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 It's a new world - Ft Rearden

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Marilyn Wagner
Marilyn Wagner
Atomic Blonde

It's a new world - Ft Rearden VbaGSrX

ϟ Métier : Soldat ϟ Âge : 40 ans ϟ Race et sang : Humaine ϟ Statut civil : Veuve & volage

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ϟ Messages : 95 ϟ Date d'inscription : 31/01/2016 ϟ Disponibilité RP : Ouverte ϟ Célébrité : Charlize Theron ϟ Pseudo : PresleyCash ϟ Crédits : PresleyCash

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MessageSujet: It's a new world - Ft Rearden   It's a new world - Ft Rearden Empty21.01.19 14:20

It's a new world

Rearden & Marilyn  :coeur:


La voiture filait à vive allure en direction de cette nouvelle cellule de formation de soldats qui venait d’être mise en place. Assise à l’arrière d’un grand 4x4 noir, Marilyn ne quittait pas la tablette qu’elle avait entre les mains des yeux, prenant le temps d’assimiler les fiches d’informations disponibles à propos des gens qu’elle allait rencontrer. Depuis la victoire de Rearden, se n'était plus seulement ses talents de soldat qu’elle mettait à la disposition des Inquisiteurs. Non, pour cet homme envers qui elle éprouvait le plus grand des respects, elle mettait à profit des talents qu’elle avait jusqu’ici uniquement utilisé à des fins personnelles. Charmer, s’immiscer dans l’esprit des gens afin d’y laisser un tracé agréable et parfois même aller jusqu’à s’engouffrer dans leur vie lorsque celui lui permet d’en retirer ce dont elle a besoin. Il n’y a pas d’avenue que Marilyn refuse d’emprunter pour arriver à ses fins et elle ne ressent absolument aucune culpabilité à utiliser les atouts que la nature lui a généreusement offerts pour y parvenir. Aujourd’hui, ce n’est pas pour obtenir des informations qu’elle prépare son stratagème, mais bien pour faire une impression forte chez ces nouveaux soldats qu’elle veut voir se dévouer entièrement à la cause de cet homme assied à ses côtés.

Arrivant à la dernière fiche sur sa tablette, la blonde venait la ranger précieusement puis, son regard s’arrêtait un bref instant sur Rearden. Sur cet homme à l’aura toute particulière qui était parvenu à gagner l’une des choses qu’elle ne pensait plus jamais offrir à un homme : son respect. Et même si ses blessures et ses craintes l’empêchaient de l’offrir dans son intégralité, il était celui en qui elle avait presque entièrement confiance. Son regard venait retrouver Rearden.

« Les hommes que nous allons rencontrer plus longuement aujourd’hui appartiennent à la cinquième réserve de ce centre d'entraînement.. Ils sont une trentaines ce qui est déjà excellent, mais j’ai demandé à ce que votre discours soit entendu par le bassin en entier. En dehors des commandants et entraîneurs, ce sont tous des nouveaux et dans les fiches que j’ai pu observer, la plupart n’étaient encore jamais venus sur notre territoire. Je crois qu’il serait bien de donner une attention particulière à ce centre d'entraînement, ils ont sans doute un bassin de connaissance qu’ils peuvent tenter de rallier à la cause. »

L'expansion était une clé si importante des projets qu’ils avaient à long terme et elle sait que cet homme sera en mesure de faire en sorte qu’ils y parviennent. Un fin sourire éclaire le visage de la blonde, beaucoup plus mince que ceux qu’elle offre au monde entier, mais aussi beaucoup plus significatif. L’un de ses rares sourires sincères. Son regard toujours dirigé vers lui se prolonge encore quelques secondes, parcourant les traits de son visage avant de se tourner vers la fenêtre et de constater qu’ils étaient désormais sur place. Laissant le conducteur se garer, Marilyn profitait de ce dernier instant à l’abris des regards pour détailler le complexe fraîchement bâti et les quelques personnes qui circulaient tout autour puis elle quitta la voiture. Saluant chaleureusement l’homme responsable de leur faire visiter les lieux, le plus haut gradé à s’y trouver, elle avançait au côté de Rearden jusqu’à atteindre la porte d’entrée.

