismatique.
Il était très difficile de savoir ce que pouvait penser véritablement Abigor et presque impossible de deviner ses intentions, il n'y avait qu'à travers ses actes que l'on pouvait véritablement le juger. Son goût du secret et cette sensation qu'il avait de posséder plus de pouvoir sur les autres en détenant leurs secrets ou leurs désirs alors que lui-même restait un mystère pour eux, le rendait encore plus dangereux car il ne laissait à personne le loisir de découvrir ses failles et par conséquent ses faiblesses. De part son caractère entier pour ne pas dire absolu, en se dépassant continuellement, en allant plus loin que quiconque avec son énergie exceptionnelle, son endurance morale mais également son orgueil, Abigor était capable de réaliser de grandes choses. Et c'était la raison pour laquelle il se dévouait corps et âmes à le seule cause exaltante qui trouvait grâce à ses yeux : l'élimination des moldus.

Malheureusement son sectarisme qui tenait plus à son refus d'abandonner ses positions qu'à son incapacité à écouter les autres, le rendait particulièrement obtus, borné et intransigeant ce qui pouvait s'avérer dangereux pour leur cause. Ses excès pouvaient les conduire à leur perte s'ils n'étaient pas canalisé, et ce rôle était dévolu à Seraphine qui n'avait pas son pareil pour parvenir à restreindre le caractère enflammé et parfois même suicidaire du numéro 2 qui manquait cruellement de patience et parfois de réflexion. C'était l'une des raison pour laquelle Ethan s'était montré aussi catégorique envers lui en parlant de Thémis ou de Sean. Il ne lui demandait pas de faveur, il ne lui posait pas de question, ni ne cherchait à obtenir la moindre autorisation ou privilège, il venait exiger. Exiger quelque chose qui ne suscitait absolument aucune discussion et Ethan se savait suffisamment en position de force pour se permettre une telle exigence. Il était leur meilleur atout pour éloigner les enquêteurs du Cercle, leur meilleur atout pour savoir ce qui se passait au sein même du gouvernement afin d'éliminer un à un les pièces maitresses dans l'unique but de les remplacer par les leurs et d'avoir ainsi une main mise sur le pouvoir. Il savait qu'ils avaient besoin de lui, bien plus que lui n'avait besoin d'eux.

Son regard glacé posé sur l'homme qui lui faisait face, il l'écouta en essayant de dissimuler un maximum ses émotions. Il avait beau se savoir en position de force, il était loin d'être aussi confiant qu'il désirait le faire croire. Abigor restait un électron libre dont il était absolument impossible de calculer la trajectoire. Il avait parfaitement conscience qu'il était entrain de jouer avec lui une partie de poker qu'il ne pouvait pas se permettre de perdre. Comme il fallait s'y attendre, Abigor se moqua légèrement de sa petite crise d'autorité néanmoins, il était parvenu à obtenir toute son intention et à présent c'était lui qui avait la sienne. Sans un mot, il l'écouta lui rappeler leur objectif qu'il n'avait jamais perdu de vu, à savoir l'anéantissement total du gouvernement moldu. Le monde devait se reconstruire, un monde qui ne pouvait pas continuer de se permettre de rester sur ses acquis, qui était désormais totalement obsolète. Malheureusement, le monde n'était pas prêt à accepter les sorciers, et une large partie de la population voulait les voir définitivement disparaître, allant même jusqu'à s'en prendre à des personnalités qui venaient vers eux avec un discours de paix aux lèvres, tel que son père ou même Imane Khazen. On ne pouvait pas laisser les choses en l'état et continuer d'avoir un gouvernement moldu d'un coté et 3 autres gouvernements de l'autre, les choses devaient changer oui, mais les sorciers devaient cesser d'être pris pour cible, le discours de haine des moldus propagé par les Inquisiteurs devaient disparaître définitivement et eux avec. Les moldus devaient enfin comprendre qu'ils leur devaient le respect et puisqu'ils étaient incapables d'accepter la main qu'ils leur avaient tendu, alors ils seraient obligés de les accepter par la force, parce qu'il n'y avait pas d'autres moyens.

Bien qu'il n'aimait guère le ton pédagogique qu'empruntait avec lui Abigor pour lui expliquer cet état de fait, Ethan ne répondit rien, se contentant de l'écouter avec un léger agacement. Là où il ne partageait absolument pas son avis, et ou Ethan avait ouvert la bouche pour protester, ce fut lorsque qu'Abigor scindait la population en deux. D'une part, il y avait ceux qui étaient avec eux, et ceux qui étaient contre eux.
Les choses étaient pourtant loin d'être aussi simplistes ! Il n'avait jamais été question de s'en prendre aux sorciers, et certainement pas aux indécis. Ils étaient déjà une minorité, ils ne devaient pas s'entretuer cela ne servirait qu'à les affaiblir ! Leurs seuls véritables ennemis étaient les moldus qui les pourchassaient, les tuaient, les enlevaient, et leur retiraient même leur pouvoir. Ils ne devaient surtout pas s'en prendre à leur communauté, ce n'était pas eux leur ennemi. Il n'eut cependant pas l'occasion de lui faire part du fond de sa pensée car la suite le laissa tout bonnement sans voix, le réduisant au silence, alors que la surprise se peignait sur son visage.
Il ne parvenait pas à savoir si Abigor se moquait de lui, s'il le testait ou plus inquiétant s'il était véritablement sérieux. Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres mais fut coupé net par un regard assassin lorsqu'Abigor traita Thémis de "pauvre fille" qui n'avait pas été gâté par la nature. A l'image de nombreux sorciers Abigor voyait les cracmol comme des erreurs de la nature, des sous-hommes qui valaient encore bien moins qu'un moldus, et pourtant ils avaient tort ! L'un de ces sous-hommes était le second de l'Inquisition, et l'autre, une policière qui ferait une très grande carrière. Ethan fit taire l'envie furieuse, que le sorcier venait de faire naitre en lui, de lui faire ravaler ses paroles. Il savait que c'était tout ce qu'attendait Abigor, il était entrain de le tester mais il n'était pas question pour lui d'entrer dans son jeu.

- Bien tenté, mais tu te plantes sur ce coup-là. Au risque de me répéter je ne suis pas l'un de tes étudiants. Je ne ferais pas ce que tu me demandes, décréta-t-il calmement en le fixant droit dans les yeux. Pour commencer, Baldwin et Brown ne sont pas mes petits copains, ils ne sont que des coéquipiers avec lesquels je travaille au même titre que Grayson et Fernandes à la différence près que contrairement au deux derniers, je parviens sans peine à exploiter leur confiance et leur désir. Je me sers de leur l'impressionnabilité. Des agents dévoués, s'est exactement ce dont j'ai besoin et c'est exactement ce que sont Baldwin et Brown. Par contre, tenter de les faire rejoindre nos rangs serait suicidaire, totalement inconsidéré et absolument contre-productif. Je manipule les gens Abigor, mais je ne fais pas de miracle. Si je tente de les inciter à rejoindre nos rangs et que j'échoue, je grillerais ma couverture et on sera obligé de les abattre. Ils seront aussitôt remplacés par d'autres agents qui seront peut-être beaucoup moins manipulables que ces deux-là. Même s'ils n'en n'ont pas conscience, ils sont un atout pour notre cause, ils n'ont nul besoin de rejoindre le Cercle pour me permettre d'obtenir ce que je veux de leur part, et c'est pourquoi il est impératif que personne ne leur fasse de mal.