« Comment s’est déroulée l’installation des mesures de sécurité ? »

Marilyn pose son regard complice dans celui de Rearden le temps d’un fraction de seconde, car ses dispositif leur serviront bien plus à contrôler ce qui s’y passer que pour la sécurité qu’ils ont prétendus. Personne ici à part eux ne sait d’ailleurs à quel point ils vont pouvoir avoir accès à tout.



CODAGE PAR AMATIS
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Rearden C. Wilkerson
Rearden C. Wilkerson

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ϟ Métier : Grand Inquisiteur, anciennement tireur d'élite ϟ Âge : 53 ans ϟ Race et sang : Moldu ϟ Statut civil : Veuf

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ϟ Messages : 47 ϟ Date d'inscription : 29/12/2017 ϟ Disponibilité RP : Ouverte ϟ Célébrité : mads mikkelson ϟ Crédits : perso

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MessageSujet: Re: It's a new world - Ft Rearden   It's a new world - Ft Rearden Empty23.01.19 16:07


It's our new world
ft Marilyn & Rearden


Trois voitures noires aux vitres teintées traversaient le paysage.
A travers la fenêtre fermée, Rearden l'observait, ce paysage, comptant inlassablement les pilonnes électriques qui jalonnaient leur parcours. Un, deux, trois, milles, deux milles, trois milles.
Ces pilonnes, multiples, innombrables, encadraient chaque route du pays comme autant d'aiguilles ridicules, de grandes perches tendues vers le ciel, comme des femmes désespérées criant à l'aide les bras ouverts vers un dieu sourd. Mais dieu n'existait pas, pas ici en tout cas, pas pour eux, plus pour lui. Il n'y avait qu'eux, il n'y avait que lui, lui et la tâche sacrée qu'il s'était confié.

Depuis six mois Rearden travaillait sans cesse, sans relâche, sans fatigue même. Il savait que certain le comparait à une machine, un robot sans cœur et sans âme, mais les hommes avaient depuis longtemps montré qu'ils ne pouvaient plus se passer des machines. Rearden ne se laissait pas peiner par ce genre de considération, il n'avait que faire des propos des détracteurs, comme il n'avait que faire de ce que l'on pouvait penser de lui. Rearden savait ce qu'il avait à faire, il savait aussi pourquoi il le faisait, et ce n'était sûrement pas pour flatter son ego. Il était animé par la Cause, il vivait pour la Cause, elle était sa femme et sa maîtresse tout à la fois et rien ni aucune de ses actions ne se détournaient de cet objectif ultime qu'elle était.

Comptant le rythme régulier des pilonnes, Rearden tapait la cadence du bout de son index sur le carnet en cuir noir ouvert sur ses genoux où l'on pouvait voir les lignes d'un discours qu'il connaissait déjà par cœur depuis dix milles pilonnes. C'était un mouvement infime, intime, subtil, presque imperceptible. S'il n'avait eu les yeux ouverts et ce si léger tapement, peut être aurions nous pu le croire mort. Il fallait savoir faire le mort lorsque l'on attendait de pouvoir tirer sur sa cible. Des heures durant, par vent ou par froid, pas le moindre mouvement. Mais Rearden n'était plus dans l'attente aujourd'hui. Non, aujourd'hui, Rearden agissait, il avançait, comme toujours, sans gestes brusques, sans précipitation, doucement. C'était doucement que Rearden plaçait ses pièces, préparait ses déplacements, essayant toujours de prévoir dix coups d'avances sur ses adversaires. Et il étaient multiples ses adversaires, et chaque jour il en venait des nouveaux, comme chaque jour il parvenait à rallier de nouveaux adhérents à la Cause. C'était d'ailleurs le but de ce voyage, visiter un centre d’entraînement fraîchement sorti du sol qui accueillait depuis peu toute une nouvelle fournée de jeunes volontaires. Rearden se méfiait d'eux, les volontaires, comme il se méfiait de toutes ces personnes qui les rejoignaient, comme il se méfait de tout le monde. Rearden savait qu'il avait besoin de fanatiques pour arriver à ses fins, qu'il avait besoin de leur force et de leur folie, de l'engouement qui leur ferait tout donner pour leur Combat. Mais il avait compris que pour être véritablement utiles, même les fanatiques devaient être correctement muselés, qu'ils devaient apprendre, apprendre à agir, à parler, à obéir comme il fallait, sans causer de dommage à l'Inquisition dont ils étaient l'image. Si perdre un homme n'éveillait aucune crainte ni aucun regret dans le cœur de Rearden, il refusait que l'un deux fasse entrave à ses projets, aux projets qu'il avait pour leur monde. S'il avait pu faire la révolution qu'il espérait seul, sans doute que Rearden l'aurait fait, mais même pour quelqu'un d'aussi assoiffé que lui, le monde était trop vaste.
Alors Rearden avait du apprendre lui aussi. Et si apprendre à faire confiance était quelque chose d'exclu, il savait désormais qu'il pouvait déléguer des tâches, du moins en façade, à certaines personnes dont il avait depuis le temps jugé la valeur.

Tournant le visage avec une lenteur infinie, Rearden laissa tomber son regard sur la jeune femme qui se trouvait assise à ses côté sur la banquette arrière de la longue berline noire et qui lisait quelque chose sur l'écran de sa tablette. Remontant le long de ses jambes interminables, il caressa des yeux ce corps sculptural duquel il aurait été fou de se détourner. Marilyn, blonde et désirable à outrance dans cette robe noire, était sans aucun doute, parmi tous ces hommes et femmes qui gravitaient autour de lui, celle qui avait le plus fait ses preuves. Si ses qualités de soldat n'étaient plus à débattre, elle avait montré ces dernières semaines qu'elle était également redoutable en politique, l'assistant aussi bien, si ce n'est mieux, qu'aucun homme ne l'aurait fait. Elle avait toutes les qualités qu'il attendait d'un bras droit, et le fait qu'elle fut une femme n'y changeait rien. Rearden n'avait jamais été porté sur des idées machistes, même dans sa vie d'avant la première fin de son monde. Les femmes tuaient aussi bien que les hommes, parfois même mieux.
Rearden avait également compris qu'il était bon pour un homme politique célibataire d’apparaître auprès d'une belle femme, ne fusse-t-elle pas son épouse. C'était bon pour l'image, bon pour le maintient de ces valeurs traditionnelles auquel les états du sud étaient si attachés. C'était une corde sur laquelle il savait devoir jouer.

La voyant ranger sa tablette, Rearden referma lui-même le petit carnet en cuir noir qu'il glissa dans la poche de sa veste de costume bleu gris. Puis Rearden, le regard fixe et droit, écouta chacun des mots qu'elle prononça, chaque son, chaque syllabe, les analysant, comme toujours, les enregistrant, encore.


"Oui...donnons leur ce qu'ils sont venus chercher..." dit-il pour acquiescer sur ses explications.
Rearden aimait cette efficacité toute militaire qui était la sienne, sa façon de procéder, il s'y retrouvait. Il ne savait pas à quoi tenait la réussite de leur collaboration, peut être parce que comme lui elle était un soldat. Peut être aussi parce qu'il savait lire l'engouement dans son regard, l'engagement pour la Cause qu'il représentait. C'était peut être pour cela qu'elle était autant son meilleur atout, que le plus dangereux pour lui-même. Rearden savait qu'elle avait été un des instruments de sa réussite, mais il avait également conscience qu'au moindre faux pas elle le précipiterait dans l'abysse qui était la fange de son pouvoir. C'était la rançon du succès, le risque de la gloire, la chute de la déception. Si aujourd'hui elle l'adorait comme un dieu, il savait qu'elle pouvait demain le trahir comme un chien.
C'était ainsi que Rearden voyait les gens, chacun, tous, avec ce double visage de créatures mythologiques, avec une main tendu vers lui et l'autre munie d'un couteau pour lui perforer les boyaux.