Ethan était peut-être influençable mais il n'était pas pour autant manipulable. Il ne comptait pas sur le bon sens d'Abigor pour entendre raison, puisqu'il doutait fortement que ce dernier en fut pourvu, toutefois, il comptait bien plus sur le fait qu'Abigor avait pleinement conscience qu'ils avaient besoin de lui et que cela serait suffisant pour ne pas entrer en conflit ouvert avec ce dernier. De toute manière, il ne comptait pas s'incliner devant cette demande ridicule et il était préférable pour Abigor que personne ne touche à un seul de leur cheveux

Par la suite découvrir un peu tardivement que le sorcier avait lui aussi réussi à infiltrer les pro-moldus n'était pas vraiment pour le rassurer car de toute évidence son pion faisait parti de ces personnalités incontrôlables qui pouvaient s'avérer dangereuse. Mais Abigor su le rassurer en prétendant que ce gamin ne serait jamais en mesure de permettre à qui que ce soit de remonter jusqu'à eux, ce qu'il espérait sincèrement. Une lueur malfaisante se mit à luire dans le regard du numéro deux alors qu'il aspirait à voir son pion parvenir à trouver le chien de Fernandes pour s'en débarrasser. S'il pouvait comprendre l'empressement d'Abigor dont la patience n'avait jamais été l'une de ses vertus, il leva un regard horrifié sur ce dernier en l'entendant parler de Seraphine. Il y avait chez Abigor un trouble de la personnalité similaire à ceux d'un véritable psychopathe. A leur image, Abigor se souciait peu de ce que les autres pensaient de lui et il ne manquait pas de les utiliser pour atteindre son but, comme ce gamin qu'il avait introduit auprès des pro-moldus sans se préoccuper une seule seconde de son sort.
Seraphine, qui était une femme intelligente et toute dévouée à leur cause possédait un véritable ascendant sur Abigor. Par il ne savait quel miracle, un lien très fort les unissait de telle sorte qu'Abigor ne contestait jamais ses décisions même si elles allaient à l'encontre de ce qu'il désirait. Toutefois, cela n'empêchait pas ce dernier de manquer de respect envers cette femme remarquable si tôt qu'elle avait le dos tourner, à se demander qui manipulait réellement qui...

- Tu m'en dira t'en soupira-t-il alors qu'Abi lui rappelait de ne jamais manquer de respect envers une femme. Seraphine a raison, ce n'est pas encore le bon moment, on ne doit pas se précipiter, parce que l'on n'aura pas le droit à l'erreur lorsque l'on frappera. Sera est une femme très intelligente, elle est de précieux conseil, lui rappela-t-il alors qu'ils se remémorait leur rencontre dans cet hôtel juste avant son départ pour Santa Fe

C'était la première fois qu'Ethan et elle se retrouvaient seuls pour échanger des informations. Il avait beaucoup apprécié ce petit moment passé en sa présence. Il la connaissait déjà bien sur, mais cette fois, il avait pu juger par lui-même à quel point cette femme était calme, attentive, réceptive, et perspicace. Elle était un véritable atout pour eux, et surtout, elle était la seule qui parvenait à contrôler cet bombe à retardement qu'était Abigor.

-  Je t'avouerais que j'aimerai beaucoup voir ton chien enragé faire mordre la poussière à celui de Fernandes, s'il parvenait à le débusquer ce ne serait pas négligeable... on pourrait peut-être en jouer pour créer des dissensions dans leur groupe... ton pion pourrait les informer que Fernandes à introduit un traitre dans leur communauté, cela créerait un climat de suspicion qui les affaiblirait et dont on pourrait se servir pour les éliminer définitivement.