Le regard plongé dans ses yeux, Rearden offrit à la créature sublime quelque chose de rare : un mince, un infime mais sincère sourire. Il se sentait comme un chat près à jouer, un chat contre le monde entier.
Resserrant le nœud de sa cravate, Rearden quitta ce regard de braise qui lui offrait  une chaleur dans l'aine et il ferma les yeux, une seconde, deux secondes, trois secondes. Puis revêtant son visage de circonstance, celui de l'homme public qu'il est devenu.il ouvrit la portière de la grande berline noire et en sortit. Un air doux vint le trouver.
Les trois voitures s'étaient garées près d'un ensemble de bâtiments neufs et modernes. Les formes et les arrêtes du complexe plaisaient à Rearden. Il n'y avait rien d'extravagant dans l'architecture, pourtant, la construction imposait, plus par son sens et ce qu'elle renfermait que dans le choix des couleurs ou la conception des angles. Efficace.
Un homme se présenta à lui, lui tendant une main qu'il saisit. Cet homme était habillé, comme tout le monde ici, d'une tenue militaire aux couleurs militaires et aux insignes militaires. Rearden connaissait l'homme, ils avaient déjà servit ensemble et il savait qu'il avait fait le bon choix en le plaçant à la tête de ce nouveau Centre. Efficace.
L'homme aujourd'hui l'appelait « monsieur » non plus par son grade et son nom. Depuis six mois qu'il était Grand Inquisiteur, Rearden s'était habitué à ce changement, il ne le dérangeait plus, il n'y faisait même plus attention, sauf quand dans le « monsieur » il entendait une point de désapprobation qu'il avait discerner mieux que toute autre chose. Rearden savait lorsqu'on ne l'aimait pas, il s'était assez entraîné à ça en lisant la haine et le dégout dans les yeux du clan Barbosa. Mais ici il n'y avait ni haine ni d’égoût, non, car Rearden était ici chez lui, en terrain conquit, au milieu des soldats dont il n'avait jamais cessé de faire partie.
Assez rapidement, on lui présenta le programme de la visite qu'il accueillit avec un sourire adapté. C'est qu'il faut dire qu'en six mois Rearden sétait amélioré dans ce rôle à tenir. Si rien n'était vrai, il souriait plus volontiers, allant parfois même jusqu'à blaguer avec ses interlocuteurs. C'était un effort à donner pour garder ce pouvoir si chèrement gagné. Serrant les mains tendues vers lui comme des branches d'arbres cassantes, Rearden avança entouré par un petit groupe soudé, comme un banc de poisson dans l'océan. Il levait les yeux, hochait la tête, posait des questions sur le complexe, sur les hommes, sur leur travail. Il échangea aussi des regards avec Marilyn, lisant dans ses phrases et à travers, comprenant leur véritable sens, contrôlant chaque mot de chaque conversation. Le contrôle extrême présenté comme une protection nécessaire, une défense naturelle, imparable. La nature peureuse de l'homme le conduisait toujours à remercier celui qui lui mettait le collier autour du cou pour l’enchaîner.  Et les hommes avaient tant besoin de ces chaînes. Seules ses chaînes pouvaient les sauver, les sauver d'eux mêmes et de leurs faiblesses, les sauver de l'infâme menace qu'il fallait éradiquer, les sauver de l'ombre d'une ancienne présidence qu'il voulait effacer.
Pendant que la visite se poursuivait, Rearden comme toujours laissait ses pensées vaquer à leurs occupations. Bien souvent ces derniers temps, ces dernières étaient braquées vers le petit village de Harper's Ferry où l'ancienne Grande Inquisitrice avait trouvé refuge, entraînant avec elle ses derniers supporters. Si on pouvait croire que le fait de voir sa grande rivale quitter le Bastion faisait plaisir à Rearden, il n'en était rien, car maintenant qu'elle était si loin, il était bien plus compliqué pour Rearden d'avoir un œil sur Camila Barbosa et ses agissements. Bien qu'il n’eut aucune preuve, il connaissait assez la jeune femme pour savoir qu'elle préparait quelque chose, et qu'elle n'aurait de cesse de se battre contre lui. C'était ainsi que le destin l'avait voulu, elle était l'ennemie, la première et la dernière, celle qu'il lui faudrait abattre pour véritablement se placer en haut de la montagne. Mais il lui fallait tuer son nom avait de la tuer elle, et cette idée l'occupait continuellement.

Alors qu'une partie de lui tentait de trouver une solution à ce cailloux continuellement coincé dans sa chaussure, l'autre était bien présente dans le complexe, visitant chaque pièce, des dortoirs aux salles d’entraînement, posant lorsqu'il fallait poser, souriant lorsqu'on attendait un sourire, scrutant chaque regard tourné vers lui. La majorité des hommes et femmes qui étaient formés dans ce centre étaient des volontaires qui, se retrouvant enfin dans le nouveau visage de l'Inquisition, sautaient le pas en même temps que la frontière. Lui les accueillait à bras ouvert, avec le même plaisir qu'il avait à chasser ceux qu'il ne voyait que comme des mauvaises herbes à exterminer. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait décimé toutes ces erreurs qui pullulaient encore sur leurs terres. Mais Rearden n'était pas un fou, et il savait que s'il voulait que ces jeunes gens continuent à le regarder comme le Messie, il devait faire preuve de clémence, tout du moins en façade.
Il leur offrait ce qu'ils attendaient de lui. Une représentation, un jeu d'acteur sans fausses notes qu'ils pouvaient applaudir et aimer. Rearden, tout robot qu'il était, gagnait leur cœur sans jamais ouvrir le sien, goûtant le repas de la cantine qu'on lui servait, faisant mouche au stand de tir « pour montrer aux jeunes ce que vaut encore la vieille école ». Il leur en fallait si peu.

Le clou du spectacle arrivait en fin de journée, après des heures à crapahuter dans des couloirs éclairés au néon. Un auditorium plein à craquer. Toutes les recrus, tous les formateurs, tous les membres du personnel, certains les yeux plus brillants que d'autre, tous assis en face de lui.
Debout devant cette assemblée aux couleurs monocordes, Rearden avait élevé sa voix, tempérant ses mots, sa ponctuation. Il avait parlé de la fierté qu'il éprouvait, de l'importance de leurs valeurs, de leur importance à eux, et de la mission qu'ils devaient accomplir désormais. Il avait parlé de confiance, de force, de famille, et de foi,  il avait dit « nous »,  il avait dit « cause », il avait dit « futur », et il avait aussi dit « grandeur ». Il avait parlé avec force, avec conviction. Il savait à quoi servait ces discours, il savait qu'ils étaient là pour créer un engouement toujours plus fort, plus ancré, pour chasser la peur, pour créer la crainte. Sa voix était sa force la plus grande, les applaudissements la mettaient en valeur, ils venaient conclurent une journée parfaitement réussite.

Levant la main, faisant un signe à l'assistance debout dans l'auditorium, Rearden, rangea le petit carnet en cuir noir dans la poche intérieur de sa veste et descendit de l'estrade sur laquelle il était monté pour aller serrer les mains qui se pressaient vers lui. Quand ce fut terminé, il regagna un angle de la pièce.
Là l'attendait Marilyn, applaudissant elle aussi comme tous les autres. L'homme militaire qui les avait accueillit lui serra la main, un sourire plein de fierté aux lèvres, le remerciant pour tout, puis il s'en alla parler à un autre gradé, laissant le Grand Inquisiteur seul avec la blonde.


« Bien, je pense que l'on peut dire que la journée a répondu à toutes nos attentes... encore une réussite à votre actif ma chère... Est-ce qu'autre chose est prévu ? Je voudrais que l'on fasse rapidement le point sur tout ce qu'on a pu voir aujourd'hui. »



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