Diviser pour mieux régner... Une stratégie qui avait déjà fait ses preuves un nombre incalculable de fois, notamment en politique. Pour cela, il suffisait de semer la discorde en opposant les éléments d'un tout pour les affaiblir tout en usant de son pouvoir pour les influencer. Cela permettait de réduire des concentrations de pouvoir en puissance moindre que celui qui mettait en œuvre cette stratégie. Leur donnant ainsi le pouvoir de régner sur ce groupe d'individus alors que ces derniers, s'ils étaient restés unis, auraient eut les moyens de leur résister. L'union faisait la force disait-on et pour cela il fallait pouvoir se faire confiance, la confiance n'était pas quelque chose qui se gagnait aisément. Ethan faisait-il confiance à Abigor ? Pas plus qu'à Seraphine ou Nathan, mais puisqu'il était question de confiance, Ethan aborda un autre point essentiel : la conversation qu'il avait surprit le soir de l'attaque entre les deux groupes extrémistes. Sur le coup, Abigor paru sincèrement surprit par sa question. Etait-ce parce qu'il ne savait vraiment rien ou parce qu'il n'était pas censé être au courant ? Ethan n'aurait su le dire avec exactitude même si tout au fond de lui, une voix ne cessait de lui répéter que personne ne pouvait être au courant de quoique ce soit au sein du Cercle si Abigor ne l'était pas déjà. Feignant l'innocence, le sorcier rebondit en s'insurgeant de son comportement vis-à-vis de leurs camarades allant même jusqu'à lui demander de s'excuser pour leur avoir manquer de respect. Roulant des yeux, Ethan posa son regard agacé sur l'homme qui lui faisait face

- Au lieu de t'en prendre à moi, tu ferais mieux de t'adresser aux véritables responsables. Ce n'est pas moi qui lâche des informations parce que je me crois à l'abri d'oreilles indiscrètes ! N'importe qui aurait pu les surprendre tu peux t'estimer heureux qu'il ne s'agissait que de moi, mais la prochaine fois on aura peut-être pas autant de chance et on ne sait pas ce qu'ils pourrait lâcher comme information compromettante. Maintenant réponds moi. Qu'est-ce que tu sais au sujet de cette affaire ?


Abigor avait essayé de noyer le poisson en déviant la conversation mais Ethan était fermement décidé à ne pas le laisser faire. Il voulait savoir tout ce qu'Abigor savait à ce sujet, il voulait comprendre qui se cachait derrière tout ça, et pourquoi on avait protégé ce criminel

- Selon Peter et Stephen nous détiendrions des informations qui pourraient nuire aux sorciers concernant le violeur de bâton-rouge. Ce sont leurs mots exact Abigor et je doute très franchement qu'ils soient au courant de choses que toi tu ignores. De quoi parlaient-ils ? Je veux connaître ces informations



 
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Abigor Crawley
Abigor Crawley

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MessageSujet: Re: Not a bad place to be [PV Ethan]   Not a bad place to be [PV Ethan] Empty30.09.16 12:06


   

Hell ain't a bad place to be !





Abigor avait parfaitement conscience qu'Ethan se méfiait de lui. D'ailleurs tout le monde dans son entourage se méfiait de lui. Ça allait de son voisin du dessous, à n'importe quel membre du Cercle, jusqu'à ses élèves qui retenaient leurs souffles dès qu'il se taisait pour laisser planer un silence inquiétant. Il avait l'habitude que les gens le craignent, et soient incommodés en sa présence. Ses tremblements nerveux suffisaient à mettre n'importe qui mal à l'aise, et il n'avait plus qu'à se mettre à parler pour confirmer ce sentiment.

Cependant, Ethan, qui avait beau être un garçon intelligent, se trompait sur un point. Abigor n'était absolument pas un joueur de poker. D'ailleurs la partie qu'ils échangeaient n'avait rien à voir avec ces cartes là. Disons plutôt que c'était une partie de Pharaon. On y pariait gros et on n'avait qu'une chance infime de récupérer ses gains. Et il n'était pas question de crier à la triche, parce qu'il n'y avait même pas besoin d'user de ruses retorses et de duperies. Ce jeu était mathématiquement un piège à con, et ça Ethan ne l'avait pas encore comprit. Quoi qu'il fasse à partir de maintenant il avait déjà perdu sa mise, et la banque se ferait un plaisir de ne lui laisser que ses yeux pour pleurer. Ou tout du moins c'est ainsi qu'Abigor envisageait la chose.

Ethan qui semblait avoir l'autorité en horreur passait son temps à se débattre pour avoir l'ascendant sur lui. En même temps il ne pouvait pas lui en vouloir, lui même ne supportait pas la hiérarchie. Pourquoi est ce que ce petit imbécile n'arrivait il pas à réaliser qu'ils étaient pareil ? Cet andouille  prétentieuse avait une si haute estime de lui même, qu'il se voilait complètement la face. Mais bon, bien que ça le blessait, il se disait qu'il y aurait toujours un intérêt à développer le fait qu'Ethan Devaney le prenne pour un imbécile ou un fou.

Seulement là, il lui cassait sérieusement les noix. Et pas les noix, les fruits. Les noix, les noix.
Et donc il était temps de le lui faire remarquer, de préférence de façon sanglante et cruelle.


« Mais t'as tout comprit mon bouni ! Si tu foire, qu'ils refusent et te grillent, on les descend. Déjà tu remarquera comme on est sympa de ne pas se poser la question entre eux ou toi... Bref ! Tu ne fait pas de miracle ? Qu'est ce que je m'en cogne ! N'essaye pas, fait le ! Disait la grenouille. Et je te conseil d'essayer très fort si tu ne veux pas que ça parte en couille. Je m'en fout de combien de gens y passeront, mais je veux les fondateurs avec nous. Si ce n'est pas ce représentant, ça sera le suivant. C'est pas comme s'ils avaient pas l'habitude d'en changer tout les quart d'heure. Parce que tu vois mon loulou, la différence est celle là. Là ils sont dévoué à toi, ok, ça c'est ce que tu dis, j'en ai aucune preuve soit dit en passant... Mais moi ce que je veux c'est qu'ils soient dévoués à nous, et qu'on puisse compter pleinement sur eux pour des actions à venir. Tu sais bien qu'on prend soin de nos frères, alors comment est ce que tu peux ne pas comprendre que c'est la meilleure option pour eux ? Sérieusement, qu'est ce qui te retient Ethan ? Tu ne serais pas en train de nous jouer un double jeu par hasard ? Méfie toi, je n'aime pas bien les traîtres... »

Son ton ne laissait aucune place au doute. Il était sincèrement furieux, et suspicieux. Aussi loin qu'il se souvenait, Abigor avait toujours été fortement paranoïaque. Mais maintenant avec l'enquête et le Cercle, il avait de plus en plus de mal à se contrôler. Il jeta un regard dur à Ethan, et le fixa pendant un moment, comme s'il essayait de percer ce qu'il avait en tête.

Il était brûlant de colère. Et au moins mot de travers la situation pouvait tourner sale. Chacun avait son orgueil, et sans la douceur et l'intelligence de Séraphine pour modérer leurs fiertés respectives, la discussion pouvait rapidement tourner à l'affrontement.

Comme s'il n'était pas déjà assez agacé par son comportement, Ethan le chauffa encore un peu en lui  cassant les pieds avec cette histoire d'informations sur l'affaire de Bâton Rouge.


« Tu ne t'excuse pas donc ? Très bien, comme tu voudras. Ça se payera, tout se paye un jour tu sais. »

Il croisa les bras, laissant planer un silence qui alourdissait sa menace. Ethan l'assommait encore de pleurnicheries et d'une défense ridicule. C'est pas moi, c'est les autres! Mais oui bichon, personne ne me l'avais jamais faite avant celle là...

« Ferme là ! Je te dit que j'en sais rien, c'est que j'en sais rien ! Tu te crois au bureau des affaires non classées ou quoi ? C'est pas mon taff ! Je suis pas un putain de super flic super crapuleux comme toi ! Et sérieusement qu'est ce que je m'en fout de ton histoire ? T'as rien d'autre à faire que de me faire perdre mon temps avec ces conneries ? Je me barre ! Si tu as un hiboux à m'envoyer, tu peux te le mettre dans le cul ! »

Remarque des plus élégantes qu'il assortit d'un geste obscène, avant de lui tourner le dos et suivre le chemin d'un pas rapide.  
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